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L'accroche de Miss Aline
Un commando de 12 hommes et une femme pénètrent dans L'Oeuvre, dôme immense, en zone 51. Un groupe de mercenaires : Elena, Lombardi, Basileus, Fields… tous recrutés pour leurs compétences spécifiques. Ils n'ont que quelques jours pour trouver, Dédale, l'architecte qui a construit cette prison expérimentale. Treize personnes ! Pas vraiment un chiffre porte bonheur puisque des pertes humaines sont à déplorer dés l'entrée dans la structure.
Comme les membres du commando, on est jeté sans préavis dans l'action. Il faut faire connaissance avec les membres du groupe, se repérer et comprendre la structure, se représenter les différents groupes encore au sein du Dôme. Il faut aussi s'adapter aux différents narrateurs : Elena, Agellos, Josh T. Arthar.
Tout comme Dédale a construit L'Oeuvre, Eric Costa a construit son oeuvre tel un labyrinthe. A chaque chapitre on ignore à quel groupe il va falloir faire face : le commando, les Sédentaires, les Chasseurs… Je ne vous parle pas de la faune et la flore qui changent d'une salle à une autre. La planète en miniature en zone 51. Bref, au début il faut s'accrocher car forcément il y a des liens qui vont nous être révélés. le tableau va commencer à prendre forme tout comme chacun va trouver sa place.
La mienne est celle d'observatrice. Je me fais l'effet d'être comme I.A qui surveille le Dôme et son fonctionnement. Je vois des liens qui se créaient, d'autres qui se défont. Des personnalités s'affirmer. Des êtres que l'enfermement a radicalement changés.
Subir, se révolter, se dépasser, s'adapter … mais y a-t-il encore de l'espoir ?
C'est mon premier roman d'Eric Costa. Je découvre une écriture fluide et rythmée (chapitres courts, beaucoup de dialogue). Un style très imagé : la description des différentes salles (forêt, désert…) te fait entrer dans l'histoire, partager le sort des mercenaires et des autres.
Une fois passée la période d'incubation nécessaire à l'immersion dans le roman, tu lis avec avidité. Comme devant une nouvelle série télé dont tu attends la suite avec impatience, tu t'attaches aux personnages. Agellos est mon préféré, celui qui m'a apporté le plus d'émotion, j'ai mal pour lui. Que va-t-il devenir ? C'est sans compter sur l'auteur qui tel un marionnettiste fait vivre ce monde sous tes yeux. Il laisse tout le monde en suspension et inscrit le mot « FIN ». Impossible mais pourtant vrai. Il faut attendre le tome 2 pour connaitre le sort des prisonniers, des membres du commando, d'Agellos… Il parait qu'il est comme ça Eric Costa : il aime les séries !
Je remercie Eric Costa pour m'avoir confié son oeuvre dont j'attends la suite avec avidité.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Tout d'abord je remercie l'auteur pour m'avoir permis de découvrir ce premier tome.
Ce qui m'a d'abord poussée vers ce livre (au-delà de l'auteur que je connaissais déjà) c'est sa couverture. Je la trouve superbe. Elle résume bien le ton de l'histoire. le résumé est tout aussi intrigant et je me suis plongée dedans. Mais je me suis perdue très vite. Trop de personnages, début un peu confus. Il m'a fallu une bonne centaine de pages pour réussir à vraiment rentrer dans le livre. À partir de là tout a été très vite et j'ai pris énormément de plaisir à ma lecture. Ce début trop long et confus m'aurait presque fait abandonner le livre si je ne connaissais pas l'auteur. Ici je savais le talent qu'il y avait derrière et je me suis accrochée. J'ai très bien fait. Je suis un peu dubitative sur l'emploi du présent. J'ai du mal avec ça. Mais c'est un point de détail.

Une fois que l'on connait mieux les motivations des personnages, il est devenu plus facile de s'y repérer. Il y en a pour tous les goûts. J'ai beaucoup aimé Elena et sa relation avec Lombardi. Elena ne manque pas de courage. Être la seule femme d'une équipe de mercenaires et entrer dans une prison laissée aux mains des prisonniers, c'est du courage sachant que notre jeune amie est hackeuse. Pas du tout le profil d'une guerrière. Petit à petit un nouveau profil se dessine et c'est un plaisir de voir ce personnage évoluer. Au-delà des mercenaires nous suivons trois autres personnages. Tout d'abord Jackson, dont je tairais l'histoire pour éviter le spoiler, qui part à la recherche de sa précieuse carte des lieux volés. Ensuite nous avons Agellos, le premier évadé de l'Oeuvre, qui nous relate l'envers du décor, presque une origine story. Pour finir, il s'agit du journal d'un prisonnier avant l'Oeuvre. Cette diversité nous permet de mieux appréhender la prison dans son ensemble. Les pièces du puzzle se mettent peu à peu en place mais il reste tellement de zones d'ombres que la suite du roman est très attendue.
Lien : http://lentredeuxmondes-auto..
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Coup de Coeur pour ce second opus. J'avais hâte de retrouver Elena et ses comparses. Chaque récit donne plus de 500 pages presque 600 pour celui-ci et c'est un vrai bonheur. La complexité de "L'oeuvre" a dû être un vrai casse-tête pour l'auteur et pourtant jamais je ne m'y suis sentie perdue. Suivre les personnages du premier tome, en rencontrer de nouveaux, découvrir de nouvelles salles, avancer dans ce labyrinthe et penser que peut-être on va perdre un des personnages en route… le travail de l'auteur est incroyable, point de temps mort, tout s'enchaîne. La quête est entre-coupée par la lecture du journal qui a été trouvé au départ et par le jugement d'un des protagonistes. le résumé vous en dira plus sur l'histoire et l'intrigue. On s'y voit dans cette zone 51, et j'imagine bien une série visuelle, il y aurait vraiment de la matière pour en faire une. On sent aussi la générosité de l'auteur dans ses écrits de par les descriptions et recherches. Pour moi ce n'est pas seulement un roman de science-fiction et je préfère dire d'anticipation, une fiction noire, va-t-on savoir ce qu'il pourrait être créé dans une dizaine d'année, ou même avant, on ne nous dit pas tout.
Voilà, que du bonheur à lire, et, je remercie chaleureusement l'auteur qui me propose à chaque fois de participer à une pré lecture. J'ai laissé Elena dans "L'oeuvre" et je suis impatiente de bientôt la retrouver.
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Toutes les lectures, tout genre confondu, sont des expériences prolongées d'apprendre à connaître le monde, son histoire, ses avancées comme ses désillusions, dans le prisme des affres du temps, des guerres de tous les clans, des infinies existences qui ont foulé la terre, ici bas, dans le ciel immense qui nous couvre de leur lumière, des éclats minuscules de particules physiques et chimiques qui viennent s'échouer sur les rivages, tout ce qui est visible à l'oeil nu ne serait-il pas une forme d'hallucination telle qu'on imagine mal voir la vie autrement ?

Plonger dans l'univers d'Eric Costa, c'est être prêt à lâcher toutes les amarres, ce qui était déjà le cas avec la superbe trilogie consacrée à la période Aztèques et son héroïne inoubliable, Ameyal, de la prison dorée d'un harem à "L'Oeuvre", nom donné à cette "prison expérimentale", titre éponyme de ce nouveau roman, il n'y a qu'un pas et quel trip visuel, quel plaisir jouissif à oser défier la terre du Nevada, dans cette zone 51 toujours aussi mystérieuse depuis un certain jour de 1947, ce qui aurait pu tourner comme une toupie routinière et meurtrière prévisible dans cette fournaise avec un scénario classique va très vite révéler une autre facette de l'humanité, ne vous trompez pas de chemin, toujours se méfier de ses amis, les apparences cachées revêtent des visages stupéfiants, bienvenue dans ce premier opus d'une duologie prometteuse et envoûtante, la plume est toujours aussi addictive quand il s'agit de se laisser porter par le rythme endiablé d'une aventure hors du commun, une de ces évasions littéraires dont il est bon de participer à l'aventure pour échapper un peu de son quotidien balisé, plus qu'un récit divertissant empruntant à l'imagination féconde et à la culture populaire (je pense à Cube pour l'ambiance claustrophobique notamment, The Hunger Games pour la chasse à l'homme et l'oeil inquisiteur, les films dans les milieux carcéraux comme Les évadés ou la série The Prison Break), l'inspiration vient aussi dans la créativité et la mise en perspective de ses thématiques qui font la signature d'un auteur, entre la liberté et le prix du sacrifice, difficile de prédire à quelle vitesse le vent viendra vous fouetter, dans cette aride et désolé, il est des secrets qu'il aura mieux valu laisser à l'abri de tous les regards ...

Tout le monde connaît les mirages du désert, cette illusion optique trompeuse, goûter aux éléments composant la vie comme le feu, l'eau ou la terre, c'est une histoire qui prend le temps de se dévoiler, dans l'alternance des voix aux chapitres, c'est l'occasion d'abord de prendre connaissance de ces personnages qui ont toutes une bonne raison de fuir quelque chose, en acceptant une mission à haut risque, ils sont encore loin de soupçonner ce qui se trame derrière le dôme, cet immense enclos qui n'en finit plus de fasciner tant par sa dimension surréaliste que par son créateur, cet être insaisissable et brillant, derrière le voile des spectres mythologiques grecs, la combinaison idéale pour inclure des réflexions profondes du monde actuel, réduire encore et toujours les coûts productifs et proportionnels à l'augmentation de la population mondiale, favoriser l'exploitation des ressources naturelles en imaginant des solutions de diversité et d'auto-régulation, c'est l'histoire d'une dystopie qui pourrait devenir une réalité dans un avenir proche, comment faire face à l'explosion d'une société au bord de l'implosion et sur le point d'épuiser toutes ses réserves, l'idée de The prison experiment est brillante si seulement certains n'avaient pas d'autres prétentions ...

La nature humaine évolue avec son temps, l'ambition démesurée à vouloir tout contrôler, l'argent est le nerf de la guerre, le talent de l'auteur fait encore une fois mouche, pénétrer au coeur même des travers de l'humanité, une ambiance unique pour ressentir toute la puissance des mots, lire c'est aussi faire travailler ses synapses à faire la jonction entre tous les personnages, une nouvelle héroïne servira de fil d'Ariane, Elena, vous découvrirez à quel point ce fil n'aura jamais été aussi bien retranscrit et déroulé pour parfaire cette impression de se retrouver in extenso dans cet univers riche en surprises, de bout en bout, haletant, effrayant par ces séquences qui se resserre à chaque fois un peu plus pour venir bloquer la respiration, pas de demi-mesure, la maîtrise évidente de l'espace devolué, comme un immense terrain fertile et propice à tous les possibles, le sentiment d'éprouver cette fatigue intense et palpable face à l'inconnu et à la menace permanente, ce combat presque inégal devant un ennemi latent et inattendu, les pièges sont partout, le commando suréquipé et envoyé sur place pour une mission périlleuse saura-t-il déjoué et anticipé tous les scénarios qui se dresseront devant lui ? Face à son créateur, la somme de tous les talents pour une cause commune, Elena et les siens seront-ils à la hauteur de la confiance accordée ?

Intrigant, hypnotisant pour se laisser embarquer dans ce décor rivalisant d'audace et du génie incarné dans toute sa splendeur, les dimensions et autre temporalité développées captivent, la psychologie n'est pas en reste pour laisser les protagonistes se dévoiler progressivement, dans la jalousie ou dans la croix que chacun porte en lui, le poids du passé ou de la culpabilité, le sentiment de ressentir cette ombre menaçante, la paranoïa contagieuse n'est jamais loin, dans le dégradé des couleurs de l'arc-en-ciel, il en est de celles qui vous feront douter de la capacité de l'homme à aimer son prochain, imaginez un Far West grandeur nature, des clans, des décors presque naturels ou indolores jusqu'à ce que ...

Prendre le temps de déguster chaque page, s'approprier une part grandissante de ressentir, de vibrer jusqu'aux tripes et à l'unisson de certains personnages, de démêler les noeuds qui ne finissent pas de glisser et de reprendre leur position initiale, de goûter à ce poison distillé dans le creux des veines, partager les peines et la souffrance des âmes blessées, sortir de sa zone de confort pour venir se frotter à la lie de l'humanité, à la pire engeance des esprits les plus retors, la folie guette, la raison vacille, un cauchemar qui ne fait que commencer, survivre en territoire hostile demande une dose et une faculté au-delà du commun des mortels, les dieux protecteurs répondront-ils présents ?

Comme pour Ameyal, le choix d'Elena s'impose dans cette approche à constituer une boussole incontournable, le danger est partout, le malaise est perceptible, l'atmosphère étouffante, entre sphère et espace confiné, impressionnant dispositif pour s'immerger et traduire toute la tension qui suinte à travers les murs, comme pour les dialogues et ses non-dits, ce sont surtout les bruits et autres manifestations hors champs qui provoque cette nervosité exponentielle, l'intelligence à l'oeuvre ici est d'un machiavélisme étourdissant, pour la vérité et les mensonges, chacun pourra se faire sa propre idée sur la question, dans quelle limite l'homme peut-il commencer à trahir ses idéaux ? Quelle ironie du sort peut-il encore nous réserver pour traquer ses ennemis et davantage manipuler son entourage ?

Un roman qui gagne ses galons de thriller d'action pure au fil des chapitres, bluffant visuellement à la lecture, il n'oublie pas de mixer pour autant avec des ressorts dramatiques et des thématiques pertinentes comme la peur de l'autre, la rivalité naissante en vase clos, l'amour peut-il renaître en zone de guerre ? La bestialité humaine pourrait-il revenir au galop dans une société uniformisée et ultra-sophistiquée ? La technologie est-elle l'ultime solution pour réguler les flux d'informations et autres débordements menaçant l'équilibre du monde ?

Prendre du plaisir à la lecture tout en induisant des terreurs animées de tous les champs du possible, The Prison Experiment met la conscience humaine à l'épreuve de tous les éléments naturels, dans la création artificielle, la machine peut-elle vaincre l'homme ?
C'est l'artefact ouvrant droit à des dimensions nouvelles et angoissantes, méfiez-vous des leurres et des réseaux ténébreux, braver la menace qui peut surgir à tout instant, vibrez et faites palpiter vos stimulus, êtes-vous prêt à suivre les règles de celui que l'on nomme Dédale ?

To be continued ...
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Bonjour mes lecteurs,

Voici un thriller dystopique que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "The Prison Experiment" de Eric Costa.

L'histoire de ce groupe de mercenaires dont fait partie Elena, une hackeuse. Ce groupe est chargé d'une mission bien particulière et toute simple : Aller chercher  un dénommé Dédale et le sortir de cette prison que l'on nomme "L'Oeuvre". C'est lui qui est à l'origine de la conception de cette prison toute particulière.

En parallèle, Jackson "L'explorateur" se fait détrousser de tous ses biens les plus importants par un "Faucheur" du nom de Cyrus. Il part sans attendre récupérer ses affaires dans l'Oeuvre et les multiples salles qu'elle renferme.

Enfin, alors que le groupe militaire rentre dans la prison, Agellos Epstein, un scientifique affecté à la surveillance, en profite pour sortir de l'Oeuvre. Il y était enfermé depuis sept années. Avec lui, il emporte un carnet ô combien précieux, qui contient les mémoires de ceux qui l'ont précédé dans cette prison.

Je dois avouer que c'est une deuxième lecture que j'ai faite de ce roman. La première fois, je n'avais absolument pas accroché à l'histoire, la trouvant trop longue, des chapitres inégaux et dispatchés de manière aléatoire.

Mais ça, c'était avant ! Avant de voir les nombreux retours qui encensaient ce livre, avant de comprendre que j'avais pu passer à côté, avant que je décide de lui donner une deuxième chance. Franchement je ne regrette pas de l'avoir relu.

Je pense certainement qu'il y a eu des modifications qui ont été apportées depuis ma lecture, il y'a deux ans de cela, car ça m'a donné l'impression de lire un nouveau livre. Plus addictif, plus intense, mieux réparti dans la distribution des rôles, une accroche palpitante qui vous entraîne dans ce labyrinthe sans fin où se jouent au travers des mythes grecs la survie de ses occupants.

Finalement, j'applaudis l'auteur d'avoir construit un univers aussi intriguant avec ces multiples décors autant fabuleux que diversifiés, ce huis-clos angoissant dont on ne sait quel sort sera réservé aux personnages. J'ai pu apprécier ma lecture, j'ai même dévoré ce pavé à ma grande surprise. Comme quoi, il ne faut jamais dire : fontaine, je ne boirai pas de ton eau ! 

Et surtout une question qui me brûle les lèvres à la fin de ce premier tome : Qui en sortira vivant ? Pour le savoir, il n'y a qu'une seule réponse possible, lire le tome suivant ! 

Bonne lecture, amis Lecteurs !
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Un premier tome de haute volée, au rythme haletant, ça ne s'arrête jamais. Plusieurs intrigues très intéressante, cette prison si étrange et si fascinante, et les divers personnages qui varient les points de vue, tout cela donne un cocktail qui fonctionne très bien. Une très bonne surprise.
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Même s'il est impossible de juger la qualité d'un livre en quelques pages, je dois bien avouer qu'Eric Costa a fait tilt dès la première page. On débarque directement dans le vif du sujet, c'est-à-dire en pleine mission au beau milieu d'un groupe de mercenaires en action.

L'histoire est bien ficelée, on suit notre personnage principal, Elena, et on avance en territoire inconnu en permanence. L'auteur évoque de nombreux aspects dans son roman, comme la fameuse Zone 51 et tous les questionnements qu'elle peut susciter, la mythologie grecque et plus particulièrement le mythe de Dédale. L'auteur aborde aussi le côté éthique de la chose avec l'expérimentation d'un nouveau système carcéral autonome. Comme on s'y attend, rien ne va se dérouler comme prévu. Les personnages vont vivre un cauchemar éveillé, au coeur de l'enfer, où règne la loi du plus fort.

J'ai découvert Eric Costa avec sa saga Aztèques. Je suis tout de suite tombée sous le charme de sa plume. Ici, le style est abouti et sans fausse note. C'est fluide et le texte est toujours aussi bien travaillé.

La narration particulière rend la lecture beaucoup plus captivante car on suit tour à tour plusieurs personnages, que ce soit à l'instant présent ou par le biais d'un journal. L'auteur a choisi d'être subtil, les informations viennent à nous au compte-goutte sans nous noyer sous une succession de révélations.

Seule petite remarque cependant, je trouve que l'auteur a choisi la facilité avec le personnage de James, car son poste aide grandement au déroulement de l'histoire.

Côté petit plus non négligeable, vous pourrez trouver à la fin du livre la galerie des personnages et le rappel sur le mythe de Dédale pour éviter de se perdre entre les différents noms et bien comprendre l'enjeu principal.

J'aimerais juste revenir un instant sur la mention thriller qui est apposée sur le livre. Je trouve ce mot très réducteur, pour moi ce livre ne se résume absolument pas à cette étiquette. Il y a de l'aventure, des investigations avec parfois, pour mon plus grand plaisir, une frontière très mince entre le réel et le fantastique.

Cerise sur le gâteau, comme il s'agit d'un joli pavé de plus de 500 pages, on passe un très bon moment en compagnie d'Elena et ses compagnons. Chaque personnage est travaillé différemment, abordant une facette bien distincte de l'humanité en général et ce n'est pas toujours beau à voir. Je n'ai ressenti aucune longueur, au contraire, j'ai dévoré les chapitres sans pouvoir m'arrêter. Je vous conseille d'avoir le tome 2 sous la main au moment où vous arriverez à la fin, ce qui vous évitera de vous arracher les cheveux.

C'est une lecture captivante qui vaut vraiment le coup d'oeil.


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🦋L'HISTOIRE🦋

Zone 51, Nevada, un commando de 13 mercenaires s'avance vers le dôme de l'oeuvre, immense complexe crée par l'esprit dérangé de Dédale qui cachent de sombres secrets depuis plus de 7 ans maintenant.

Elena, hackeuse de génie, doit à l'aide de 12 soldats pénétrer ce mystère d'où personne n'est jamais ressorti pour remplir une mission plutôt complexe !

Confiants, ils vont vite déchanter et se rendre à l'évidence, ils sont désormais eux aussi prisonniers de ce labyrinthe infernal que Dédale s'est amusé à piéger.

Comment Elena va-t-elle s'en sortir ? Surtout quand son plus gros soutien vient de se laisser ‘'prendre'' dans ce piège immense ? Les mercenaires l'accompagnant vont-ils l'écouter pour s'en sortir ?

Jackson s'est laissé piéger il y a des années de cela dans l'oeuvre, venu sauver ce qui pouvait l'être, désormais il lutte pour sa vie et cherche désespérément une sortie. La confiance est un luxe que l'on ne peut pas se payer dans l'oeuvre…

Agellos voit sa chance s'ouvrir devant lui, profitant de la confusion des mercenaires, il se faufile à l'extérieur et fuit hors de l'oeuvre. Une liberté après 7 années infernales, enfermé dans cet enfer qu'il a tout d'abord observé et dont il est devenu prisonnier. Une liberté difficile à réaliser où il va raconter à sa seule famille son calvaire !

Robert Delaunay JR est gardien, sa mission : surveiller l'extérieur de l'oeuvre et ne laisser personne en approcher ! Pour lui, le soir où des mercenaires ont pénétré l'installation et où un étrange individu en est ressorti a été le début de la vérité ! Est-ce vraiment des déchets radioactifs qu'il garde ou bien pire ?

Josh T. Arthur, son journal relate son quotidien en prison avant l'oeuvre, ce journal est précieux, un trésor d'informations pour qui le détient et pour le lecteur…

L'enfer est pavé de bonnes intentions et l'oeuvre en est exemptée.

Il y a tant à dire ! La tension est palpable du début à la fin de cette histoire.

On alterne les points de vue des personnages et les époques, ce qui nous en apprend beaucoup sur l'oeuvre, mais aussi sur les protagonistes. L'oeuvre reste toujours un mystère sur sa conception, comment tout cela a été possible, en si peu de temps, avec nos technologies !

Dédale est un génie que j'ai rêvé de croiser tout au long du récit pour mieux le comprendre et comprendre son Oeuvre. Les artisans de son oeuvre ne doivent pas non plus être plus clean là-haut, car ils ont bien dû se rendre compte de ce qui se tramait ?

Ce ‘'projet'' partait d'une bonne intention, les ‘'sujets'' ont été le problème, mais aussi le concepteur qui a perdu le peu de raison en chemin si vous voulez mon avis, à moins qu'il ne l'ait jamais eu !

Elena est évidemment le personnage auquel je me suis le plus attachée, mais le lecteur saura trouver son chouchou au vu de la pluralité des personnages qui ont tous leur pierre à apporter à l'édifice de ce livre.

Une histoire d'aventure, mêlant SF, thriller, action et aussi qui à un petit côté à la Mad Max qui n'est pas pour me déplaire.

Mais en dehors de tout cela, c'est aussi un message qui passe sur les conditions de détentions dans les prisons américaines ou même partout ailleurs dans le monde, on a encore des progrès à faire pour que les prisons ne soient plus des fabriques à criminels, mais deviennent des lieux de réinsertions dans le droit chemin !

J'ai beaucoup apprécié les références aux expériences psychologiques menées (pas que dans le bouquin), nous montrant entre autres que notre environnement est un des facteurs les plus conséquents sur notre comportement.

🦋LA CONCLUSION🦋

UN COUP DE COeUR !

Je n'ai qu'une hâte, me plonger dans le second tome, car pour moi, Elena cache bien plus que l'auteur a bien voulu nous révéler ! (Pourtant on en a vu pas mal ;) pardon) et surtout comment vont-ils sortir de cet enfer ?


Lien : https://lillymohre.wixsite.c..
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Bonjour,

J'ai mis du temps pour faire cette chronique mais il en valait la peine, voici mon avis sur The prison experiment de Eric Costa

Résumé

« Zone 51, désert du Nevada.

Un dôme immense, à la peau cuivrée, se dresse tel un monstre sous les étoiles.

Son nom : « L'Oeuvre », prison expérimentale secrète dotée d'une intelligence artificielle.

Nul ne sait ce que recèle l'édifice depuis que la CIA en a perdu le contrôle. Que sont devenus les 5300 détenus, livrés à eux-mêmes après sept ans d'abandon ?

Un commando de douze hommes et une femme pénètre en secret dans ce labyrinthe mortel.

Leur mission : retrouver Dédale, son architecte, à n'importe quel prix.

Elena, hackeuse surdouée, compte bien percer les mystères de l'Oeuvre. Elle ignore que cette mission l'emportera au-delà des illusions, face à ses peurs les plus folles, dans les tréfonds de l'âme humaine.

Son génie peut les sauver... ou les tuer.

Jusqu'où l'homme peut-il aller pour survivre ? »

Mon avis
Voici une chronique comme je les aime, difficile à faire.... Attention je ne suis pas sado maso hein mais quand elle est compliquée à faire c'est qu'il y a beaucoup de choses à dire mais en faisant très attention à ne pas dévoiler l'histoire pour laisser la surprise aux futurs lecteurs.

J'avais déjà lu les 3 précédents livre d'Eric Costa: Aztèques. Ce roman-ci est vraiment à l'opposer des précédents, un univers totalement différent.

D'abord je vais vous parler du lieu où se déroule l'action (heu je devrais dire les actions): une prison expérimentale qui porte le doux nom de : L'Oeuvre et oui rien que ça mais ce qu'il y a de plus fort c'est le surnom que l'architecte s'est donné: Dédale... Faites appel à votre mémoire si pas pour savoir à quoi ou à qui fait référence de doux nom sinon vous en trouverez la signification dans le roman ... Cette prison est vraiment spéciale: elle "abrite" près de 5300 détenus livrés à eux-mêmes depuis 7 ans. Nouvelle méthode de gérance des détenus qui sont censés "se débrouiller" seuls...Mais est-ce vraiment logique, vivable? A vous de lire pour le découvrir. Cette endroit n'est pas un petit bâtiment que l'on trouve au coin de la rue mais se situe dans un désert où "personne" ne peut la trouver et qui est comme qui dirait complètement "invisible". Elle a une superficie hors norme et recèle énormément d'endroit dont les spécificités et diversités montrent que l'auteur à énormément d'imagination et qu'il a fait certainement fait des recherches très précises. Une telle cohérence dans ces différents décors sont très très cohérents, à se demander si il n'y aurait pas une part de véracité...Maintenant on dit toujours que la réalité rattrape la fiction... Si je voulais, j'aurais encore beaucoup et beaucoup de choses à vous dire sur cet endroit mais je préfère vous laisser le mystère de la découverte tellement ça en vaut la peine.

Et voilà je passe aux personnages: les mercenaires,les matons et les "Chefs". Vous vous en doutez bien, dans ce genre d'histoire, il faut toujours que le gouvernement soie de la partie. Une prison cachée, qui aurait des intérêts dans ce genre de projet: le gouvernement et autres organisations bien sûr. Mais chut, secret d'état je ne peux rien vous dire de plus sur ceux-ci sinon je serais obligée de vous tuer et à coup sûr Eric Costa ne serait pas content de perdre de futurs lecteurs ou lectrices...Mdr... Les Mercenaires sont un groupe d'hommes et de femmes qui n'hésitent pas à utiliser des méthodes peu recommandables afin de réussir leur mission. Ce groupe est pour ce projet formé de 12 hommes et d'une femme. Sont-ils tous égaux? Ils ont tous des compétences diverses et variées mais il évident que la femme du doux nom d'Elena a quelque chose de spécial et de totalement différent des hommes. Elle a un rôle bien spécifique dans cette histoire. Leur rôle est de retrouvé l'architecte et de voir ce que sont devenus les détenus par la même occasion. Ca va être un vrai parcours du combattant, ils iront de surprises en découvertes (pas toujours agréable). Pour qu'une équipe fonctionne, il faut que tous les membres soient sur la même longueur d'ondes mais lorsqu'ils ont des caractères bien trempés pour certains plus réfléchis pour d'autres, ça fait des étincelles voire des feux d'artifice. Bien entendu, il y a des matons mais à l'extérieur de l'Oeuvre, je ne vous en parlerais pas plus car ils ont un rôle précis et je vous laisse le loisir de le découvrir. Alors prenez un shaker vous mettez tout le petit monde dedans et vous secouez bien fort et voilà vous obtenez The prison experiment!!!!

Il y a énormément de termes, de symboles dans le récit mais même si vous ne les comprenez pas, Eric Costa l'explique tout au long du roman afin que le lecteur comprenne et ne se sente pas perdu. Car il y a une part de mystère qui prend une grande part du gâteau dans cette histoire. On peut y voir l'évolution humaine, son adaptation ou non dans une situation nouvelle et inédite et surtout on y entrevoit les malversations diverses des personnes politiques ou non.

Ce roman est un mélange explosif de comportement humain, de secrets, d'énigme et de prise de conscience.

Un roman qui est loin d'être commun et qui vous entraîne dans une course effrénée à travers divers "mondes". On n' a pas le temps de souffler mais où les sentiments et ressentiments humains sont présent. Seul bémol.... GGGGrrrrrrrrrrrrrrrrrrr il faudra attendre le tome suivant pour connaître la suite .... Zut....

Mais n'hésitez pas et un grand merci à l'auteur de m'avoir fait découvrir son nouvel univers...
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J'avais plus qu'adoré Aztèques du même auteur et c'est donc avec grand plaisir que je me suis lancée dans la nouvelle oeuvre de l'auteur.

Éric COSTA nous offre ici un thriller palpitant et instructif.

Êtes vous prêt(e) à découvrir "L'Oeuvre" ? Il s'agit d'une prison expérimentale secrète. Mais quels secrets peut bien cacher cette prison pas comme les autres ?

L'auteur regorge d'une imagination débordante, avec une écriture entraînante et une histoire prenante. On ne s'ennuie pas une seule seconde avec ce récit remplit de mystères et d'actions.
L'auteur a su m'emporter dans son histoire originale, addictive et bluffante. Une fois commencé, il est impossible de lâcher The prison Experiment.

C'est un roman aussi captivant qu'effrayant.

On a un joli mélange de personnages avec ceux qu'on aime tout simplement comme Elena, Lombardi et Jackson, et d'autres, qu'on adore détester comme notamment Cyrus ou encore Basileus. Au début, on découvre une multitude de personnages et je dois avouer que j'étais un peu perdue lors des premiers chapitres.

On voit que l'auteur a fait des recherches en amont, le récit est bien alimenté. Quel plaisir d'apprendre en lisant !

J'ai adoré les vérités sur le monde d'aujourd'hui parsemées tout le long du texte comme par exemple le fait que de nos jours "le pouvoir et l'argent ont remplacé la vie et la liberté."

La fin est mystérieuse et donne envie de connaître la suite.

Je suis ravie d'avoir retrouvé la plume d'Éric COSTA qui a le don de me passionner à chaque fois.
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