AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,16

sur 137 notes
Le chant des cavalières est le premier roman de Jeanne Mariem Corrèze. Il est présenté dans la catégorie pépite des indés de l'imaginaire chez Les moutons électriques. La très belle couverture est signée Melchior Ascaride. On y découvre un des points importants de l'univers: une chevaucheuse de dragon, un dragon un peu particulier il est vrai.
Le Chant des cavalières de Jeanne Mariem Corrèze est ainsi un premier roman perfectible mais disposant de grandes qualités: le rôle des femmes mis en avant, une belle plume toute en finesse, un univers riche, de beaux personnages et des dragons!
Chronique beaucoup plus complète sur le blog
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
Commenter  J’apprécie          30
Merci a Babelio et les éditions Voolume pour le cd (même si j'ai fini par acheter le livre parce que je l'ai beaucoup trop aimé et que j'ai vraiment trop de mal avec les audio book) ! le chant des cavalières est ce que j'ai attendu de voir dans la fantasy francophone depuis des années.

La fantasy a toujours été mon genre préféré en littérature, pour le déploiement d'imagination de ses auteurices et pour la magie et les univers. Pour autant je suis aussi plus que fatigué de retrouver les mêmes auteurs hommes cis blancs qui dominent la fantasy fr (pas que, mais les anglophones ont d'excellentes auteurices qui font de la fantasy ADULTE -même si on s'obstine à mettre les romans de femmes en young adult pour des raisons machistes qui me donnent envie de tout retourner d'ailleurs je vais pas me lancer là dedans maintenant mdr- et queer).

Pour un premier roman, Jeanne Mariem Corrèze me comble. Un cast de personnages a 90 % féminin et queer, sans ressentir le besoin de justifier des femmes en position de pouvoir ni leurs relations car ce n'est pas le focus, un ordre de guerrières religieuses à la culture intrigante, DES DRAGONS (avec des plumes) un univers aux informations dosées -je comprends que certaines personnes trouve frustrant de ne pas tout comprendre, mais pour le coup j'ai trouvé que Corrèze le faisait avec justesse et si j'avais envie d'avoir une carte sous les yeux pour situer géographiquement tous les lieux ça n'a pas dérangé ma lecture.

Et Sophie,
Sophie, la chosen one, mais pas par le destin, par des machinations, Sophie qui parle peu et se cherche et cherche l'approbation des autres, se fait balloter dans tous les sens et pourtant pour qui on a une profonde tendresse parce que c'est une héroïne qui sort des clichés

Les personnages sont d'ailleurs tou.te.s aussi intéressantes les unes que les autres, très humaines aussi dans leurs défauts et leurs choix ; même Eliane dont les méthodes et l'ambition sont discutables, est au final une de mes favorites -sa relation avec Roland est particulièrement touchante.

Qu'on soit clair cependant, malgré les clins d'oeil aux légendes arthuriennes et les éléments classiques dont on s'éloigne à mesure qu'on avance, le chant des cavalières n'est pas de l'heroic fantasy. de l'action, au final, il y en a peu. Corrèze livre un style poétique, soigné et même soutenu mais sans prétention ni frein pour la compréhension, qui peut en réfréner certains sans doute, mais qui donne à l'ambiance et au récit une atmosphère particulière.

Pour moi, c'est un coup de coeur et c'est la confirmation qu'il y a encore de l'espoir pour bousculer un peu la fantasy fr. (Par contre c'est vraiment un roman atypique donc j'entends pourquoi certaines personne n'ont pas accroché)
Commenter  J’apprécie          20
Une lecture très décevante. Clairement ce n'est pas possible pour moi de proposer un ouvrage pareil et de le considérer comme une « pépite de l'imaginaire » : un worldbuilding complètement saccagé, pas le moins du monde exploité, une histoire qui se traine dans les méandres d'on ne sait pas trop quoi, avant de brutalement s'accélérer sur la fin, ce qui fait qu'on ne comprend absolument rien. Il n'y a pas d'enjeu, pas d'explications de fond, des personnages ont l'air d'avoir du vécu, mais on ne s'y intéresse pas, d'autres arrivent mais beaucoup trop tard pour avoir une signification. C'est bien simple, je n'ai accroché à rien du tout : on a un ordre de cavalières, mais l'héroïne qui nous est présentée ne fait rien comme les autres (quand elle fait quelque chose d'ailleurs, parce qu'elle passe finalement les 2/3 du livre à s'ennuyer, et nous avec !), si bien qu'on ne peut pas comprendre le fonctionnement du système en place ; un début d'intrigue politique, vite balayée sous le tapis à grands renforts d'ellipses ou simplement éludée par la magie du changement de point de vue ; des dimensions spatiales et temporelles que je n'ai pas bien comprises et dont je reste persuadée qu'elles ne font pas sens (mais en l'absence d'une carte pour se repérer, comment le savoir ?).
On baigne dans un milieu qui se veut onirique (les références à la nature, à la féminité), mais surtout très plombant à cause d'une plume ennuyeuse, qui étend ses descriptions jusqu'à l'indigestion : j'aurais préféré passer moins de temps sur la description de la différence entre l'ortie et la glycine, et un peu plus en worldbuilding, ne serait-ce que pour comprendre la différence entre les trois strates de cavalières que sont les bâtisseuses, les intrigantes et les annonciatrices, ce qui n'est jamais expliqué… Et l'argument des personnages lesbiens, parlons-en aussi… Visiblement, c'était un des gros points forts de ce récit, eh bien, j'espère que celles qui se sont penchées dessus ne serons pas déçues, parce que c'est tout ce que vous aurez : une petite étreinte dans une relation ellipsée… Pas que les scènes de sexe auraient dû être plus nombreuses, non, mais j'ai passé plus de temps à me demander ce que ces deux personnages faisaient dans une même relation et comment tout cela avait pu se déclencher, qu'à apprécier leur couple et la dynamique qui aurait pu s'en dégager (oui, parce que là aussi, rien, juste deux noms accolés avec la catégorie « couple lesbien » dessus, c'est tout…). J'aurais donc passé presque 300 pages de lecture à suivre des personnages sans saveur et sans accroches se balader pour la préparation d'un congrès qui se passe finalement sans gros problème, pour ensuite un final ridicule où l'un des personnages pivot s'interroge sur la vue du jardin plutôt que « pourquoi m'a-t-on ressuscitée, qu'attend-on de moi ? » ?
Et puis enfin, parlons aussi de l'édition papier : de qui se moque-t-on exactement ? C'est truffé de coquilles, de textes mal justifiés, d'interpellations en incise non respectées, d'apostrophes à l'envers ?? Mais qui donc laisse passer un apostrophe à l'envers dans un texte en français, comment est-il venu ici celui-ci ? Pour une maison d'édition qui se prétend professionnelle, c'est vraiment ridicule, surtout quand on essaie de faire date et de bouleverser les codes du genre de la fantasy en proposant des textes puissants ! Et dire que le précédent Moutons Électriques que j'ai lu était Les Récits du Demi-Loup, une autre grande déception ? C'est donc ça la « fantasy nouvelle » ? Laissez-moi en douter…
Commenter  J’apprécie          20
Réécrire les légendes arthuriennes au féminin a déjà été fait avec l'excellente saga des Dames du lac, de Marion Zimmer Bradley. J'avais un peu peur de me lancer dans le Chant des cavalières, étant donné le poids de cette trilogie et les critiques mitigées.
Mais force est de constater que Jeanne Mariem Corrèze a bien su se démarquer de ses prédécesseurs : le roi Arthur est incarné par Sophie, novice de l'ordre des cavalières. Lunde et Baldré sont les doubles représentations d'Excalibur et de son fourreau, et l'ordre en lui-même évoque évidemment une geste de nobles chevaliers. le pays dans lequel vit Sophie a été vaincu par son terrible voisin, les Comtés-Unis. Soumis depuis plusieurs années, le royaume n'a qu'une seule chance de se relever : qu'une Reine soit choisie par les puissants artefacts que la légendaire Maude a laissés derrière elle.
Cette élue est Sophie, évidemment. Sophie qui, de prime abord, n'est qu'une jeune écuyère sans particularité.

Un pitch assez classique, mais dont la mise en place était louable pour deux raisons.
Tout d'abord, la beauté de la langue. L'auteure a le don de transmettre des ressentis précis, de planter des décors somptueux et de nous faire voir les scènes qu'elle raconte. Plusieurs fois, j'ai été obligée de relire des passages admirablement tournés pour mieux me repaître de la perfection des tournures de phrase.
Oui, je parle de perfection. Pour vous dire à quel point c'était marquant…

Cette écriture est, à mon sens, LE point fort du roman, suivi de près par les personnages.
Contre toute attente, ma préférée n'est pas Sophie, mais Éliane, qui est tout à la fois son mentor et son opposant le plus acharné. Tourmentée par la perte d'Aquilon, celle-ci n'a ni la patiente, ni la disponibilité émotionnelle pour se préoccuper d'une enfant. Devoir l'élever lui rappelle la disparition de sa Maîtresse, et c'est pourquoi elle délaisse Sophie. Celle-ci, angoissée par cette vexante mise à l'écart, multiplie les efforts pour attirer l'attention de la nouvelle Matriarche. Mais elle ne fait qu'attiser mépris et froideur.
Les circonstances font que les deux femmes ne sont pas faites pour s'entendre : plus Éliane se montre injuste envers Sophie, plus celle-ci accumule de la colère et tente d'attirer son regard. Elle n'est pas la seule : Éliane est dure envers tout Nordeau, qui regrette l'ancienne Matriarche. Derrière cette fermeté, cette incapacité à écouter ses interlocuteurs, on sent un grand manque de confiance, une peur de ne pas être à la hauteur. Éliane se hisse au-dessus des autres à la force des poignets de crainte de ne pas suffire en étant elle-même.
Cette personnalité riche n'est pas la seule à avoir touché mon coeur. Frêne et Raëlle, mystérieuses, voire parfois antipathiques, sont dans la confidence d'Aquilon. Elles contribuent à tisser le destin de Sophie et leurs objectifs ne sont pas clairs. Ce sont des femmes fortes, balancées entre leur empathie envers leur marionnette et leur sens du devoir.
(Ou en tout cas, ce qu'elles interprètent comme tel. Leurs actions visent à rendre toute sa gloire à leur nation, mais qui dit qu'elles n'en précipiteront pas la chute ?)

En fin de compte, les personnages qui m'ont le moins marquée sont Sophie et Pèn, sa meilleure amie. Jeunes, indécises, idéalistes, méconnaissant presque tout de leur monde, elles n'ont pas encore beaucoup de personnalité.



Mais ce livre, par ailleurs très intéressant, possède un défaut que nombre de lecteurs ont déjà relevé : il ne se passe pas grand-chose… C'est merveilleusement écrit, ça plante des personnages riches et nuancés, un décor grandiose mais… Ça s'arrête là. Ce one-shot ressemble plus à un tome d'introduction pour une grande saga.
D'autant plus que j'avais cette terrible impression de voir l'histoire se dépouiller de ses qualités. Plus j'avançais, moins les scènes et les décisions de Sophie avaient de cohérence (TGCM), et moins l'écriture me paraissait fine. Passé la moitié du livre, elle en devenait même carrément ronflante.


Une note en demi-teinte, donc, pour un roman qui avait commencé comme un coup de coeur et qui a fini comme un soufflé au fromage.
Cependant, je serai extrêmement curieuse de lire d'autres romans de Jeanne Mariem Corrèze. Cette femme a un très bon potentiel !
Commenter  J’apprécie          20
Le Chant des cavalières nous raconte l'histoire de Sophie Pendragon ; un grand destin semble attendre cette jeune femme.

Le début du roman m'a tout suite attirée. On y découvre Acquilon, Matriarche de Nordeau, une femme bien déterminée à accomplir quelque chose que nous ignorons. Seule la vieille Frêne, l'herboriste, semble partager cette connaissance. Je ne sais pas vous mais, quand un roman commence ainsi, sentant l'intrigue, la conspiration à plein nez, j'aime beaucoup – c'est prometteur !
Dès les premières pages, on se rend compte que le récit prendra le temps, qu'il ne manquera pas de rythme mais qu'il saura s'attarder sur les choses. Et si j'ai pu voir certaines critiques sur le net affirmant que c'était trop lent, j'ai pour ma part trouvé que l'ensemble était finalement un peu trop rapide. Les ellipses de temps ne me gênent pas (il y en a occasionnellement, notamment une de quelques années), pour autant j'aurais aimé suivre plus longuement les personnages, quitte à ce que le roman fasse le double de son volume. Car si les événements s'enchaînent bien, si je ne me suis nullement ennuyée, il m'a toutefois manqué quelque chose, et ce quelque chose aurait pu être présent si l'autrice nous avait permis de suivre tranquillement les héroïnes. En effet, ce que je n'ai pas trouvé dans le Chant des cavalières, c'est l'attachement aux personnages. Je suis d'accord, il peut être difficile de s'attacher à tous les protagonistes d'un récit, même les plus récurrents, mais j'aurais aimé avoir peur pour certaines cavalières, avoir plus d'inimitié pour d'autres… Or, ici, bien que j'ai apprécié Pènderyn ou Frêne, bien que la Matriarche de Soufeu ait titillé ma curiosité…, je ne me suis pas laissée embarquée dans leurs péripéties et mon appréciation de ces personnages est restée relativement en surface.
L'univers de ce roman est quant à lui très sympathique à découvrir, il se dévoile au fur et à mesure, nous permettant d'appréhender petit à petit l'ensemble qui, mine de rien, s'avère assez riche. L'histoire prend place au sein du royaume de Sarda qui, il y a quelques dizaines d'années et après une guerre désastreuse, a été battu par ses voisins les Sabès. Nous avons l'ordre des Cavalières, qui se trouve dans le royaume vaincu ; il se divise en quatre groupes distincts tant sur le plan géographique (un au nord, un au sud, un à l'ouest et, bien sûr, un à l'est) que sur le plan politique. le fonctionnement de l'ordre des cavalières lui-même est intéressant puisqu'il s'affirme sur les plans politique et religieux, notamment. Entièrement féminin, l'ordre éduque les jeunes filles afin d'en faire des guerrières accomplies, des intrigantes et stratèges rusées, etc. Avec tout cela, nous avons un univers politique et géographique dense, nous présentant de nombreux protagonistes (juste ce qu'il faut pour ne pas que l'on se perde, et que l'on se souvienne de qui est qui). Toutefois, comme pour les personnages, cela reste un peu trop en surface à goût. Je pense que j'aurais aimé une narration un peu comme le Trône de fer, à savoir que l'on suive un individu par chapitre ; le Chant des cavalières aurait facilement fait deux ou trois volumes, c'est vrai, mais ça m'aurait plu. Attention, je ne dis pas que le roman de Jeanne Mariem Corrèze m'a déplu, juste qu'il m'a manqué plus de développement et de profondeur. Parce que j'ai aimé cette histoire d'Elue fabriquée, j'ai aimé découvrir Sarda, les intrigues m'intéressaient… Et j'aurais donc voulu en avoir plus.
Notons qu'il s'agit d'un premier roman et je ne sais pas dans quel mesure cela pouvait être un test. Quoiqu'il en soit, d'après moi, il est réussi. L'écriture de l'autrice est très appréciable, elle ne manque pas d'imagination et j'espère donc la retrouver dans de grandes sagas de fantasy.

Alors c'est vrai, le Chant des cavalières n'est pas parfait. J'ai toutefois passé un agréable moment de lecture et j'ai aimé découvrir cette jeune autrice qu'est Jeanne Mariem Corrèze. Sa plume et son univers m'ont plu et j'espère que, pour ses prochains romans, elle pourra se permettre de développer plus la géopolitique et les personnages principaux de ses récits. Elle est sans nul doute une écrivaine prometteuse. Quant à vous conseiller ou non ce roman… J'aurais plutôt tendance à vous inviter à le lire parce qu'il a des qualités, mais je comprendrais que vous attendiez le prochain livre de Corrèze. En tout cas, je veux plus de romans de ce genre dans le paysage littéraire francophone !
Lien : https://malecturotheque.word..
Commenter  J’apprécie          20
Un très bon livre de fantasy. Plutôt lent car pas de grandes batailles, plutôt des conspirations. Une hiérarchie de femme qui a un certain pouvoir, une naïve jeune fille manipulée et des intrigues à n'en plus finir. Tout se passe en douceur, en murmures. Fantasy féminine, féministe car la femme a une grande place mais pas contre l'homme, de manière très naturelle. Quelques descriptions très belles de ces dragons à plumes. Et puis surtout l'histoire de cette jeune fille qui doit imposer sa volonté.
Commenter  J’apprécie          20
Des dragons ! Avec des plumes !!! C'est à peu de choses près l'argument qui m'a convaincue de lire ce roman. Comme je lis (trop) peu de fantasy ces dernières années, c'est avec un grand plaisir que je retrouve ce genre qui a tendance à multiplier ma vitesse de lecture par trois et à me faire retrouver la joie que j'avais, plus jeune, de me plonger totalement dans un univers imaginaire. le Chant des cavalières n'a pas fait exception. J'ai apprécié la galerie de personnages féminins forts et contrastés (et queer
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman, il était dans ma wishlist depuis le PLIB 2021 : j'avais adoré la manière dont l'autrice en parlait, le résumé me tentait beaucoup et je n'en avais eu que de bons échos. Alors lorsque je l'ai reçu en version audio sur Netgalley, je l'ai immédiatement commencé.

J'ai beaucoup aimé la voix de la conteuse, assez rocailleuse, qui donnait l'impression que l'on me racontait l'histoire au coin du feu. Mais au bout de quelques chapitres, j'ai commencé à trouvé le récit long… et puis je suis tombée sur un passage développant la relation entre une apprentie et l'une de ses mentors (qui semble bien plus âgé qu'elle) et j'ai complètement décroché.

Je ne sais pas si c'est ce passage qui m'a définitivement bloquée ou si c'est le récit en général, mais j'ai perdu mon intérêt pour l'histoire. le rythme m'a paru lent, avec peu de rebondissements, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et j'ai trouvé qu'on ne voyait finalement pas tant que ça les dragons… J'ai poussé jusqu'au 80% puis j'ai capitulé et l'ai terminé en vitesse x3, parce que rester plus de 15 jours sur un ouvrage, c'est beaucoup trop pour moi.

Bref, c'est un flop et je suis dégoutée parce que pour le coup, j'étais persuadée d'adorer (comme j'ai quand même un bon bagage de lectrice, je cerne bien mes goûts)… raté !
Commenter  J’apprécie          10
Destinée à devenir matriarche, Sophie va affronter ses propres peurs. Découvrez son aventure dans ce roman fantasy de Jeanne Mariem Corrèze : le chant des cavalières.
Au final
Les mots pour : féminisme, dragons, écriture fluide

Les mots contre : classicisme de l'intrigue et de l'écriture.


En bref : un bon premier roman de fantasy, avec de très belles scènes de femmes. Des personnages attachants, une intrigue, certes classique, mais bien menée. Quelques bémols, mais qui n'empêchent pas le lecteur de savourer l'ensemble.
Lien : https://www.lesmotsdenanet.c..
Commenter  J’apprécie          10
Je dois avouer que ce roman me faisait presque un peu peur tant il semblait diviser les lectrices et les lecteurs. Puis, passées les premières pages et la surprise de découvrir cette jolie plume, je me suis laissée entraînée aux côtés de Sophie et consorts pour suivre les aventures de femmes puissantes, certes, mais au prise avec un monde dans lequel les hommes détiennent finalement les pouvoirs principaux.
Le chant des cavalières est surprenant parce qu'il ne cesse d'aller là où on ne l'attend pas - et je comprends quelque part que ça ait aussi pu contrarier - et utilise avec le dosage parfait les allusions au mythe Arthurien.
Lien : http://lesmotsdemahault.blog..
Commenter  J’apprécie          10



Lecteurs (311) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2489 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..