On aurait pu penser qu'au cinquième tome à la suite des aventures de mon équipe de tatoués et de leurs superbes et brillantes copines j'allais commencer à me lasser. Mais
Jay Crownover a l'art et la manière de se réinventer et de nous offrir des personnages toujours plus attachants comme Rowdy et Salem.
Rowdy a l'habitude que les gens l'abandonne. Sa mère est morte quand il était petit, il a été rejeté par la seule fille dont il ait jamais été amoureux et sa meilleure amie a disparu un jour sans laisser d'adresse. Depuis il va de relation sans lendemain en relation sans lendemain. Jusqu'au jour ou Salem Cruz, un des fantômes de son passé ne fasse soudain irruption dans sa vie. Rowdy n'a plus d'autre choix que d'affronter ses démons et de peut être enfin s'offrir une chance d'être heureux.
On ne peux pas ne pas tomber amoureuse de Rowdy. Parce que depuis quatre tomes on le connait comme le pote sympa, souriant et toujours de bon conseil et qu'on découvre dans ce tome sa part d'ombre, le chagrin et la douleur qui se cache derrière cette carrure d'ancien joueur de football au style rétro.
Quant à Salem on comprend immédiatement pourquoi elle plait à Rowdy et se fait rapidement une place dans la bande du Marked. Salem est courageuse, déterminée, sûre de ce qu'elle veut. Salem comme toute les héroïnes de
Jay Crownover traine un joli lot de bagages émotionnels ce qui ne l'empêche pas d'être indépendante et de ne pas avoir besoin d'un homme pour s'en sortir.
Et comme toujours
Jay Crownover nous donne aussi des informations sur ces autres personnages dont les vies ne cessent d'évoluer. À chaque tome on s'attache un peu plus a cette étrange famille de coeur dont on a l'impression d'être un membre à part entière un peu plus à chaque page qui passe.
Mais derrière l'histoire compliquée mais terriblement romantique de Rowdy et Salem,
Jay Crownover nous délivre des messages bien plus importants sur des sujets essentiels comme les violences faites aux femmes et la culpabilisation des victimes mais aussi sur le fonctionnement des familles d'accueil ou les dangers des pratiques extrêmes de la religion.
Et puis encore une fois il y a cette ambiance qui me plaît toujours autant, ce côté marginal, un peu déjanté et décalé que confère l'auteur à tous ses personnages pour nous rappeler que qui que nous soyons et quel que soit le chemin que nous décidons de prendre personne n'a le droit de juger notre personnalité, notre style vestimentaire ou nos choix de vies. Un message terriblement positif et libérateur.
J'ai ris, j'ai pleuré, j'ai eu le coeur qui bât la chamade à des moments très romantiques, d'autres très chauds et d'autres carrément flippants. Un cinquième tome qui bien loin de me lasser de ma bande de tatoueurs et leurs amis m'a donné envie de me jeter immédiatement sur le sixième et dernier tome de cette série dont je ne suis pas sûre de me fatiguer un jour.
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