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3,4

sur 349 notes
Anthime est doué pour la course et est porté par tout une ville. Il rêve de gloire et d'exploit. Suite à une blessure, sa vie prend un tournant qui le dépasse et il se retrouve 20 ans plus tard bedonnant avec une femme qui n'aime pas et 2 enfants. Suite à une remarque il relève un défi.
Le roman est construit avec les témoignages de sa femme, sa soeur, son entraîneur et lui même.
Le lecteur découvre petit à petit le caractère d'Anthime.
Plein de suspens, très bien écrit : un régal !
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Il faut préciser tout de suite que Cécile Coulon est une passionnée de course à pied, de running (je crois que c'est comme cela qu'on le nomme), elle en parle très volontiers et l'on sent que chez elle c'est une véritable passion (comme pour beaucoup de pratiquants d'ailleurs).

Alors moi pas du tout..... je tiens à le dire tout de suite mais j'ai un coureur proche de moi et il a cette même addiction pour ce sport et je peux comprendre que, quelle que soit la passion, quand elle vous colle à la peau, on en parle, beaucoup, tout le temps, et on sent l'enthousiasme dans chaque évocation (là je veux parler de ma passion..... la lecture, les livres, les auteurs etc....) 

Cécile Coulon y aborde les difficultés d'intégration dans une ville de province jusqu'au jour où vous avez la chance (mais est-ce une chance) d'être repéré pour une qualité qui vous distingue des autres (dans le cas présent la course à pied). Mais cette reconnaissance apporte-t-elle le bonheur ? Est-on plus aimé pour ce l'on représente pour ce que l'on est réellement ? Et quand le podium s'éloigne que devient-on ?

Ce "don" transforme-t-il l'élu, devient-il un autre, sûrement aux yeux des autres mais lui ? Comment résister à cette notoriété soudaine ? Faut-il l'accepter ou la fuir ? Comment la gérer ? Vous fait-elle grandir ou sombrer ?

Anthime, lui vivait dans l'ombre des autres et surtout de sa soeur. Grâce au sport il va être lui enfin, tout est possible, tout devient accessible, les murs s'effondrent, les barrières se lèventses rêves se réalisent.

La vie est cruelle et le jeune homme va le comprendre à ses dépens. Même encouragé, soutenu et encadré par Brice son coach, figure sportive locale de la ville qui va trouver à travers Anthime un peu de gloire et de reconnaissance, même si Joanna, la voisine éblouie par le garçon bien avant qu'il ne devienne célèbre le suivra quel que soit son statut et même si lui ne partage pas ses sentiments, même si Béatrice, la jeune fille qu'il aime et se révélera également amoureuse de lui, cela ne l'empêchera pas de mordre la poussière, de basculer dans l'anonymat voire la moquerie quand ses foulées ne le porteront plus sur les podiums.

Une chose est sûre, il ne suffit pas de savoir que quelqu'un ne reviendra pas pour cesser de l'attendre. (p11)

Comme le Pélican, symbole de son collège, il va se manger le coeur (mais aussi le cerveau) non pas pour nourrir ses petits, mais pour trouver un but à une existence morne et sans attrait, pour prouver qu'il peut redevenir celui qu'il a été et s'offrir une seconde chance.

J'ai eu plus de difficultés à m'imprégner de l'histoire et même à m'intéresser à ce récit. Peut-être la présence justement du sport, de la course à pied, dans laquelle Anthime va se révéler un performeur et qui pour moi reste un sujet étranger. 

On retrouve tout ce qui fait la plume de Cécile Coulon : une écriture incisive, vive, rythmée. J'ai eu parfois le sentiment que les phrases étaient calquées au rythme du souffle d'Anthime, de sa colère, de sa course, de sa fuite : fuite du quotidien, fuite de ce qu'il est devenu. 

Elle jette, comme dans ses autres romans, un regard assez désabusé sur notre environnement. Elle a l'oeil acéré sur les humains, sur leurs façons d'agir, sur la rage qui peut les habiter, sur leurs frustrations qui peuvent bouleverser leurs vies. On ressent une colère qui sommeille, toujours présente, aux aguets, une vivacité, une énergie incroyable dans les mots.

Ce qui fait que j'aime malgré tout ses romans, c'est le fond, ce qui se cache sous le prétexte, qu'apportent finalement la gloire, la célébrité, peut-on s'en détacher ou deviennnent-elles des drogues dont on ne peut plus se passer, quitte à perdre tout sens des  réalités, toute humanité, toute identité. 

Elle n'hésite pas à donner la parole aux principaux personnages comment s'ils prenaient le relais, afin de partager avec le lecteur les moments clés du récit, s'expliquaient sur leurs actes, en de courts chapitres, comme une respiration entre deux foulées.

Pour moi trop d'ambiance sportive même si c'est l'argument du livre ce qui ne m'enpêche pas de reconnaître la maîtrise de l'auteure dans ce domaine que ce soit au niveau du physique que du mental. 

C'est également un roman d'apprentissage : les rêves déçus, les désillusions, les débordements quand on ne veut plus voir ce qui nous entoure mais uniquement le but à atteindre mais aussi l'espoir, la motivation et la volonté qu'il faut parfois puiser dans le fond de soi, de son mental et de son physique pour parvenir à ses fins.

Le monde ne sera jamais assez vaste pour accueillir des hommes comme lui. le monde ne comprendra jamais que les grands hommes ne sont pas ceux qui gagnent, mais ceux qui n'abandonnent pas quand ils ont perdu. (p154)
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Passée la surprise de la découverte de Cécile Coulon avec "Une bête au paradis", j'avoue que mon emballement premier a été légèrement tempéré. Cette écriture torturée, volontairement excessive, parfois grandiloquente détonne et gêne parfois. Mais que se cache-t-il derrière la douce crinière blonde de cette jeune auteure ?

A l'adolescence, Anthime a cru pouvoir échapper au quotidien provincial et moyen qui l'attendait, grâce à son aptitude pour la course à pied. Mais aux portes de la gloire, il s'effondre trahi par son corps mal entraîné. La belle Béatrice s'éloigne et la patience de Joanna l'invisible admiratrice finit par payer. Adieu les lauriers et le plaisir du dépassement de soi, bonjour la médiocrité d'une existence sans attrait.

Avec "Le coeur du pélican", l'auteure nous entraîne dans le milieu sportif, milieu très exigeant pour le jeune qui veut percer. Elle traduit avec talent le rapport sévère au corps qu'une telle carrière impose, l'attrait des lumières de la célébrité, la chute et le retour dans l'anonymat si difficile. Après l'intérêt suscité par le résumé du livre, j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire et la fin étrange m'a déçue. Quelle colère et quelle violence se dégagent de cet ouvrage ! le lecteur ressent dans ses muscles toute la souffrance physique endurée par Anthime et pourtant malgré les efforts de style de Cécile Coulon, il est difficile de s'attacher à cet homme que j'ai trouvé foncièrement égoïste. J'ai regretté que les autres personnages tels que Béatrice, Joanna, Brice ou Helena restent dans le mystère. L'intrigue aurait gagné en intérêt en leur laissant plus de place. Que dire également de la relation ambigüe d'Anthime avec sa soeur ?
Une lecture en demie-teinte à laquelle j'accorde un 10/20.
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Anthime semblait avoir une vie toute tracée : rester un lycéen discret, réussir une vie moyenne, se marier avec la fille d'en face. Et puis, un jour, il gagne le cross de l'école. On se rend compte qu'il court comme nul autre. Une autre voie semble tracée, mais le corps vient jouer un tour. Alors la vie tracée s'impose de nouveau... Mais Anthime veut secouer les choses, cesser de vivre dans l'idéalisation d'un "et si..." qui ne mène à rien.
Ironie du sort, ironie du sport, déclin des corps, souffrance et solitude, sont des thèmes très bien traités et approfondis dans ce roman. J'ai aimé la langue, le rythme, on sent que l'auteure est brillante. Néanmoins, le choix de la forme m'a déroutée : parfois roman choral, parfois avec un narrateur extérieur, le texte souffre à mes yeux d'un manque d'unité.
J'ai été déroutée également par la fin. du coup, je reconnais le talent de l'auteure, mais suis un peu perplexe quant à cette lecture...
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J'ai lu les premières pages en anaérobie et j'ai aussitôt craint de m'épuiser. J'ai accroché le livre et je me suis dit « allons-y ». Une écriture puissante, tout en envol qui correspondait bien à la colère de l'épouse bafouée, celle qui n'a jamais vraiment été aimée et qui le sait. J'ai donc d'emblée été intriguée par la puissance qui se dégageait de cette écriture mais me suis aussitôt demandée si je n'allais pas m'en lasser et surtout si j'allais y croire. Pour l'épouse, oui, pour le personnage principal, un peu moins. le héros, Anthime (prénom gracieux, je dois le reconnaître) nourrit une colère sourde qu'il ne réussit à maîtriser qu'à travers un entrainement frénétique à la course à pied (le 800 mètres) avec pour seul objectif, la victoire. Là, il faudrait admettre que cet adolescent a bien des raisons d'avoir la rage. En plus d'être beau gosse, il a des facilités scolaires. Mais ses parents, ni laxistes ni psycho-rigides (normaux, en somme) ont eu le mauvais goût de quitter la grande ville pour emménager dans une belle maison avec jardin à l'avenant, dans un lotissement d'une petite ville de province : traumatisant, non ? J'ai lu trop de romans de Véronique Ovaldé dont les héroïnes ont des enfances à faire frémir des bataillons d'assistantes sociales pour ne pas être sceptique. La relation avec sa soeur est ambiguë : frustration d'un amour interdit, beaucoup plus crédible, par contre, pour alimenter la rage.
Bref, Anthime est en colère et seule l'idée de devenir le champion incontesté lui permettant de prendre sa revanche, (sur tant de facilités ?), de trouver enfin sa place dans la société (qu'il méprise pourtant) l'anime. Il devient le Pélican (bonne trouvaille mais nourrissant un peu trop de métaphores), le champion porteur de tous les espoirs. Côté parcours sportif, je n'y connais rien mais cela me semble peu probable qu'en même pas deux ans, un jeune athlète puisse se retrouver aux portes des sélections mondiales et faire figure de légende pour les 20 ans à venir. Sa petite amie (clone de sa soeur) est comme lui, infaillible. Alors, quand le Pélican se casse la patte, son orgueil blessé lui commande de rater sa vie. C'est la partie du livre qui m'a semblé la plus subtile, cette analyse du couple où l'un a choisi l'autre et l'étouffe peu à peu de son amour unilatéral. La maison devient l'écrin d'un bonheur factice, la vie quotidienne normée par des interdits qui se veulent protecteurs. J'en étais presque à avoir de l'empathie pour le personnage principal alors même que je le trouvais au départ infect avec son égo de la taille d'une pastèque. Bien sûr, on comprend qu'il va à nouveau ébrouer ses ailes et on l'encourage même. On ne devrait pas, même avec son prénom gracieux, c'est un type qui commet quelque chose d'irréparable, un pauvre type. J'en ai un peu voulu à l'auteur de ne pas me concéder le confort de pouvoir apprécier son personnage principal. Faut-il aimer un tant soit peu le « héros » pour que le livre soit un bon livre. ? Non, pas forcément.
Malgré ce qui m'a semblé être des invraisemblances, malgré ma déception vis-à-vis du personnage, j'ai lu ce livre presque dune traite, prise dans la course moi aussi. La force de l'écriture est somme toute captivante. Certaines métaphores sont très belles, d'autres m'ont semblé inutiles, mais le livre a produit en moi un petit agacement qui paradoxalement me donne envie de lire à nouveau cet auteur.

Lien : http://leschroniquesdepetite..
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Un livre fort er dur sur le regard des autres, des mots anodins mais qui font mal et qui restent ancrés.
C est l histoire d un jeune garçon qui courre vite et pour qui l entraîneur est plein d espoir.
Mais tout ne se passe pas comme il pense.
C est le mauvais choix de son amour...
C est un livre violent mais beau.
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Anthime est un coureur professionnel dont la carrière a été anéantie du jour au lendemain. A l'approche de la quarantaine, il décide de reprendre la course.

Vu de l'extérieur Anthime ne ressent pas d'émotions, mais à l'intérieur sa colère bouillonne. Sa soeur, Hélena, a une relation très étrange avec lui. Sa femme est insupportable et Béatrice, son amour de jeunesse, est idéalisée. Finalement, je me suis peu attachée aux protagonistes qui sont trop caricaturés. de plus, l'histoire ne m'a pas du tout passionnée.

En revanche, la qualité de l'écriture de Cécile Coulon est remarquable. C'est une auteur que j'aimerais suivre malgré cette première lecture peu satisfaisante.
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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« Le cœur du Pélican », c’est l’histoire d’Anthime, un jeune garçon qui vient d’aménager avec ses parents dans une nouvelle ville. Lors d’un piquenique bien peu fraternel, par peur de paraitre pleutre ou faible, il va courir de toutes ses forces et se découvrir des appétences et un talent insoupçonné pour la course. Brice, ancien coach un peu alcolo sur le retour, décide de le prendre en main et de l’emmener à la victoire. Admiré au lycée comme sur la piste, Anthime se laisse griser par le succès, les garçons le respectent, les filles l’adulent, en particulier sa voisine Johanna. Il partage un amour ambigu et fraternel avec Helena, sa sœur, sa moitié, celle qu’il admire et qui le comprend sans qu’il ait besoin de parler. Mais Anthime est jeune, son entraineur le pousse au-delà de ses capacités d’adolescent, trahit pas ses tendons, il s’écroule lors d’une course primordiale pour le reste de sa jeune carrière. Ses rêves et son aura s’écroulent aussi vite qu’ils s’étaient formés. Ses espoirs de victoire anéantis à jamais, il se terre, et finalement épouse Johanna, sa voisine amoureuse, envahissante et fade, il est l’homme de sa vie, mais elle n’est pas la femme de la sienne. Vingt ans plus tard, Anthime, père de famille, époux blasé et amer, a pris du gras et du ventre.
Des réflexions désobligeantes déclenchent un sursaut dans son quotidien triste et résigné. Le voilà qui s’entraine, puis qui part dans une course éperdue à travers le pays, à la façon d’un Forest Gump, ou d’un Harold Fry (La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry). Il court ! Il court vers sa vie, son passé, ses échecs, ses espoirs et ses questionnement, vers tout ce qu’il n’a jamais su accomplir, vers ce qu’il aurait dû être, il court pour se retrouver. A la façon de ces marcheurs qui sur le chemin de saint Jacques cherchent non pas la foi, mais bien leur propre être intérieur, qui cherchent à se comprendre et à mieux se connaitre. Il y a une extraordinaire dose de désespoir dans sa course. Il court longtemps, il court loin, sans espoir de retour, il fui sa femme, ses enfants, sa sœur, son passé.

J’avais entendu et lu beaucoup de bien de ce roman d’une auteure particulièrement jeune, mais je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Le texte est particulièrement bien écrit, et j’ai particulièrement apprécié la première partie, pourtant certaines incohérences ne m’ont pas permis d’y adhérer entièrement. Car comment imaginer des parents incapables de suivre l’entrainement de leur gamin et de le protéger, laissant faire l’impossible qui le mène à l’échec d’une vie ? Comment imaginer cet homme médiocre à la colère rentrée pendant vingt ans, assis à faire du gras sur sa terrasse, vivant à côté de sa femme et de ses enfants, sans arriver à dépasser l’échec de son adolescence ? Comment imaginer un homme de 40 ans aussi plein de rage rentrée, soudain capable de se relever seulement pour faire autant de mal à tous ceux qui l’entourent, avec autant de colère et de violence. Malgré tout l’écriture est belle et maitrisée, gravée au scalpel sur les muscles et les douleurs retrouvées d’Anthime, on devine ses peurs et ses tourments, sa fuite et ses espoirs, on y ressent cette fatalité qui le frappe, inéluctable, même si on n’y adhère pas toujours.

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Waouh !

Waouh !

Waouh !

Il va falloir que je développe un peu plus mais « waouh ! » résume parfaitement mon avis sur ce livre.

Lorsque j'ai lu le roi n'a pas sommeil, j'ai pensé que Cécile Coulon faisait preuve d'un talent exceptionnel qui ne pourrait que s'affirmer avec le temps. Il ne s'est écoulé que 3 ans entre la publication de ces deux romans, mais l'évolution de l'auteur est impressionnante. Quand je pense qu'elle n'a que 25 ans ! Je suis impatiente de découvrir ce qu'elle nous réserve dans l'avenir.

Le coeur du pélican est un roman passionnant, de ceux qu'on ne lâche pas et que l'on n'oublie pas. A 18 ans, Anthime, jeune athlète prometteur surnommé le pélican, voit ses rêves s'écrouler à cause d'une simple chute. Plus d'espoir, plus d'avenir, plus de rêves. A 40 ans, Anthime s'est englué dans la banalité du quotidien auprès d'une femme qu'il n'aime pas. Mais le pélican se réveille et revient à la vie.

Cécile Coulon a écrit une histoire passionnante, particulièrement bien écrite, avec des personnages extrêmement bien construits. Elle mêle la révolte de la jeunesse et le cynisme des plus vieux. Un ton incisif, mordant, percutant. Je crois bien que je peux ajouter un nouvel auteur à ma liste des incontournables !
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Hey les barba papas! On se retrouve en cette fin d'après-midi pour une critique 400 mots après 13 jours d'absence. Il s'agit de l'oeuvre de Cécile Coulon, de deux ans mon ainée, "Le Coeur du Pélican" aux éditions points. J'ai choisi cette oeuvre car j'avais déjà lu "Méfiez vous des enfants sages", "Les Ronces", "Le Roi n'a pas sommeil" (plus un autre... mais c'est entre nous hihi) c'est donc avec la certitude que le style de l'auteur me colle à la peau, que j'ai ouvert ce bouquin. Si j'avais deux questions à poser à Cécile Coulon ce serait 1)Tout cette colère est-elle réelle ou romancée? et 2)C'est bien ou pas, d'être célèbre?(Parce que je vais essayer, lol). J'espère que ma critique saura vous séduire. Anthime est "Le Pélican" depuis ce foutu jour où il a attrapé une quille plus vite que les autres. On a voulu faire de lui un champion. Il voulait juste être un vainqueur. Mais à trop exiger de son corps, à trop le surmener, le malmener, il nous claque entre les pattes et c'est le drame, le Pélican ne peut plus courir... Jusqu'au jour où... On se paie sa tête à un enterrement. C'est vrai qu'il a beaucoup grossi et tout... Alors comme "ils se sont ri d'un homme qui tombe" il va se lancer dans une grande course tout autour de la France. Je n'ai pas compris la force de son amour pour Béatrice, car elle n'interagis pas dans l'histoire. Pour Joanna, je comprends, grosse erreur. Par contre là où certains ont évoqués "un air de romance incestueuse" je n'hésite pas à dire cash: Il y a une romance incestueuse. Anthime va faire beaucoup de vélo d'appartement pour perdre sa masse graisseuse. On doit lui reconnaitre, que même s'il est pas franchement aimable, il est endurant. Il abandonne femme et enfants pour se lancer dans sa course insensée. Sa vie doit changer! Il s'est laissé mourir ces quinze dernières années! Cécile Coulon est connue pour avoir fait un double cursus lettres et sport et pratiquer le running, toujours écrire des histoires un peu crades (mais pas choquantes) et assez noires. Voilà, j'espère que l'histoire du Pélican vous aura inspiré.
Lien : https://allmylinks.com/charl..
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