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Dieu existe.
C'est une certitude, des preuves irréfutables ont été trouvées par un homme de foi. Dès ce document lu, le lecteur en est aussitôt convaincu. Mais que faire ? le révéler à tout le monde ou le garder pour quelques élus. L'équilibre de la planète ne s'en trouvera-t-il pas menacé ?
Que l'on soit croyant ou pas, ce document fait l'effet d'une bombe. le premier ministre lui-même ne sait que faire, pareil pour Rome. Personne ne veut prendre le risque de perdre son petit pouvoir, son autorité sur son entourage.
Un livre qui se lit très vite mais qui pose la réflexion : comment serait notre société si Dieu en était le dirigeant ? Y aurait-il une quelconque opposition ? Quid des pouvoirs que certains s'arrogent ? Etcetéri … Etcétéra …
Tant que nous sommes dans l'expectative nous pouvons conserver notre libre arbitre.
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Que se passerait-il sur terre si on apportait la preuve irréfutable de l'existence de Dieu ? C'est sur ce postulat que se base ce délicieux thriller théologique de Laurence Cossé.

Un prêtre obscur transmet à un saint homme casuiste (entendez jésuite) un document prouvant l'existence de Dieu, de manière irréfutable. Transporté, le casuiste transmet cette preuve à un autre saint collègue qui, à son tour, reconnaît là une Révélation. A leurs yeux dessillés, la joie de cette connaissance va se propager à la terre entière mais… les voies de Dieu étant aussi impénétrables que hiérarchiques, c'est à leur supérieur provincial que les deux casuistes viennent d'abord apporter la Révélation, lequel, inquiet de l'effet provoqué par la lecture de ces feuillets, refuse de lire le document et le fait examiner par deux éminents théologiens. Lesquels concluent à la même éblouissante évidence !
D'indiscrétion en indiscrétion, le premier ministre a vent de l'affaire en même temps qu'elle remonte à Rome auprès des hautes sphères ecclésiastiques.

Et là, selon l'état d'esprit des récipiendaires de la Nouvelle, hommes de prière et de science ou hommes d'ambition et de pouvoir, la réaction est très différente : car si les « juste » se trouvent pacifiés par cette Révélation, il n'en est pas de même pour tout le monde. Et, en effet, à quoi serviraient les membres d'un gouvernement dans un pays tourné vers l'adoration ? A quoi servirait un clergé dès l'instant où Dieu se manifesterait sans intermédiaire ? Et que devient la foi dans tout ça?

Laurence Cossé nous amène à penser sur un mode facétieux que les preuves irréfutables de l'existence de Dieu, seraient désastreuses en inhibant en l'homme toute possibilité de choix : vaste sujet à méditer dans ce petit roman très enlevé !
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En abordant les premiers chapitres de ce roman, on ne peut s'empêcher d'évoquer le « Da Vinci Code ». le milieu religieux dans lequel s'installe l'histoire, le secret entretenu, tout cela entretient une atmosphère propice à la comparaison. Certains parlent de Thriller psychologique, mais le sujet et son traitement sont bien différents du bouquin de Dan Brown.

Ici, il se trouve que l'on a la preuve sur terre de l'existence de Dieu. Et cela n'est pas sans conséquences :
• Certains pensent que cela signifie que la fin des temps est proche.
• Des experts prévoient une crise économique car les gens, sûrs de l'existence de Dieu n'auront plus envie de se dépasser, de se battre.
• Les membres des institutions craignent une perte de crédit et un déclin inéluctable, de même que les puissants qui entrevoient très vite une perte de pouvoir.
Comment l'église et l'état pourront-ils réagir ?
L'auteur nous livre une histoire courte qui se déroule sur une petite semaine et qui, au-delà du récit pose un certain nombre de questions. C'est la différence entre savoir et croire qui est traitée. Lorsque l'on croit, le doute entretient la réflexion. Quand on est sûr de savoir, de détenir la vérité, on ne cherche plus à expliquer.
Très agréable à lire, rythmé, court, c'est un livre qui appelle les vacances tout en suscitant la réflexion.

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Sujet forcément intéressant mais traité de manière superficielle et assez creuse.
Je suis très clairement restée sur ma faim.
Sent un peu trop l'utilisation d'ingrédients vendeurs.
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La preuve est faite : Dieu existe. Maintenant que faire avec cette preuve ? Quelles seront les conséquences (religieuses et politiques) ?

Encore une fois, l'idée de Laurence Cossé est très intéressante, le livre est très bien rythmé et la fin m'a enchanté.
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Merci à toi, Emmanuelle, pour ce livre qui m'a bien plu… même si je n'ai toujours pas la « preuve irréfutable de l'existence de Dieu », ;-) , au centre du roman mais qui reste soigneusement cachée et mystérieuse… Au-delà du débat théologique, le processus de la rumeur, des fuites involontaires ou non est au coeur du livre. Un petit clin d'oeil rigolo avec l'étude expresse commandée par le ministère de l'intérieur à une société de conseil pour savoir quelles seraient les conséquences de la révélation de la preuve de l'existence de Dieu sur l'économie mondiale… ou sur l'intuition des casuistes (jésuites, avec une saveur particulière aujourd'hui, le pape actuel étant issu de cette compagnie) qu'ils deviendraient inutiles si cette même preuve était divulguée. La fin est un peu curieuse… mais c'est un livre agréable et avec pas mal de pointes d'humour… A vous de lever un coin du voile en feuilletant les pages?
Lien : http://vdujardin.com/blog/co..
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Très amusant, terriblement juste en termes de relations à l'Eglise, à l'Etat.
Une lecture rapide, entraînante. Des personnages sympathiques. Des situations cocasses.
Lien : http://pralinerie.blogspot.f..
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Ce roman sur "la preuve de l'existence de Dieu" rappelle beaucoup La fabrique d'absolu de Karel Capek. Dans ce dernier le générateur d'une nouvelle forme d'énergie irradiait littéralement la foi ; quiconque se trouvait à proximité de la machine en marche tombait en extase mystique et devenait aussitôt croyant et prosélyte. Paradoxalement l'Eglise en prit ombrage et se fit la plus farouche opposante à la divulgation de cette génératrice de foi.
C'est là le seul point commun avec le roman de Laurence Cossé ; l'opposition de l'institution ecclésiale à un propagateur de foi plus puissant qu'elle.
Un prêtre obscur fonde après de multiples et laborieuses tentatives une preuve définitive de l'existence de Dieu. Il fait part de sa découverte à un célèbre casuiste qui en est aussitôt bouleversé. En fait, quiconque lit le document de six pages qui contient la fameuse preuve s'en trouve tout retourné au grand dam du provincial de la casuitière où le fameux casuiste officie. La proximité sociologique des gens de la Compagnie avec ceux du pouvoir d'Etat ne fit que favoriser le hasard qui voulu que le Premier ministre lui-même aie eu vent de la fameuse preuve désormais celée dans le coffre fort du provincial.
A sa lecture le chef du gouvernent souhaite immédiatement aller à confesse (à la fin du roman il démissionne). Ses plus proches ministres prennent rapidement la chose au sérieux redoutant de voir la France se transformer en un immense monastère qui menacerait d'obsolescence les principales fonctions d'un Etat condamné à se dissoudre dans un contexte de sainteté générale.
C'est un peut la même inquiétude qui tourmente le provincial de la Compagnie ; et c'est ce même tourment qui exaspère l'archevêque de Paris Mgr Velter quand il apprend la chose par le confesseur du premier ministre venu l'avertir ; “ c'est la fin de l'Eglise romaine ” conclut-il immédiatement. Il alertera promptement Rome de l'importance des enjeux. En conclusion les instances Romaines parviennent à étouffer l'affaire. le prêtre découvreur de la preuve (il s'appelle Mauduit – doublet de maudit qui signifie autant victime de la malédiction que “ mal dit ” comme si énoncer la preuve de l'existence de Dieu était mal dire) est retrouvé suicidé ; toutes les personne ayant lu preuve sont aussi disparues.
Gardons-nous de penser que le pape aie jamais eu vent de l'affaire. Comme il est dit dans l'épilogue : un secret pontifical est une information qui ne doit être connue du Saint Père sous aucun prétexte.
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Quelle excellente idée que le point de départ de ce roman ! Une idée à la McGuffin de ce bon vieil Hitchcock, puisqu'on ne saura bien évidemment jamais ce que contient ce fameux texte prouvant de manière indiscutable l'existence de Dieu.

De quoi bouleverser toutes les couches de nos sociétés, et nombreux sont ceux qui, dans ces pages, en prennent conscience. L'un des intérêts du développement de cette histoire est la dichotomie entre ceux qui veulent lire cette révélation et ceux qui ne veulent PAS la lire.

Malheureusement, c'est presque le seul à mes yeux car on reste plutôt à la surface du sujet, suivant les diverses pérégrinations des protagonistes avec amusement, mais aussi avec une certaine frustration tant il aurait été intéressant d'aller "gratter" un peu plus profondément cette belle idée.

Une lecture distrayante, donc, mais sans autre surprise que le point de départ.
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Passionnante découverte que la preuve de l'existence de Dieu !
Et voilà le grand huit qui s'enflamme dans tous les cercles de pouvoirs et de faux-semblants, entre religion et politiques, chacun veut savoir, croit savoir, envisage le pire et l'arrivée du paradis (donc le pire).

Course drolatique entre Paris et Rome !
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