Sortie 32.b

Ce roman accumule pléthore de mystères, qui nous pousse aux interrogations: « que se passe-t-il, qu'est-ce que c'est, pourquoi et surtout le comment vont-ils se sortir de cet Enfer ? » Car c'est un véritable Enfer que vivent ses adolescents sur cette autoroute. Cela débute avec des oiseaux figés en position de vol, comme si les personnages roulaient à l'intérieur d'une photographie… Puis des cadavres de vaches. On assiste ensuite à une frénésie meurtrière des adultes envers les enfants, pire encore lorsqu'ils s'acharnent sur leurs progénitures (rappelant au passage le film Mom and Dad de Brian Taylor avec un Nicolas Cage qui fait du Nicolas Cage – d'ailleurs double parenthèse, à quand le prix Nicolas Cage ? Sérieux sa façon de jouer mérite sa propre statuette -), lorsque les survivants parviennent à échapper à la folie des adultes à bord d'un minibus, s'en suivent différentes « phases » représentant un cauchemar où perdre un camarade devient presque inévitable… Et tout cela sans pouvoir fuir cette autoroute de l'horreur, mystérieusement barricadée de l'extérieur.

Mais ce n'est pas tout, on y croise des stations essence d'une autre époque pourtant flambant neuf, comme si on assistait à une coupure de l'espace-temps, sans compter certains personnages qui ne semblent pas toujours venir du présent, et d'autres qui sont vêtus comme en hiver alors que certains sont habillés en tenue d'été, des poulpes qui volent, des protagonistes qui changent d'identités et de langues après un black-out, des drones qui tirent sur des véhicules arrêtés, des objets qui se désintègrent, des poissons qui se dévorent, des types en combinaison Biohasard, des murs de plantes, et du sable, beaucoup de sable, du sable bizarre, du sable, du sable… Sur une autoroute sans sortie.

Bien que la cible de lecture soit les adolescents, il y a une effervescence de scènes gores et tragiques, qui me permet de conseiller ce roman à partir de 15/16 ans. D'autre part, faudra ouvrir à fond les chakras métaphysiques et biologique car ce ne sera pas du goût de tout le monde lorsque nous obtenons les réponses à tous ses mystères….

Ce n'est pas une série noire, c'est une série rouge.
N'étant pas particulièrement amatrice d'horreur, de violence et de sang, j'ai rarement l'occasion de lire des romans qui en usent. Entre la saga "Half Bad" (que je n'ai pas pu terminer) et "Sortie 32.b" j'ai mon quota pour l'année.

Pour étayer mon avis, je dois dévoiler certains éléments de l'intrigue. N'allez pas plus loin si vous souhaitez lire ce livre.

Dans son premier roman, on sent nettement l'influence de Stephen King sur Antonio Da Silva. Voitures américaines lancées sur l'autoroute (française), animaux (morts) qui tombent du ciel, adultes en mode zombie qui attaquent les enfants dans les stations services... l'ombre de King plane, imposante.
Mais cela ne suffit pas à l'auteur, qui n'a visiblement pas peur d'en faire trop. Il ajoute un mystère lié au triangle des Bermudes, une limite de vitesse minimum à respecter pour ne pas se faire attaquer - façon "Speed", et une intelligence supérieure ayant remplacé le monde réel remplacé par des éléments imprimés en 3D - façon "Matrix".
Oui, carrément.

Croatoan, la fameuse intelligence supérieure, a d'abord utilisé ses "comédons" pour construire le musée des Confluences de Lyon (ce qui est censé justifier son architecture alambiquée ?), structure qui semble particulièrement intéresser l'auteur qui l'a mis au centre de son intrigue.
Le musée devient un centre d'expérimentation, exposant les premières tentatives de Croatoan pour manipuler l'ADN humain dans des bocaux de formol. Il ne manquait plus que cela.

Ce gros gloubi-boulga sanguinolent m'a rapidement lassée. J'ai sauté de nombreuses pages pour avoir une idée de la suite des péripéties, et chacune d'entre elle m'a agacée. J'espère que "Sortie 32.b" marquera la fin de cette série rouge.

Roman époustouflant et en même temps frissonnant
Du début à la fin, je me suis laissé engloutie par ces évènements qui dépassent les lois de la logique.
Cette route qu'ils doivent emprunter pour leur vie jusqu'à la découverte de ce mystère m'a laissé de grandes impressions de peur et de curiosité. Qu'est-ce qu'il se passe à la fin ? Comment vont-ils faire ?
Toutes ces questions m'ont laissé en suspens tout au long de l'histoire originale. L'auteur a su donné ce gout du suspens.

Antonio Da Silva, Rouergue : un auteur et une maison d'édition qui me sont totalement inconnus.


Mais une couverture de livre qui attire l'oeil, qui vous rappelle quelque chose ...; Christine de Stephen King sans doute. Aussi vous êtes charmé et vous vous laissez tenter par l'achat de ce livre dont le prix est au demeurant tout à fait honnête.


Et puis vous commencer la lecture, et là c'est la claque.


Une histoire totalement barrée de personnes qui se retrouvent sur l'autoroute A6, qui ne se rappellent pas comment y être arrivés, et qui ne peuvent en sortir sous peine d'être mitraillé par la police. Puis les phénomènes anormaux, étrangères, commencent à apparaître, de plus en plus bizarre.

Et vous voilà parti dans la lecture d'un roman fantastique comme je n'en avais pas lu depuis longtemps. le genre de roman qu'aurait pu écrire Stephen King dans sa période où il était sous l'emprise de l'alcool. L'auteur d'ailleurs lui rend hommage en semant de-ci de-là quelques allusions à des romans ou des nouvelles du maître.


On sent certes un écriture un peu jeune, encore un peu maladroite, avec quelques clichés dans les personnages.


Mais quel plaisir, quelle découverte .
Lien : https://quoilire.wordpress.c..

Dans ce roman plutôt destiné à un public d'ados , d'ailleurs les personnages principaux de l'histoire le sont , l'histoire est rapidement passionnante , les histoires de coeurs vont se créer après la rencontre des 2 groupes et vont devoir combattre un mystérieux ennemi , mais c'est là que le bas blesse car j'ai eu comme l'impression de changer d'histoire .
Au final le roman n'est pas si mal , mais la chute laisse penser qu'il y aura peut - être une suite

Ce surprenant roman Young Adult mérite vraiment le détour !
L'histoire commence sur l'autoroute, où des événements étranges se multiplient soudain : Oiseaux qui tombent, cadavres de bovins, carnage dans une station service.... Des situations horrifiques et inexplicables, dont le style n'est pas sans rappeler celui de Stephen King. Dès les premières pages, ça gicle dans tous les sens, avec des descriptions très réalistes, ce qui m'a un peu dérangé, car je suis très sensible à la violence. Certaines scènes ont été pour moi à la limite de l'insoutenable - mais je dois reconnaitre que c'est brillamment décrit. A conseiller à un public averti, donc.
Au delà de ça, l'histoire est accrocheuse, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on veut comprendre et connaitre la suite ! Heureusement, l'auteur nous donne des explications, et l'on ne referme pas cet ouvrage en étant frustré. La fin ouverte pourra peut-être laisser présager une suite, tout en étant, s'il le faut, une fin dont on peut se satisfaire.
Si l'ensemble m'a globalement convaincue, j'applaudis également des deux mains l'audace d'Antonio Da Silva, qui, vers les trois-quart de son ouvrage, rebat complètement les cartes, et nous annonce, en gros, que tout ce qu'on croyait jusqu'à présent au sujet des personnages est faux. C'est culotté, ça bouleverse complètement notre façon d'aborder l'histoire, c'est assez génial !
Bref, cette lecture m'a plu, et je suis curieuse de voir si ce nouvel auteur saura me bluffer dans un prochain roman. A suivre !

Ce roman est perturbant dans le sens où je ne sais pas si j'ai adoré ou "juste" bien aimé. En parler résoudra sûrement le problème. J'ai d'abord été attirée par la couverture du livre, qui m'a rappelé le clip de Queens of the Stone Age "Go with the flow". Et il est vrai que les personnages sont pris dans la même vitesse que dans cette vidéo.
Marc et ses deux frères Aaron et Nathan roulent sur l'A6 afin de se rendre à l'enterrement de leur mère. Peu à peu ils assistent à des événements étranges : oiseaux dans le ciel immobiles, puis qui s'effondrent sur la route, carcasses d'avions écrasées sur une aire d'autoroute, sorties et péages bloquées par d'étranges gendarmes sans visage, poulpes volants... etc etc. Car plus ils avancent, plus ces phénomènes vont devenir violents. Alors qui, ou quoi, provoque ces horreurs, et surtout, pourquoi ?
J'ai absolument adoré cette course poursuite sur l'autoroute de l'horreur (coeurs sensibles s'abstenir). le rythme est trépidant et j'ai eu du mal à lâcher, avide de savoir ce qui allait se passer ensuite, quelle nouvelle épreuve allaient subir les personnages. Jusqu'au point "what the fuck". Je ne m'attendais à ce que le roman débouche sur un tel tournant. Et puis mon avis a changé avec la fin, très touchante.
Oui bon, en lisant ce que j'ai écrit, je me rends compte que j'ai vraiment beaucoup aimé en fait :-) .

Trois frères et un groupe de sportives se retrouvent soudain piégés sur une autoroute qui semble vouloir leur mort. En effet, toutes les sorties sont bloqués, et à chaque aire, une menace aussi mortelle qu'inattendue les attend: adultes devenus fous meurtriers, calamars volants tueurs ... Mais que se passe-t-il ? Que font-ils là, et comment en sortir ?
Ce livre, lu dans le cadre du Prix Real 2020, a été pour moi une grande déception, ayant eu l'impression de lire un mélange assez mal ficelé et indigeste de Lovecraft, Brussolo et Guéraud. Si le parti pris de la narration au présent est intéressant et l'usage intéressant de certains mots, très agréable, ce sont les seuls points qui m'ont parus positifs. le style de l'auteur est plutôt agréable, mais ne suffit pas à rattraper l'histoire.
Les relations entre les personnages -interchangeables- m'ont parus poussives et forcées, ne permettant pas suffisamment de caractériser les personnages pour qu'on s'y attache, qu'on ait envie de comprendre ce qui leur arrive et de les voir sauvés. Les péripéties ne m'ont quant à elles pas du tout tenues en haleine, et je sais que, si ce n'était pas dans le contexte du prix, je n'aurais pas terminé le livre. Il y a énormément de détails complètement inutiles sur les voitures et les sorties, mais des incohérences un peu étranges, comme l'idée de faire en van Paris-frontière espagnole sans faire de plein, qui m'a parue un peu saugrenue, surtout avec la conduite pour le moins heurtée qu'imposent les évènements. En bref, rien ne m'a permis de rentrer dans le livre, et d'y rester, sans remettre en question la crédibilité des évènements proposés.
Le pire reste à mes yeux la résolution proposée, qui, en plus de faire penser à un calque de certaines histoires de Lovecraft, donne la sensation d'une bouillie mystique basée sur de l'appropriation culturelle. J'ai été extrêmement insatisfaite de cette fin, qui a fini de me détacher complètement des personnages.

Un livre pas aisé à chroniquer ! Comme l'ont si bien dit les chroniqueurs précédents, cette autoroute du délire nous happe dans une course déglingos et haletante en compagnie d'un groupe de jeunes gens qui cherchent à sauver leur peau et accessoirement, à ne pas devenir dingues (tout comme le lecteur).
Toute la grande première partie du livre est comme ça, épuisante, et je dois dire que je me suis lassée car les événements se succédaient sans pause, sans explications et j'avais l'impression que c'était un sens unique sans issue (bin oui les aires de repos sont pas vraiment propices au repos justement !), on a les oiseaux d'Hitchcock, des adultes psychopathes, des poulpes volants (WTF ?), des vaches sacrifiées, des cimetières de bateaux... des morts subites en veux-tu en voilà.
Mais comme je n'abandonne pas facilement un livre, et qu'il n'était pas dénué d'intérêt malgré tout, j'ai continué, et je peux dire que ça se calme un moment donné :-) Je me suis dit que ça aurait été dommage de rater l'éclairage de tout ce cloaque désordonné. Bon l'éclairage est une lampe de poche, mais son faisceau augmente à mesure qu'on s'approche de la fin.
Bravo à Antonio Da Silva pour ce récit hors normes qui le démarque sensiblement ! Je sais qu'il vient de sortir un nouveau livre ados (point commun le basket), qui est loin de l'univers de celui-ci à ce que j'ai compris.
Bonne route et à bientôt !

Ooh la la ! Il y aurait tellement de choses à dire à propos de ce livre qui nous plonge sur une autoroute française, aux environs de Lyon et qui va finir par réunir deux groupes de jeunes gens (une équipe de jeunes basketteuses, dans un minibus, en route pour une compétition d'un côté, et de l'autre, une fratrie de trois franco-américains et leur ami d'enfance, en Chevrolet rouge, qui se rendent à l'enterrement de leur mère).

Tout d'abord, il faut que je vous dise que je suis passée pas très loin du coup de coeur....La raison pour laquelle je ne peux pas le classifier en coup de coeur c'est la fin...Qui est un peu trop ouverte à mon goût....Peut-être qu'il est envisageable pour l'auteur, Antonio Da Silva, d'écrire un 2ème tome car c'est vraiment frustrant de terminer un livre comme cela.....Malgré tout, ne vous laissez pas influencer par ce bémol car à part les dernières pages de ce livre, tout le reste a été incroyable en suspens, en révélations, en intelligence par rapport à des références culturelles (bravo à l'auteur, à ce niveau-là !!!!) qui m'ont toujours intéressée et fascinée....Et en scènes totalement improbables et WTF !

Je vais vous dire, à partir du moment où l'on commence à lire les premières lignes de "Sortie 32b", on est obligé de continuer pour connaitre le fin mot de l'histoire tellement le récit est prenant. L'histoire se déroule pourtant sur une seule journée (à priori, en tout cas, c'est comme cela que je l'ai perçu....Mais comme la notion de "temporalité" est assez complexe dans ce livre bourré d'éléments fantastiques, va savoir...).

Nous suivons les pensées de l'une des filles de l'équipe de basket, Lucille. A travers ses yeux, nous voyons se dérouler tout un monde improbable entre les scènes banales d'une autoroute (les aires de repos, les stations services, les péages) qui se percutent avec des scènes totalement folles où règnent la violence, l'injustice, la loi du plus fort et également où la nature (dans son sens large du terme), la biologie des êtres vivants deviennent complètement incohérents....On peut comprendre l'effroi de notre petit groupe de jeunes qui ne comprennent rien à ce qui leur arrive mais qui ont juste pigé qu'il allait falloir la jouer fine pour survivre.....

Je vous recommande donc totalement cette lecture, notamment au niveau de sa qualité "culturelle" car l'auteur a l'air d'être un sacré puits de sciences, notamment au niveau des sujets les plus "dingues"....Etant moi-même une grande curieuse, je peux vous dire que j'ai été ravie de lire autant d'éléments et de clins d'oeil à certains mystères encore non résolus dans notre monde....Alors oui, il faut absolument que vous lisiez "Sortie 32b, en plus, cela tombe bien, nous arrivons bientôt aux vacances d'été, période propice aux grands départs... Et je suis sûre et certaine qu'après avoir lu "Sortie 32b" vous ne regarderez plus les autoroutes de la même manière.....

Ma note : 17,5/20
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