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Une lecture dans le prolongement du tome précédent, à savoir simple et fluide, mais avec la gêne d'une narration au présent qui me cause toujours autant de difficulté. Néanmoins, le scénario est globalement attrayant, avec un effort notable pour écrire des personnages féminins variés et complexes, occupés à autant d'actions réalistes et dynamiques. Quelques situations demeurent redondantes, notamment dans le clivage affiché avec la concubine Xalaquia ou avec la vieille Tene, dont on se demande finalement ce qu'elle peut trouver de plus ou de moins à cette jeune esclave qu'elle semble détester depuis le début.
L'ensemble demeure toutefois distrayant et se laisse lire rapidement. Je pense d'ailleurs que je continuerai avec le tome 3, histoire de voir jusqu'où peut et veut aller Ameyal, et si elle parviendra à retrouver Nicté. Petit bémol cependant, j'ai trouvé étrange que certains noms ne soient pas traduits en nahuatl, surtout quand il aurait été simple de leur en trouver ou quand la traduction était possible, ce qui donnait parfois des impressions un peu étranges (Rivière Noire, Perle, par exemple...)
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Ce deuxième tome de la saga « Aztèques » tient ses promesses. On suit avec un intérêt toujours renouvelé les aventures de l'héroïne, esclave dans la prison dorée d'un palais. le récit est présenté dans un écrin historique qui nous en dévoile encore sur la civilisation aztèque. le style de l'auteur est toujours aussi percutant. On est happé dans un tourbillon de péripéties machiavéliques qui nous tiennent en haleine. Les scènes d'action « brute » sont mises en sourdine au profit de scènes d'intrigues, la psychologie des personnages est approfondie, les rivalités et les jeux de pouvoirs se trament dans le huis-clos du harem et on vibre toujours autant pour cette héroïne hors du commun, assoiffée de liberté.
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Tout d'abord, merci à Eric de m'avoir confié son tome 2. Ce qui est dommage est que nous nous sommes croisés de peu à LivreParis, l'année prochaine peut être.

Ah la dure vie dans un harem !
Ameyal continue son ascension au sein du harem. Elle doit faire face aux rivalités, jalousies, complots, le rejet, tout pour l'empêcher d'accéder au statut de concubine. Mais elle a aussi l'occasion de passer des alliances. Elle redécouvre l'amitié, peut être l'amour…
De ce fait, nous naviguons de personnalités fortes en suiveuses ou celles qui veulent s'en sortir par tous les moyens.
Nous en savons un peu plus, également, sur la personnalité du Maître.

Dans ce tome, Eric nous en offre plus quant à la civilisation aztèque. Les dieux, les coutumes, des informations qui manquaient dans le tome 1. Mais aussi la hiérarchie au sein de cette société, les ascendant à cette culture.
Comment cet empire s'étale, physiquement et politiquement.

Je ne dirai pas que c'est un page-turner, mais le style fluide et moderne de Sir Costa nous emmène et nous donne envie de connaître la suite.

A l'heure où j'écrit cette article Eric Costa commence la promotion du tome trois dans les différents groupes lecture avec ses teasers.
J'espère pouvoir bientôt en faire un article.
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J'ai pris plaisir à retrouver Ameyal et à poursuivre la lecture de son aventure au pays des Aztèques, au coeur du Mexique.

Dans ce deuxième tome, Ameyal quitte son rôle d'esclave pour rejoindre l'école du harem et tenter de devenir concubine, synonyme de liberté pour elle.

Plus sûre d'elle, et surtout plus déterminée que jamais à atteindre son but de devenir concubine, Ameyal s'est habituée à l'ignorance et au mépris de ce peuple plein d'ingratitude à son égard. Ce qui la rend encore plus vengeresque.

Ses ennemies, que la haine et la jalousie habitent, ont du soucis à se faire et le savent. Ameyal peut parvenir à ses fins.

La jeune femme a surtout compris que créer les bonnes alliances et manipuler ses adversaires peut l'amener à réussir son entreprise. L'énergie qu'elle déploie lors de son apprentissage aux règles très codifiées va s'avérer nécessaire pour contrer toutes ces rivalités qui menacent son ascension au pouvoir.

Patience et persévérance sont les maitres-mots de son éducation. La perfidie d'Izelka et de Tene ne suffiront pas à lui faire poser un genou à terre.

Ameyal a conscience que sa destinée est entre ses mains. Sa féminité s'affirme, son pouvoir de séduction avec. Jusqu'à tenter le diable et jouer avec le feu ?

L'auteur nous offre une riche documentation de ce qu'a été la vie et les croyances mystiques des Aztèques . Son sens du détail m'a impressionné. Toutes les informations à la fin du livre ne sont pas de trop pour comprendre l'univers dans lequel évolue Ameyal.

Je reste sur ma faim et ma frustration est grande lorsque le livre se termine. Sans doute parce que je suis accrochée à l'histoire et à son héroïne et que je ne veux pas la quitter. Que va-t-il arriver à Ameyal dans le dernier tome ? Sera-t-elle parvenue à devenir concubine ? Quelles épreuves attendent la jeune femme pour enfin être libre et heureuse ?

Je vous conseille vivement la lecture de ce deuxième opus. Laissez-vous entraîner sans retenue aucune dans cette histoire magnifique et prenante.

Lien : http://fulgure.over-blog.com
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Un excellent second tome, passionnant et bien documenté sur les aztèques. A travers les yeux de l'héroïne, nous découvrons la hiérarchie du harem, les règles qui le régissent et surtout les intrigues ! J'ai apprécié de découvrir les lois du harem, assez dures et impitoyables (même si elles ne s'appliquent pas de la même manière pour toutes). Les apprenties concubines passent leur temps à se faire trébucher et on réalise l'importance des alliances (y compris et surtout dans un milieu aussi confiné !) Regard de Jade vit encore des moments difficiles mais j'apprécie qu'elle réussisse à retourner la situation (même si c'est souvent difficile pour elle) et j'apprécie son audace toutefois matinée de prudence (elle mesure ses actes). J'ai aussi apprécié les moments dédiés aux jeux et l'explication qu'en fait l'auteur des règles ! On comprend toute l'importance de la religion et du panthéon aztèque et le tout est fluide !


Ce que j'aime : la description de la civilisation aztèque et du harem, Regard de Jade


Ce que j'aime moins : on va dire que ça manque de grands sentiments amoureux (mais c'est parce qu'il faut dire quelque chose)


En bref : Un excellent second tome qui le mérite d'approfondir la civilisation aztèque et qui emporte son lecteur


Ma note


8,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
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Le petit côté ésotérique me plaît particulièrement, auquel se prêtent bien les peuples Aztèques et autres (avec mes très faibles connaissances, je n'ai toujours pas réussi à déterminer quel était celui d'Ameyal à l'origine… Maya, Tarasque, « simplement » Huaxcan ?).

En parlant des peuples de Mésoamérique, Eric Costa nous donne accès à sa bibliographie indicative à la fin de chaque tome et c'est vraiment top en complémentarité ! Je préfère largement une bonne bibliographie qu'une playlist indicative que je n'écouterai peut-être jamais.. Vous pouvez être sûr que j'ai tout de suite ajouté quelques livres à ma liste d'envie !

La culture Aztèque, les croyances et même quelques poèmes et chants dans le 2e tome sont savamment dosés. A l'image de l'héroïne qui n'est pas habituée aux coutumes aztèques, nous apprenons en même temps et au même rythme quels sont leurs dieux et pourquoi, ou encore comment les morts sont préparés pour l'au-delà. Complété par un lexique final qui permet des mots de vocabulaire ainsi qu'un fragment culturel, le texte n'est ni trop lourd, ni trop insuffisant. Quoique, j'ai tellement soif de connaissance sur ces peuples fascinants…!

Pour rentrer en détail dans l'intrigue, elle est tout à fait réaliste puisque les personnages ne réagissent pas de manière exagérément héroïque… pour notre plus grand désarroi face aux difficultés incessantes sur lesquelles butte Ameyal ! A peine l'espoir naît qu'il est foulé du pieds.. Je suis néanmoins contente de toutes ces difficultés qui me permettent de me mettre à sa place et de m'interroger sur les tactiques envisageables. Cela m'a pas mal rappelé Game of Thrones, avec tous les complots inextricables et situations impossibles, les recherches de pouvoir pour se protéger… Ameyal serait alors Margaery dans mon esprit, sensuelle et maligne, qui rend chaque coup qu'on lui donne et met tout en oeuvre pour accéder au pouvoir dans un désir de vengeance et d'équité.

Dans le 2e tome, l'auteur nous offre un résumé détaillé chapitre après chapitre du précédent roman, ce qui est une initiative attentionnée puisque de plus en plus rare ! de plus, en tant qu'étudiante, je sais à quel point il peut être fastidieux et ambiguë de reprendre (en conclusion / en préambule ici) tous les éléments clés de notre développement, sans aller dans le détail… Alors merci Mr Costa !
Lien : https://insideyourbooks.word..
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J'ai lu il y a quelques mois le roman d'Eric COSTA « Aztèques La voie du papillon », suite de « Aztèques Harem », que j'ai beaucoup aimé.
Les magnifiques vidéos présentant cette saga et les très belles couvertures, m'ont de suite interpellée et j'ai lu avec grand intérêt ces deux romans.

Dès les premières pages, l'auteur nous offre un résumé très précis de la saison 1. J'ai donc retrouvé avec grand plaisir Ameyal, la fille de l'Aigle, esclave intrépide, curieuse et audacieuse qui a réussi à entrer à l'école du Harem. Eprise de liberté, notre héroïne est décidée à exceller dans cette formation qui lui permettrait d'intégrer le Harem et de s'enfuir afin de retrouver et venger son peuple.

Parviendra-t-elle à surmonter tous les obstacles qui jalonneront sa route dans un univers impitoyable où haine, jalousie, coups bas et esprit de compétition sont monnaie courante ?

L'auteur nous apprend beaucoup sur les codes, règles et enseignements rudes de l'école du Harem et l'on ne peut rester insensible face aux actes de méchanceté gratuite et aux châtiments corporels infligés à notre jeune esclave qui est très attachante et que l'on a sans cesse envie de protéger et de guider.

Dans ce second opus, Eric COSTA nous montre la transformation d'Ameyal devenant femme, la découverte de désir et du plaisir et évoque, avec beaucoup de pudeur, l'homosexualité féminine au sein du Harem.

Comme dans le précédent tome, les descriptions des personnages, des paysages exotiques et des odeurs sont très bien détaillées et invitent le lecteur à un voyage envoûtant dans la Civilisation Aztèque. Rituels, magie sont également présents et apportent une touche mystérieuse à ce récit.

L'écriture est fluide, poétique et très bien rythmée tenant ainsi le lecteur en haleine jusqu'aux dernières lignes et c'est donc avec regret que nous découvrons l'inévitable mot FIN !

J'ai beaucoup aimé ce magnifique roman historique mêlant aventure et amour, extrêmement bien documenté, que j'ai dévoré d'une traite et j'espère que l'auteur nous prépare une suite à cette saga féerique et passionnante.
Excellent moment de lecture !
Lien : https://leslecturesdecerise7..
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Fascinant voyage.

Ameyal quitte son rôle d'esclave pour rejoindre l'école du harem pour tenter de devenir concubine.
Devenir concubine serait synonyme pour elle de plus de libertés .
Mais rien n'est simple en ce monde et le danger est plus près que jamais.

Il y a quasiment un an j'ai découvert Ameyal , une jeune fille que la vie a sévèrement malmenée. Elle qui était fille d'un chef de clan est devenue une simple esclave. Elle à qui la vie souriait s'est vue torturée et mutilée.
J'avais terminé ma lecture du premier tome avec un fort sentiment de frustration. Je n'avais pas envie de quitter si vite Ameyal et j'avais hâte de savoir si elle allait pouvoir se venger de ceux qui lui ont fait du mal. Alors quand l'occasion m'a été donnée de découvrir la suite de ses aventures je n'ai pas hésité une seconde.

Lorsque l'on retrouve Ameyal dans ce second tome , on retrouve une jeune femme fragile et forte à la fois.
Fragile car ce qu'elle a subi l'a marqué à jamais mais forte car c'est une battante , une survivante prête à tout tenter pour échapper à son enfer. La seule échappatoire possible pour elle est d'entrer à l'école du harem et de devenir une concubine . Mais cela lui est interdit à cause de ce qu'il lui est arrivé dans le premier tome . Mais Ameyal n'est pas du genre à accepter cela et avec force détermination et conviction elle pourrait bien réussir sa mission, à ses risques et périls.

Que dire de ce deuxième tome si ce n'est qu'il est tout aussi prenant que le premier.

Eric Costa a bâti un univers fascinant , complexe , riche et enivrant.
On sent que pour créer son histoire il s'est fortement documenté sur les aztèques et leurs modes de vie. Il a ingurgité tout un tas d'informations qui une fois retranscrit dans son récit lui donne corps . Son sens du détail fait que l'on a vraiment l'impression d'être remonté dans le temps , l'impression d'être en l'an 1517 à Teotitlan.
Cela en est presque perturbant tant tout nous raccroche à ce monde.

Je ne peux vous le cacher , pénétrer dans cet univers c'est accepter de se faire happer le temps de quelques heures. Cette saga fait partie de celle qui ne vous relâche plus une fois que vous êtes tombé dans ses filets . ( D'ailleurs je peux d'ores et déjà dire que le troisième tome va très bientôt rejoindre ma PAL et que je suis plus qu'impatiente de me replonger dans ce monde ).

Ce tome ci nous plonge encore plus loin dans l'univers aztèques. On découvre de nouvelles choses , certaines m'étaient d'ailleurs totalement insoupçonnées , et notamment sur ce qu'est l'école du harem , sur son fonctionnement, son rôle..
Entrer à l'école du harem est certes valorisant ( surtout lorsque l'on est esclave ) mais c'est aussi très dangereux. C'est un univers très codifié avec des règles très strictes et malheur à qui serait tenter de les bafouer.
C'est un univers qui est dangereux en lui-même mais aussi à cause de ceux qui y vivent.
Chacun tient à sa place et à ce qu'il a obtenu et cela pousse les rivalités à leurs paroxysmes et réveille ce qu'il y a de plus mauvais chez certains . Ici les bassesses et autres manipulations sont légions et il vaut mieux se méfier de certaines amitiés. Il est dès lors difficile de voir le meilleur en l'être humain ( même si heureusement il existe encore de bonnes âmes en ce monde ).

Pour Ameyal, fréquenter cette école est risqué car elle attise ainsi la malveillance de certains et certaines. Ameyal a ce quelque chose en plus qui fait qu'elle est vue comme une rivale par les autres . Elle est très différente d'eux et c'est sans doute cela qui les inquiètent tant.
C'est un électron libre qui pense par elle-même et n'a pas peur de faire ses propres choix , quitte à en pâtir parfois.
Et elle devient dangereuse pour les autres car petit à petit elle prend conscience de ce qu'elle est et de ce qu'elle peut devenir. Sa féminité se réveille et avec elle ses pouvoirs et je pense que la suite de cette saga va en devenir encore plus intéressante.
Ameyal n'a pas fini de nous étonner et de s'étonner elle-même.

J'ai refermé ce livre avec le sentiment d'avoir à nouveau passé un moment hors du temps , un moment fantastique à la fois surprenant et intense.
Et je pense que cet univers a encore beaucoup de choses à nous faire vivre et découvrir.

La magie des mots d'Eric Costa a encore frappée !
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Tous, je dis bien tous les bons points du premier tome sont amplifiés dans ce second volet des aventures de la jeune Ameyal. le cadre, même s'il est moins sauvage reste tout à fait saisissant tant les descriptions sont dispensées là où elle sont bénéfiques à l'intrigue. Les émotions sont décuplées ; j'ai d'ailleurs trouvé que la tension narrative était encore mieux utilisée que dans le premier roman ; une partie de patolli (jeu de plateau aztèque) a fait battre la chamade à mon coeur… La dose d'adrénaline délivrée par toutes les scènes d'action d'Ameyal m'ont fait prendre conscience de l'attachement que je porte à ce personnage.
Un personnage résolument intelligent, légèrement plus réfléchie que dans le premier opus mais toujours aussi spontanée ; si le harem et ses vipère sont parvenu à entacher le physique de l'héroïne, son esprit et sa conscience restent intactes. Si Chimalli n'est plus que figuratif ici, il permet d'amorcer un peu plus les tensions au sein de l'établissement. Les intentions de Macoa se précisent dans une dimension qui, pour être tout à fait honnête, m'ont franchement étonnée. La surprise était de taille ; le plaisir de lecture en est décuplé. Coatzin et Amocualli, toujours présents à leur façon apportent la dose de frisson à l'intrigue tandis que Perle et Izelka apportent une touche d'injustice qui a éveillé mon indignation. Izelka m'a d'ailleurs particulièrement déçue. Xalaquia, Rivière Noire et Tene, entre simple méchanceté, jalousie et mépris constituent les principaux obstacle d'Ameyal dans ce tome. Pixcayan, elle, s'efface quelque peu tout en restant indispensable. Nictée s'incarne à travers Mireh ; les révélations à son sujet permettent - je l'espère - de poser les bases à une hypothétique intrigue à venir. le Maitre, enfin, n'est que ponctuellement présent mais quand il l'est, il ne l'est pas à moitié. Sa prestance, son charisme même, sont largement à la hauteur de son rang. J'espère d'ailleurs que la dernière scène du roman accordera un nouveau souffle, de nouvelles possibilité à Ameyal.
La question des règles, de la politiques, des moeurs, est largement plus développée ici ; le contexte s'y prête à merveille. le lecteur est initié, formé même, à l'image de l'héroïne. Cette introduction plus poussée permet de s'enfoncer un peu plus dans cette histoire et cette époque atypiques. La dimension Fantasy pointe timidement le bout de son nez, mais de la meilleure des façons qui soient : par le biais des croyances. Comme pour le premier tome, c'est la minutie, la délicatesse du tout et qui m'a frappée. Les noms des personnages s'expliquent de mieux en mieux, les chapitres incarnent toujours aussi bien leur titre, les facilités sont toujours refusées à Ameyal. Hors de question de servir la réussite à l'héroïne qui en plus de subir le courroux de ses ennemis, paye le contre‑coup des sévices endurés dans le premier tome. Enfin quel plaisir (et quelle tristesse aussi) de lire que Celles que l'on a oubliées teintent l'entièreté de ce volume… Une dualité émotionnelle extrêmement jouissive il faut l'avouer puisque ce chapitre a été celui que j'avais préféré.
Petite mention aux nouvelles couvertures pour terminer : qu'il s'agisse celle de la réédition du premier tome ou de celle du second, elles viennent parfaitement illustrer l'histoire et clore le cercle d'apparente perfection de la saga. Fiez‑vous à leur beauté, elles matérialisent celle des mots qu'elles contiennent.
Lien : http://www.bookpearl.fr/2018..
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Vous vous souvenez sans doute du livre “Harem” que j'avais chroniqué ici. Ce premier tome m'avait laissé une très bonne impression mais aussi un sentiment mitigé de “début de saga” et je me demandais ce que donnerait le second opus.

Et bien mes amis ! Force est de constater qu'Eric Costa a non seulement corrigé tous les petits défauts que j'avais vu dans le premier mais s'est surpassé que ce soit en matière d'aventure (le rythme, déjà très rapide s'accélère encore) ou d'immersion dans l'atmosphère aztèque. Tout y est pour vous faire faire un voyage culturel, historique mais aussi fantastique dans cette époque de légende. Les plats, la musique, la culture, les mots, les costumes sont détaillés comme si vous y étiez.

Mais, pour moi, la force de “La voie du papillon” ne réside pas que là. Pour le moment, la série “Aztèques” est essentiellement composée de personnages féminins dans le monde ultra-fermé des harems. Ecrite par un homme, cette série aurait donc pu tourner facilement dans l'érotisme, le graveleux ou, en tout cas manquer de la psychologie nécessaire pour transcrire les relations entre les protagonistes. Pourtant Eric réussit à les faire vivre avec beaucoup de délicatesse et, je dirais même d'élégance, tout en évitant le piège de la mièvrerie et du “roman pour fille”.

D'ailleurs, ne vous y trompez-pas, “Harem” comme “La voie du papillon” est un livre d'aventure historique totalement unisexe, trépidant d'aventures et de rebondissements.
J'attends avec impatience la suite qui, si je ne m'abuse, va se révéler plus sanglante et sans doute plus politique.
Lien : https://lesnouvellesplumes.ovh
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