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Ce livre est un roman écrit par Catherine Cuenca.

Le roman est sur le viol, qui est l'un des sujets que l'autrice aborde dans ces livres.

Catherine écrit beaucoup sur les droits des femmes. Celle ci devient écrivaine à temps pleins en 2010.

C'est l'histoire de Myriam une jeune adolescente vivant en 1978 en France.

Celle-ci s'est faite violée par un dénommé Frank, qu'elle a rencontré lors d'une boum.

Cet événement traumatisant la marque.

Un jour grâce à des affiches mises dans le lycée illégalement, elle se rend compte que ce n'était pas de sa faute.

Elle prend donc la décision de prendre son courage à deux mains et de confronter son violeur.

Celle-ci se mis sa famille a dos, mais avait tout de même le soutient de sa camarade Jo et de sa soeur.

Nous allons donc suivre son procès et toutes les étapes par lesquelles elle passe pour arriver à confronter Frank.

J'ai trouvé ce livre très enrichissant et éducatif, car il nous montre le combat des femmes pour avoir le droit de s'exprimer librement et avoir des droits fondamentaux.

Le livre nous fait détester certains personnages et aimer d'autre.

J'ai assez aimé.

Jouwayria




Résumé:

Une lycéenne nommée Myriam, se rend à une fête avec sa meilleure amie Liliane. Ayant des parents stricts, elle s'y rend sans leur autorisation. À cette fête, elle rencontre Frank avec qui le feeling passe très bien. Suite à cela, ils sortent en ville pour aller au cinéma. Frank l'invite dans son appartement. Par peur de gâcher leur relation, elle accepte. Myriam est mal à l'aise mais tout se passe au mieux. Cependant, après quelques minutes, Frank veut aller plus loin en voulant coucher avec elle. Celle-ci refuse ce qui l'énerve. En se débattant, la tête de Myriam heurte un meuble ce qui l'affaiblit. Elle ressent une douleur au niveau de son sexe et perd connaissance. Pendant des mois, ses parents lui en voulaient énormément et elle se sentait très mal. Sa meilleure amie l'abandonna devant le commissariat par peur de passer devant la justice en tant que témoin. Myriam se retrouve donc seule.

Quelques temps après, elle finit par porter plainte grâce à son amie Jo. Jo est une militante au Mouvement de Libération des Femmes. Myriam s'est aussi décidée grâce à sa soeur, Patricia et au retentissement du procès d'Aix. L'avocate Gisèle Halimi, l'avocate du procès d'Aix, pris en compte sa demande en l'emmena en procès face à Frank.

Mon avis:

J'ai aimé ce livre car cela peut refléter des situations présentes. Tout homme et femme peuvent subir cet acte criminel.

Syrielle
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Nos Corps Jugés, Catherine Cuenca
Je vous conseille le livre Nos Corps Jugés de l'autrice Catherine Cuenca que pour ma part je trouve assez touchant.
Cette histoire évoque un traumatisme lourd et douloureux : le fait que la justice et les proches ne font rien afin de soutenir les victimes concernés.
Le livre Nos Corps Jugés parle d'une jeune fille nommée Myriam qui est une adolescente en terminale. Au cours d'une soirée, elle rencontre un homme de 21 ans environ, cet homme se nomme Franck et ils s'entendent bien et décident de se revoir pour un rendez-vous. Après leur rendez-vous ils décident d'aller chez Franck. Tout se passe bien au début mais Franck finit par lui faire des attouchements, Myriam tentant de se débattre tombe sur le sol, ce cogne la tête et perd connaissance. Franck en profite alors pour la violer. A son réveil elle se sent bizzare mais ne se souvient de rien.
Ce livre est vraiment marquant sur le fait que malgré le traumatisme que cette jeune fille a vécu, ses proches la trouvent sale et ne l'aident pas. Ce livre est vraiment bien je je le conseille mais attention il y a de nombreux retours en arrières qui peuvent perturber la lecture.
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Myriam est une jeune lycéenne de terminale qui en soirée rencontre un jeune homme plus âgé qu'elle. Ils se revoient dans le dos des parent de Myriam. L'homme veut aller plus loin elle ne veut pas il l'a viole et elle a peur de tomber enceinte. Elle ne trouve refuge ni dans sa famille ni dans ces amis jusqu'à ce qu'elle tombe sur un prospectus de militante qui lui fait comprendre que elle n'est pas seule à avoir vécu cela et qu'elle n'est pas seule à etre en colère elle a trouver des gens qui l'a comprenne et ce lui fais du bien ce qui va l'aider également à faire entendre sa voie à porter pleinte.
Catherine Cuenca décrit parfaitement bien les sentiments de Myriam qu'il soit bon ou mauvais. J'ai aimer lire se livre il est très emportant.
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Nous sommes en 1978. Myriam, 17 ans, tombe sous le charme de Frank. le jeune homme l'invite chez lui et s'attend, comme de juste, à ce que Myriam s'offre à lui. Mais elle refuse. Alors il la viole. Myriam est tétanisée. A la peur de tomber enceinte, s'ajoute celle d'avouer ce qu'elle a subi. Alors elle se tait. Car comment révéler le pire quand on a des parents très stricts qui ne se soucient que du qu'en-dira-t-on et une amie catholique qui veut rester vierge jusqu'au mariage ? Grâce à Jo, une camarade de lycée militante féministe, et portée par le procès d'Aix qui a permis que le viol soit qualifié de crime, Myriam va oser demander justice.

Oui. Fut un temps où le viol n'était qu'un délit et où les femmes meurtries étaient automatiquement considérées comme provocatrices ou hystériques (malheureusement sur ce point, il y a de sombres vestiges). Il a fallu l'extraordinaire défense de Gisèle Halimi dans le procès d'Aix pour que le viol devienne un crime. L'originalité de ce roman est que l'histoire surfe sur cette vague sans rentrer dans des détails juridiques, et dont on comprend qu'elle va aider de nombreuses femmes à pouvoir exorciser leur douleur.
Nos corps jugés est parfait pour aborder cette thématique avec des ados. Il est franc, va droit au but et s'immerge complètement dans tout ce qu'une jeune fille peut vivre quand elle est victime. 1978-2023, même combat.
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1978, Myriam 17 ans est violée par son "ami" Frank. Sa famille lui demande de ne rien dire, soucieuse du qu'en dira-t-on. Myriam dépérit peu à peu, elle se coupe de ses amis. L'aide de sa soeur Patricia, la médiatisation du procès d'Aix en 1978 au cours duquel Gisèle Halimi défend deux jeunes filles violées et plaide pour que le viol soit reconnu comme crime et pas seulement un délit et enfin la présence de quelques (rares) militantes MLF dans son lycée l'aident à parler, à se libérer, à porter plainte.
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1978. Myriam est en classe de Terminale dans un lycée, à Lyon. Lors d'une soirée avec ses amis, elle rencontre Franck, la vingtaine. Les deux jeunes gens flirtent et Myriam accepte de le revoir en cachette de ses parents qui ont une éducation très rigoriste. Lorsqu'ils se revoient, le jeune homme la viole. Traumatisée, la jeune fille ne sait plus vers qui se tourner pour obtenir de l'aide. Dans le même moment se tient le « procès du viol » qui fait la une des médias. Cet événement, puis les actions militantes d'une camarade de classe au sein du MLF, encouragent Myriam à intenter un procès à son violeur.

Catherine Cuenca s'est emparée des événements de 1978 qui ont eu lieu autour du procès d'Aix pour raconter l'histoire de Myriam et livrer un texte militant autour du droit des femmes. Pour rappel, en mai 1978, Gisèle Halimi défend deux jeunes femmes qui ont été violées par trois hommes alors qu'elles avaient refusé leurs avances. Pour la première fois, le procès s'ouvre devant une cour d'assises. Ce procès, qualifié de « procès du viol » par Gisèle Halimi, est houleux. Les victimes, les femmes et le féministes y sont ouvertement attaquées.
Il faut donc se replacer dans le contexte de l'époque pour comprendre l'ambiance et les réactions des différents personnages du roman. La réaction des parents de Myriam est la conséquence d'une morale rigoriste, véhiculée par une société où la femme reste soumise à l'homme dans toutes les situations et est au final responsable de ce qui lui arrive. Et puis surtout, on ne veut pas parler de viol pour la sauver « réputation » de la famille. Les procès pour viol qui suivront celui d'Aix seront donc une totale révolution à cette époque car les femmes osent enfin se libérer d'un carcan patriarcal et affirmer leur liberté de dire non. Et il faudra beaucoup de courage à ces victimes pour affronter les injures et les menaces d'une société encore rétrograde quant à la place des femmes.
Tout le récit de Catherine Cuenca tourne autour de cette thématique. Si le sujet est bien sûr important et permet de montrer aux plus jeunes les combats qui ont eu lieu pour qu'enfin le viol soit reconnu juridiquement comme un crime, l'histoire en elle-même m'a quelque peu déçue. Trop de longueurs au début, puis lorsque l'action de Myriam contre son violeur est enfin engagée, le récit reste plat et ne décolle pas vraiment. Les personnages ne m'ont pas touchée.
« Nos corps jugés » est instructif mais j'en attendais un peu plus.
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Pour suivre le récit de Myriam, 17 ans en 1978, il faut se plonger dans l'ambiance de cette époque.
10 ans après mai 68, les jeunes sont libres, rêveurs et profitent de la vie. Pourtant, les médias parlent des procès du viol dirigés par l'avocate Gisèle Halimi. Pour les parents de Myriam, ces faits de la responsabilité de la victime. Dans la cours de récréation, le débat s'ouvre et des étudiants manifestant pour la pénalisation du viol manifestent. Au milieu de toutes ces voix, Myriam se tait. Elle a suivi ce garçon qui lui plaisait, mais elle a dit non, elle l'a repoussé et elle est restée assommée au sol. Myriam se tait et souffre.

J'aimerais dire que le récit du rapport infernal de Myriam est glaçant, mais il est tristement banal. J'ai aimé le fait qu'on précise que, oui, l'agresseur plaisait avec Myriam et ils flirtaient ensemble. Oui, elle l'a suivi. Non, ça ne veut pas dire qu'elle imaginait ce qui allait se passer. Myriam fait partie de celles qui ont le "mauvais" viol, celui auquel les gens ne croient pas.

Tout dans ce récit est juste. Les premières craintes quant à une grossesse, le retard de menstruation dû au choc, la réalisation de ce qu'il s'est passé, la peur, la paranoïa, etc. Quand elle se confie pour la première fois à ses parents, attendant leur aide et leur soutien, mon coeur s'est brisé. La colère est présente tout au long de cette lecture, mais l'espoir également. Voir que la société évolue, trouver des alliés inattendus ont fait du bien.

"Nos corps jugés" ne se dévore pas simplement, il faut l'avaler et le digérer. Heureusement, la fin est très émouvante. Sans trop spoiler, il y a un personnage durant le récit qui croit que si une femme traîne tard le soir ou si elle porte une mini jupe, c'est normal que ce soit pris pour une invitation. Après avoir échangé avec d'autres personnes, nous retrouvons ce personnage en train de soutenir les victimes publiquement devant les tribunaux. Il n'en fallait pas plus pour me faire pleurer.

Franchement, c'est un livre à mettre dans les collèges et lycées. Il sensibilise avec justesse et montre le chemin à faire encore.
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France, 1978, nous suivons Myriam, 17 ans, lycéenne de terminale. le bac approche, elle a une grande pression et ses parents, très intransigeants ne lui laissent que peu de marge de manoeuvre. Oui, mais à cet âge, les jeunes participent à des fêtes, se mettent en couple, alors il y a de quoi être tentée. Pourquoi Myriam n'y aurait-elle pas droit ?
Surtout lorsque Franck, un étudiant en médecine s'intéresse à elle. La gentillesse du jeune homme et son côté gentleman rassurent Myriam qui va le revoir en cachette. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu et que Franck n'a que faire de la notion de consentement.

Myriam rentre chez elle après cet événement. Complètement désorientée, elle finit par perdre totalement pied, ne sachant que faire ni à qui se confier. Elle se sent d'autant plus abandonnée qu'elle n'obtient aucun soutien de sa famille. Même sa meilleure amie la laisse finalement tomber.

Au même moment, se tient à Aix-en-Provence, un procès qui fait grand bruit : celui du viol de deux touristes défendues par l'avocate Gisèle Halimi. La population est divisée entre ceux qui ne veulent pas voir les choses bouger et ceux qui souhaitent que la loi évolue, que les mentalités changent. Les femmes ne sont pas des objets à la disposition des hommes. Les manifestations sont violentes, mais tout ce bruit et les tracts que Myriam va trouver dans son lycée, vont convaincre la jeune fille de ne plus se taire.

Une nouvelle voie s'ouvre devant elle, tout aussi difficile puisqu'elle va devoir affronter à nouveau son agresseur et convaincre la justice qu'elle dit la vérité. Mais cette fois elle n'est plus seule. Elle a une avocate pour l'épauler, des camarades de son établissement mais aussi et surtout, sa grande soeur à qui elle a tout révélé et qui l'a prise sous son aile.

Si le roman se passe dans les années 70, l'auteure aborde un sujet toujours d'actualité notamment quand elle fait référence aux « frotteurs » des transports en communs. Catherine Cuenca aborde avec une grande justesse la question du viol et les conséquences qu'il peut avoir sur la victime et son entourage.
La lecture est rapide, dynamique, grâce à des chapitres plutôt courts. le texte n'en reste pas moins poignant, percutant et invite le lecteur à la réflexion.
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C'est la mention de Gisèle Halimi qui m'a donné envie de lire ce roman. J'ai découvert l'avocate féministe grâce à ma fille lycéenne qui avait à étudier un extrait de son plaidoyer lors du "procès du viol" d'Aix-en-Provence en 1972 ("l'affaire Marie-Claire, une adolescente traduite en justice pour avoir avorté après un viol"). Il n'est pas question de grossesse ni d'avortement ici, mais le profil de Myriam est identique: une jeune fille qui, bien qu'elle ne soit pas responsable de ce qui lui est arrivé, vit dans la honte et la peur de parler et quand elle ose enfin le faire, n'obtient aucun soutien ("Elle est complètement seule"). Son amie Lili refuse de l'accompagner au commissariat pour le dépôt de plainte ("Les policiers noteront mon nom"); de toute façon, peu croient les victimes. Quant à sa mère, elle a peur du scandale ("Le qu'en dira-t-on la préoccupait plus que tout") et surtout n'ose pas aller contre la volonté de son mari "d'oublier" l'histoire; cette épouse s'est toujours pliée aux désirs de son mari, à ses choix et Myriam représente "une attaque au patriarcat" (on est en 1978).

C'est par une camarade de classe, Joëlle Dominguez, que Myriam entend parler du MLF (Mouvement de Libération des Femmes): l'adolescente sème en effet dans le lycée des tracts féministes réclamant "la dignité pour les victimes de viol, pour des femmes battues, abusées..."). C'est grâce à son aide et à celui de sa soeur aînée en visite que Myriam va oser prendre contact avec une avocate de l'association et aller jusqu'au procès. le tapage médiatique de celui-ci est parfaitement rendu, que ce soit au niveau de l'ambiance exaltée que des arguments avancés par les parties en opposition. Au final Myriam aura obtenue d'être entendue et pourra envisager de "revivre, enfin". L'épreuve lui aura permis de trouver sa voie: devenir psychothérapeute "pour aider ceux qui en ont besoin à surmonter leurs traumatismes".

Grâce à toutes ces jeunes filles qui ont eu le courage de défendre leur droit à disposer librement de leur corps, et à celles qui ont mis leurs compétences à leur disposition, le viol n'est plus un délit mineur mais bel et bien un crime depuis la loi du 23 décembre 1980. Malheureusement, il n'empêche que les femmes continuent de "subir des choses inacceptables tous les jours" ("Les attouchements du pervers ou le harcèlement d'un type en voiture. A elle de choisir.")...
Lien : https://www.takalirsa.fr/nos..
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Myriam, 17 ans, est violée. Choquée, elle se confie à sa mère, qui par peur de la rumeur ne soutient pas sa fille et la rend responsable de ce qu'il s'est passé. Elle fait comme s'il n'était rien arrivé à sa fille et lui demande d'oublier. Myriam s'enferme dans le silence et rentre dans la dépression. Lorsqu'elle découvre qu'une fille de sa classe fait partie du collectif Choisir, elle se décide à agir et porte plainte. Un roman pour découvrir le Mouvement de Libération des Femmes et le combat de l'avocate Gisèle Halimi afin que les violeurs soient condamnés !
Un récit dur et engagé
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