Les douleurs fantômes

LES DOULEURS FANTÔMES de Melissa Da Costa

Comment revenir des autres ?
Le lecteur est ravi de retrouver la bande de joyeux saisonniers, cinq ans après leur saison à Arvieux, ils se retrouvent en raison de la disparition de l'un d'eux...
Le temps a fait son chemin... Sylvie et Michel, les propriétaires de l'hôtel, sont parents d'un petit garçon, Rosalie et Daniel ont donné à Sophie un petit frère, Anton a eu un accident de ski et une tétraplégie qui lui ont valu de longs mois d'hôpital, Tim est resté auprès de lui durant cette épreuve, Ambre quant à elle, a rencontré quelqu'un et vit avec lui à Lyon...

Après le plaisir de retrouver les personnages et bien qu'ayant tourné les pages à toute vitesse, cette lecture ne m'a pas touchée comme le tome précédent.
Tant que dure le mystère de la disparition de Daniel le lecteur croit lire un début de polar et puis certains passages sont redondants et l'histoire semble cousue de fil blanc...
Donc déception il faut bien le dire, même si les relations sont dépeintes avec finesse comme dans les autres romans de l'auteure, la lectrice que je suis est un peu restée sur sa faim

C'est le 7e livre que je lis de cette autrice dont 5 en 2 mois (peut-être qu'on se lasse du style d'écriture à force ?) et sur ce livre je ne suis pas sûre qu'une suite était nécessaire : laisser la place à l'imaginaire c'est bien aussi !
L'histoire est un peu creuse, les interactions et les histoires de chacun un peu tirées par les cheveux. J'ai eu l'impression d'avoir perdu mon temps.
J'ai lu les 150 premières pages d'une traite et j'avais un peu peur d'avoir deviné la suite et sans surprise la suite est arrivée comme je l'imaginais (mais pas comme j'aurais voulu mais ça on ne peut pas plaire à tout le monde).

Je pense qu'après avoir lu Mona Chollet et son ouvrage "réinventer l'amour" j'ai aussi plus conscience de ce que l'on induit dans les romans et celui là particulièrement. Les livres sont souvent remplis de clichés sur la relation amoureuse homme/femme. Lui plus agé, plus grand, plus torturé ou sauvage et elle plus fragile, plus timide, qui manque de confiance en elle. On finit par érotiser et fantasmer ce genre de relation. Et ce livre ne coupe pas à la règle : la relation D'Ambre et Marc est décrite ainsi : " Elle avait toujours pensé que Marc était quelqu'un de bien, qu'elle n'aurait voulu avoir personne d'autre que lui pour partager sa vie parce qu'il lui offrait exactement ce qu'elle attendait : la sécurité et la sérénité. Mais elle ne parvenait pas à mettre la main sur ce moment précis où elle s'était sentie comblée. Pas seulement apaisée, pas seulement en sécurité. Comblée, emplie, amoureuse.(...)Voilà, la vie avec Marc était semblable à ce cadeau. Sans surprise, sans excitation. Sans euphorie. Il était toujours égal à lui-même. Même au lit. C'était une vie paisible, agréable et douce. Mais c'était (...) plat. C'était tout à fait ça. Page 122.
-Puis page 143 : "Marc m'énerve (...) il m'énerve dans sa façon d'être (...)il a peur de tout , il est toujours trop prudent. Il est trop raisonnable. Il ne plaisante jamais. Il est trop ...plat
Il serait peut-être bon d'arrêter de laisser croire que la vie avec un homme gentil, doux et calme est une vie terne et ennuyeuse. Cela laisse entendre qu une vie de couple ne peut etre épanouie qu' avec un homme qui comporte les traits inverses.
Il serait temps de deconstruire dans les romans le mythe de l homme viril, pas trop sensible et de l érotiser. Car fatalement on finit par lire que la vie avec un homme trop prudent, trop raisonnable est plate donc ennuyeuse et pas très excitante donc pas très érotique.
J avais déjà eu ce constat en lisant "La vie est facile, ne t'inquiète pas" de Agnès Martin Lugand ( où elle a exactement le même discours sur son conjoint trop gentil) .
Ça ne me gêne vraiment dans mes lectures. Bon tout ça est affaire de goûts et d opinions.

Lorsqu'un mystère ramène à vous le passé et pose de vraies questions existentielles. Agréable à lire. "Les douleurs fantômes" fait suite à "Je revenais des autres". Nous retrouvons toute la bande des saisonniers et leurs "pièces rapportées" cinq ans après. le destin avait voulu les séparer pour un temps, la disparition de l'un d'entre eux va les faire se réunir.
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L'histoire : nous retrouvons Ambre, 5 ans après la fin de Je revenais des autres. Elle vit à Lyon avec Marc, a un bon travail, vit près de ses parents, et elle va tout lâcher pour foncer au secours de Rosalie, qui l'appelle en panique car Gabriel a disparu. Ambre va donc revoir tout le monde à Arvieux : Tim, Anton, et la petite Sophie, pour quelques jours de sauvetage qui seront quelques jours de vacances décisives.



Mon avis : un roman agréable à lire quand on aime les rêveries romanesques, qu'on a envie de croire (ou qu'on croit) au prince charmant, et/ou aux âmes soeurs, le temps d'une lecture. J'ai eu, pour ma part, beaucoup de mal à accrocher à ce roman. Comme lors du premier tome, j'ai été agacée par la caricaturale immatrité émotionnelle et affective de l'héroïne (qui ment, dissimule, accuse les autres, crie, frappe, confie ses peines de coeur à une fillette de 5 ans et l'accuse ensuite d'avoir cafté, donne des leçons, etc., et pourtant l'autrice vante sa maturité, là j'avoue que ça m'a un peu étonnée), par son goût du mélodrame voire du foutage de merde, agacée un poil aussi par l'intervention systématique et bienvenue du scénarium à tout bout de champ dans le récit. Alors oui, la plume de Mélissa Da Costa est extrêmement agréable, fluide, vive, parfois drôle, avec un sens formidable des dialogues, dont certains, surtout avec Anton au début, sont d'une saveur incomparable, ça j'ai adoré. Et puis c'est confortable et reposant de voir venir de très loin le dénouement, d'avoir plein d'indices, de savoir dès le début comment sera la fin, même si le chemin pour y arriver est un peu glissant à force de dégoulinures de nostalgie (chez des jeunes gens de 25 ans, qui non seulement sont nostalgiques, mais tirent déjà des grandes leçons de vie de leur vieillissement, il faut dire qu'ils regrettent teeeeelllement leur jeunesse envolée, etc... oui je sais je suis moqueuse, mais vraiment quoi pff), et puis moi j'aime bien qu'on me raconte des histoires, alors je suis allée au bout de ma lecture. Pour autant, j'aurais sûrement beaucoup plus apprécié encore quand j'avais 15 ou 20 ans et que la vie ne m'avait pas encore désillusionnée. le prince charmant, je n'y crois pas, les histoires réchauffées non plus, l'amitié à la vie à la mort je n'en parle même pas, la nostalgie du bon vieux temps m'emmerde, les happy ends violonnés sur fond de mariages et d'enfants aussi.

Pour résumer : mon côté vieille bique grincheuse (lucide ?) faisait beaucoup d'obstacles pour apprécier ce livre, mais la midinette de 14 ans fleur bleue en moi est allée jusqu'au bout quand même. A vous de choisir à qui vous confiez, en vous, la lecture de ce roman.
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Il m'a fallu du temps pour comprendre. Comprendre pourquoi des livres de cet auteur celui-ci et Je revenais des autres sont ceux que j'apprécie le moins. Et bien voilà : pour moi les personnages d'Ambre et de Tim n'ont rien de crédible. Pire, ils m'exaspèrent. Et pourtant... J'apprécie toujours autant l'écriture, la tenue du récit, l'ambiance, les personnages secondaires.

Alors, effectivement, comme lu ici ou là, celui-ci est ”mieux” que le premier. Disons que Ambre y est moins insupportable. Peut-être que si je n'avais lu que celui-là aurais-je eu moins d'a priori... une relecture dans quelques mois s'impose ! Mais une question me taraude : pourquoi ce jeu de chaises musicales entre les couples ? Melissa Da Costa aurait-elle des difficultés à créer de nouveaux personnages ?

Si j ai adoré les deux premiers opus de Mélissa da Costa j'ai beaucoup moins aimé les deux suivants.
Les douleurs Fantômes est la suite de je revenais des autres où nous retrouvons ambre, Tim, Rosalie et leurs proches.
Les personnages sont quelque peu caricaturés et trop peu taiseux à mon goût...
Si la sensibilité et l humanité de l autrice sont au rendez vous les messages sont sommes toute assez banal.
J ai hâte de retrouver Mélissa da Costa dans un nouvel opus qui sera plus sensible et descriptif

J'aime beaucoup l'écriture de Mélissa da Costa qui, je trouve, à toujours le ton juste et des personnages si humains.
Mais, je n'ai pas été emballé par cette suite où j'ai trouvé le rythme lent, un scénario très prévisible et surtout une fin plus que prévisible.
Mais, c'est un bon roman agréable à lire.

J'avais adoré le premier livre

Je me suis donc laissé tenter par cette suite.

Nous retrouvons nos personnages cinq ans après et finalement assez loin de ce qu'on aurait pu imaginer à la fin du premier

Bien que j'ai passé un bon moment de lecture, le récit m'a beaucoup moins fait vibrer , moins poignant et prenant.

Le premier livre restera mon réel coup de coeur et à mon sens se suffisait à lui-même

Nous retrouvons la suite du livre précédent Je revenais des autres. Et comme toute suite, c'est toujours un peu décevant. En plus c'est un peu compliqué au début de bien se rappeler de l'histoire !! Les 5 amis (mais le sont ils tous ?) se retrouvent 5 ans après avoir fait une saison aux sports d'hiver.
Bien agréable à lire mais je suis déçue car j'ai adoré Tout le bleu du ciel et au fur et à mesure des livres, je les trouve de moins en moins bien