Je revenais des autres

Je retrouve avec plaisir les mots de Melissa Da Costa avec ce livre.
Une fois de plus ça commence très fort : Ambre 20 ans, lasse de n'être que la « pute » à Philippe, son amant de 40 ans, marié et père de famille, décide un jour d'en finir avec la vie. Heureusement, elle est retrouvée à temps et le pire est évité. Pour l'aider à se remettre (...), Philippe l'emmène à la montagne, dans un hôtel tenu par des amis à lui et la fait embaucher en tant que serveuse.
Là-bas, elle va faire la connaissance d'un groupe de saisonniers qui comme elle, ont leur lot de regrets, peurs et incertitudes à porter.
Je revenais des autres c'est apprendre à revenir vers soi grâce à ceux qui nous entourent.
Une fois de plus, Melissa Da Costa nous offre un livre sur la résilience. L'émotion rythme chaque page, chaque paragraphe. On s'attache aux personnages et il est difficile de les quitter. Vous imaginerez donc aisément ma joie à l'idée de les retrouver dans son dernier livre « Les douleurs fantômes ».

Livre découvert dans sa version audio. J'ai énormément apprécié la narratrice Aaricia Dubois dont la voix et les intonations portent merveilleusement bien les émotions.

Difficile pour moi de rédiger cette critique car les mots me manquent. C'est une belle histoire, une histoire de personnes cabossées par la vie, qui le temps d'une saison vont travailler dans un hotel au coeur d'une petite station des Hautes Alpes. On suit surtout Ambre, Tim, Rosalie et Andrėa. le temps d'une saison, ils vont cohabiter, s'entraider et recréer une ambiance familiale au 3ème étage de l'hotel, l'étage des saisonniers. Et comme dans toutes les familles, il y a des confidences, des fous rires, des pleurs, des silences, des portes qui claquent. Cette expérience leur apporte une force, celle de se re construire et l'envie de se donner une seconde chance. En bref, c'est une belle leçon de vie.
Mėlissa da Costa sait manier les mots pour nous faire vivre toutes ces émotions. Les personnages sont sensibles et attachants. Hasard du calendrier, son nouveau roman sorti ce matin, les douleurs fantomes, n'est autre que la suite de celui-ci.

Ca y est j'ai parcouru les 566 pages du dernier roman de MELISSA DA COSTA "je revenais des autres".

Alors que je garde un doux souvenir de "les lendemains" son avant dernier roman qui m'avait ému, j'ai un avis assez mitigé après ma lecture de ce dernier opus.
En effet je ne suis pas parvenue à retrouver la magie qui m'avait transportée dans "les lendemains".

Certains passages m'ont agacé et très peu m'ont ému. Les thèmes abordés comme l'amitié, l'homosexualité, l'affirmation de soi étaient pourtant intéressants mais je ne suis pas parvenue à m'attacher aux différents personnages dont les nombreuses colères et rancoeurs succédaient au pardon et à la bienveillance.

Ces multiples rebondissements m'ont quelque peu déstabilisé et de nombreuses longueurs m'ont ennuyé.

J'ai malgré tout aimé retrouver la plume gracile et subtile de MELISSA DA COSTA mais mon intérêt s'arrêtera malheureusement à cela.

De Mélissa Da Costa, j'avais beaucoup aimé Les Lendemains…
J'ai donc sauté sur l'occasion quand NetGalley a proposé Je revenais des autres…

Un joli titre qui me rappelait un poème d'Andrée Chédid, d'ailleurs repris en épigraphe dans le roman…
Une intrigue qui illustre, en effet, ces quelques vers :
« Je revenais des autres chaque fois guéri de moi
A l'abri d'un sourire
D'un geste qui donnait champ
Des moissons d'une parole
Je quittais citernes et mirages du chagrin pour une sorte de bonheur
Le bonheur ? »

Une quatrième de couverture qui promet « le roman des autres, ceux qu'on laisse entrer dans sa vie, ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent ».

Pour moi, un mélange de grosse déception et d'intérêt pour certains éléments de l'intrigue.

J'avais choisi la version audio, lue par Aaricia Dubois, et ne peux que saluer la performance de cette narratrice qui a tenu la distance, proposé les bonnes intonations pour donner vie à ce roman vraiment TROP long (plus de quinze heures d'écoutes, environ 700 pages en version broché…).
L'autrice détaille tout, au détriment d'un véritable travail sur la psychologie des protagonistes ! Que m'importe la décoration du restaurant où se joue une scène de rupture ! Je ne veux pas savoir quel burger les personnages ont choisi dans le menu… Ni d'ailleurs comment et avec quel moyen de paiement ils ont réservé des billets de train, pour donner un autre exemple… Cela m'indiffère ! J'ai vraiment craqué face à la multitude de précisions insignifiantes qui n'apportent rien, servent de verbiage creux, de remplissage inutile…
J'ai vraiment failli abandonner ma lecture à maintes reprises… L'avantage d'un livre audio réside parfois dans le fait que l'on arrive à audio-lire en s'adonnant à toutes sortes d'activités annexes, comme la cuisine, le ménage, le jardinage… J'avoue que, pour ce livre, je n'ai pas mis en pause quand la hotte aspirante faisait trop de bruit, ni pour passer l'aspirateur, répondre au téléphone ou encore m'absenter de la pièce pour quelques minutes… Quand je me suis endormie le soir en écoutant, je n'ai pas non plus fait machine arrière pour retrouver le fil… Vous allez me dire que les détails de ma vie domestique ne vous font ni chaud ni froid et que vous ne comprenez pas pourquoi je vous en parle dans ma chronique ! Eh bien, c'est exactement ce que j'essaie de vous expliquer quant à mon ressenti.

Pourquoi ai-je persisté dans la découverte de ce pensum ?
À cause des parcours de certains personnages, des amitiés amoureuses compliquées entre jeunes hommes et jeunes femmes cabossées par leurs premières expériences dans la vie et pour « la couleur du blé » … Là, je ne suis pas très sympa avec vous, parce qu'il faut vraiment arriver à la fin pour comprendre cette allusion au Petit Prince de Saint-Exupéry. Je ne vois pas pourquoi je serai la seule à avoir souffert…

Oh… On me dit dans l'oreillette que je n'ai pas dit de quoi parle ce roman… Eh oui, la preuve en est qu'à trop délayer, on oublie l'essentiel… Une jeune femme de vingt ans, en rupture avec sa famille, est devenue la maitresse entretenue d'un homme marié. Quand submergée par le vide de sa vie, elle fait une tentative de suicide, son amant l'envoie loin, dans un village de montagne, pour qu'elle se reconstruise, qu'elle apprenne à vivre sans lui, pour préserver sa famille aussi. Ce roman est le récit d'un nouveau départ, le feuilleton d'un hôtel où vit une bande de saisonniers tous un peu abîmés par la vie, leurs amitiés, leurs doutes, leurs colères, leurs rancoeurs, leurs amours aussi.

Il paraît qu'il y a une suite, Les Douleurs fantômes…
Là, à l'instant T, je dis « sans moi ! »…
Même si, quelque part, l'évolution de l'histoire d'Ambre et de Tim titille ma curiosité et mon émotion et me paraît impossible sur la durée.

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Première découverte de la plume de Melissa Da Costa pour ma part. J'en ai déjà beaucoup entendu parler, et j'ai beaucoup vu passer ses livres dernièrement, avec la sortie notamment des Douleurs Fantômes début mars.

J'ai aimé l'ambiance, la montagne en hiver, la vie de ces saisonniers que rien ne prédestinait à se rencontrer. Si au départ, l'histoire d'Ambre ne m'a pas particulièrement attirée - la minette qui craque pour un mec marié beaucoup plus âgé qu'elle, bof… Je me suis vite laissée attendrir par son caractère finalement touchant. On se rend compte qu'il s'agit surtout d'une gamine abîmée, qui ne s'est pas vraiment trouvée encore, qui ne sait pas trop ce qu'elle attend de la vie…

Je me suis vite attachée aux autres personnages également, Tim et Rosalie surtout.

J'ai englouti les pages à une vitesse folle, j'avais vraiment envie de savoir ce qui allait arriver à cette formidable équipe d'amis.

La fin très ouverte, m'a donné à la fois envie de lire Les Douleurs Fantômes, suite qui vient de sortir, pour retrouver les personnages qui auxquels je me suis attachée, et en même temps, j'ai envie de rester sur cette fin où tout est possible, et où l'on peut imaginer absolument tout ce qu'on a envie pour eux.

J'ai beaucoup aimé la plume de Melissa Da Costa et je ne manquerai pas de lire d'autres livres d'elle, c'est une certitude.

Quelle déception! Comme beaucoup de lecteurs, j'avais tout simplement adoré ses deux précédents romans.
Celui ci a pourtant bien commencé, le personnage d'Ambre, jeune fille paumée, était bien construit.
Mais par la suite, cette succession de personnages secondaires qui sont mal dans leur vie, mal dans leur peau, qui cachent des secrets ... je n'y ai pas cru.
Je vais faire une pause avec cette auteure pour mieux la retrouver plus tard.

Je ne sais pas pourquoi, mais je repousse toujours un peu la lecture des romans de Melissa Da Costa - la quatrième de couv' est souvent un peu mièvre, pas du tout mon genre donc - mais dès que je commence, c'est fini, il faut que je le lise et que je le finisse prestement.
C'est déjà ce qui m'était arrivé avec « Tout le bleu du ciel », et c'est encore une fois ce qui m'est arrivé avec « Je revenais des autres ».
L'histoire: Ambre, la vingtaine, est une étudiante en langues plus motivée par la fête que par les études. Elle se laisse entrainer dans une relation toxique avec un homme marié qui a le double de son âge et qui l'entretient. Quand elle tente de se suicider, il décide de s'en débarrasser en l'emmenant en ermitage hivernage loin de lui (et de sa femme) dans une station de sports d'hiver. Elle rencontre toute une équipe de saisonniers, dont Rosalie et Tim, avec qui elle va, pour la première fois de sa vie, tisser des liens d'amitié, bousculer et interroger sa vie…
Splendide roman, ode à l'amitié, à l'amour, à l'estime de soi et au respect, ce n'est pourtant pas un « roman feel good ». Dévoré en un (grande) journée morne, humide et froide - en gros parfaite pour la lecture -, ce roman m'a énormément plu et restera bien au chaud dans les meilleurs moments de lecture de l'année 2022. J'espère que vous tenterez le coup et qu'il vous plaira autant qu'à moi.

Ayant beaucoup entendu parler de cet auteur, j'ai décidé de découvrir son écriture avec ce roman à tiroirs, pavé d'environ six cent pages. Nous faisons la connaissance d'Ambre, jeune femme de vingt ans qui est en train de sombrer. Mais sa vie va prendre un virage à quatre-vingt-dix degrés en allant faire une saison hôtelière à la montagne. J'ai beaucoup aimé les personnages d'Ambre et de Tim ainsi que les personnages secondaires, tel que Wilson qui va apprendre à Ambre à se reconnecter avec la nature. J'ai apprécié partager cette vie de colocataires, la découverte des valeurs simples mais fondamentales. C'est avec plaisir que je me plongerai dans la suite de ce roman.

Ambre a vingt ans, elle est pleine de colère, principalement contre les silences de sa famille, pour les faire réagir elle va plonger dans un comportement destructeur jusqu'à sa rencontre avec Philippe, un homme marié mais qui a le mérite de faire attention à elle jusqu'à ce qu'elle ne supporte plus cette situation! Pour se reconstruire elle va partir aux Mélèzes, là elle va vivre entourée des autres saisonniers. Ils ont tous une bonne raison d'être là et les liens vont vite se créer, certains plus forts que d'autres! Ensemble le temps d'une saison, ils vont se reconstruire, se découvrir! Tim, le jeune homosexuel rejeté par les siens, Rosalie jeune mère célibataire, Andrea le séducteur sans attaches et les autres. Un palette de personnalités pour que chaque lecteur puisse se retrouver à un moment ou l'autre, des sentiments variés et intenses car la proximité ne va qu'accentuer les liens.

J'ai une nouvelle fois été happée par une histoire de Mélissa Da Costa, ses personnages principaux sont plus jeunes que dans ses deux autres romans, leurs problématiques sont différentes, tous leurs sentiments paraissent décuplés. Comme dans ses deux autres romans,  la nature a une place prépondérante, les paysages nous font nous évader et c'est ce que j'aime beaucoup avec cette autrice! Cette saison aux Mélèzes m'a fait du bien, m'a touchée et pour autant j'aurai aimé une autre fin pour Tim et Ambre! La relation d'Ambre avec ses parents m'a vraiment émue, on sent toute la difficulté qu'ils ont à communiquer et pourtant dans ces maladresses et ces silences leur amour est bien présent. le découpage en partie sans chapitre m'a moins plu mais c'est un goût personnel, j'aime les chapitres courts! Pour autant la plume est fluide et l'autrice arrive comme toujours à nous faire ressentir des milliers d'émotions et c'est évidemment ce que j'aime quand je lis un livre! 

Pas de coup de coeur pour moi mais une très belle lecture qui m'a touchée et dont j'ai aimé le décor et ses personnages. La dernière partie était de trop pour moi, j'aurai aimé une fin différente pour Ambre comme je vous l'ai dit cependant j'ai hâte de la retrouver pour savoir ce qu'elle est devenue! 
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