La malédiction de Highmoor

Ne connaissant pas le conte original dont il s'inspire, c'est sans attentes particulières que j'ai débuté ce roman. Je dois dire que j'ai très vite été conquise par l'ambiance sombre et mystérieuse de l'intrigue. L'auteure installe avec beaucoup d'efficacité une tension dramatique de plus en plus poignante et angoissante au fil des pages. Oscillant entre conte et thriller, l'histoire se lit comme un véritable "page turner".

Ma seule réserve concerne l'univers fantastique du roman, ses décors. Bien qu'ils soient originaux, je n'ai pas réussi à me les imaginer. Ils sont restés quelque peu abstraits dans mon esprit. Par ailleurs, je n'ai pas trouvé qu'ils apportaient beaucoup de choses à l'histoire, contrairement à l'histoire elle-même et ses rebondissements. Idem avec la romance installée par l'auteure, je ne l'ai pas trouvée utile à l'intrigue. Elle gâche au contraire sa noirceur si particulière.

Un roman ado qui, malgré quelques faiblesses, m'a happée et donné envie de lire le conte original !

Que feriez-vous sur une île, dans votre manoir si une malédiction venait à décimer toute votre famille....


A Highmoor nous faisons la connaissance d'Annaleigh, une jeune fille de bonne famille qui vient de perdre sa soeur aînée Eulalie qui s'est jetée du haut de la falaise. Sauf qu'elle refuse de croire en cette idée, et lorsqu'elle se rends sur le quai bien décidée à obtenir des informations, elle se rends compte qu'elle a peut-être raison. Mais c'est sans compter sur les villageois qui la regardent de travers et murmurent sur son chemin que la famille Thaumas est victime d'une malédiction.
Lorsqu'avec ses soeurs, elle découvre une porte magique qui s'ouvre sur un royaume où toutes oublient leurs soucis, elles sont loin d'imaginer que ce monde merveilleux de danse et de fête va les mener à leur perte.
Mais où sont elles vraiment, à qui peuvent elles vraiment faire confiance? Au jeu du chat et de la souris, la malédiction va encore frapper....


J'ai adoré ce roman, la preuve en est, je l'ai presque bouffé en une après-midi. J'ai adoré me retrouver au manoir sur cette île qu'est Highmoor malgré le contexte qui est tout sauf idyllique, on débarque en plein enterrement.
L'ambiance de ce roman est sombre, noire et la tension monte crescendo malgré les quelques éclairs de joie que l'auteure nous distille au fur et à mesure. Les révélations qui arrivent par moment dans ce roman ne m'ont pas permise de trouver le coupable, de ce côté-ci j'ai été surprise de découvrir qui se cachait derrière tout cela.
Les personnages sont différents les uns des autres, et malgré le fait qu'Annaleigh ait 8 soeurs encore en vie, chacune à son caractère propre et on peut facilement s'identifier à une d'entre elle. Mais l'auteure fait en sorte que l'on soupçonne à tour de rôle chacune des soeurs dans ce qui leur arrive.
Les personnages secondaires sont nombreux tout de même, et lorsqu'on se retrouve au milieu d'un repas avec eux, et bien on perds vite le fil de qui est qui.
J'ai trouvé la plume très intéressante, poétique par moment, assez sombre aussi mais qui mets en lumière la condition de la femme dans les familles bourgeoises. Et surtout la pression que peut exercer la famille dans le choix du futur mari, de l'héritage familial qui ne dois pas tomber entre de mauvaises mains. En effet, celles-ci n'avaient pas leur mot à mot quand à leur mariage. Et malgré un père qui paraît au premier abord très paternel, il s'avère être un homme qui succombe vite a l'appel du fléau de l'homme, à savoir la bouteille.
L'auteure manie aussi bien les mots que l'illusion et vers la fin, je ne savais plus où j'en étais, qui avait tort qui avait raison. Elle m'a envoûtée du début à la fin, sans fausse note, sans longueur et scènes inutiles.
Le côté romance de ce roman ne prends pas le pas sur l'intrigue, bien au contraire, celle-ci aide à l'avancée de l'enquête.
Elle prends surtout son temps pour être mise en place, et même si on se doute de la finalité, je l'ai trouvée très touchante et émouvante.
L'univers quand à lui est particulier, j'ai beaucoup aimé le côté mythologique de ce roman, avec ces différents dieux pour
chaque île et j'aurai aimé qu'on pousse ce sujet un peu plus loin car ici nous n'avons que la partie immergée alors qu'il reste encore beaucoup à voir.
Après avoir appris qu'il s'agissait d'une réécriture du conte le Bal des Princesses des Frères Grimm, et bien j'ai encore plus envie de lire ce genre de roman avec cette ambiance assez particulière.


En bref, une réécriture particulièrement sombre mais qui fait son petit effet.

La malédiction de Highmoor est pour moi une très bonne découverte et une belle surprise !

On se retrouve propulsé dans un monde imaginaire, dans la vie d'Annaleigh, l'une des 12 filles du duc Thaumas. le malheur semble s'acharner depuis des années sur cette famille ; après avoir perdu leur mère les 12 soeurs Thaumas se retrouvent au nombre de 8, et c'est d'ailleurs lors de l'enterrement de l'une d'elle que commence notre histoire. Une rumeur plane sur la famille Thaumas, disant qu'une malédiction plane sur eux, et tuant les soeurs l'une parés l'autre. Seulement Annaleigh ne croit pas à cette malédiction et décide de mener sa propre enquête, persuadée que sa soeur venant de décéder, n'est pas juste tombée de la falaise... En parallèle, après tant d'années passées à être en deuil, à porter diverses nuances de noir et de gris, à être privé de bal et autres joyeusetés, les soeur Thaumas restantes trouvent un moyen de pouvoir aller danser toutes les nuits. Mais, petit à petit, les choses se gâtent...


Le début de l'histoire m'a paru un petit peu long à se mettre en place, mais avec du recul j'imagine que cela était nécessaire pour la suite des événements.

J'ai apprécié le style de Erin A. Craig, une écriture que j'ai trouvé à la fois fluide et riche de détails sans s'en trouver alourdie. L'univers qui nous est décrit tranche un peu avec ce qu'on attend en général d'un monde imaginaire, vivant et coloré, puisqu'ici les morts s'enchaînent et le noir du deuil est partout où presque.

Au cours des premiers chapitres j'ai eu un peur de m'y perdre, avec toutes ses soeurs qui gravitaient les unes autour des autres. Mais finalement pas du tout. Chacune a bien sa place et il est plaisant d'apprendre à les connaître.

J'ai beaucoup aimé Cassius, même si a un moment j'ai douté de lui (au même point qu'Annaleigh vous dis-je). Je l'ai trouvé très doux et protecteur, sans pour autant être cliché.

Il y a tellement de rebondissements, de révélations et de revirements de situation que l'on est tenu en haleine jusqu'à la fin, et j'ai adoré ne pas voir venir ce qui allait se passer. J'en suis restée ébahie, au même point qu'Annaleigh, à finir par me demander ce qui est vrai, qui est vrai, qui est sincère ou pas. J'étais perdue, et c'était génial ! Je ne pensais pas être transportée aussi loin et être autant manipulée en commençant ma lecture.

Erin A. Craig joue à merveille avec les tensions créées, avec les peurs d'Annaleigh (et les nôtres). Il y a quelques passages qui sont assez angoissants, et j'ai presque regretté de lire ça seule, dans le noir, à 1h du matin (mais je suis une flipette, faut dire haha).

La toute fin est très douce, et, je trouve, bien méritée pour Annaleigh après toutes ses épreuves et tous ces deuils.


J'ai passé un bon moment, et je recommande ce roman, surtout en période d'Halloween 😉 (Bon, moi je l'ai lu en plein mois d'avril, mais chut 🤫)

Dans un monde imaginaire, la famille du duc Thaumas est frappée par de nombreuses morts tragiques, à tel point que des rumeurs de malédiction enflent...
Ce roman propose sa version du conte du « Bal des douze soeurs » et je dois dire que j'ai été conquise par cette réécriture à l'atmosphère sombre et glauque. L'auteure n'édulcore en rien le côté noir contenu dans les contes originaux et c'est vraiment très appréciable. J'ai également beaucoup aimé le fait que jusqu'au 2/3 du roman, on se demande vraiment de quoi il en retourne. Ainsi, la potentielle folie du personnage principal est vraiment bien décrite et abordée et on a droit à des scènes d'épouvante qu'on pouvait ne pas attendre dans ce type de roman. Ce côté « maison et atmosphère angoissantes » m'a, par moments, fait penser à l'ambiance de Mexican Gothic que j'avais déjà beaucoup aimé.
Par ailleurs, même si les scènes des bals enchantés arrivent un peu tardivement, je ne me suis pas pour autant ennuyée car l'auteure arrive parfaitement à rendre intéressante l'installation de son intrigue et de ses personnages. Je ne veux pas trop en dire plus pour ne pas gâcher la lecture de futurs Babelionautes mais je m'arrêterai juste sur les deux points qui m'ont paru un petit peu plus faibles que les autres mais qui n'ont en aucun cas gâché cette belle lecture.
Tout d'abord, la romance (Certes, elle n'est que secondaire). Même si elle est toute mignonne, elle est assez convenue et un petit peu trop rapide à mon goût. Rien de bien méchant donc mais elle souffre des écueils du genre Young adult et c'est assez dommage de retrouver un manque d'originalité à ce niveau-là quant tout le reste est si particulier.
Le deuxième point concerne la résolution de l'intrigue. Ainsi, même si l'on a de nombreux doutes au cours de sa lecture et que l'auteure s'amuse à nous faire élaborer plein d'hypothèses, j'ai été déçue de constater que ma première impression était la bonne. Les mobiles et la personne derrière tout ça sont donc assez classiques mais cet aspect est quand même sauvé par la manière de procéder et les fils tirés par cet être machiavélique pour arriver à ses fins .
J'ai donc beaucoup apprécié cette lecture, notamment grâce à une ambiance entre l'onirisme et le gothique qui apporte tout son charme et toute sa particularité à ce récit. Ainsi, même s'il souffre de ressorts qui sont parfois un peu trop classiques et attendus, l'envoûtement produit par l'ensemble fait que l'on pardonne ces quelques facilités à l'auteure.

J'ai été rapidement happée par le récit même s'il m'a semblé assez convenu au début, sans invention particulière concernant l'univers, sauf que ce roman possède une vraie ambiance. Je l'ai trouvé très agréable à lire et tout à fait intriguant.
Tout commence alors que la famille Thaumas enterre une des nombreuses soeurs, une de plus car depuis la mort de la mère 6 ans auparavant, suite à la naissance de la petite dernière, quatre soeurs sont déjà mortes. Annaleigh n'a plus qu'une grande soeur, Camille, alors qu'elle était la sixième d'une longue lignée de filles, qui continue bien après elle puisqu'elles sont 12 en tout. Son père s'est remarié récemment après avoir longtemps porté le deuil et sa nouvelle épouse, pas beaucoup plus âgée que ses grandes filles, attend déjà un enfant. Elle espère le voir hériter du domaine de son mari, le duc de Highmoor, mais celui-ci lui apprend que la coutume sur les îles Salann veut que ce soit l'aîné des enfants qui hérite, quel que soit son sexe. Si on ajoute à tout cela la plus jeune Verity qui voit les fantômes de ses soeurs mortes et la découverte d'une mystérieuse porte magique qui permet aux filles de rejoindre des bals grandioses aux quatres coins de la planète, on se retrouve plongé dans un mystère bien épais où le fantastique est omniprésent.
A un moment il y a un triangle amoureux, mais heureusement il ne prend pas trop de place et évite les clichés. C'est d'ailleurs l'impression que j'ai eu tout du long du récit, l'autrice pourrait tomber dans des facilités de récit ou juste reprendre des choses déjà trop vues, mais j'ai trouvé qu'elle faisait toujours un pas de côté. J'ai donc été très agréablement surprise, j'ai été totalement prise par cette atmosphère si particulière et je me suis fortement attachée aux personnages, notamment à l'héroïne. Par contre c'est un récit quand même bien flippant et bien gore par moments, donc je le réserverai aux plus grands des ados à partir du lycée ou à ceux qui ne sont pas impressionnables avant.

Ou comment s'embarquer dans quelques heures de montagnes russes. Ça commence très bien, direct dans le vif du sujet avec les funérailles d'une des soeurs d'Annaleigh, la narratrice, et en plein dans un univers plutôt intéressant. Puis le récit s'assoupit pendant une bonne moitié du bouquin, alternant entre des futilités vestimentaires et de la romance un peu rushée, avec de temps en temps un caméo d'intrigue et puis finalement... non. Et puis enfin, arrivée vers les trois quarts, ça repart à fond les ballons jusqu'à la fin, tellement vite que la moité des questions ne trouvent finalement aucune réponse, ou du moins rien d'explicite ou de très clair.
Dans l'ensemble, ça reste une lecture sympa, divertissante, mais je reste sur un sentiment de frustration, après l'ouverture vraiment engageante sur un roman de fantasy qui promettait bien des rebondissements et qui a fini sur un roman de fantasy prétexte à une romance un peu sortie de nulle part.

J'ai lu ce livre dans le cadre de la présélection du Prix Farniente. C'est un prix en Belgique qui sélectionne les meilleurs livres pour les 13-18 ans, parus 2 ans avant : par exemple le livre paraît en 2019, il est lu entre sa date de parution et mai 2020 par différents comités en Belgique, on propose ainsi les 10 meilleurs titres qui sont alors lus par plein de jeunes de 13-18 ans qui votent en mai 2021 pour les 2 meilleurs (1 pour les petits lecteurs, un pour les grands lecteurs). Ce livre-ci est donc lu pour peut-être faire partie de la sélection de 10 supers livres en 2022 et peut-être gagner un prix en 2023.
C'est un récit emportant, et le côté fantastique n'est pas dérangeant pour ceux qui n'aiment pas ça (moi par exemple). J'ai aimé glisser mes pas dans ceux d'Annaleigh (et les pas sont importants dans ce récit où l'on danse danse danse follement), j'ai aimé cette famille de filles, les choix de cuture et de robe, la rivalité avec le belle-mère... J'ai mis à ce livre 4 étoiles ici parce que je mets 5 pour ceux que je préfère dans mon année, que je relirais avec délices, mais c'est donc quand même une bonne note :D
rdv en milieu d'année pour savoir s'il est dans la sélection !
Lien : https://www.instagram.com/le..

Un livre qui me tentait beaucoup lors de l'annonce de sa sortie et qui colle parfaitement à la saison automnale. A la fin de la 4e on peut lire « Librement inspiré du conte de frères Grimm le Bal des douze princesses, ce roman de fantasy aux accents horrifiques rappelle les films de Guillermo del Toro et l'atmosphère vénéneuse de Rebecca de Dapgné du Maurier. ». Il semblait tout y avoir pour que j'aime. En tout cas je remercie les éditions Casterman pour l'envoi de ce roman.

Dès le début, il y a une petite floppée de personnages que j'ai mis du temps à retenir. Malheureusement je les ai trouvé fades. Ils manquaient tous de relief pour que l'on s'attache complètement à eux. Et puis le love interest m'a fait lever les yeux au ciel. Il y a eu un début de triangle amoureux un peu cliché et la romance était niaise. Gros couac sur les personnages pour moi.

L'intrigue est très lente. L'histoire et les rebondissement auraient pu être intéressants mais pendant 400 pages on met la trame principale en arrière-plan pour nous raconter que des moments insignifiants et ennuyants. le côté fantasy arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. J'aurais aimé plus de contexte ou d'approfondissement pour mieux comprendre l'univers. de ce côté là aussi, j'étais très déçue.

Pourquoi je n'ai pas abandonné si ça ne me plaisait pas ? Déjà parce que c'est bien écrit (du moins traduit). Mais surtout, malgré tout, j'étais curieuse de connaître la fin. J'avais une théorie au tout début du roman, qui finalement était complètement fausse. Je suis définitivement une piètre détective !

Sur les dernières pages ça s'accélère et on comprend beaucoup mieux toute l'intrigue. On joue avec le lecteur pour le brouiller entre réalité, fiction et folie. Je trouvais ça un petit peu mieux. Et puis l'épilogue a tout gâché, je n'ai pas aimé du tout cette fin.

En bref, je suis complètement passée à côté de ce livre qui n'était manifestement pas fait pour moi. Encore une fois je le rappelle mais ce n'est pas parce que je n'aime pas que le livre est mauvais. Par exemple ma copine Summaries Books a eu un coup de coeur !
Lien : https://madamepointvirgule.f..

La malédiction de Highmoor
Les soeurs Thaumas meurent les unes après les autres. Victimes d'une malédiction ? La rumeur court dans les villages, il semblerait que les filles du duc soient maudites. Annaleigh, une des 12 soeurs cinq s'inquiète lorsque sa soeur aînée disparaît. Sera-t-elle la prochaine ? Elle décide d'enquêter sur la mort de sa soeur chérie mais est-elle prête à découvrir la vérité ?
Une revisite du contes des frères Grimm « le bal des 12 princesses », nous découvrons ici un roman fantasy très différent de ce que l'on a l'habitude de lire.
J'ai été particulièrement touchée par l'écriture et ce qui, au départ, me semblait être une trame habituelle pour un roman jeunesse ou jeune adulte est devenu un véritable coup de coeur. Une très belle découverte chez Casterman Jeunesse, je n'avais rien lu d'aussi addictif depuis « l'année de grâce ».

Il était une fois, dans un manoir au bord de l'océan, des soeurs que l'on prétendait maudites… Autrefois 12, elles ne sont désormais plus que 9, la mort les emportant une à une...

Bienvenue dans ce conte macabre, sombre réécriture du conte des Douze princesses des frères Grimm, où Annaleigh vit à Highmoor, un manoir insulaire, avec son père, sa belle-mère et ses nombreuses soeurs. le malheur ne cesse de frapper cette famille qui porte le deuil, décès après décès.
Nous entrons d'ailleurs dans cette histoire avec les obsèques d'Eulalie, que l'on a retrouvée morte aux pieds d'une falaise. La tragédie a frappé tant de fois la famille, que les villageois murmurent qu'ils sont maudits. Mais, alors que certaines de ses soeurs croient en la réalité d'une malédiction familiale, Annaleigh s'y refuse, persuadée que la mort d'Eulalie n'était pas un accident...

Entre faste des bals, légendes maritimes, La malédiction de Highmoor nous lance dans une ambiance gothique parfaite, où illusions macabres et paillettes se mêlent, où on ne cesse de s'interroger sur l'existence d'une malédiction ou sur des crimes bien plus terre à terre.

J'ai adoré me laisser plonger dans ces fêtes féériques où tout semble un peu trop beau, voire irréel. Comme dans Caraval de Stéphanie Garber, l'autrice nous laisse osciller sur la fragile frontière entre mise en scène, illusion et magie.

L'ambiance est tantôt sombre, poisseuse, voire morbide, tantôt ensorcelante. La folie rôde et on ne cesse de s'interroger sur pourquoi les femmes de cette famille meurent tour à tour.

Il s'agit d'une réécriture parfaite dans le sens où l'autrice a exploité l'essence du conte pour en tirer une histoire complètement originale. J'ai aimé faire des hypothèses, me laisser surprendre, aimé que l'autrice me malmène avec des scènes oniriques qui frisent avec l'horreur.

Ce roman est un coup de coeur et je vous invite à le découvrir sans tarder.