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Breno Tamura (Illustrateur)Will Sliney (Illustrateur)
EAN : 9781607065548
112 pages
Image Comics (18/12/2012)
4/5   1 notes
Résumé :
The second-generation KGB Cuban sleeper cell saga continues. The Pigs break into San Quentin Penitentiary to kill a criminal, but find an entire army of neo-Nazis waiting for them!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome contient les épisodes 5 à 8 de la série, parus en 2012. Il fait suite à Hello, cruel world (épisodes 1 à 4) qu'il fut impérativement avoir lu avant.

Dans le tome précédent, les 5 Cochons (Pigs : Ekatarina Machin, Havana Machin, Viktor Skipetrova, Aleksandr Wolkowicz, et Felix Botkina) ont récupéré les informations nécessaires à l'exécution de leur mission. Comme le titre l'indique, il s'agit de s'introduire dans la prison de San Quentin. La première page rappelle qui sont les personnages principaux, la page suivante montre un détenu le pied tranché au niveau de la cheville, en train de se vider de son sang. Double page suivante : le plan masse de la prison avec les commentaires sur son caractère impénétrable du fait des mesures de sécurité. La première tentative échoue ; les cochons vont devoir mettre les mains dans le cambouis et payer de leur personne pour que la deuxième tentative soit une réussite. Ailleurs, et en léger différé, l'interrogatoire d'Irisa se poursuit dans le commissariat sous la houlette de la directrice Doris Dampeer.

Avec ce deuxième tome, Nate Cosby et Ben McCool (les scénaristes) mettent les pieds dans le plat en 4 pages, et le lecteur est au coeur de l'action. Cette fois-ci la mission des Pigs est clairement définie et établie dès les premières scènes et elle sera exécutée en 3 épisodes. Cosby et McCool ont imaginé une opération à haut risque qui implique 2 détenus très réussis, dont un vraiment très dangereux. Ils utilisent le raccourci du méchant néonazi de telle manière à se servir du cliché pour sous-entendre ce que cela suppose sur son idéologie et ses convictions bien arrêtées, afin de se concentrer plutôt sur sa dangerosité, sans devoir utiliser trop de pages. le résultat est convaincant, brutal et sadique, fort dérangeant.

Au milieu des scènes de préparatifs et des scènes d'action, ils arrivent également à caser 2 séquences revenant sur une particularité de l'entraînement de ces agents, ainsi que la suite de l'interrogatoire d'Irisa dans le commissariat. Par contre le mystère du membre sectionné présenté à la fin du premier épisode du premier tome reste entier. le rythme est toujours soutenu, sans être épileptique, et il est devenu beaucoup plus facile pour le lecteur de naviguer entre les 4 époques évoquées. Ils réussissent également à développer les relations entre les personnages, à montrer que leurs motivations ne sont pas toutes identiques et qu'il existe des tensions entre les membres de l'équipe. La narration repose toujours sur le fait que ces individus sont bien entraînés et efficaces, endoctrinés mais capables d'émettre des doutes sur la pertinence de leur opération. Cosby et McCool trouvent le juste milieu entre des attitudes d'individus cyniques et sans remord, et des doutes naissants, ainsi que des tensions affectives que la raison ne peut pas totalement apaiser.

Breno Tamura illustre la totalité de l'épisode 5, et la majeure partie des épisodes 6 et 7. L'autre partie de ces épisodes, ainsi que le numéro 8 sont illustrés par Will Sliney. le premier épisode laisse à penser que Breno Tamura devait être de plus en plus pressé pour dessiner ses épisodes. Les personnages disposent toujours d'autant de personnalité, surtout l'incroyable Havana (malgré ses lunettes noires). L'ennemi de cette histoire dispose d'une incroyable présence sur la page, malgré l'utilisation presque parodique du svastika. La présentation de chaque lieu permet au lecteur de bien s'immerger dans l'ambiance correspondante. Mais force est de reconnaître que plus les pages défilent, moins Tamura dessine les arrières plans, une fois passées les 2 premières cases permettant de définir l'environnement de la séquence. Son encrage présente toujours cet aspect un peu rapide, un peu abrasif et un peu lourd qui convient parfaitement au ton de la série. Il passe donc progressivement la main à Will Sliney dont le style se caractérise par un encrage moins appuyé, et une approche de la représentation plus simplifiée, moins convaincante que celle de Tamura. Les dessins perdent en esthétisme, les visages deviennent moins précis, et la violence perd son caractère viscéral. le lecteur le regrettera d'autant plus que le quatrième épisode correspond à la révélation de ce qui s'est passé entre 1962 (l'implantation de la cellule dormante à Cuba) et le réveil de ladite cellule.

Avec ce deuxième tome les scénaristes prouvent qu'ils maîtrisent mieux le rythme de leur récit qui devient haletant, alors que les dessinateurs semblent peiner à suivre le rythme.
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