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sur 645 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Réunion préparatoire de rentrée marketing euh... pardon, littéraire 2021 chez Gallimard.

(Dans l'ambiance feutrée d'un café bohème de la rive gauche, sur un boulevard bordé de façades haussmanniennes poivrées, un matin clair de février)

A est éditrice chez Gallimard
B est autrice chez Gallimard

A : Bon, écoute, j'ai eu une idée pour toi, pour ton prochain bouquin pour la rentrée littéraire. Je voudrais que tu me donnes carte blanche pour tenter un coup littéraire. Ce serait une sorte de livre-produit, qui résumerait tous les thèmes en vogue de ces dernières années, toutes les tendances quoi.
B : Oui pourquoi pas, il faudrait que tu m'en dises plus.
A : le concept est simple, on prend deux femmes qu'on retrouve à chaque décennie.
B : Je ne vois pas trop ce que ça a d'original pour le moment, mais je me doute que tu vas me préciser tout ça…
A : Attends de voir la suite. Donc, on commence à l'adolescence...
B : le dépucelage, c'est ça ?
A : Oui, sauf que là on rajoute un viol. Un viol totalement gratuit, mais qu'on rappellera à la fin du livre juste pour parler de prescription, comme ça, ça fait écho aux affaires PPDA et tous les autres. T'en penses quoi ?
B : Ouais, ouais, ça me semble intéressant et la vingtaine ?
A : Bon là on en tartine des caisses sur la liberté, le voyage, on la fait coucher avec des petits cons musclés. On envoie un peu de fantasme, du sexe dès le début du bouquin, ça aidera le lecteur à accrocher au texte.
B : Ouais top. Et la trentaine ?
A : Sans hésitation, les gosses... Un peu de post-partum, de la maternité, l'accouchement, enfin tu brodes sur ces thèmes-là, tu m'étales des couches de clichés, tu me fourres de la platitude à ne plus savoir quoi en faire !
B : Oui d'accord et la quarantaine ?
A : Bah la lassitude du mariage, de la vie de famille, alors forcément tu lui fais débuter une histoire extra-conjugale. On remet un peu de sexe. Et puis tu m'en fais des caisses à nouveau sur les hommes. Tu me fais des tromperies, du style son mari se barre avec sa meilleure amie, ou alors le type flemmard empâté qui regarde le foot vautré sur le canapé, ou les deux ?
B : Ou les deux ! Ah mais j'adore ces clichés, mais qu'est-ce que t'es drôle ! Et la cinquantaine alors ?
A : Hum un peu moins sexy, j'ai dû me creuser un peu plus... Peut-être un cancer ? le cancer du sein ? Comme ça, ça nous permet de taper en plein dans les angoisses de la ménagère de moins de cinquante ans, c'est ton lectorat, non ?
B : Oui, mais faudrait pas que ça dure trop longtemps non plus, pour ne pas trop plomber le livre. Elle pourrait vite être en rémission et devenir à nouveau une femme très séduisante, comme si elle se redécouvrait une deuxième jeunesse ?
A : Oui, oui, bien sûr je te laisse gérer ces détails, c'est toi la spécialiste de l'eau-de-rose ! En tous les cas pour la soixantaine qui n'intéresse clairement plus grand-monde, je propose le Covid, ça permet de raccrocher au contemporain, les gens s'identifieront et c'est toujours bon pour les ventes, donc si c'est bon pour les ventes tu grossis le trait, les confinements, les dérogations, le poids sur la psyché des français, enfin tu vois bien, tu me recraches du BFM. Et puis une petite critique sur « la gestion gouvernementale cacophonique » et une phrase du genre "elle a bravé la limitation kilométrique pour se rendre à l'enterrement mais portait le masque et gardait les distances." Enfin tu vois le genre ? Tu ne passes pas pour une méchante anarchiste, mais tu montres que quand même tout n'a pas été parfait.
B : Ouais c'est bien ça. C'est à la fois disruptif et citoyen. D'autres trucs ?
A : Bah ouais clairement le gros de ton livre sera de t'engouffrer dans la tendance actuelle qui est…
B : Les violences faites aux femmes !
A : Bingo, le mouvement #metoo, les viols, les balance ton porc, les hommes pervers narcissiques, enfin, je ne te fais pas un dessin.
B : Ok, j'ajoute tout ça, c'est bien ça en effet.
A : Ajoute ça, mais par pitié fais-en des caisses. C'est là-dessus que l'on va communiquer à mort. Genre, je sais pas moi, un gros méchant, mais vraiment gros gros méchant, un jaloux possessif, un Russe par exemple, qui la bat et la tue.
B : C'est exactement à ça que je pensais !
A : N'oublie pas l'inceste aussi, y a eu le bouquin de Camille Kouchner qui a fait le buzz... Elle m'est passée sous le nez celle-là. Faut faire un rappel.
B : Allez, adjugé vendu, j'ajoute un soupçon d'inceste. Et qu'est-ce que tu penses sinon de Black Lives Matter ou des manifs contre Trump ?
A : Ouais pourquoi pas, c'est pas mal, même si c'est un peu lointain pour ton lectorat français. Tu pourrais juste l'aborder en passant, pour montrer que t'es quand même à la page et que tu te tiens au courant des grands mouvements de société.
B : Ok, c'est noté, je préciserai quand même que mes narratrices n'étaient pas pour Donald Trump pour dissiper les doutes… Et les gilets jaunes ?
A : Un peu sensible, aborde les mais sans trop prendre parti.
B : Et les minorités sexuelles ?
A : Oh bah, crée un ami gay à la narratrice et puis s'il ne sert plus dans l'histoire, fais-le mourir du sida, ça règle le problème, hein, ça semblera logique, non, un homo qui meure du sida ?
B : Bon je crois qu'on a quasiment abordé tous les thèmes.
A : Je crois aussi. Ah si, quand même, n'oublie pas un petit passage avec référence aux différents attentats. Les lecteurs seront contents d'y trouver une allusion. On en a tellement parlé !
B : Je pensais que ma narratrice pourrait avoir des places pour le concert des Eagles of Death Metal mais ne puisse pas y aller ? Ou qu'elle soit malade le soir.
A : Hum, non pas sûr, ça ne cadre pas trop avec son image de bourgeoise parisienne... Il faudrait autre chose.
B : Je sèche là...
A : Ok, alors disons plutôt qu'elle se fait chiper une table sous le nez au Petit Cambodge le soir des attentats ?
B : Excellent ça ! Elle serait en colère et irait s'installer dans un autre bar plus loin. Et ça lui sauverait la vie ! Elle ferait un peu partie de ces milliers de Parisiens qui avaient un lien émotionnel avec l'un ou l'autre des lieux attaqués, sans avoir été touchée dans sa chair !
A : Banco ! Ah oui, ajoute-moi aussi une référence aux attentats du World Trade Center aussi, ça ne mange pas de pain. Genre "on se rappelle tous d'où on était et ce qu'on faisait lorsque les tours se sont effondrées."
B : Et l'écologie, t'en penses quoi de l'urgence climatique, on en parle beaucoup aussi ?
A : Ouais, on pourrait en parler aussi un peu, on pourrait glisser un truc sur la surproduction littéraire de la rentrée de septembre et les livres superflus qui envahissent les étagères des librairies, gaspillent du papier, seront bientôt pilonnés et alignent les platitudes comme des perles ?
B : Hein ! T'es sûre ? C'est pas un peu casse-gueule, non ?
A : Hahahaha ! Mais non, t'es conne, bien sûr que je rigole !!!
B : Ouf, tu m'as fait peur un instant !
A : Ah oui, et avant que j'oublie, tu me rajoutes quelques petites touches sur les Musulmans ? Genre j'aime pas leur religion parce qu'ils regardent mal les femmes et sont frustrés, mais tu m'atténues tout de suite tout ça pour ton audience Télérama/France Inter avec un Mohammed ? Genre la fille pense se faire violer mais en fait c'est le seul mec du livre qui lui veut du bien et qui est fondamentalement bon. Attends ! J'ai une idée ! Un clochard qui devient photographe ! Ça plaira à ton public, genre l'Islam c'est mal, mais tous les Musulmans ne sont pas à mettre dans le même sac tu vois ce que je veux dire ? Enfin l'esprit post-Charlie quoi !
B : Oui, oui, mais ça fait peut-être un peu too much là, non ?
A : Mais non t'inquiète ! Plus c'est gros plus ça passe.
B : T'es sûre que c'est pas un peu lourd ? Que ça ne fera pas trop catalogue de tous les thèmes des trente dernières années ?
A : Mais non ! On est en 2021, comment crois-tu que Trump a été élu !? Plus c'est énorme plus ça fonctionne !
B : Bon et ça parait être un détail mais pour les professions de mes personnages, t'as un conseil ? Désolée, mais ça m'aiderait..
A : Bon si tu regardes les tendances, les milieux bourgeois parisiens fonctionnent toujours bien, c'est indémodable. C'est ce qui se vend le mieux. Sauf qu'on est passé de la rive gauche à l'Est parisien, alors tu t'adaptes. Sinon, New York ça fait voyager aussi et puis on case une maison de vacances en Bretagne, c'est toujours bien la Bretagne. Ça fait à la fois chic et sobre. Très littéraire ça. C'est là que les écrivains ont des maisons secondaires et là où notre lectorat loue une semaine de vacances en avril. C'est la région où le rêve rencontre la réalité, si tu vois ce que je veux dire.
B : Attends mais t'as fini le champagne déjà ?
A : Et alors ? Recommande une bouteille, c'est pas Antoine Gallimard qui paye ? de toute façon avec les ventes de ce bouquin ma chérie, ce sera champagne tous les jours !
B : Hahaha, bon, ça me va. Et pour ce qui est des professions de mes personnages ?
A : À nouveau, les tendances n'ont pas changé, c'est toujours les galeristes, les écrivains et les artistes qui fonctionnent le mieux pour les ventes. Enfin, tu vois bien l' « univers bobo », ça ne devrait pas te poser de problèmes ?
B : Très bien, je mets les trois.
A : Et tu voudrais pas tenter un truc avec un chef ou quelqu'un dans la bouffe ? Avec toutes les émissions culinaires qu'il y a en ce moment, ça peut fonctionner. Mes données montrent que ça pourrait être un bon argument de vente.
B : Très bien, je peux essayer. On verra si le public y répond ou pas. Oh et j'allais oublier le plus important, le titre, tu as pu y réfléchir ?
A : Oui, oui, bien sûr. Bon en ces temps sombres, les lecteurs recherchent avant tout des trucs feel good, alors je te propose : "C'est quoi le bonheur ?"
B : Ouais c'est pas mal, mais la question me gêne un peu, parce que l'interrogation laisse persister trop de doutes dans l'esprit du lecteur.
A : "La définition du bonheur", alors ? Plus sobre, plus affirmé. Genre démonstration mathématique, on va vous montrer ce que c'est.
B : Ça me semble parfait, mais tu ne penses pas que ce soit un souci que le titre n'ait rien à voir avec le texte ?
A : Mais non on s'en fiche ! L'important c'est que les gens achètent le produit, après si on ne livre pas exactement ce qu'il y a marqué, ce n'est plus notre problème. Au pire tu auras des mauvaises critiques sur Babelio !
B : T'es vraiment une horrible cynique, j'adore !
A : Si avec ça tu ne fais pas un carton et rafle toutes les sélections de prix d'automne, alors je n'y comprends plus rien !
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Chez Catherine Cusset, il y a deux veines, la merveilleuse ("Vie et mort de Davis Hockney" pour ne citer que le dernier) et celle plus insipide ( "Indigo"). Manque de chance pour cette rentrée, sa nouvelle parution se range hélas dans la deuxième veine.
Derrière ce titre très dans le vent ( du commerce), propre à attirer tout ce public en recherche de bien être, et de quelconque félicité, que se cache-t-il réellement ? Certainement pas une définition du bonheur. Dans ce récit entrecroisé de deux femmes, on a un peu l'impression que Catherine Cusset essaie de dresser une sorte d'état de la femme à travers le parcours de Clarisse et d'Eve, deux françaises qui n'ont ( à priori) rien en commun. Leur vie assez banale au demeurant ( même si l'une d'elle vivra aux USA) sera alternativement racontée de l'adolescence jusqu'à la soixantaine. Les deux tiers du livre nous offrent un condensé assez cliché de la condition de femme qui peut se résumer ainsi : à l'adolescence on vit dans la crainte de l'agression ou du viol. La vingtaine c'est l'âge des voyages, des rencontres. A la trentaine on se case, on fait des enfants, on bosse ( et pas qu'à la maison). A quarante ans on découvre l'adultère ( le conjoint aussi ), à cinquante ans on attrape un cancer du sein et quand arrive la soixantaine, on dresse un bilan en se retournant ( déjà) sur le passé. Même si l'une des héroïnes sort parfois de ce chemin bien formaté, le récit reste somme toute banal. le problème du livre, est que Catherine Cusset, pourtant souvent habile écrivaine, ne fait rien de cette banalité, n'arrive jamais à la transcender et à la tirer vers quelque chose de littérairement passionnant ( comme ce printemps Claire Lombardo avec l'excellent "Tout le bonheur du monde" chez Rivages). Et quand arrive enfin le rebondissement que l'on devine depuis le début, l'intérêt n'est guère plus titillé surtout que soudain l'histoire s'embringue dans un cocktail covid/femmes battues qui fleure franchement le concept marketing ( merci Karina Hocine, la nouvelle prêtresse littéraire de chez Gallimard ? ).

On ferme la dernière page en ayant la désagréable impression d'avoir passé beaucoup de temps avec un livre qui ne vaut pas tripette tant la banalité, autant du style que de l'inspiration, saute au yeux. Un roman que l'on oubliera vite...
Lien : https://sansconnivence.blogs..
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Une déception. Pourtant le roman démarre bien, avec l'adolescence de Clarisse, la scène de viol dont elle est victime, d'abus de confiance en réalité, d'ailleurs à un moment du récit elle dit n'avoir rien ressenti. Puis, on s'enfonce dans une sorte de pêle-mêle sur le mariage, la fidélité, l'infidélité, les enfants, la demi-soeur, le cancer, le covid, les artistes, les loupés de l'existence et ses réussites sans qu'on le veuille. J'ai ressenti à lia lecture de ce livre une sorte de fourre-tout, de la platitude, et, en réalité peu d'intérêt pour ce que vivent les personnages et leur devenir. Je ne suis pas une spécialiste, mais l'emploi de l'imparfait en permanence m'a gênée.
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après on se fait chier. Mais alors on s'ennuie c'est terrible. D'une platitude a en faire dégoûter de la lecture pour l'été. Conventionnelle au possible. Je suis une femme féministe mais là vraiment enfonce des portes ouvertes depuis 10 ans ça commence à être sérieusement gonflant. Mais enfin ! C'était votre mieux ? Vraiment ? Je suis sur que vous avez mieux à proposer que ces deux vie qui s'entremêlent qui donne au moins l'impression que les nôtres sont plus palpitante. J'avoue c'est l'un des seul point positif tu ressort la tête du bouquin d'un grand soupir de « bon ben au moins je m'ennuie pas chez moi. » allez les gars on se creuse la tête et on nous pond un livre originale ! Vous pouvez le faire !
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Franchement je me suis encore fait berner par le déferlement sur la rentrée littéraire et le titre du livre plutôt racoleur.
Histoire des plus banales, des coucheries décrites pour être dans le ton, la vie bousculée de ses femmes est inintéressante.
Bref ma définition du bonheur est d'avoir pu terminer ce livre aujourd'hui pour passer à un autre !!
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Deux femmes dont on suit le destin et les relations avec les hommes.
Mais les hommes sont-ils vraiment tous violeurs, violents, lâches, faibles, prétentieux, infidèles ou arrogants ? On a l'impression qu'il n'a pas été possible de croiser au cours des cinq dernières décennies une figure masculine positive (ah, si ! un gentil SDF photographe (?) qui fait une brève apparition. Ouf !)...
Bref, un portrait de l'homme médiocre dans toute sa splendeur et face à eux des mères courages ou des amantes libérées. Quel cliché !
J'ai trouvé cette peinture contemporaine extrêmement stéréotypée : du sexe glauque, des bobos intellos dans des salons parisiens, des manifs anti-trump et de la psychanalyse covidée...
La platitude de l'histoire fait qu'on a du mal à suivre les éléments du récit. On a vraiment l'impression d'un roman commandé pour cocher des cases : viol, liberté sexuelle, covid. C'est ça Gallimard ?
Je ne sais pas si les "quinquas" s'y retrouvent, moi pas ! Et je regrette mes 20€.
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J'ai mis un temps fou à terminer le roman, persuadée qu'il se passerait (enfin) quelque chose à un moment donné. Mais rien ! Fade, plat, sans intérêt et finalement assez mal écrit, voici un roman que j'appellerais inutile s'il fallait le qualifier. Une succession de clichés (sachez que tous les hommes sont mauvais), de personnages stéréotypés, de femmes courageuses qui sont bien supérieures aux hommes décrits plus haut et bien-sûr, le tout dans un milieu bobo cher à l'auteure. Tant de bons romans en cet automne, vous pouvez zapper celui-ci sans regret !
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Un style plat, un procédé littéraire éculé et sans intérêt, un surf racoleur en fin de roman sur l'actualité. Bref, on se demande comment Gallimard peut publier de tels romans sans grand intérêt. L'auteur ne parvient pas à rendre ses héroïnes auto-centrées sympathiques, ni même passionnantes. Pas de style, peu d'histoire, bref un livre peu inspiré et guère inspirant.
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Je sors déçu de cette lecture. L'histoire de cette famille reprise dans ce roman ne m'a pas parlée. le livre est bien écrit mais il m'a manqué une petite musique qui m'aurait porté pendant la lecture. J'ai tourné les pages sans adhérer aux heurs et malheurs décrits au fil des pages. J'ai trouvé désagréable que des évènements aussi traumatisants que le 11 septembre à New York, les attentats à Paris, l'affaire Villemin soient évoqués inutilement. Pourquoi citer Mme Delphine Horvilleur pour une cérémonie funéraire? Là aussi je trouve cela inutile et déplacé.
Ce qui m'a aussi déplu c'est cette évocation de la réussite universitaire des personnages du roman. Pourquoi les qualifier par leur diplôme?
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Livre à éviter. Oubliez-le. Vite, maintenant, voilà. le style est navrant. C'est à dire que je venais de lire quelques textes de Jacques Charpentreau, Francis Ponge et rené Char, alors ça chamboule tout ! Ce qui fait que, reprenant ma lecture au chapitre troisième, je me suis dit que ce n'était pas juste de vouloir continuer. Je ne sais pas expliquer ce qui se produit, mais c'est implacable.
J'étais sous le choc de deux cultures, deux littératures et je ne comprenais pas pourquoi je lisais ce roman de madame Cusset. Alors, je suis allé ouvrir "Ritournelle de la faim" de J.M.G. LE CLEZIO (même éditeur) pour voir. J'ai ouvert le livre au hasard (p.145 pour tout vous dire). J'ai lu, j'ai vu. Je n'ai pas compris, mais j'ai poursuivi ma lecture de LE CLEZIO comme aimanté. Y a-t-il une explication à mon jugement? Je veux dire, une explication un tout petit peu rationnelle?
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