Les lendemains

Amande est une jeune femme, à peine 30 ans, épanouie, heureuse. Elle vit avec Benjamin dont elle attend une petite fille qui va s'appeler Manon. Un bonheur simple et tranquille, avec un mariage rapide, loufoque, pendant la grossesse, parce qu'Amande voulait former une vraie famille avec un nom en commun.
Le soir de la fête de la musique, Benjamin prend sa moto pour rapidement dépanner les jeunes de la MJC où il travaille. Il ne reviendra jamais, percuté à mort par un camion. Amande, sous le choc, accouche de sa petite Manon qui ne survit pas. L'enfer s'ouvre sous les pieds de la jeune femme.
Ce roman est le récit de sa chute puis sa convalescence, dans une petite maison qu'elle loue sur un coup de tête, dans la campagne. Elle a besoin de s'isoler, de rester dans le noir, seule, sans bruit, sans lumière, dans une bulle de tristesse et de noirceur. Jusqu'à ce qu'elle découvre les anciens calendriers de l'ancienne propriétaire de la maison. Presque chaque jour, elle y annotait ses petits trucs pour s'occuper de son jardin. Amande la citadine va essayer, à son tour, de faire vivre son jardin. Au fur et à mesure, elle va aussi se rouvrir au monde, à ses beaux-parents, la fille de la propriétaire qui deviendra une amie, le chat gris qui squatte chez elle, les jeunes de la MJC.

Ce récit se déroule sur une année complète. Dit comme ça, ça peut faire penser que le livre est "cucul la praline", niais, à l'eau de rose, ou plein de pathos. Il n'en est rien. Il est juste question d'émotion, et il m'a fait verser des larmes, surtout à la fin. Un bel hymne à la nature et à la vie.
Je mets juste un tout petit bémol car certaines choses ont manqué de réalisme selon moi: le fait que quand un bébé nait sans vie, l'hôpital l'incinère, c'est faux, heureusement. Et puis, une maman qui parle de sa fille, née certes prématurément mais quand même à plus de 7 mois de grossesse, en disant "foetus", j'avoue que cela m'a choquée. Mais bon, ça c'est moi. Il n'en reste pas moins que c'est un très beau roman qui donne envie de suivre cette autrice.

En commençant ce roman, je ne m'attendais pas à avoir un coup de coeur , les lendemains de Mélissa da Costa est le premier livre que je lis de cette auteure.
Un beau livre sur la résilience. On suit le parcours d'Amande, qui perd à la fois son mari et le bébé à naitre un jour d'été. On vit son chagrin et le chemin qu'elle fait pour pour retrouver goût a la vie après ces terribles événements, son isolement dans une maison de campagne en Auvergne. Puis avec la découverte des calendriers annotés de la précédente propriétaire de la maison, sa reprise en main grace à son jardin et à la nature.
C'est très bien écrit, ça se lit vite et c'est rempli d'émotions !
Je n'ai qu'une envie maintenant c'est de lire ses autres romans !

Bon Dieu que ce livre est éprouvant. Amande perd d'un coup et le même jour son compagnon ( il se tue dans un accident de moto) et le bébé qu'elle attend suite à une fausse couche. Devant son désarroi Amande décide de tout plaquer et de se réfugier dans une maison isolée de tout en Auvergne. Au fil des jours, elle découvre de vieux calendriers horticoles annotés par l'ancienne propriétaire des lieux. Complètement indifférente au début, Amande va se prendre au jeu et remettre en état le jardin laissé à l'abandon en suivant tous les conseils de l'ancienne propriétaire. C'est grâce à ce jardin qu'Amande va reprendre doucement, mais très doucement goût à la vie. Elle va rencontrer Julie (la fille de l'ancienne propriétaire) enthousiaste devant les talents et la créativité d'Amande. Julie va bousculer Amande et même l'entrainer dans la création de son entreprise de bijoux éphémères à base de fleurs...Tout ceci est très joli, mais le texte est empreint d'une tristesse pesante. Même si Amande nous dit qu'elle revit, je n'ai pas senti ce réel optimisme, mais peut-on se remettre d'un tel drame ? Par contre, à la lecture de cet ouvrage, j'ai quand même bien envie de m'acheter un amélanchier.

J'ai découvert Mélissa Da Costa l'an dernier avec son premier roman Tout le bleu du ciel qui avait été sélectionné pour le Prix des Lecteurs 2020 du Livre de Poche, prix qu'elle a remporté d'ailleurs. Ayant été agréablement surprise, je n'ai pas hésité à glisser dans ma valise le format poche de son second roman, Les lendemains.

Grand bien m'a pris. Essai transformé pour Mélissa Da Costa.
Cette auteure a un réel don pour faire vibrer avec justesse la sensibilité qui est nichée au plus profond de chacun d'entre nous, en nous épargnant de toute mièvrerie. Les lendemains est une histoire de deuil, de renaissance, de célébration de la nature et des éléments.

Comment survivre à un séisme qui, en une fraction de seconde, a tout emporté sur son passage ? Ce que vient de connaître Amande est d'une violence si intense que l'échelle de Richter ne saurait mesurer sa douleur. Dès lors et puisqu'elle est encore de ce monde, cette jeune femme qui a tout perdu a décidé de s'isoler et se pelotonner dans un sommeil chimique. Hiberner en plein été, hiberner en toutes saisons est la seule possibilité pour elle jusqu'à ce que le printemps revienne. Et c'est dans des calendriers annotés, dans les carnets d'une veille dame qui retranscrivait son quotidien, ses recettes et astuces de jardinage que peu à peu Amande va entrevoir le bout du tunnel. Se recentrer sur l'essentiel, ressusciter grâce à la nature, honorer la terre fertile et nourricière tels seront les chemins empruntés par cette courageuse héroïne.

Les lendemains est un roman qui non seulement touche à la transmission et la puissance de la nature, dans tout ce qu'elle a de sacré mais c'est surtout un roman qui transforme les larmes en collier de fleurs. Un conseil, glissez-le dans votre valise et lisez-le à l'ombre d'un amélanchier tout en écoutant les rouges-gorges pépier.
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Après Tout le bleu du ciel, Mélissa Da Costa signe une fois de plus un très bel ouvrage, très épuré mais très lumineux.
Malgré un quasi huis-clos avec Amande souvent, très souvent solitaire, j'ai dévoré ce livre, le coeur bien souvent au bord des yeux.
L'histoire d'Amande glisse lentement. Elle prend le temps de s'écouter, d'écouter les signes, d'avancer un pas après l'autre, de s'attacher aux petits riens, aux petits progrès. Tout comme elle prend le temps de regarder ses légumes et ses fleurs s'épanouir dans son jardin. le rythme est lent, assez contemplatif. le style est simple. Mais il y a un je-ne-sais-quoi tellement magnétique et tellement lumineux dans l'écriture de Mélissa Da Costa, que j'ai eu beaucoup de mal à m'éloigner très longtemps de ce livre.

Amande vient de vivre deux immenses drames et elle doit apprendre à continuer sa vie après. Elle commence par s'isoler totalement. Puis peu à peu, elle retrouve une occupation puis un sens à sa vie.
Ce livre est très prenant et très émouvant. Les mots de l'autrice font tellement passer les émotions, on a beaucoup envie de pleurer à la lecture de ce livre. Tout en ayant envie d'accompagner Amande, de la féliciter à chaque petit pas, de la prendre dans ses bras quand c'est trop dur.
J'ai beaucoup aimé les côtés "retour aux sources" et "retour à la nature". Revenir à l'essentiel, à la simplicité pour essayer d'accepter l'inacceptable.
Quoiqu'il en soit, on ne ressort pas indifférent d'une telle lecture.
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Une belle leçon de vie. Ce roman nous rappelle que malgré les moments de tristesse, de doute de deuil, la vie continue et mérite d'être célébrée. Un roman bouleversant et touchant dès les premières pages. Un retour à la terre et un hymne à la nature. Magnifique ❤️

C'est dur, ça fait mal, ça blesse, ça heurte, ça respire, ça pleure, ça ressent, ça accepte et puis ça commence à guerrir...
J'ai vécu un tourbillon d'émotions qui tantôt me conseillait d'abandonner cette lecture complètement ou qui me susurait de mettre de côté ce roman pour quelques jours.
L'histoire d'Amande nous rappelle ce qu'il y a de précieux dans la vie. Face au deuil, le chemin n'est jamais tracé, il est douloureux, long et personnel. Perdre la raison est parfois la meilleure façon de survivre !
J'ai adoré l'écriture : simple, discrète, respectueuse, empreinte d'amour et de sagesse. J'ai apprécié le parti pris de l'autrice de ne pas sombrer dans le voyeurisme et de respecter une certaine pudeur. J'ai adoré que l'autrice permette à Amande de prendre son temps, un temps pour chaque étape.
Une très belle histoire, émouvante que je recommande vivement !

Une fois de plus Melissa Da Costa m'a emportée!
Elle a ce don de transformer une histoire difficile en une histoire enrichissante et de vous emporter très loin . Une atmosphère particulière. Une maison simple rustique , des volets fermés avec des rayons de soleil très fins qui font danser la poussière à l'intérieur et un jardin qui du coup est à l'abandon. Amande vient de subir un drame personnel dont on n'imagine pas se relever . Elle se réfugie dans cette maison esseulée , qui a perdu sa propriétaire . Toutes deux vont se soutenir mutuellement pour accepter, partager, célébrer , puis enfin cicatriser .
Il est des moments de vie où il faut revenir à l 'essentiel . C'est ce moment là que Melissa Da Costa parvient à cristalliser dans les pages de ce roman de haut vol . Je vous le recommande vivement! Ses mots nous raniment , et nous ramènent avec talent

Mais quelle conteuse extraordinaire !
Après "tout le bleu du ciel", véritable coup de coeur 2020, Melissa Da Costa réussi ici un deuxième roman lui aussi très émouvant .

À la mort de son mari et de son bébé, Amande ne peut plus rester sur les lieux de son bonheur perdu et va se cacher dans une maison isolée, loin du monde.

Ce magnifique roman témoigne de la difficulté de faire son deuil. Comment continuer à vivre sa vie d'avant quand notre monde s'est écroulé ?
Nous suivons le long et douloureux processus de reconstruction d'Amande, étape par étape.

Mais loin d'être triste et grise, l'histoire est colorée et pleine d'espoir. Nous vivons la douleur d'Amande mais surtout nous assistons à sa lente renaissance. La philosophie qu'elle se crée est très poétique, c'est un retour aux sources, à la terre nourricière et au cycle naturel de la vie. C'est apprendre à s'émerveiller de tous les petits miracles quotidiens que l'on ne voit plus.

Chaque personnage est attachant. Chacun porte une lumière qui éclaire le chemin du retour à la vie.

Un roman bouleversant.