La définition du bonheur

Je sais bien que les livres de Cusset sont inégaux mais là ce n'est pas son meilleur.
J adore ses livres habituellement, mais là, grosse déception.
C'est comme si j'avais lu un livre de Pancol, que j'aime bien cela dit, mais c'est trop superficiel.
On vogue tantôt avec Clarisse, et tantôt avec Éve.
Leur vie, leurs amours, leurs travail, leurs enfants.
Ce qui m'a mis la puce à l'oreille, c'est qu'à chaque fois que je reprenais apres une pause, je ne me souvenais pas exactement ce qu'il s'était passé avant mon interruption.
C'est mauvais signe.
Et puis je me suis forcée à le lire, mais sans passion ni addiction.
Et pourquoi "La définition du bonheur" ? Je n'ai pas bien senti où l'auteure voulait en venir.
Comme l'a dit une babeliote, c'est un fourre-tout.
Bon et bien ce ne sera pas un coup de coeur contrairement à d'autres livres magnifiques de cette rentrée littéraire.
À lire pour les passionnés de Cusset.

On suit deux histoires de femmes bien différentes, l'une en France, l'autre aux USA, avant évidemment leur rencontre, et le pourquoi du comment de tout ceci, et le drame, et le titre. Ca se lit bien, comme un roman vide qui raconte une histoire, sans philosophie ni réflexion de fond mais des clichés contemporains, avec l'impression de vouloir faire plaisir aux lectrices plutôt que par conviction. Un roman pour passer le temps, sur deux femmes qui ont fait des choix différents de vie. Voilà voilà ! le titre est pourtant (très) ambitieux mais pour la définition du bonheur ce n'est pas ici... alors pourquoi le titre ?

Même pas déçu, juste "étonné" qu'une grande maison d'édition ose publier ça.
De quoi s'agit-il ? La vie survolée de deux femmes qui se révèlent avoir un lien révélé dans la courte seconde partie (pas de coup de théâtre, que du très banal et téléphoné).
Ce roman ressemble à un ramassis de textes de fond de tiroirs auquel l'auteure aurait tenté de donner une cohérence et une unité. Mais la sauce ne prend pas. Il en résulte un texte lourd, inintéressant, sans profondeur et rempli de clichés. Une sorte de premier jet d'idées pour un roman que l'auteure tente maladroitement de justifier dans les derniers paragraphes.
Une phrase a retenu mon attention : "C'est l'écriture, pas l'histoire, qui fait la littérature". Dans ce livre, il n'y a ni l'un ni l'autre

Dans La définition du bonheur, Catherine Cusset met en scène deux femmes, Eve et Clarisse.L'histoire commence par l'adolescence, Clarisse, à l'âge de 16 ans est en vacances chez une de ses tantes et subit une agression qu'elle tait à son entourage. Eve,quant à elle trouve une lettre de son père dans laquelle elle apprend un secret sur sa naissance.Le lecteur suit le destin de ces deux femmes , très différentes, qui finiront par se rencontrer.
Clarisse, après le lycée part voyager en Asie, en Inde. Elle rencontre un homme avec lequel elle aura trois enfants.Elle se séparera assez vite, menant une vie libre, sans travail fixe et multipliant les rencontres amoureuses.
Eve part s'installer aux Etats-Unis car son mari y a une opportunité professionnelle.Elle devient traiteur et sa cuisine française connait un grand succès. Elle mène une vie équilibrée et est heureuse avec son mari. Cependant, elle rencontre un écrivain français avec lequel elle aura une liaison, écrivain qu'elle retrouvera plus tard dans d'autres circonstances.
J'ai bien aimé le début du roman avec ces portrait de femmes, très différentes mais dans lesquelles on peut se retrouver, en autres dans les descriptions du quotidien. La dernière partie m'a déçue , je l'ai sentie bâclée et pleines de clichés, sorte de catalogue fourre-tout des événements des dernières années.
[Des attentats du 11 septembre, à ceux du Bataclan, à la crise du Covid, j'ai eu l'impression que l'auteur voulait caser absolument tout ces faits, le point culminant étant les funérailles de Clarisse dirigées par Delphine Horvilleur et ceci enlève toute crédibilité...]
Dommage car j'avais beaucoup aimé ces précédents ouvrages qui avaient une trame narratative originale!

Deux destins de femmes presque parallèles, puisqu'ils finissent par se rencontrer nous sont contés par l'autrice. Clarisse, baroudeuse épouse finalement Hendrix, un autre baroudeur rencontré au bout du monde qui lui fait trois enfants, Martin, Lucas et Zack. Elle se retrouve seule après le départ de son mari avec son amie Bérengère et gère difficilement sa nouvelle situation malgré l'aide temporaire que lui apporte Sydney, sorte de bipolaire attentionné lorsqu'il est dans sa période euphorique. Eve vit à New York avec Paul dont elle aura deux filles, Houston et Hannah. Passionnée par la cuisine, elle créera son entreprise et assumera un petit dérapage amoureux avec Sébastien. Les vies de ces deux femmes sont longuement et alternativement décrites sur une quarantaine d'années sous tous les aspects, sentimentaux et sociaux. Une histoire décousue, sans grand intérêt qui essaie de rattraper le lecteur avec la fin du parallélisme censé donné un peu de rythme et de raisons d'avoir patienté jusque là !

« Comment les femmes se débarrassaient-elles de ces carcans? » Page 100

Avec un titre pareil, difficile de ne pas céder à la tentation. Et en plus quand il est signé par une auteure dont j'apprécie le style, cela ne pouvait être que succès assuré. Je me glissais dans ce texte en terrain conquis et pourtant cela n'a pas pris. Je me suis difficilement traînée jusqu'à la page 100.

On y lit à tour de chapitre la vie de deux femmes de leur enfance à leur cinquantaine, tout y passe leur adolescence, le rapport à leurs propres parents, leur carrière, leur vie sentimentale et sexuelle, leur maternité… Comme le sentiment de passer du coq à l'âne sans trop comprendre où l'auteure nous emmène. J'ai persévéré car 1) collection blanche de Gallimard 2) une auteure que j'apprécie. Mais le lien unique entre ces deux femmes a surgi trop tardivement pour m'embarquer. Et vous, l'avez-vous lu, et aimé ?
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Je suis très mitigée.
Le fait de passer d'un personnage à un autre c'est un peu pénible car les chapitres sont long de ce fait parfois je me souvenais plus assez du "cadre" de l'autre personnage. Certains faits sont "brouillons", notamment l'histoire familiale avec le père....un peu compliqué à suivre tout de même.
Après le fait que le livre débute années 70 et qu'on finisse en 2021 c'est sympa ! j'ai suivi "mon" histoire, ayant peu de différence d'âge avec les personnages ! c'est drôle. Certaines choses m'ont touché chez les personnages mais je les ai pas trouvés super attachants non plus !
En fait je pense que j'attendais mieux !

C'est l'histoire de deux femmes Eve et Clarisse sur plusieurs décennies de 1979 à 2021.
Dans la première partie, les chapitres alternent entre l'une et l'autre en n'évitant pas nombre de clichés et de situations convenues : l'impression tenace de feuilleter un Martine avec une fillette dédoublée qui aurait grandi. Martine s'envoie en l'air en Asie, Martine accouche dans un taxi new-yorkais, Martine est trahie par sa meilleure amie, Martine tombe amoureuse d'un maniaco-dépressif Martine a le cancer, etc...
Malgré ces poncifs, de ces chapitres émerge une petite musique. Ni Eve, ni Clarisse ne sont sympathiques mais on peut prend plaisir à les retrouver vieillies et affrontant un nouvel épisode de leur vie.
C'est dans la deuxième partie que tout se gâte, car l'auteure se croit obliger d'expliquer son livre ! Elle crée un lien peu vraisemblable entre les deux femmes et s'emploie à justifier ses choix. Cela ne m'a pas du tout intéressée et m'a même hérissée. Je n'ai et c'est très personnel pas apprécié le style de ce texte qui relate les faits de manière très, trop, factuelle.
Les deux femmes vivent le moment à un instant t qui est décrit de manière brute, la scène de viol très anxiogène se prête à ce choix d'écriture. Mais j'aurais aimé quelques pages sur les 467 qui composent ce roman avec un peu plus d'analyse psychologique.

Lu dans le cadre du prix du roman Fnac (autrement, je pense que ce livre ne m'aurait jamais interpellée). C'est l'histoire de deux femmes, l'une vit aux Etats-Unis et l'autre en France. On devine qu'elles ont un point en commun dans leur histoire, mais vraiment cela ne m'a pas intéressée du tout.

Je termine à l'instant ce livre que j'ai dévoré et que j'ai adoré jusqu'à la page 252 où l'auteur dit ne pas "aimer la religion musulmane ni aucune religion qui entrave la liberté des femmes".
Cela a été ma première "alerte" que j'ai ressentie comme une certaine forme de cliché presque raciste.
Puis le personnage de Boris, évidemment russe donc violent et qui sera le criminel désigné et entraînera, entre autre malheur, une des deux héroïne dans un "complotisme anti-covid" .
Et finalement ce qui a crucifié ce roman à mes yeux fut la page 357 avec " le toxicomane qui sentait la pisse". Comment est ce possible d'écrire quelque chose d'aussi dur et méprisant envers ce qui est reconnu aujourd'hui comme une maladie?
Je reconnais que c'est extrêment bien écrit, qu'il est rare d'être ainsi emportée sans pouvoir s'arrêter par un roman, que les personnages sont magnifiques, attachants et pourtant ces "dérives" à mon sens irrespectueuses ainsi que ce besoin dans toutes les dernières pages de préciser que tous les gestes barrières ont été respectés par les personnages ont abîmé pour moi toute la magie du livre.
Dommage....