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4

sur 3541 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La doublure est le nouveau roman de Mélissa Da Costa. Les lendemains et Je revenais des autres sont des romans qui m'ont touchée. Les héroïnes abîmées par la vie nées de l'imagination de l'autrice apprennent à se reconstruire, et c'est très réconfortant de faire connaissance avec elles et de les voir à nouveau apprécier la vie et s'ouvrir aux autres. Avec La doublure, on est dans un tout autre registre. Glaçant, poisseux, effrayant.

Evie veut quitter Marseille et croise le chemin de Pierre alors qu'elle cherche un travail. de manière spontanée, l'homme lui propose de devenir l'assistante artistique de sa femme. Clara est en effet une artiste peintre qui se consacre uniquement à son art sous le nom de Calypso Montant. Evie accepte ce travail tombé du ciel. Il s'agira pour elle d'incarner Calypso Montant en public – ça tombe bien dites-moi car les deux femmes se ressemblent beaucoup (c'est tellement une coïncidence !) (ah non, peut-être que Pierre ne l'a pas abordée par hasard finalement). Clara va donc la former sur ses sources d'inspiration, elle qui a un univers très sombre, à base de corps suppliciés. Sans vraiment s'en rendre compte – ou alors avec une inertie incroyable – Evie se retrouve bientôt enferrée dans une relation malsaine avec ce couple. Mensonges, drogues, échangisme, Evie découvre un nouveau monde…

Alors, avec un tel résumé, on se doute que Mélissa Da Costa a effectué un virage important en changeant complètement de style. Glaçant, poisseux, effrayant. Au début de ma lecture, lorsque Evie rencontre le couple et découvre ce que l'on attend d'elle, j'ai immédiatement pensé à D'après une histoire vraie de Delphine de Vigan, un roman qui ne met pas forcément très à l'aise. Avec cette idée en tête, disons que j'étais un peu préparée à ce qui m'attendait.

Je n'aime pas les thrillers français parce que je trouve qu'ils sont souvent trop glauques, trop caricaturaux, trop maléfiques. Glaçants, poisseux, effrayants. Ils me mettent mal à l'aise, je ne prends absolument aucun plaisir à en lire – à quelques exceptions près. Malheureusement, j'ai ressenti tout ce que je n'aime pas ressentir en lisant La doublure. Toutefois, je dois avouer que la fin du roman ne pouvait être mieux. Elle est excellente.

Si vous aimez ce genre d'ambiance bien glaçante, poisseuse et effrayante avec des personnages tordus à souhait, je vous invite à aller lire d'autres chroniques de ce roman que la mienne. Parce que moi, je n'ai vraiment pas aimé et je ne peux pas vous conseiller La doublure.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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Ce livre est extrêmement perturbant et nous change du style auquel l'auteure nous avait habitués. Il est très sombre et nous plonge dans les profondeurs de l'être humain, dans ce qu'il a de plus noir.

Et pourtant, le début était assez lumineux, mais dès les premiers chapitres, nous sentons une certaine tension et devinons aisément que les choses vont se gâter, sans savoir le moment où tout va basculer et surtout la manière dont cela va se faire.

Roman d'une véritable descente aux enfers, avec pour contexte la manipulation et une certaine folie. Nous découvrons des personnages très sombres, intransigeants et surtout extrêmement manipulateurs. Evie se retrouve dans cette ambiance particulière où la tension est palpable.

J'ai beaucoup aimé les références au romantisme noir, toutes les explications apportées par l'auteure. La découverte de certaines oeuvres d'art ou de certains courants de pensée étaient très intéressante. L'auteure a d'ailleurs dû faire de nombreuses recherches approfondies.

À la lecture de ce roman, nous avons l'impression d'être dans une bulle, un monde particulier de culture et d'art, un monde à part, qui petit à petit se transforme en une bulle extrêmement malsaine et où il n'y a plus aucune limite.

La plume de l'auteure ainsi que l'histoire étaient passionnantes, mais les thèmes étaient trop durs pour moi. Tant de noirceur dans une âme humaine, je me doute que cela existe bien sûr, mais le lire est autre chose.
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Un triangle amoureux malsain au coeur de sombres tableaux

Evie a passé les cinq dernières années à attendre Jean, un marin dont elle a été follement amoureuse. À la recherche d'un nouveau départ, elle se laisse attirer par le couple Manan : elle est peintre, il se charge du côté promotionnel. Evie devient l'assistante de Clara. Jour après jour, les règles du jeu se précisent.

Voici donc le roman qui a tant fait parler de lui à sa sortie l'an dernier. Je suis assez partagée concernant cette lecture. Je vais essayer d'être méthodique...

Je n'ai pas aimé :
- l'aspect trop descriptif des tableaux, j'ai trouvé un peu pénible de quitter ma lecture et de chercher à chaque fois le tableau sur internet.
- les scènes de sexe à répétition, superflues pour moi. Je ne suis jamais bien adepte de ces scènes dans les romans, à part si c'est un final en apothéose entre deux personnages qui se sont cherchés tout le long du roman...
- certaines situations invraisemblables qui m'ont fait totalement sortir du récit mais je n'en dis pas plus au risque de spoiler

J'ai aimé :
- la tension qui monte lentement et qui nous met les sens en alerte devant le drame que l'on sait inéluctable
- le côté addictif où on veut savoir et où les pages se tournent à toute vitesse

Je préfère l'autrice dans un registre plus lumineux mais je salue l'audace d'oser un style de roman complètement différent.
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Un auteur a-t-il le droit de changer totalement de genre au risque de décevoir et donc perdre quelques (centaines/milliers de) lecteurs ?
Oui, pourquoi pas. Mélissa Da Costa a osé.

Le style n'est pas parfait, on le remarque encore plus dans ce genre de roman. Pas de bons sentiments pour rattraper une écriture pas terrible. C'est à dire qu'on lui pardonnerait son style si elle nous fait passer un bon moment avec l'histoire. Ce n'est pas le cas en ce qui me concerne.

Quel ennui ! La description des tableaux n'en finit pas. L'héroïne se passionne pour les cours de peinture sur l'art gothique et nous, lecteurs, nous subissons. Quelques coupes dans le texte auraient été bienvenues.

Cela dit, en sautant certains passages longuets, le genre peut plaire. Nous avons envie d'aller jusqu'à la fin, qui n'est pas décevante, c'est déjà ça !

Par contre, si vous êtes dépressif/ve passez votre chemin...
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Le roman commence comme un rêve lumineux, plein de couleurs et de promesses, avant de basculer progressivement dans une spirale toxique d'emprise, de perversité, de drogue, de sexe et de passion sans avenir.
Une lecture troublante et obsédante, où j'ai été partagé entre l'envie de connaître la suite de l'histoire et la crainte du dénouement. Un peu longue néanmoins, compte tenu de l'intrigue.
Un livre à lire avec un accès internet (ou une très solide culture artistique) tant sont nombreuses les références à des tableaux ou à des oeuvres littéraires, et une invitation à découvrir le romantisme noir.
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Evie vient d'être quittée par Jean, marin égoïste, incapable de se poser, alors qu'elle a passé les 5 dernières années à l'attendre et mis sa vie entre parenthèse. Peut de temps après, elle rencontre Pierre lors d'un entretien d'embauche. Il lui propose rapidement un travail. Il lui demande d'être l'assistante de Clara, son épouse et artiste-peintre. Rapidement, Evie comprend qu'elle devra servir de visage à l'artiste. Être la doublure de Clara et pas simplement son assistante. Elle se prend au jeu, mais n'est pas du tout consciente de la descente aux enfers qui l'attend... En jeune fille naïve, Evie se laisse happer par ce couple manipulateur et pervers, se fond dans son nouveau personnage et passe du rôle de marionnette à celui de marionnettiste...
Si j'avais été très touchée par la plume de l'auteure dans "les lendemains", j'étais curieuse de découvrir Mélissa da Costa dans un autre registre. Effectivement, on est loin du feel good avec ce livre. Qualifié de noir et sombre par la critique, ce bouquin m'a plutôt paru long et redondant. Drogue, alcool, sexe, perversion, libertinage, manipulation, l'auteure explore les vices de la nature humaine sur fond de romantisme noir, mais la dimension émotionnelle n'est que peu exploitée.
Au final, cela n'a pas fonctionné avec moi, la faute à des longueurs parfois, un scénario finalement un peu convenu et des références artistiques parfois imprécises. L'idée était plutôt interessante et je comprends aisément le succès de ce livre...
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J'ai lu tous ses romans. Celui-ci n'est clairement pas mon préféré. J'ai trouvé ce livre glauque, sombre et malsain. Cette lecture m'a un peu gêné et ne m'a pas fait apprécier ma lecture. le personnage principal ne m'a pas du tout plus, c'est une personne faible, qui se laisse manipuler sans jamais dire non. Ça en devient lourd même si tout est bien décrit: le romantisme noir, la dépendance aux stupéfiants, etc... Je ne veux pas trop en dire pour ne pas spoiler. La fin m'a plutôt plu mais c'est presque la seule chose. Un peu dommage.
Melissa da Costa a totalement changé de style d'écriture, il y a des adeptes pour avoir lu beaucoup de bonnes critiques sur la toile livresque mais cela n'a pas fonctionné sur moi. Dommage ..
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Erreur d'aiguillage...

Je le savais, ce livre de Melissa Da Costa change radicalement de sujet par rapport à ces précédents. Je le savais et j'ai tout de même tentée, confiante.

Échec sur toute la ligne. Si le style d'écriture que j'aime particulièrement est toujours bien là, c'est le sujet qui m'a mis très mal à l'aise.

Manipulation, perversion, sexe, drogue... Trop de noirceur pour moi. L'ambiance pesante, lourde, malsaine m'a freiné, m'a bloqué. J'ai ressenti un profond malaise de début à la fin. Oppressant.

La magie n'a pas opéré ce coup-ci, j'en suis là première déçue.

Je salue néanmoins avec admiration le talent de l'autrice et son audace pour son changement radical de cap. Bravo !
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"Passion, faux-semblants, emprise... Qui manipule qui ?
Une jeune femme fragile en quête d'un nouveau départ. 
Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.
Un trio pris au piège d'un jeu cruel et d'une dépendance fatale. "

A la lecture du résumé, j'ai tout de suite compris que j'allais découvrir Mélissa Da Costa dans un autre registre, à mille lieux de l'univers lumineux des deux précédents romans que j'ai lus, Tout le bleu du ciel et Les lendemains

« La Doublure » est un thriller psychologique extrêmement noir. L'auteure nous y emmène, sur fond de romantisme noir et de mythe du péché originel, dans les tréfonds les plus sombres et tortueux de l'âme humaine.
Elle rend d'ailleurs très bien l'atmosphère dérangeante, malsaine, glauque, dans laquelle évoluent les personnages. 

Son écriture est toujours la même, fluide, agréable à lire, maîtrisée, mais dans un genre tout à fait différent. Et je trouve qu'elle a parfaitement réussi à créer la tension dramatique nécessaire, le suspense, de manière à nous tenir en haleine jusqu'à la fin.
C'est un roman qui évoque la nature humaine dans ce qu'elle a de pire : manipulation, haine, perversion, violence,... avec une grande finesse psychologique.

Toutefois, personnellement, je n'apprécie pas particulièrement ce genre d'ambiance. Je me suis sentie assez mal à l'aise, oppressée, même si pressée d'en connaître l'issue. Certains événements sont atroces (je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher la découverte).
Alors, si vous aimez ce style, n'hésitez pas : c'est très bien construit et addictif. Mais si, comme moi, vous êtes une âme sensible, il vaut peut-être mieux vous abstenir...
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Je savais que le style était totalement différent de ses premiers livres et je m'étais bizarrement attendue à un thriller mais ce n'est pas du tout ça.

Dans ce livre, on suit Evie qui trouve un nouveau boulot très particulier qui va la faire tomber dans un côté sombre dont elle ne soupçonnait pas l'existence.

Après la lecture, je ne peux que confirmer que ce livre est très différent des premiers. Ce qui ne change pas, c'est l'écriture de @melissa_da_costa_auteure qui est d'une telle fluidité… j'adore !

Cependant, ce livre est bien trop sombre pour moi. Il m'a mise mal à l'aise par le côté très malsain et très marqué « sexe et drogues ». Quoiqu'il en soit, ce livre ne laisse pas indifférent et Mélissa Da Costa prouve à quel point elle a la capacité d'écrire sur des sujets très variés. Je pense juste que celui-ci n'était pas du tout pour moi.

J'ai vu beaucoup d'avis très positifs, j'ai eu l'occasion d'échanger avec d'autres lectrices. Et je crois avoir un avis un peu atypique. Alors si ce livre vous tente ou pique votre curiosité, allez-y !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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