Les lendemains

J'ai été transportée par l'écriture de Mélissa Da Costa et par son héroïne Amande. Une histoire, certes, terriblement triste mais où la lumière refait surface et nous laisse entrevoir des lendemains meilleurs ...
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Lyon. Amande, jeune trentenaire voit sa vie basculer une soirée de juin. Un terrible drame dont on peine à se remettre. Une fraction de seconde et un univers qui s'écroule. Elle n'est plus qu'une coquille vide depuis ce soir là. Comment se relever ? Partir. Fuir.S'éloigner de tous ces souvenirs. S'isoler pour essayer de survivre. La jeune femme va alors louer une maison dans la campagne Auvergnate. Une demeure rustique éloignée de tout dont l'aura de l'ancienne propriétaire, une vielle dame, est encore palpable. Amande retrouve de nombreux carnets et calendriers annotés de conseils culinaires et horticoles.
Les jours et semaines passent et Amande n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle n'est pas encore prête à laisser entrer la lumière. Les volets obstrués elle vit au rythme de la nuit jusqu'au jour où un papillon rentre et alors elle abdique ... L'automne arrive... L'heure du renouveau ?
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Un roman sur le deuil et la reconstruction. Aussi bouleversant qu'émouvant il est également plein d'espoir. La nature est au coeur de ce récit, entité salvatrice nous donnant cette bouffée d'oxygène qui nous manque actuellement.
L'écriture de l'auteure tout en fluidité et justesse créée une proximité, une intimité avec Amande. Je me suis identifiée à cette héroïne. Et en terminant le roman je me suis dit que oui nous aussi nous auront des lendemains meilleurs ...
« Un formidable hymne à la nature qui nous réconcilie avec la vie »
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Coup de coeur !
Ce roman aborde le douloureux sujet du deuil et les premières pages sont chargées en émotions et difficiles à lire !
Pourtant, j'ai terminé ma lecture sereine malgré la tristesse qui m'a accablée à différents satdes de l'histoire.
Et c'est grâce au talent de l'auteure (que je lis pour la première fois !). Talent aux facettes multiples et variées.
Son style, d'abord. Un style intimiste, au vocabulaire universel, au rythme fluide mais qui nous permet aussi de nous poser lors des moments délicats.
C'est aussi enrichissant au niveau de la structure du récit, l'héroïne choisit une série de verbes tels que "faire entrer, célébrer, partager, laisser partir..." et, à partir de ces mots, elle propose une série de pistes.
Et quelles sont-elles ?
En premier lieu, la nature !
j'ai adoré suivre l'héroïne dans son jardin, imaginer les efforts qu'elle fournit pour ses légumes, ses fleurs et l'attention qu'elle porte à un saule, à un pin, aux animaux.
Ensuite, des qualités humaines. l'amour, l'amitié mais aussi la tolérance, le respect, la discrétion, l'effacement. J'ai été très émue en découvrant le lien qui se crée avec l'ancienne propriétaire de la maison.
Je terminerai par les activités manuelles qui occupent le corps et distraient l'esprit. l'auteure leur rend un vibrant hommage et montre les valeurs du don de soi.
Malgré le côté tragique, ce roman n'en reste pas moins une magnifique ode à la vie sous toutes ses formes. Vie qui reprend toujours ses droits en laissant parfois des cicatrices bien apparentes.

J'avais été transportée par Tout le bleu du ciel son premier roman, je suis de nouveau sous le charme de la plume de Mélissa da Costa. Après avoir vécu un terrible deuil (mort de son mari et de leur bébé), Amande décide de tout quitter pour s'installer en pleine campagne en Auvergne. Son entourage s'inquiète pour elle. Morte à l'intérieur quand elle y débarque, elle renaît peu à peu au contact de la nature, des cahiers de Lucie, sous l'arbre de Paul, de la fille de ces derniers et au contact des jeunes de la MJC où travaillait son mari. La nature apaise. Elle panse les blessures et permet à Amande de vivre amputée de ses amours. Tellement touchant.

Amande vit un drame : Benjamin son mari part pour la MJC. C'est le soir de la fête de la musique et il promet d'être retour dans à peine une heure. Il a juste à donner son double de clef à un groupe de jeunes qui se rassemblent dans les locaux de la MJC. Mais un accident de la route le coupe dans son élan et il décède sur le coup. Sous le choc, Amande, enceinte de 8 mois voit sa vie basculer.
Ce roman nous montre comment Amande, amoureuse de son mari, prête à vivre le bonheur d'une vie de famille, tente de se remettre du drame. Pas à pas, dans une petite maison au coeur de l'Auvergne, elle retrouve le chemin menant à la lumière. Et elle n'est pas seule, car les membres de la famille de Benjamin mène leur chemin de croix eux aussi.
C'est une histoire touchante, bien écrite et très bien lue. La narratrice donne le ton de chaque personnage si bien qu'on se sent totalement immergé dans l'histoire.

Après avoir lu"tout bleu du ciel" c'est sans hésiter que je me suis lancée les (yeux fermés) dans "les lendemains de Mélissa Da Costa".
Encore une fois c'est un coup de coeur.
Une histoire qui commence dans le noir et qui s'illumine de chapitre en chapitre. L'histoire d'Amande est tellement bouleversante, et revigorante.
Ce livre me donne encore plus goût à la nature et de me reconnecter avec mon jardin.
Amande réussi à reprendre goût à la vie alors pourquoi pas nous?
Merci à Melissa Da Costa de nous offrir cette si jolie plume.

Comme pour le livre Tout le bleu du ciel du même auteur, je n'ai pas pu m'arrêter de le lire tant que je ne l'avais pas fini ! Un thème encore une fois difficile, mais qui est abordé par une main de maître ! J'ai pris plaisir à suivre cette histoire au côté d'Amande, de suivre sa reconstruction, d'être à ces côtés dans les moments difficiles comme dans les meilleurs. Découvrir cette maison isolée et à l'abandon qui reprend vie en même temps qu'Amande. le cadre également, me redonne envie d'aller habiter en campagne proche de la nature, pour une reconnexion peut-être ?? Pour résumer... J'ai adoré les émotions qu'il a fait naître en moi, j'ai adoré le décor, les personnages et j'ai aimé ce bien-être à la fin. Tout comme Amande, on en ressort grandi !

Chère Melissa,

Quand j'ai refermé ton livre, je me suis demandé : « pourquoi je m'inflige tout cela ?

La douleur qui déchire les entrailles
Le chagrin qui s'immisce partout
La tristesse qui broie le coeur
Les larmes que l'on ne peut retenir… »

Vivre un roman, c'est accepter de vivre une autre vie que la nôtre, c'est accepter les déchirures et les tourments des personnages, leurs bonheurs et leurs joies également.

C'est pour l'hypersensible que je suis, savoir que je vais tout ressentir, que je vais m'oublier totalement jusqu'à devenir celui ou celle que je lis…

Alors pourquoi, quel intérêt à choisir de plonger dans cette histoire qui je le sais, va me bouleverser.

L'émotion est là, à chaque page. Impossible de ne pas être touchée. N'avoir qu'une envie, prendre Amande dans les bras, la serrer contre soi et lui dire qu'un jour ça ira mieux, espérer pour elle, lui promettre que la lumière va revenir, la rassurer. Avant ce demain qui apaise, passer par toutes ses étapes, parcourir son chemin, celui de sa résilience.

J'ai souffert avec elle, j'ai failli l'abandonner quand, submergée par sa souffrance, je pensais que je ne pouvais pas aller plus loin.

Et puis j'ai compris, en suspens et ne demandant qu'à s'épanouir, qu'a reprendre son souffle, il y avait là, surtout, beaucoup d'amour.

Dans chacun de tes mots, dans chaque bourgeon qui s'étirait vers le soleil, dans chaque feuille qui se dépliait, dans chaque fleur qui s'ouvrait, il y avait cette pulsation, celle qui ne demande qu'à éclore encore et encore, et qui dévoile toute sa beauté, toute sa magie. L'essentiel. La vie, tout simplement.
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lorsque le malheur tombe sur notre famille, comment continuer à vivre et où ? Est-il possible de continuer à rencontrer les membres de notre famille ?
Comment cette femme va t-elle gérer sa nouvelle vie ?
la Nature pourrait la sauver ... un jardin peut-être,
des rencontres ?
suivons la pour nous réconforter

Après avoir lu son précédent et premier roman « Tout le bleu du ciel » pour lequel j'ai déjà eu un gros coup de coeur, je n'ai absolument pas été déçue lors de cette lecture.
Alors qu'Amande, une jeune trentenaire part s'installer dans une vieille maison de campagne auvergnate pour vivre son deuil et s'isoler, celle-ci est loin d'imaginer que cette décision marquera un véritable tournant dans sa vie.
Dès les premières pages on s'attache à ce personnage qui voit son bonheur basculer en quelques minutes. Lorsqu'elle apprend le décès de son mari suite à un accident, le choc aura pour conséquence la perte de son bébé. Dès lors, seuls ses beaux parents et plus particulièrement son beau-père sauront trouver les mots ou plus exactement les silences qui l'apaiseront.
Elle va donc s'isoler chaque jour un peu plus dans cette maison. Mais grâce à la fille de l'ancienne propriétaire décédée et à la découverte de ses anciens calendriers annotés de nombreux conseils de jardinage, Amande va renaître tout doucement, au rythme de la nature.
Un roman bouleversant, touchant qui laisse des traces tout au long de la lecture.
Un véritable coup de coeur.

J'ai lu que Mélissa Da Costa, à l'occasion de son dernier roman, La doublure, avait décidé de sortir de l'étiquette « feel good » et d'écrire un roman plus noir. Dans Les lendemains, clairement, on est encore dans du feel good pur et dur ! le double deuil d'Amande, son isolement, les nouvelles rencontres, la renaissance… Tout est assez prévisible, les ficelles sont connues, mais ça n'enlève rien à la qualité du roman, qui ne manque tout de même pas de détails originaux ! Je me suis laissée emporter par l'écriture de Mélissa Da Costa et j'ai lu son roman d'une traite. L'émotion était au rendez-vous, exactement ce qu'on attend d'un tel roman. Avec en plus sans doute les références à la nature, déjà très présentes dans Tout le bleu du ciel, et qui donnent envie d'avoir nous aussi une vieille maison en Auvergne et un jardin fleuri…