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3,16

sur 137 notes
Des dragons, des cavalières, une quête, des complots...sur le papier, ce livre avait tout pour me plaire !

Et pourtant, au lieu de m'envoler sur une de ces gigantesques créatures crachant du feu, je suis restée au sol. Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce roman. Les personnages ne m'ont pas intéressé. Dès lors, difficile se demander ce qu'il va leur arriver.

L'histoire était originale mais trop peu d'action, trop de descriptions interminables. Une répétition dans la narration avec ces rêves...Un style un rien pompeux qui, sans doute, en ravira plus d'un mais qui manque de modernité.

Malheureusement, je suis donc passée à côté de cette lecture.
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Malheureusement pas/peu convaincue par ce premier romans. On entre dans un univers fantasy avec très peu de description physique ou spaciale. Beaucoup de personnages et de ficelles politique sont en place et j'ai eu, personnellement, du mal à m'y retrouver. Cela noie l'intrigue principale dont les actions et formulations sont très métaphorique et contemplatives. Je pense qu'une simplification aurait été plus percutante
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Le Chant des Cavalières est un roman fantasy contemplatif et faussement classique à la plume onirique, narrative, alambiquée et très (trop?) descriptive. Malheureusement, je n'ai pas été transportée par ce livre peu immersif à l'univers un peu flou dont les codes qui le régissent me sont demeurés mystérieux. le rythme est assez lent et je me suis surprise à sauter certains passages dans le deuxième tiers, l'ennui commençant à pointer le bout de son nez.

Pourtant, il y a de bonnes idées! J'ai notamment aimé découvrir l'ordre des cavalières ainsi que l'intrigue de manière générale. J'ai même su apprécié cette fin ouverte qui ne dévoile pas tout de l'avenir de ce royaume ou du destin de Sophie. Mais les nombreuses descriptions à rallonge, le récit des rêves des héroïnes et les détours pris par la plume pour révéler de manière évasive certaines réponses m'ont perdue. Je n'ai pas non plus su m'attacher aux personnages. Eliane est assez antipathique et sévère. Sophie est une poupée à la personnalité étouffée et manipulée par son entourage. Acquilon et Frêne sont des Aînées dont je n'ai pas compris les intentions, les révélations finales n'étant pas très claires sur ce point. Seules Pen et Brigandine ont éveillé ma curiosité mais elles n'ont pas réussi à sauver mon intérêt pour ce roman, qui n'a cessé de diminuer au cours de ma lecture pour brièvement remonter dans le dernier tiers, celui-ci étant légèrement plus palpitant (mais ce n'est pas non plus très flamboyant).

Je regrette que le lien entre cavalière et dragon ait été si peu développé, réduisant ces derniers à de simples montures, mais aussi que l'ordre des cavalières n'ait pas été plus approfondi dans le récit. On ne sait ainsi pas comment ces jeunes filles et femmes s'y enrôlent ni quel est son but premier. On nous annonce par ailleurs qu'il existe trois types de cavalières : bâtisseuse, intrigante ou annonciatrice. Mais jamais ces trois rôles ne sont explicitement détaillés. En somme, tout au long de la lecture, on devine et on s'accroche pour ne pas louper une information… mais on finit par être laissé sur le carreau. Car en choisissant de ne donner aucune explication sur un plateau au lecteur, l'autrice en a exclu ceux qui n'ont pas réussi à lire entre les lignes, à suivre les conversations tarabiscotées et pleine de métaphores des personnages, à comprendre les motivations de chacun. Pour tout te dire, j'ai lu ce roman en lecture commune avec dix personnes et seules quatre d'entre nous, dont je fais partie, sont arrivées difficilement au bout. C'est vraiment dommage car il y avait là un joli potentiel malgré tout.

Mais il s'agit d'un avis très subjectif qui n'est que le reflet de mon ressenti au cours de cette lecture. Je le conseille donc aux amateurs du genre, que la lenteur du rythme et la complexité de la plume n'effraient pas.
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Quand on me parle de cavalières, de femmes fortes dans un bel univers, je fonce. En plus, la couverture présentait une créature que j'affectionne, le dragon. Comment résister?
Au premier chapitre, je suis conquise. Acquilion, la matriarche de Nordeau est cette femme forte, respectée et aimée au sein de sa communauté. le genre de personnage que j'aime voir dans les récits. L'organisation de Nordeau est hiérarchisée pour un bon fonctionnement et les personnages secondaires ont l'air très intéressants aussi. Tout pour me plaire!

Puis viens le temps où je comprend que la matriarche n'est pas exactement le personnage centrale de cette histoire. Sophie, qui deviendra écuyère de cendre, va vite prendre le relai. La frustration qui va avec aussi. Car je ne m'attache pas à elle. Pour moi elle est surtout égocentrée et en mal d'affection. Sa formation aurait pu être un moment très intéressant, surtout avec Frêne, l'herboriste (rien que son titre est alléchant) mais je n'en ai vu que trop peu. J'aurai aimé que cette partie soit plus développée. Surtout qu'on ne voit pas spécialement grandir Sophie. Je suis incapable de vous qu'elle âge elle a. Tout ce que je sais, c'est qu'elle est pré-pubert au début du récit, puis, on doit la retrouver 3 ou 4 ans plus tard et enfin adulte. Soit j'ai loupé l'information, soit c'était implicite et je suis complètement passée à côté (ce qui est possible), soit il fallait deviner.

Toujours du point de vu des personnages, on trouve deux romances. Vous savez que je ne suis pas fan de ce procédé mais là, l'une des deux avait son intérêt. Celle d'Eliane et du prince était là pour servir l'histoire. J'ai bien aimé sa mise en place. La seconde, celle de Pèn m'a semblé arriver comme un cheveux sur la soupe, pour mettre un peu de diversité dans cette histoire. C'est peut-être aussi dû au fait que je n'ai pas vu grandir les filles puisque Pèn est la meilleure amie de Sophie (et elle a du mérite).

Si j'ai beaucoup aimé l'univers, j'ai tout de même trouvé beaucoup de longueurs. Il y a énormément de descriptions qui m'ont plusieurs fois fait lâcher et lire en travers. D'où le fait que j'ai pu passer à côté de certaines informations. J'ai été frustrée de voir des moments dans lesquels je m'immergai, très courts et d'autres qui me semblaient peu importants, très longs. Pourtant l'histoire est bonne et la plupart les personnages ont leur particularité ce qui crée un bon mélange. Mais c'est vraiment le personnage principal qui m'a freiné.
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Jeanne Mariem Corrèze tisse les mots avec adresse
Pour créer la tapisserie de son univers qui nous envoûte et nous bouleverse
Par des descriptions d'une poésie envolée
Elle nous conte une histoire originale et inspirée
Empruntant aux légendes arthuriennes et à d'autres classiques sacrés
L'autrice-conteuse nous offre un monde dans lequel s'immerger.
Histoire de destin contrôlé et d'émancipation
Tout autant que de politique et de manipulation
Le chant des cavalières n'est pas [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Le Chant des cavalières est un roman de Fantasy qui interroge certains codes de la Fantasy en mettant en valeur une myriade de figures féminines et en jouant avec la légende arthurienne.
Jeanne Mariem Corrèze dépeint ainsi un univers marqué son aspect matriarcal, à travers l'ordre des cavalières du Royaume de Sarda, constitué de chevaucheuses de dragons qui cherchent à rendre sa gloire passée à leur royaume, placé sous la domination d'une autre nation, celle des Sabès.
L'autrice, à travers le personnage de Sophie Pendragon, promise à un grand destin mais manipulée par les figures qu'elle considère comme des mentors, met en question l'instrumentalisation de la notion d'Elu par des objectifs politiques, et montre que son personnage n'est pas maîtresse de son destin.
Pour moi, le Chant des cavalières est un très bon premier roman, et je vous recommande sa lecture !
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Sophie est novice dans un ordre de cavalières, à la citadelle de Nordeau dans les montagnes du nord. Quatre citadelles situées aux quatre points cardinaux du Royaume de Sarda forment des femmes, dès leur plus jeune âge à être des guerrières avant tout, mais avec un choix dans l'orientation cependant. Elles seront soit bâtisseuses, soit annonciatrices, soit intrigantes.

Les jeunes filles sont novices tant qu'elles n'ont pas leurs règles, suivant en cela la loi bien connue "pas de bras, pas de chocolat" : pas de ragnagna, pas de dragon ! Des dragons bien spécifiques à ce monde : avec des plumes mais aussi des écailles, avec un bec façon oiseau de proie. Des dragons vénérés dans le royaume, alors qu'ils ne servent à priori que de montures volantes, et occasionnellement de forges portatives. Ce sera mon plus gros bémol de ce roman, le lien visiblement fort entre la cavalière et son dragon est trop peu détaillé. Ensuite ces novices sont Écuyères, chapeautées par des Cavalières avant de le devenir à leur tour. Puis elles finissent dans la caste des vénérables (si, si) Aînées (est-ce quand il n'y a plus de ragnagna... l'histoire ne le dit pas 😁).

La suite sur le blog )
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J'ai d'abord peiné a entrer dans l'histoire et m'attacher au personnage de Sophie, je ne comprenais pas les machinations qui la concernait. Cependant j'ai poursuivit ma lecture et ai été charmée par l'univers et sa mythologie. le rapport entre les cavalières et la nature ou encore le feu est très beau. Je me suis également surprise à apprécier les citations et chants entre les chapitres/
Les personnages sont nuancés, personne n'est tout gentil ou tout méchant, et on arrive à intercepter de temps en temps le vrai visage de certain.

Bref un récit qui abasourdi ( dans le bon sens du terme )
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Critiqué négativement parfois pour son écriture très descriptive et des passages très lents, c'est en réalité moi ce qu'il m'a plu. J'aime lire des sagas et ce one shot était la petite pause douillette qu'il me fallait après avoir tourné la dernière page de ma saga coup de coeur, et avant d'en commencer une nouvelle. Il y a eu des moments de lecture plus effrénés que d'autres ce qui a été à la fois reposant et frustrant (d'ou la note de 4 et non 5) mais j'aime à croire que c'est ce genre de sensations que la lecture doit pouvoir nous faire ressentir de temps en temps.

L'autrice nous emmène dans un monde en paix rempli de cavalières, de dragons à plumes et d'une pointe de magie. On suit l'évolution d'une jeune fille puis femme qui cherche sa place dans ce monde à grand renfort de modèles parfois, souvent, pas si clairvoyants.

Ce roman est à contre-pieds de la fantaisie habituelle, de ses rythmes et de son écriture de temps en temps trop prévisible et c'est ce qui en fait une bonne lecture.
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Inspirée de la légende arthurienne, l'histoire suit le destin de Sophie Pendragon, l'élue, prise dans l'étau d'un monde luttant entre tradition, tyrannie et démocratie. Sophie, qui appartient à l'ordre des cavalières, est nommée écuyère de cendres à la mort de la Matriarche Acquilon de Nordeau alors qu'elle n'a pas encore atteint la puberté. Malheureusement, Eliane, sa maîtresse, est une femme froide pleine d'ambition qui n'a que faire de l'éducation de sa protégée. Les années passent, Sophie rencontre son dragon et suit sa formation, mais elle découvre aussi petit à petit les forces qui se déchirent pour elle, l'élue, et ce qu'elle représente.
Sur le bandeau est annoncé : Une fantasy ensorcelante, féminine et féministe au style puissant.
Ce livre cochait toutes les cases pour moi. La couverture est magnifique, le livre a reçu un prix (pépite de l'imaginaire), il est à dominante féminine, féministe et il y a des dragons. Il avait en principe tout pour me plaire. Grande a été la déception...
On a affaire à un système d'apparence matriarcale, mais ce sont des hommes qui ont les postes les plus haut placés...cherchez l'erreur.
Les cavalières sont un ordre ancien et respecté qui vénère La Dame (équivalent féminin de Dieu, j'imagine, et certainement un clin d'oeil à la Dame du lac). Les petites filles ou écuyères sont formées très jeunes, puis à la puberté elles rencontrent leur dragon (le processus est flou, c'est dommage) et une fois la formation jugée aboutie par leur maîtresse, elles deviennent des cavalières. Trois spécialisations s'ouvrent à elles : bâtisseuse, intrigante ou annonciatrice. de jolis noms mais à aucun moment les caractéristiques de ces classes ne sont expliquées. Moi qui suis fan de RPG, j'étais vraiment déçue.
De même, les dragons dans cet univers font office de taxi uniquement. Quel ennui ! le personnage principal est antipathique et n'évolue pas.
Les relations entre personnages existent déjà et ne sont pas construites. Pènderyn et Sophie sont meilleures amies mais on les voit peu interagir… La caractérisation des personnages est soit absente soit extrêmement limitée. A part les principaux, ils sont complètement oubliables.
Le début du roman est planplan, il n'y a pas d'élément déclencheur impactant, un critère que je trouve pourtant essentiel à une narration. le rythme est lent, les pages s'enchaînent sans qu'on connaisse les enjeux, les buts recherchés. le récit manque cruellement d'action. Il n'y a pas de combat, pas de bataille et toutes les opportunités sont gâchées par des ellipses. Même quand tout culmine à un rassemblement dont je tairai le nom, le discours d'un personnage est décrit et non pas écrit... Flemme ? Bref on s'ennuie et vous aurez oublié ce livre dans un mois.
Critique plus détaillée sur le blog.
Lien : https://www.paracosme.com
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