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4,35

sur 6282 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Décidément, je suis hermétique à cette masturbation pseudo intellectuelle, qu'ont certains écrivains français, à faire des textes lourds et complexes, pour à la fin, ne faire que brasser du vent.

Je ne comprends pas le succès de ce livre. Vraiment.
Outre le style absolument exécrable dans son écriture comme à ma lecture, je ne m'attache pas aux personnages, ne comprends pas vraiment ce qui est écrit, ne comprends pas la quête et ne prends absolument aucun plaisir à la lecture.

Certains sois disant lettrés d'ici, prennent peut-être leur pied à décortiquer cette noix, mais aimant lire et comprendre ce que je lis, aimant la fluidité d'un texte et les descriptions pour imaginer les choses, ici, rien y fait, je n'accroche pas.

Peut-être que c'est très clair dans la tête de l'écrivain et de certains lecteurs, mais moi, je m'ennuie et ne m'amuse pas du tout.

Pas compliqué, pour comprendre certaines choses, j'ai dû faire des recherches sur le wikipedia et trouver des images de la bande dessinée.
Ce qui m'a permit de continuer encore quelques chapitres, avant d'abandonner ce charabia indigeste.
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Ouch! Voilà un texte culte, sâcré, paraît-il. Ai-je le droit de dire que je l'ai trouvé chiantissime, mal écrit? Ce n'est pas donné à tout le monde de faire des enfants à la langue française....
Bon, j'ai vu au bout de 10 pages comment ça allait finir. Dieu que c'est long pour y arriver!
En fait, je n'ai rien vu. Quel est le décor, au juste? Ah! il faut imaginer? Et la gueule des personnages aussi? Et l'histoire aussi? Ah ben mince! Si j'avais su, j'aurais écrit directement le roman, alors!
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Tout d'abord, je voudrais exprimer tout mon respect à mes chers amis d'ici qui ont aimé, adoré, adulé ce livre. Et mon regret de n'avoir pas été au rendez-vous promis pour cette lecture... Pour certains, ce roman figure dans leur Panthéon littéraire et ils seraient d'ailleurs prêts à l'amener sur leur île déserte.
Au risque de me prendre un vent auprès des inconditionnels de ce récit, l'épopée de cet équipage de contre-amiraux prépubères dont il est question dans cette histoire m'a royalement agacée, pour ne pas dire indisposée. Troubadours des courants d'air, cohorte de cerveaux lents, scribes et jongleurs de mauvais calembours...
Il est vrai que la lecture de ce... comment dire... je cherche mes mots... un livre ? appelons cette chose ainsi si vraiment vous insistez, oui ce livre m'a indisposé comme un vent indélicat, une chose qui vient du fond des âges intestinaux... La Horde du Contrevent s'est avérée pour moi La Horde du Contrepet, un merveilleux laxatif littéraire de 548 pages, c'est long, surtout vers la fin comme dirait Woody Allen évoquant l'éternité... C'est long, surtout quand on est pressé. Mais j'ai tenu à aller jusqu'au bout du voyage.
Je n'avais rien jusqu'ici contre le vent. Contre les vents, intérieurs, extérieurs.
J'aime en général les personnages qui ne manquent pas de caractères, j'ai trouvé plutôt originale cette idée de traduire chacun d'entre eux justement par un symbole, même si cela nous oblige à aller consulter en va-et-vient systématique l'intérieur de la page de garde, même si on s'y perd parmi ces vingt-trois personnages, ces vingt-trois narrateurs.
Pour moi, l'originalité créative s'arrête là.
Je sens déjà une horde d'amis s'élever contre moi, m'entraîner par la main vers l'extrême-amont du livre, remonter à contrevent des pages, puisque c'est ainsi que ce livre est construit, me punir ainsi de mon outrage, me faire revivre le cauchemar une fois encore, à peine essoré, rincé de cette première expérience. Cela dit, mon reproche n'est pas sur cet effet de style. Il y a bien pire. N'accablons pas ce livre de tous ses maux.
J'aime la poésie des mers, des ciels, des archipels, des épopées maritimes, aériennes, terrestres... Je croyais venir au rendez-vous d'un tel voyage.
Par instants, ce livre évoque des martyrs, mais jamais celui du lecteur. Pourquoi ? Par instants, ce livre évoque des dépressions. On y est presque, à force...
Il faut savoir que pour un breton, de surcroît en proximité de l'océan, le manque de respect à l'égard du vent constitue un crime de lèse-majesté, une offense, la promesse d'une malédiction. Comment peut-on le respecter aussi mal, malgré de nobles intentions de lui accorder une syntaxe, une grammaire, une musique même ? Pourquoi une telle maltraitance des éléments ?
Faut-il avoir aussi mauvais goût pour insulter à ce point le vent ?
Je pense qu'Alain Damasio a eu les yeux plus gros que le vent.
Quand on ambitionne de construire une épopée aussi ambitieuse, il ne faut pas manquer de souffle, c'est comme demander à un asthmatique de se lancer dans un marathon...
Je soupçonne Alain Damasio d'avoir fait une bonne farce à ses aficionados qui sont si nombreux. Devenu milliardaire sur cette magnifique opération marketing qui lui permet désormais de surfer dans le sens du vent, il faut lui en être admiratif, il doit rire sous cape comme celui qui eut la géniale idée un jour de tremper la queue d'un âne dans un pot de peinture noire et de dresser son arrière-train, - je parle de celui de l'âne bien sûr, devant une toile qui devint une oeuvre qui connut une fortune au sens propre comme au sens figuré, et qu'il intitula « Aliboron ». La Horde du Contrevent, c'est un peu la même chose... Alain Damasio a trempé la queue d'un âne, ou peut-être celle d'une comète qui passait par-là assez savoir, dans des rafales de courants d'air et de vides absolus.
Génie pour les uns, mystificateur pour les autres, sans doute la vérité se situe entre deux eaux. Y aurait-il une grammaire, une syntaxe de la fumisterie ?
J'ai pourtant essayé de respirer aussi lentement que possible durant chaque page.
Des pages enlisées dans des sables mouvants, tandis que ce livre prenait de l'eau, que dis-je des seaux !
À la page 336, à l'attention d'un des personnages qui demande : « Maître, savez-vous quand la chose risque d'arriver sur nous ? « J'ai eu bien envie de lui répondre : « Malheureusement mon pauvre petit, c'est déjà arrivé depuis 212 pages pour le lecteur ! » Oui, je l'ai dit, l'originalité du livre est que les pages vont à rebours. Quand on n'aime pas un livre mais qu'on veut quand même y aller jusqu'au bout, cela dit c'est un avantage...
Chronique d'une dépression, la quête d'une flaque devient ici l'aventure extrême.
C'est un livre déjà saturé d'éoliennes, on appréciera le côté prémonitoire de l'auteur vis-à-vis de nos paysages à venir...
Par moments, les personnages du roman se mettent à en faire sa promotion avec une lucidité qui force le respect : " Et ancrez ça : y a jamais eu de hordes mieux préparées que nous qui ait osé tremper son museau dans cette grande cuvette de chiotte ! "
Durant ces plus de cinq cents pages, j'ai rêvé à la fois d'apesanteur et d'oxygène. J'ai bien eu l'impression de mettre dix-mille ans à lire ce livre.
"La folie n'est plus folle, dès qu'elle est collective." Tentative d'une éloge du faire ensemble, l'auteur s'embourbe lorsqu'au bastingage de son navire incontrôlable, il tente de s'improviser philosophe.
C'est du grand vide comme les personnages qui regardent au fond du trou d'un lac qui se vide par son siphon comme une chasse d'eau,- désolé c'est la seule image qui me vint alors. Cela me semblait aussi profond que le sens-même de ce livre. J'ai eu envie de faire disparaître ces pages dans ce siphon géant qui entraîne l'équipage dans la tourmente...
Plus tard, le chapitre sur les palindromes est pitoyable à souhait et révèle à lui seul toute la caricature si facile de ce livre, on se croirait dans un radio-crochet de rhétoriques ampoulées, un exercice de style où l'auteur a cherché à caser sa collection de savoirs dans les plis de cette histoire qui tombe comme un cheveu dans le vent.
Au chapitre qui s'intitule La Tour d'Ær, il me semblait pourtant qu'il y avait brusquement un sujet, une matière à creuser, un sens tout d'un coup qui frémissait autour Du Livre, des bibliothèques, de la mémoire... Cela, hélas, n'aura duré que le temps d'un chapitre.
Et lorsqu'on est à contrevent, tant qu'à faire, pourquoi ne pas y aller à fond, qu'est-ce qui empêche dès lors l'auteur de citer de manière décomplexée en postface de son ouvrage un fameux Bertrand Cantat ; après tout nous étions à peine en 2014, date de publication du livre ?
À la fin de l'odyssée, à bout de souffle, on est bien content de descendre à quai pour embarquer aussitôt vers des mers ou des ciels bien mieux inspirés.
Le meilleur contre, ne serait-ce pas de confronter nos points de vue face à la horde qui s'apprête à me jeter aux vents ?
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C'est du vent.

(Comme je ne peux me contenter d'une punchline selon les critères Babelio (et c'est tant mieux), j'ajouterai simplement qu'en plus d'être inutilement compliqué à lire avec ces protagonistes affublés de symboles, et pour lesquels on n'éprouve aucune empathie, c'est terriblement ennuyeux.)
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J' ai franchement du mal à comprendre le succès de ce livre et les récompenses qu' il a reçu.
La numérotation à l 'envers, les petits symboles cabalistiques qui désigne le narrateur (c'est d' ailleurs rapidement saoulant de vérifier qui parle au cours du récit) et une écriture sans éclats m' ont vite lassé, même si je me suis "accroché" jusqu' à le centième page.
Bref, j' ai trouvé ce livre très chiant.
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Le style ne fait pas tout. Long, épuisant à lire.
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J
J'ai affronté le vent pendant 50 pages pour tenter de comprendre. Et puis j'ai abandonné,. Il y a trop de bouquins qui m'aspirent et m'inspirent sans que je me force à lire un bouquin dont je suis obligé de revenir à chaque page en son début, tant ça m'endort.
Je suis pourtant un vieux lecteur de SF et de fantastique, entre autres; je suis capable de m'immerger dans des bouquins complexes et longs, pas toujours faciles, comme Joyce, mais je ne parviens absolument pas à rentrer dans ce bouquin, me paraissant tenir de la Bd insipide.
Je n'en dirais pas plus, car hors de la horde, regardant comme un mutant venu d'ailleurs cette caravane du tour que certains applaudissent à tout rompre.
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Je vais être complètement honnête avec vous, j'ai créé uniquement ce compte dans le but de faire cette critique (peut-être que je l'utiliserai plus souvent, qui sait ? ). Ma critique va être très longue, donc je remercie ceux qui la liront. Elle est plus que "c'est nul et ceux qui disent que c'est un chef d'oeuvre sont nuls"...

Du livre, j'ai été doublement déçu : premièrement parce qu'on me l'a présenté comme un chef d'oeuvre. Deuxièmement parce qu'on me l'a présenté comme un roman de science fiction, or il se rapproche plus de la fantasy (sans être réellement de la fantasy non plus, une sorte de mélange entre ces deux genres, avec en plus de la poésie...). En soi, ce n'est pas un problème : même si j'ai une préférence pour la SF, je prends beaucoup de plaisir à lire de la fantasy. le truc, c'est que j'aborde différemment les genres littéraires.

Bref, pourquoi cette note ?

Le style de l'auteur ?
Non, depuis que j'ai eu la surprise (et la chance) de lire José Saramago, je suis complètement vacciné. L'auteur portugais, pour ceux d'entre vous qui le connaissent, a un style brutal, chaotique. Mais j'ai complètement adhéré. Chaque écrivain a le droit, et heureusement, d'écrire comme il le sent, comme il le veut. Il y a autant de style d'écriture que d'écrivain. Même si celui de Damasio peut parfois être lourd "juste pour être lourd", je me suis souvent surpris à aimer les passages de Caracole.

Les différents points de vues ?
Pareil que le premier point, ça ne me dérange pas plus que ça. Même si, encore pour moi, il y a énormément d'inconvénients : impossibilité de s'identifier aux personnages, une action complètement saccadée (on s'intéresse à un combat et hop, on nous parle d'une relation amoureuse), des personnages aux styles plus "fades" donc aussi moins identifiables (contrairement à un Caracole, Golgoth).

Le début ?

Non, au contraire même ! Les termes qu'on ne comprend pas aux débuts des oeuvres de science fiction ou de fantasy... c'est assez courant.

La fin ?
Non plus : c'est une fin complètement logique. Une fin différente aurait été "surprenante" (et pas dans le bon sens du terme)

La poésie "assumée", la métaphore ?
Oui et non. Parfois c'est lourd, on a l'impression qu'il nous impose sa manière de voir les choses. Parfois certaines phrases résonnent en nous. Qui a dit voyage initiatique ?

Alors pourquoi cette si mauvaise note ?
En un seul mot, l'univers.
L'univers n'a aucune crédibilité. L'univers n'a aucune forme. Derrière les mots que l'on lit, il y a du vide.
Mon cerveau a décroché à cause de cette phrase, p.429 :
"C'est une forme de chrone, un michrone de type aqual, qui se nourrit d'eau"
Dans cet univers, on ne peut se raccrocher à rien. Il y a des chrones, il y a des des autochrones, il y a des michones. Il y a même des michrones de type aqual ! Et les michrones de type foudre ? de type sable ? feu ? herbe ? temps ? espace ? vide ? son ? son-foudre ? sable-foudre-boue ?
Peut-être qu'il y a aussi des autochrones de type aqual ? de type foudre ? sable ? feu ? terraqua ?
Aberlaas n'est qu'un mot. Ker Derban n'est qu'un mot. Fréole n'est qu'un mot. Poursuiveur n'est qu'un mot. Vif n'est qu'un mot. Les rôles de chaque membre de la horde ne sont que des mots. Les noms des villes ne sont que des mots. Derrière, c'est le vide, le néant.
L'auteur peut absolument faire ce qu'il veut, quand il veut. le vif est-il une forme de vent qui peut se transformer en glace et faire fondre le désert avec un tourbillon d'herbes ? le vif peut-il faire fondre la glace, créer une avalanche ? Peut-être.
Pour ceux qui ont lu les passages sur le Corroyeur, expliquez moi un truc :


Je vous jure que si un des personnages, à un des moments de l'histoire, avait dit : "certains dinosaures ont maitrisé le vif et depuis, ils peuvent vivre des milliers d'années sans mourir" je l'aurais cru ! Dans cet univers, les informations s'accumulent, sans cohérence. Tout peut arriver. Tout peut exister. "le vif ci... le vif ça..." Un semblant de profondeur.
Il n'y a même pas de cartes !!!
Un personnage aurait pu dire "dans mon enfance, j'ai visité Kiirosas, Soaiel, Mnoepr, Kijdope, Gnoferty (noms fictifs)". Je l'aurais cru. Ou se trouve exactement Ker Derban ? Pourquoi Norska est-il gelé ? Pourquoi y a-t-il des prairies ? Des déserts ? Des lacs ? Comment les habitants (les abrités), ont-ils réussi à dompter le vent ? Pourquoi les Fréoles se promènent-ils en navire ? C'est quoi une Orange ? Pourquoi les Oranges ont-elles la réputation de ne pas être fidèle ? Un Oblique ? Un Oblique qui n'est pas pirate ?
À quoi servent les rôles des membres de la horde ? Si ce n'est que Golgoth est un traceur qui trace, qu'Alme soigne. Mais comment ??? Comment il trace ?? Comment elle soigne ? Leurs techniques sont-elles différentes des autres hordes ? Quelle est la méthode conventionnel de trace ? de soin ? Un géomaître qui n'a jamais analysé les sols. Une sourcière qui n'a trouvé aucune source. Un artisan du métal qui ne fabrique rien. Non, pire encore
Mais à quoi servent leurs rôles ? bon sang ! Je me répète, mais ce sont juste des mots. Alme peut soigner, donc elle soigne. Comment ? Ça c'est pas important, l'important c'est quelle soigne. Ker Derban enseigne des maitres de différents éléments. Oui mais comment... ?

J'ai lu plusieurs commentaires qui disaient "chef d'oeuvre, j'ai beaucoup aimé, même si je n'ai pas trop compris les chrones, les formes du vent, le vif". Mais c'est justement ce qu'on DOIT comprendre. Attendez, c'est un chef d'oeuvre de quoi alors ? Parce qu'un univers fantasy qui n'a aucune crédibilité, aucune cohérence...
Chef d'oeuvre de fantasy ? J'en doute. On me parle souvent du Seigneur des Anneaux. Chef d'oeuvre du récit initiatique ? Peut-être, à vous de me le dire, mais je préfère un Alchimiste qui est plus léger et va droit au but . Ou un Candide, qui impose moins sa morale.
Expérience unique ? Dans le même genre d'oeuvre de science-fiction-fantasy-poésie, il y a Hypérion.
Plusieurs points de vue ? On a le Trône de Fer, et en plus, dans cette oeuvre, on s'identifie aux personnages.
Le genre "monde inconnu à explorer-aventure-mystère", il y en a des tonnes pour ceux qui lisent/regardent des mangas ou des animés. Je pense à Made In Abyss, ou Attack On Titan. Ou encore la Garde de la Nuit dans le Trône de Fer.
Dans le genre "high concept", mêlé à de la philosophie, ou de la poésie, on a Christopher Nolan avec Inception ou Interstellar.

J'aurais préféré ce livre en plusieurs tomes. L'auteur aurait eu plus de temps pour créer un univers cohérent, logique. Avec une carte. Et avec tous les autres points cités plus hauts.

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Perte de temps que la lecture de ce livre.
Il est en effet fastidieux car gratuitement compliqué, et également si maniéré qu'il devient rapidement agaçant et poseur.
Au résultat, il est pénible et ses seules qualités sont, d'une part, qu'il vous transporte d'un seul coup ailleurs, puisqu'il invente un réel univers, et d'autre part ce qu'il laisse entendre de ce qui peut advenir de nous après la mort n'est pas inintéressant.
Ces deux motifs expliquent sans doute qu'il ait reçu un prix de l'imaginaire, bel et bien là, mais pour aller au-delà de ce mérite, il aurait a minima fallu que son auteur le réduise de moitié, vu le nombre de fois où il se répète, y compris sur son message qui pourrait se résumer à : "rien de tel que la solidarité, l'amitié, la fraternité".
De plus, son succès est incompréhensible car les fautes impardonnables du récit font légion. Ainsi : prise de paroles féminine qui devient masculine en cours de route ; nuit de fête qui devient journée pour redevenir même nuit de fête ; prédictions de personnages principaux qui ne se réalisent pas ; incohérence des événements…
Pour finir, non seulement j'ai arrêté de répertorier ces fautes (impardonnables car, si les ficelles sont grosses, le récit prétend présenter un suspens) mais j'ai, je l'avoue, fini le livre en lisant en diagonales, juste pour voir où toute cette histoire allait. Et triste réalité : nulle part, en vérité.
Au résultat, l'auteur Alain Damasio est un homme sympathique que je vous recommande s'il participe à des débats d'actualité, car ses analyses sont souvent justes ou subtiles. En revanche, je m'explique mal comment il a accouché de ce bouquin que je vous conseille de vous épargner.
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Je ne comprends absolument pas comment ce livre a pu gagner un prix et je comprends encore moins cet espèce de ferveur collective.
Le texte est inabordable, ennuyeux, l'auteur se perds dans des détails insipides qui n'apportent strictement rien au récit, et part dans la métaphysique.
Le changement de point de vue des personnages n'est pas toujours évident : du coup on se perds complètement !
On sent que l'auteur a mis du temps pour construire un univers complexe... mais ne réussit pas à nous inviter dedans.
Je me suis ennuyée de bout en bout : je n'en ai rien retiré, aucun plaisir, aucune joie, juste le sentiment d'avoir perdu mon temps.
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