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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'auteure nous plonge au coeur de sa famille, suite au true Crim dont ils ont été victimes. Un véritable crime et fait divers, qui conduira la police a soupçonné Tom, le frère aîné de l'auteure, qui a l'époque à dix sept ans. On l'accuse d'avoir tué ses deux cousines Julie Kerry (vingt ans) et Robin Kerry (dix neuf ans). Un récit autobiographique qui nous fait vivre ce drame et cet enfer de l'intérieur.
4 Avril 1991, Tom en vacances chez ses cousines Julie et Robin, décident de sortir dans la soirée, sans prévenir personne.
Julie est une jeune fille qui écrit des poèmes et veut montrer à Tom celui qui se trouve sur le vieux pont Old Chain Rocks, qui domine le Mississipi, et ses eaux très fortes. Nous sommes à Saint-Louis. Au même moment, quatre jeunes se dirigent vers le pont. Ils vont se croiser et là, la violence va se déchaîner.
Les filles vont être violées, pendant que Tom est maintenu au sol. Puis, tous les trois, vont être obligés de sauter du pont. Une chute de trente mètres.
Tom va se débattre contre le courant afin.de se sortir de ce piège. Interrogé par la police, les officiers le croient coupable. On ne peut pas sortir indemne et sans avoir un os de cassé, 1après une telle chute. Ces policiers vont tout faire pour qu'il avoue. Ils veulent le culpabiliser, Tom va vivre un véritable enfer pendant plus de trente six heures.
Ce drame, nous éclaire sur la violence gratuite, la perte d'être chers et la perspective de la culpabilité de celui qui est vivant. Un récit impitoyable, avec une description très cruelle des sévices utilisés contre ces jeunes filles, avec une description de cette rencontre fatale. Il ne reste que des vies brisées où toute la famille est impactée.
La justice va s'en mêler et sera-t-elle juste ?
Comment se reconstruire après de tels actes ? Comment faire face au chagrin et au deuil ?
Une histoire où les policiers et les journalistes veulent un coupable à tout prix sans penser aux conséquences.
Une histoire tirée d'un fait divers réel et qui me fait penser à de sang froid de Truman Capote.
J'ai été très touchée par ce récit percutant, qui rend hommage aux victimes plutôt qu'aux accusés. Une famille plein d'amour et unit dans la souffrance et l'attente.
A l'époque, l'auteure est une adolescente et dans le livre, elle s'appelle Tink. Un récit écrit comme un vibrant hommage à ses cousines.
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Saint Louis Mississipi, 4 avril 1991.

Oeuvre singulière que ce roman qui n'en est pas tout à fait un puisqu'il relate un ‘fait divers' dramatique réel que l'autrice a vécu véritablement au sein même de sa propre famille. Plus un récit romancé finalement.

Nous sommes le dernier jour des vacances de printemps et, demain, une partie de la famille nombreuse réunie à St-Louis se quittera pour remonter à Washington se confronter de nouveau avec la violence citadine ordinaire après quelques jours de détente, de répit.

Dernière soirée de calme et d'insouciance pour Tom, le frère ainé de la narratrice, et pour deux de leurs cousines, Julie et Robin qui savent devoir se quitter pour un certain temps et briser l'entente absolue qu'ils ont liée durant ces quelques moments exceptionnels.

Malgré l'interdiction parentale, en cette veille de départ qui supposera un long et fatigant trajet, Tom prend la clé des champs pour une dernière virée volée et festive avec ses deux  cousines préférées.
Le but est préalablement établi : aller lire le poème que Julie a tagué sur le tablier du vieux pont abandonné enjambant le Mississippi bouillonnant et tumultueux.

Quatre jeunes hommes ont également prévu d'y aller sur ce vieux pont en ruine, et ce ne sont pas des anges.
Si, individuellement, ils ne semblent pas tous forcement dangereux, le fait d'être en groupe et, en plus, d'avoir consommé alcool et drogue unit ces quatre garçons en maraude en un prédateur sans limites qui va laisser s'exprimer toute sa violence refoulée.

Les deux filles sont violées alors que leur cousin est maintenu hors d'état d'intervenir, impuissant, cloué au sol par de lourdes chaussures qui lui écrasent la nuque contre les graviers pointus du tablier.

Une éternité d'effroi.

Leurs crimes perpétrés, les voyous enjoignent leurs trois victimes de sauter depuis le parapet du vieux pont pour se précipiter, frigorifiés et nues pour les filles, dans les eaux boueuses qui grondent sous la carcasse fantomatique du vieil ouvrage d'art déclassé, eaux tourmentées dont ils ne sauraient pouvoir s'extraire.

Leur sort est scellé.

Pourtant, contre toute probabilité, Tom ressortira, mais seul, du fleuve noir, en état de choc et la hanche brisée.

Comme Truman Capote avant elle dans ‘de sang froid', l'autrice dissèque la scène de crime et les moments qui ont précédé l'effroyable tragédie dans un roman de non-fiction d'une acuité terrifiante, mettant en scène une rencontre qui n'aurait jamais du avoir lieu :
L'insouciance d'un trio adolescent euphorique face à un quatuor en déshérence qui, défavorisé, a perdu tout sens des valeurs.

S'en suivra une enquête passionnante qui n'évitera ni les faux pas ni les fausses pistes, restituée avec talent par l'autrice qui a à coeur de raconter cette effroyable tragédie qui a bouleversé sa famille d'autant que les investigations ont démarré d'une épouvantable façon, mettant en cause le seul survivant du massacre, innocent et victime de surcroît.

Au-delà de la tragédie véridique racontée et disséquée ici, c'est plus largement une réflexion pointue qui nous est servie sur:
- la prise en compte de la parole d'un témoin quand une police défaillante est peu encline à absorber un scénario estimé improbable
-le statut de victime et de son témoignage quand il est réalisé sur le vif, encore sous l'effet de l'état de choc
-plus tard, le sens profond de la peine de mort et des répercutions de son exécution.

Une analyse également sur la perception d'un choix de société, la peine capitale, quand on est intimement concerné par le drame qui a été à l'origine de la condamnation et qu'on n'a donc pas le recul habituel sur une affaire qui ne nous touche pas, individuellement.

En résumé :
Un sombre ‘fait divers' tragique (dont je n'avais pas connaissance) suivi de l'onde de choc dont il fut l'origine au sein de la famille élargie des victimes, raconté avec brio par un de ses membres particulièrement bien placé pour avoir accès:
-au ressentis individuels et collectif des personnes impactées,
-aux procédures de justice et de police qui ont mené à l'identification,
-à l'arrestation et à la condamnation des réels coupables.

Un instantané introspectif aussi sur une Amérique face à la violence, à son origine et ses effets.

Très bon moment de lecture !
 
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C'est son histoire et celle de sa famille que Jeanine Cummins raconte dans ce récit. Avril 1991, fin des vacances en famille, son grand frère Tom et leurs deux cousines adorées, Julie et Robin, décident de faire une petite escapade nocturne en cachette de leurs parents. Les 2 filles entrainent leur cousin vers un vieux pont abandonné sur lequel Julie a tagué un de ses poèmes. Mais quand leur route croise celle de 4 jeunes du coin en quête de sensations fortes, la violence va se déchaîner et la vie de la famille entière en sera bouleversée.

On a beau savoir d'avance quel sera le sort de Julie et Robin (la 4e de couverture et les propos en préface de l'auteure étant explicites sur le fait qu'elles ont été assassinées), on ne peut s'empêcher de se laisser prendre au fil de cette histoire et de retenir notre souffle au fur et à mesure que l'auteure en dévoile le contenu en espérant échapper au dénouement inéluctable. Les premières pages sont fortes, frappantes, on partage d'abord la joie simple de moments en famille, l'escapade impromptue des 3 jeunes adultes qui n'ont pas envie de se quitter déjà et puis cette rencontre un peu louche sur le pont qui semble heureusement bien se terminer jusqu'à ce que se produise l'inéluctable. Comment explique-t-on la violence ? Comment justifie-t-on le destin, la malchance, une vie brisée ou terminée par un concours de circonstances qui auraient facilement pu être évitées ?

L'auteure pose brillamment toutes ces questions en filigrane de son récit et arrive à nous immerger complètement. Non seulement c'est particulièrement bien écrit mais l'histoire est vraiment prenante et je n'ai pas pu m'empêcher de retenir mon souffle avec Tom et d'espérer comme lui que ses cousines vont être retrouvées rapidement. La suite du récit ajoute l'horreur à l'horreur quand la justice s'en mêle et que l'auteure nous embarque dans ce qui aurait pu être une énorme erreur judiciaire de plus. le focus s'élargit alors et on partage maintenant ces moments, ce crime inconcevable avec l'ensemble de la famille : la mère de Julie et Robin, les parents de Tom, ses soeurs, la jeune Jeannine et la petite Kate, puis les grands parents et autres frères et soeurs venus en renfort. Là aussi la réflexion de l'auteure est passionnante dans sa manière de décrire à quel point un événement violent comme celui-ci affecte non seulement les victimes mais aussi ceux qui leur survivent, non seulement par le chagrin et le deuil mais aussi par la pression médiatique, les jugements hâtifs et le fait que leur histoire devient soudainement public.

Malheureusement ce roman contient 50 pages de trop, les dernières, dans lesquelles l'auteure continue son récit quelques années plus tard en décrivant ce que deviennent deux des agresseurs condamnés à la peine de mort et à quel point la mobilisation contre leur exécution a affecté sa famille. Alors que tout sonnait juste jusqu'ici et qu'elle nous offrait un récit équilibré et sans parti pris, ces pages sont terriblement maladroites, réécrivant de nombreux événements à l'aune du chagrin et du regret, et je me suis sentie presque gênée à lire certains points de vue et jugements. Comme en plus ce n'est guère passionnant, cela m'a laissé sur une impression de gâchis, la fin n'étant absolument pas à la hauteur de ce magnifique livre.

A lire malgré tout (en oubliant ces derniers chapitres !) pour comprendre ce que peut être la violence aveugle et ses effets sur une famille qui ne sera hélas plus jamais la même. Et à découvrir aussi pour la belle plume de Jeanine Cummins et sa capacité à nous faire entrer dans son récit et à faire revivre ses chères disparues en leur rendant un magnifique hommage.
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Cette biographie m'a rappelé L'Empreinte, celle de Alexandria Marzano-Lesnevich, qui tentait par l'écriture, devenir à bout de ses traumatismes d'enfance. Certes il n'est pas question d'inceste dans ce livre, mais on est bien sur une tragédie qui ravage toute une famille. Une double tragédie même, car il y a d'un côté le viol et le meurtre de 2 jeunes femmes, et de l'autre leur cousin survivant, qui en plus du traumatisme de l'agression, doit faire face aux soupçons qui pèsent sur lui.

Ce récit, même si on en connaît le dénouement, est bouleversant. Particulièrement ces moments qui suivent l'agression où l'on vit minute par minute les montagnes russes émotionnelles de toute la famille. Comment un jour paisible de fin de vacances se transforme en cauchemar. Comment chacun s'arrange pour encaisser. Comment les préoccupations changent d'échelle. du coffre de voiture à remplir pour rentrer, à un avocat à trouver pour sortir son fils de prison.
J'ai particulièrement été touchée par l'auteure, ado à l'époque, qui tient à écrire ce roman, parce qu'on parle très souvent des meurtriers, alors que les victimes sont reléguées à des détails de l'histoire.
J'ai particulièrement été émue par sa sagesse des membres de cette famille, qui ont su rester unis face à l'invraisemblable et continuer coute que coute à prendre soin des vivants, qui en plus de leur douleur, font face aux soupçons des enquêteurs et aux journalistes qui se vautrent dans le sensationnel sans aucune considération pour les répercutions humaines.
J'avais craint le larmoyant, le poncif. Mais rien de tout cela. Une douleur et une dignité immenses.
Je suis ravie d'avoir fait connaissance avec cette famille remarquable. Et moi qui déteste la poésie, j'avoue que les phrases de Julie sont plutôt touchantes et troublantes, surtout lues après son meurtre et celui de sa soeur. Seul point qui m'a un peu agacé, mais c'est naturel que l'auteure réagisse ainsi : le viol puis le meurtre de ces 2 jeunes femmes talentueuses, lumineuses, pleines de vie et de convictions positives est une tragédie.
Mais un meurtre est un meurtre. Elles auraient été mesquines, médiocres, vieilles et/ou moches, le meurtre aurait été tout aussi tragique. J'espère ne froisser personne en étant aussi catégorique...

Alors faut-il le lire ? Oui. Récit dense et fort. Juste et digne. Je souhaite à cette famille du bonheur, de la sérénité. de l'amour et de la douceur. Je salue le talent de Jeanine Cummins, dont je suis curieuse de lire une de ses oeuvres de fiction.

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Récit autobiographique qui commence, lors d'une soirée, où 3 cousins, tout juste majeurs, vont se faire agresser sur un pont, lieu de rencontres des jeunes de la ville. Pour planter le décor (je ne relève rien) mais les deux cousines vont être violées et les trois jeunes jetés dans le fleuve ...
L'auteure est la soeur du jeune Tom (le garçons du trio donc). Elle va nous raconter cette terrible histoire et ce qu'elle a entrainé sur sa famille. Elle va beaucoup détailler le système carcérale et juridique des Etats-Unis à cette époque ( début des années 1990).

On peut craindre que ce roman manque de finesse et soit exhibitionniste mais ce n'est pas le cas du tout. L'auteure arrive à nous donner les éléments essentiels et nous laisse découvrir les membres de sa famille mais avec une certaine pudeur. Il s'agit surtout ici de poser des questions générales : Pourquoi parle t'on toujours plus des agresseurs que des agressés ? Les interrogatoires dont les commissariats ne poussent ils pas des innocents à se déclarer comme coupable ? Quelle limites ont les médias ? Enfin, la douloureuse question de la peine de la mort est abordée sans que l'auteure ne souhaite donner son avis. (c'est en tout cas ce qu'elle dit, pour ma part, j'ai cru ressentir sa position).

Lecture intéressante donc.

Je ne mets pas 5 étoiles car le roman a été édité en 2004 dans sa version américaine et seulement en 2022 dans notre langue. C'est dommage car ça à pris "un coup de vieux" (je parle bien de l'objet livre et ne veux pas du tout porter offense à la famille et aux victimes) notamment car les réseaux sociaux n'existaient alors pas ...

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Frappée par le premier roman saisissant de Jeanine Cummins - Americain Dirt - j'ai voulu découvrir son nouveau livre, Une Déchirure dans le ciel, qui n'a hélas rien de fictif. L'auteure y raconte en effet un épisode terrible vécu par son frère  Tom et ses deux cousines Julie et Robin Kerry, en 1991.

Alors que Tom Cummins, alors âgé de 19 ans, faisait le mur avec ses jeunes cousines pour aller admirer les poèmes écrits par Julie sur l'Old Chains of Rocks Bridge, le jeune homme a vécu avec elles une nuit d'horreur, assistant au crime atroce de ses deux cousines commis par quatre hommes. Miraculeusement survivant de cette agression, le frère de l'auteure a ensuite dû affronter la machine judiciaire et médiatique pour prouver son innocence et confondre les coupables.

Jeanine Cummins explique la démarche de ce livre dans sa postface : mettre en évidence une injustice sociale criante, dans les affaires criminelles : "à cause du silence que leur impose la mort, nous oublions les victimes elles-mêmes". Ainsi, les médias, la police, la justice mettent en lumière les auteurs de crimes, oubliant trop souvent leurs victimes. Ces propos m'ont rappelé ceux d'Ivan Jablonka, qui énonce le même regret, dans son récit Laëtitia.

Un récit autobiographique percutant, où Jeanine Cummins dit sa révolte et rend aussi un vibrant hommage à ses deux cousines disparues.
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Récit écrit en 2004 et qui vient juste d'être traduit en France. Je pensais lire un policier mais la page de garde nous prévient d'entrée. C'est autobiographique et ce livre c'est l'histoire d'un crime immonde et d'une rare violence et les suites de cette affaire.
Cela change tout, on devient voyeur de cette histoire sordide. Cela commence en douceur, quelques jours entres cousins chez des grands-parents et des retrouvailles en famille. Après c'est une mauvaise rencontre une nuit, sur un pont plutôt lugubre, pour Tom et ses deux cousines. On aura aussi fait une brève rencontre avec les quatre jeunes meurtriers et violeurs pour nous dire un peu les personnalités de ces jeunes sans limite.
C'est Jeanine Cummings ( dite Tink ) qui raconte d'une façon impersonnelle, en prenant le rôle d'une narrateur, ce drame qui aura traumatisé toute la famille et brisé sans doute des vies.
Réflexions sur la police, qui se comporte d'une façon immonde et violente, procès et débat sur la peine de mort.
Un récit qui ne peut que nous toucher d'autant plus que nous trouvons des photos de cette famille dans le livre. L'auteure a voulu rendre hommage aux deux soeurs, et leur donner une visibilité, elles les victimes, qui n'étaient plus rien alors que la presse ne s'intéressait qu'aux accusés.
Un livre de colère que j'ai lu dans la journée, happée par cette histoire qui nous raconte la violence de la société américaine.
Bouleversant bien évidemment.
Merci à Babelio, masse critique et les éditions Philippe Rey pour cet envoi.
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Une déchirure dans le Ciel n'est pas un roman policier. Ni même un roman. Il s'agit juste du témoignage de Jeanine Cummins sur les crimes qui ont bouleversé sa famille un soir de 1991.
Le récit est poignant, glaçant même. Il nous fait plonger dans l'horreur mieux que n'importe quel polar. On referme le livre avec un nouveau regard sur l'humanité et sur l'Amérique. Ce bouquin ravive ou suscite plein de questions qui demeurent hélas sans réponses.
Une fois entamé, le livre ne se lâche plus trop pendant 250 pages. Il faut attendre les 80 dernières pages pour que le rythme ce relâche. Cette dernière partie était sans doute nécessaire pour l'auteur et pour aller au bout du chemin parcouru par cette famille meurtrie. Sur le plan littéraire, elle est moins aboutie. Trop longue pour un épilogue, trop détachée pour ne pas perdre en intensité.
On ne peut pas lire Une Déchirure dans le Ciel sans penser à de Sang Froid de Truman Capote. Mais si avec Capote, c'est l'écrivain confirmé et déjà célèbre qui fait entrer le fait divers (quelle horrible expression quand on y pense!) dans la littérature, avec Jeanine Cummins, c'est le fait divers qui a fait entrer l'auteure dans la littérature.
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Un roman autobiographique sur le fait divers qui a ébranlé la famille de l'auteur au cours des années 90. Un crime glacant et écoeurant qui s'est soldé par une gestion de l'enquête injuste et cruelle. Une histoire révoltante et dérangeante qui permet de rappeler beaucoup de notions essentielles et de replacer à leur juste place, les victimes.
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Merci à Babelio de m'avoir envoyer ce livre dans le cadre de Masse Critique, je ne pensais pas être sélectionné... J'avais beaucoup aimé "American dirt" , c'était très intéressant et bien écrit alors j'ai eu envie de tenter celui-là. Les évènements relatés dans ce récit sont très violents donc j'avais un peu peur de pas arriver à lire mais finalement je me suis passionnée par l'enquête qui fait suite à ce crime abjecte. En sachant que tout est vrai, cela devient vraiment intéressant de lire cette histoire. Je trouve l'écriture de Jeanine Cummins vraiment très agréable et facile à lire. Elle touche toujours des sujets délicats mais passionnants.
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