De pierre et d'os

De pierre et d'os est un roman qui nous plonge dans la culture inuit. Nous suivons une jeune inuit qui se retrouve séparée de sa famille et doit se débrouiller pour survivre. C'est un récit qui est rythmé par des chants inuits, ce qui offre une immersion totale dans leur imaginaire. A la fin du roman, il y a plusieurs photos de ce peuple qui sont magnifiques. C'est un récit passionnant, j'ai toutefois eu du mal avec la plume de l'autrice que j'ai trouvé très froide, impersonnelle.

Alerte dépaysement imminent ! Nous quittons l'espace d'une lecture la canicule estivale pour se retrouver dans le froid polaire, complètement immergés dans la culture inuit. Une jeune femme, Uqsuralik, se retrouve séparée de sa famille après une rupture de banquise. Seule dans le froid polaire, avec pour seule compagnie quelques chiens, elle va devoir lutter pour sa survie.

Une belle surprise culturelle qui nous permet de découvrir ce peuple hors du temps dont la vie est étroitement liée à la nature. Chasses aux phoques, tempêtes de neige et périples en traîneaux sur glace sont au rendez-vous. Des chants traditionnels ponctuent le roman et viennent apporter un éclairage bienvenu sur les personnages et esprits qui peuplent l'Arctique.

L'écriture de Bérengère Cornut est sobre et sans concession. Au milieu de ces étendues de glace, il m'a manqué un peu de chaleur pour m'attacher davantage à notre héroïne, dont la vie est jalonnée d'épreuves terribles. Style voulu par l'autrice sans aucun doute, mais je ne suis pas rentrée dans le roman aussi bien que je l'aurais espéré. Une lecture rafraîchissante qui m'a toutefois donné envie d'en apprendre davantage sur les Inuits et leurs moeurs si différentes.

Imaginez une jeune femme inuite seule sur la banquise. Pour survivre dans cette nature hostile, elle marche sans répit, elle chasse et mange des baies, elle convoque les esprits et chante. Et la vie ne sera pas beaucoup plus facile quand elle aura rejoint ses congénères…
Ce récit est présenté par l'éditeur comme un "roman d'aventures et de sagesse". J'ai suivi l'aventure avec plaisir, j'ai découvert avec intérêt le mode de vie et la culture inuite. Mais, je ne suis pas assez Sage pour en avoir apprécié le côté roman initiatique et l'approche chamaniste.

Une nuit, une fracture de la banquise sépare Usquralik, une jeune fille inuit du reste de sa famille. Elle se retrouve alors seule, perdue dans l'obscurité et avec de la glace à perte de vue. C'est ainsi qu'elle va devoir survivre et tenter de trouver un abri.

Avec ce roman il faut bien le dire je suis totalement sortie de ma zone de confort et rien que pour cela je ne regrette pas de l'avoir lu, découvrir de nouveaux genres et des univers totalement éloignés du mien c'est ce que j'aime dans la littérature.

Malheureusement je dois aussi avouer que la forme de ce roman m'a assez déroutée, alternant narration et chants, et j'ai eu la sensation de me sentir extérieure au roman, pas assez ancrée dans l'histoire pour ressentir des émotions qui sont pour moi indispensables dans mes lectures.

Même si je pense être passée un peu à côté de ce roman j'ai ressenti la passion que peut mettre l'autrice dans ses écrits qui nous fait découvrir le peuple inuit, leurs vies et leurs croyances et j'ai trouvé cela très intéressant.

Si ce roman vous intéresse je vous invite à vous faire votre propre avis, il a déjà séduit un bon nombre de lecteurs alors je ne doute pas qu'il pourrait vous plaire!

Avis nuancé sur ce livre. Oui, c'était passionant d'en apprendre autant sur le mode de vie traditionnels des Inuits, sur leurs croyances et leurs coutumes. Il est difficile pour nous d'imaginer ces peuples nomades survivre dans un environnement extrême.
J'ai eu beaucoup d'empathie pour Uqsuralik, ce qu'elle a traversé.
En revanche, ce qui m'a posé problème c'est la narration de ce roman.
Il est raconté à la première personne par Uqsuralik et j'ai trouvé l'ensemble très plat. Il y a très peu de dialogues et l'ensemble ne dégagent pas beaucoup d'émotions. le récit est relativement monocorde. Seuls les chants apportent des moments de grâce et mettent en avant les voix d'autres personnages.
En conclusion, une bonne lecture mais qui sera très loin du coup de coeur à cause de l'écriture qui manquait de relief et de souffle.

L'autrice nous emmène à la rencontre du mode de vie inuit, dans une époque indéterminée, guidé par les croyances et les chamanes.
La jeune Uqsuralik est brutalement séparée de sa famille et doit se débrouiller seule pour survivre sur la banquise, blanche et monotone. Malheureusement, j'ai trouvé le style de ce récit tout aussi plat, froid et monotone. A part la découverte de toutes les manières d'accommoder la viande de phoque, je me suis plutôt ennuyée avec cette lecture. La dernière partie, davantage centrée sur l'initiation chamanique est un peu plus vivante, mais j'ai trouvé l'ensemble bien fade. Ce qui m'étonne encore plus, c'est que j'ai lu une édition scolaire conseillée pour les classes de 5e, 4e et 3e et je ne donnerais pas à lire aux plus jeunes un récit avec des scènes de sexe (pourquoi pas), mais surtout de viol et d'échangisme aussi explicites.

Cette nuit, Uqsuralik devient femme. Sa douleur est telle qu'elle doit quitter l'igloo où elle dort avec ses parents, sa soeur et son frère. C'est alors que la banquise se fracture, séparant la jeune femme de sa famille. Elle est seule à présent et va devoir frayer son chemin dans une existence hostile où le froid et les dangers constants le disputent à la chaleur des foyers éphémères.

« de pierre et d'os » est un roman écrit par Bérangère Cournut. La mise en page du livre est très belle, une couverture dans des tons pastel qui évoque l'arctique, une jolie police et des étoiles qui entourent les numéros de chapitres et puis un cahier de photographies en noir et blanc en toute fin, sources d'inspiration du roman pour l'auteure.

Sous la plume de l'auteure, l'environnement est bien rendu, sa beauté et son hostilité sont dépeintes : froid, immensité, de l'eau à perte de vue sous toutes ses formes. Les moeurs des inuits sont décrites, les relations hommes-femmes, les enfants, les tabous ; la survie, le quotidien rythmé par la chasse ; le chamanisme et les liens étroits que les inuits entretiennent avec les esprits. Au fil de son voyage sur la banquise, Uqsuralik fait des rencontres, souffre, s'attache, enfante. La vie passe, rythmée par les saisons — binaires en ces contrées — et les familles qui s'agrandissent, les anciens qui partent.

A l'image des photographies en noir et blanc, le propos m'a semblé froid ; une beauté d'ensemble se dégage sans nul doute, avec des chants ponctuant le récit, des descriptions de lieux, de scènes de chasse ; toutefois, il m'a manqué de ressentir les émotions des personnages ; j'ai trouvé le propos par trop lisse et déroutant, dans la mesure où le monde du réel et celui des rêves sont poreux et la trame du sens semble s'effriter dans cette fusion des mondes.

En bref, « de pierre et d'os » est un beau livre dont l'intrigue a la couleur et le ton des photographies : une grande beauté d'un monde lointain dans des tons en noir et blanc, une beauté lisse, froide, d'un autre temps.

C'est l'histoire de Uqsuralik, jeune Inuit adolescente, séparée de sa famille suite à la rupture de la banquise.
Je ne suis pas entrée dans l'histoire et je me suis ennuyée. Même si on trouve beaucoup de poésie et on apprend les coutumes et croyances des Inuits, je ne suis pas arrivée à m'intéresser.
Le réel et l'imaginaire sont très liés. le livre est parfois intéressant parfois lent. Il n'est pas gai. Mais le dépaysement est garanti.

Bérengère Cournut nous plonge dans ce livre sur la banquise et la toundra pour suivre la vie d'Uqsuralik, jeune inuit. Ce récit initiatique nous montre comment cette jeune fille deviendra une fêle malgré les conditions extrêmes
Très imprégné des questions de spiritualité et de chamanisme, ce livre est ponctué de très beaux poèmes et chants de différents personnages et entités rencontrés par le personnage principal au cours de sa vie.

J'avais beaucoup d'attentes sur ce livre qui me donnait vraiment envie tant j'en avais lu d'avis positifs et de verbatims élogieuses. Cependant, c'est une lecture à laquelle je n'ai pas vraiment adhéré. J'ai trouvé l'évolution du personnage assez interessante mais ses aventures très décousues.
De plus, le style très cru de l'auteur est réaliste et nous transcrit vraiment bien la sûreté de la vie inuit. Il en est parfois dérangeant.

C'est une lecture intéressante mais qui n'a pas répondu aux attentes que j'avais (peut-être trop grandes?) car très décousu avec un style d'écriture qui ne m'a pas tout le temps séduite.

Mention spéciale cependant pour les chants qui sont très beaux !

On suit une famille Inuit, ils ont leur peau d'ours sur le dos et leur vie est assez rude.
On apprend beaucoup de choses sur leur vie quotidienne comme le fait qu'ils ont une maison pour l'été et une pour l'hiver.
Ils s'éclairent à la lampe à huile et se chauffent avec de la graisse animale. Nous assistons à des scènes de chasse au phoque. Ils sont très proches de leurs chiens.
Leur famille est traumatisée par la fracture de la banquise, qui a causé de nombreux dommages.
En cas de crise alimentaire, ils mangent la peau de leurs bottes pour survivre et quand la vie est plus clémente avec eux ils ont des oeufs crus, des racines et des baies au menu.
C'est toute une tranche de vie des Inuits qui est racontée dans cet ouvrage.