Le passage

Une livre de science fiction complétement hallucinant par la densité des informations qu'il contient....Justin Cronin m'a littéralement scotché sur place.
Première histoire celle d'une jeune fille qui tombe enceinte d'un type de passage et sa déchéance jusqu'à l'abandon de son bébé.
En parallèle un échance d'émail entre deux amis médecins où l'on comprend que l'expédition que l'un des deux mène en Amérique du Sud vire au cauchemar.
Troisièmement des agents du FBI qui "recrute" des condamnés à mort pour des expériences secrètes.
Voilà l'accroche de départ et attention ce n'est que le début du voyage....

L'armée américaine voulant mettre au point un genre de fantassin quasi-indestructible via ce virus récolté au fin fond de la Bolivie, se fait largement déborder. Les 12 mutants issus de leurs expériences, des taulards condamnés à mort, s'échappent et répandent la terreur. Ils sont surpuissants, détruisent, dévastent et contaminent. En gros, sur 10 proies, ils en "mangent" 9 ( les guillemets sont là pour rester soft, il y a des mineurs qui lisent ce blog!) et la 10ème est contaminée et devient un virul de sa lignée. Ainsi se créé douze lignées... Mais ils ont aussi créé Amy...pas comme les autres.
Les Etats-Unis en peu de temps sont dévastés.
Parallèlement, l'armée avait prévu apparemment un dérapage éventuel et aménagé une zone isolée, fortifiée et protégée par un système de lumières (aux sommets de miradors... ) qui s'allument dès la tombée de la nuit. Car oui, les viruls brûlent au soleil et leurs yeux ne supportent pas la lumière (des vrais vampires quoi! ). Bref juste avant la débâcle, elle y expédie en train blindé tous les enfants encore vivants du secteur.

Un siècle passe....
La suite sur le blog ;)
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Premier volet d'une trilogie grandiose, on découvre une version d'un lendemain de fin du monde en compagnie de héros auxquels on s'identifie immédiatement. A mon sens ce livre est surement le meilleur des trois, il met en place l'intrigue et tient le lecteur en haleine tout du long. Un vrai bonheur.

Un livre qui a déjà largement rencontré son public, je ne vais donc pas m'étendre dans mon avis, qui finalement ne sera pas bien original.

Car ce livre est un très bon livre. L'auteur a choisi, avec brio, de nous raconter une histoire de fin de monde en mettant l'accent sur l'humain. En mettant en valeur la manière dont ce genre d'événement questionne ce qui fait l'humanité, comme ont pu le faire McCarthy ou encore St.John Mandel. On a là une galerie complète de personnages, tous plus riches les uns les autres. Alors même si la longueur de ce roman peut impressionner, c'est finalement sans heurts et avec délectation qu'on suit cette histoire. L'intrigue se met en place pas à pas, rien n'est laissé au hasard et les différentes interrogations que l'on peut avoir trouvent leur réponse. J'ai donc hâte de lire la suite et de découvrir les nouvelles évolutions que vont vire ces personnages. Des personnages qui restent dans notre esprit, signe pour ma part de réussite.

Gros coup de coeur pour cette trilogie post-apocalyptique. Tout a commencé à la sortie du tome 2, je l'ai aperçu dans les rayonnages et l'illustration m'a tout de suite plu. En regardant le tome 1, j'ai eu un peu peur car il fait un peu plus de 1200 pages. Finalement en lisant les premières pages, la plume de l'auteur m'a tout de suite embarquée dans l'histoire, c'est très fluide. Certains pourraient y voir de longues descriptions inutiles, moi même je n'en raffole pas et j'ai tendance à les fuir. Mais ici, l'auteur donne une description sur la personnalité de ses personnages, de leur histoire, et c'est ça qui m'a plu. C'est très enrichissant et même les personnages secondaires sont concernés.

Durant les 150 premières pages, l'auteur nous décrit différents personnages à tour de rôle. Ce n'est qu'après qu'on comprend ce qui les lie. Les membres d'une l'expédition dans la jungle bolivienne sont atteints d'un virus mystérieux qui donne l'immortalité. L'armée américaine voit en ce virus un atout et cherche à l'étudier sur des cobayes humains. Les résultats s'avèrent mauvais, les cobayes deviennent des mutants, appelés viruls, très dangereux et ressemblant à des vampires ou des zombies (l'auteur adore la série The walking Dead). L'armée décide de tester le virus sur une enfant innocente : Amy. C'est donc 2 agents du FBI qui seront chargés de l'enlever du couvent dans lequel elle vit. Une fois que ces 2 agents comprennent la nature de leur mission, ils vont tout mettre en oeuvre pour la sauver... mais trop tard. Amy a reçu le virus. Pendant ce temps les viruls ont réussi à s'échapper et à attaquer le centre de recherches. Amy est sauvée par l'un des agents du FBI, et tous 2 vont s'enfuir pour trouver un endroit dans lequel se réfugier car dehors c'est l'apocalypse. Mais que devient Amy? Et bien elle ne se transforme pas en virul et ne vieillit pas ou très peu. C'est que le virus a fonctionné : elle est immortelle. On voit une relation très touchante entre Amy et l'agent du FBI, ce dernier devient le père qu'elle n'a jamais eu. Tandis qu'au fil des années, l'agent commence à se faire vieux...

Puis on fait un saut d'un siècle, on découvre de nouveaux personnages qu'on va suivre jusqu'à la fin de ce tome. Attention, les personnages sont nombreux, je pense que la lecture doit se faire très régulièrement pour ne pas perdre le fil. Ces personnages font partie d'une communauté de survivants qui se prénomme la Colonie. Ils vont rencontrer Amy qui a l'apparence d'une adolescente alors qu'elle est centenaire. Ils vont découvrir le mystère qui tourne autour d'Amy et à la fois faire face au danger qui rode toujours : les viruls, qui sont beaucoup nombreux.

Bref si vous aimez les histoires post-apocalyptiques, dans le genre the Walking Dead, et que vous n'avez pas peur des gros pavés, je vous le conseille vivement !



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L'inconscience des scientifiques et des militaires portés à l'extrême, un thème récurrent dans la science-fiction. Ce roman épique, plus de 1200 pages, aborde ce thème de façon magistrale. On suit de manière addictive ce naufrage de notre société, entre Ravage et Je suis une légende, et on se prend à retrouver nos cauchemars d'enfants en pensant aux "monstres" qui se cachent dans la nuit. Un roman incontournable pour les amateurs du genre.

Beaucoup d'auteurs et de réalisateurs s'amusent à imaginer une multitude de fins du monde possibles. de nos jours, - vous l'aurez remarqué - leur nombre s'accroît. A croire qu'un prix sera décerné à celui qui aura su deviner juste sur le terminus de notre ère.
Peut-être que, quelque part, à l'école des scénaristes tarés, l'examen de fin d'études doit comporter le sujet : "L'apocalypse : quelle serait, selon vous, la meilleure façon de faire mourir l'humanité ?"
Bien. A présent, jetons un oeil à la copie de Justin Cronin puisque son livre aura le mérite d'être adapté au cinéma par le talentueux monsieur qui a réalisé Cloverfield.

Pourquoi lire le Passage ?

** Parce que ça, les ami-e-s, c'est de la vraie littérature de genre. L'histoire va vous paraître classique, mais il n'en est rien. Tout débute par une expérience militaire américaine. Les cobayes, des individus issus des prisons retenant les détenus les plus dangereux, se font inoculer un virus mystérieux causant des mutations inquiétantes. Les résultats, jusqu'ici jugés peu concluants, mènent le FBI à capturer Amy, une gamine abandonnée dans un couvent par sa mère prostituée.
L'expérience tourne mal. Très mal. le chaos se répand sur le monde comme une traînée de poudre... Une morsure de mutant vous transforme en "virul", un être assoiffé de sang aux griffes et aux dents acérés : tel est le prix à payer pour la bêtise de l'humanité.
Un siècle plus tard, les hommes restants vivent en colonie, tentant de survivre à l'abri de spots de lumière à l'énergie vacillante. Leur destin semble petit à petit compromis quand, soudain, Amy vient à leur rencontre. Âgée de cent ans, elle a pourtant l'air d'en avoir tout juste quatorze. Sa venue trouble, mais la jeune fille est l'espoir qu'ils attendaient tous. A ses côtés, ils devront mettre le pied hors les murs de leur colonie pour se lancer dans une course-poursuite des plus terrifiantes... afin de sauver le monde.

** Parce qu'une fois qu'on l'a en main, il est strictement impossible de le lâcher. Page-turner irrésistible, ce roman vous aspire tel un vortex spatio-temporel. Par bien des aspects, il m'a fait penser aux livres de Stephen King. Je m'explique : chaque protagoniste a sa propre histoire, ses propres forces et limites... Tout personnage évoluera dans l'histoire avec les cartes qu'on lui a données au départ, qu'il soit attachant ou détestable. Dès lors, on ne cesse de se demander "Comment va-t-il mourir ?". La solution la plus efficace reste de tourner les pages...

** Parce que les "viruls" sont des ennemis sacrément effrayants. Fruits d'une expérience militaire désastreuse, ils sont quasiment imbattables. Nul ne sait réellement d'où provient le virus qui les a contaminés. Faire leur rencontre est donc très mauvais pour la santé. Loin de l'image des vampires classiques des romans de bit-lit, les "viruls" ont l'apparence d'une énorme chauve-souris (ce sont des humains mutants, rappelons-le). Ils croquent un bon coup, vident leurs victimes de leur sang ou bien les mettent en pièce. Dans le meilleur des cas, leur morsure transforme. Hum. Ils ont même un mode d'attaque spécifique, une façon de survivre bien plus réfléchie que celle de simples mutants de base... Et bien sûr, je ne vous révèle pas tout de leurs pouvoirs. Ils rendent les humains totalement fous.

Pourquoi je vous le recommande ?

Il m'a fallu une bonne semaine pour me remettre de cette lecture... Une telle qualité d'écriture ne s'oublie pas de sitôt (hélas). Férue de lectures de ce genre, j'ai été... rassasiée.
Voici comment ça se passe, concrètement : vous commencez le premier chapitre en vous immergeant totalement dans le récit de la vie de la jeune Amy, petite fille adorablement intelligente de son état. Puis vous suivez ensuite les débuts de l'expérience qui fera sombrer la planète dans un chaos bien sale.
Le monde se retrouve dépecé et souillé après l'épidémie. le rendu est, je trouve, parfaitement réaliste.
Chez les survivants, la peur est omniprésente, courant le long des colonnes vertébrales lorsqu'il devient nécessaire de s'aventurer en terrain miné.
Les impressions, les bruits et les dangers sont décrits de telle façon qu'on pourrait presque les ressentir. du fond de mon lit, je ne me sentais pas moi-même en sécurité, jetant des coups d'oeil méfiants par ma fenêtre. Il y avait bien longtemps qu'un livre ne m'avait fait éprouver des sentiments aussi forts.
Et il paraît que c'est une trilogie. Sérieusement. Quand il n'y en a plus... il y en a encore ?

Rédigé par Ophélie Feedbackbaby
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J'ai acheté ce livre car le quatrième de couverture m'intriguait et que la première de couverte me captivait... Mais ce livre est longtemps resté dans ma bibliothèque sans que je n'y jette ne serais-ce qu'un regard... Pk? La taille énorme de ce livre, qui plus est en format poche... Voilà ce qui m'a rebuté à le commencer!


Mais ayant pris mon courage a deux mains (et il vous faudra les deux mains pour tenir ce livre!) je m'y suis attaquée... et là je me suis retrouvé transportée dans un monde irréel mais tout à fait possible: c'est l'histoire d'une expérience scientifique ratée qui a plongé le monde entier dans le chaos: les hommes sont devenus d'immonde bêtes mi zombie, mi vampire. Hypothèse probable au vu des avancées technologiques actuelles...


Ce livre est divisé en trois parties: la première se déroule à l'époque actuelle où nous suivons essentiellement deux agents du FBI chargés de recruter des condamnés à mort pour servir de cobaye à une expérience, jusqu'à ce qu'ils récupèrent Amy, orpheline qui va elle aussi servir de cobaye.
La deuxième partie nous plonge 100 ans après V (à vous de deviner :)) où l'on peut voir évoluer différentes personnes appartenant à un camp de survivants. L'on apprend alors leur manière de survivre. C'est affligeant de voir que même si le monde a changé (plus d'argent, de technologies, etc.), les comportements humaines restent les mêmes: cupidité, jalousie, égoïsme, etc.
Quand à la troisième partie, elle relate un groupe d'irréductible qui décide de traverser le pays pour en savoir plus sur la chute du monde.


Alors sérieusement, n'ayez pas peur de la taille du livre, cette histoire se lit vite et bien, Justin Cronin alterne différent mode d'écriture (récit, journal, etc.) ce qui fait que l'histoire reste vivante, et très accessible.


Je ne regrette vraiment pas et j'ai hâte que le deuxième tome de cette trilogie sorte en format poche!
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Vraiment, le livre que personne n'attendait... le Passage est ce livre qui renferme de tout... un roman policier, des prémisses de science-fiction, un monde à la limite du fantastique... Des scènes qui sont sans rappeler Stephen King ou l'univers Walking Dead...et même La Route de McCarthy... Un immense roman, dans tout les sens du terme!
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Au fur et à mesure que je lisais ce bouquin j'ai pensé à d'autres titres qui auraient pu servir d'inspiration à l'auteur, d'abord à ce que je considère comme un incontournable du roman post-apocalyptique, le Fléau de Stephen King, mais aussi à La Lignée de Guillermo del Toro et Chuck Hogan (pour l'approche quasi épidémiologique du vampirisme et la notion de “multitude”) et même la saga Autre-Monde de Maxime Chattam (on y retrouve des ados confrontés à un nouveau monde et obligés de survivre) ; mais je vous rassure malgré ces illustres possibles références le Passage a aussi une identité propre. Une structure originale quand on sait que la première partie, qui occupe près du quart du roman, plante le décor avant d'en faire table rase et de repartir à zéro. Plutôt bien écrit la lecture reste fluide malgré quelques rares longueurs, il n'en reste pas moins qu'une fois embarqué on ne le lâche plus avant d'avoir le fin mot de l'histoire (du moins du premier tome de cette trilogie très prometteuse).
Les personnages sont attachants, notamment le petit groupe qui décide de percer le secret d'Amy et bien sûr la gamine elle même qui conserve, tout au long du récit, une aura mystérieuse (au départ on en arrive même à se demander si elle veut le bien de la Colonie ou au contraire sa destruction). Pour en finir avec les personnages (en dire plus risquerait de casser l'effet de surprise) on en croisera un paquet, plus ou moins éphémères, certains que l'on regrettera, d'autres non. L'intrigue est pleine de rebondissements avec quelques touches d'émotion, juste ce qu'il faut pour donner un peu d'espoir dans ce monde dévasté.
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