AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,35

sur 6193 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je suis enfin arrivé au bout de ce livre. Ouf.
C'est long, c'est lent, c'est ennuyeux.
Je me dis qu'au vu des excellentes critiques de ce livre, je dois être complètement sourd au message que l'auteur a voulu passer.

Commenter  J’apprécie          92
J'ai acheté ce livre, car il faisait partie des livres conseillés à lire dans sa vie. Quelle erreur !
Style dépassé, lourd, thème totalement ennuyeux.
J'ai tenté pourtant de tenir le coup, en me disant que je devais m'habituer au style complexe, mais pas moyen !
Vous avez des problèmes d'insomnie ? Oubliez les somnifères, ce livre est parfait jour s'endormir.
Commenter  J’apprécie          90
23 personnages qui quand ils s'expriment sont identifiés par un signe en début de ligne, genre un "?" à l'envers. Donc pour savoir qui s'exprime, il faut à chaque changement de personnage aller au lexique au début du livre. Et chercher, car il n'y a pas d'ordre, genre ordre alphabétique. J'ai tenu dix pages avant de le balancer.
Commenter  J’apprécie          84
Je vais être complètement honnête avec vous, j'ai créé uniquement ce compte dans le but de faire cette critique (peut-être que je l'utiliserai plus souvent, qui sait ? ). Ma critique va être très longue, donc je remercie ceux qui la liront. Elle est plus que "c'est nul et ceux qui disent que c'est un chef d'oeuvre sont nuls"...

Du livre, j'ai été doublement déçu : premièrement parce qu'on me l'a présenté comme un chef d'oeuvre. Deuxièmement parce qu'on me l'a présenté comme un roman de science fiction, or il se rapproche plus de la fantasy (sans être réellement de la fantasy non plus, une sorte de mélange entre ces deux genres, avec en plus de la poésie...). En soi, ce n'est pas un problème : même si j'ai une préférence pour la SF, je prends beaucoup de plaisir à lire de la fantasy. le truc, c'est que j'aborde différemment les genres littéraires.

Bref, pourquoi cette note ?

Le style de l'auteur ?
Non, depuis que j'ai eu la surprise (et la chance) de lire José Saramago, je suis complètement vacciné. L'auteur portugais, pour ceux d'entre vous qui le connaissent, a un style brutal, chaotique. Mais j'ai complètement adhéré. Chaque écrivain a le droit, et heureusement, d'écrire comme il le sent, comme il le veut. Il y a autant de style d'écriture que d'écrivain. Même si celui de Damasio peut parfois être lourd "juste pour être lourd", je me suis souvent surpris à aimer les passages de Caracole.

Les différents points de vues ?
Pareil que le premier point, ça ne me dérange pas plus que ça. Même si, encore pour moi, il y a énormément d'inconvénients : impossibilité de s'identifier aux personnages, une action complètement saccadée (on s'intéresse à un combat et hop, on nous parle d'une relation amoureuse), des personnages aux styles plus "fades" donc aussi moins identifiables (contrairement à un Caracole, Golgoth).

Le début ?

Non, au contraire même ! Les termes qu'on ne comprend pas aux débuts des oeuvres de science fiction ou de fantasy... c'est assez courant.

La fin ?
Non plus : c'est une fin complètement logique. Une fin différente aurait été "surprenante" (et pas dans le bon sens du terme)

La poésie "assumée", la métaphore ?
Oui et non. Parfois c'est lourd, on a l'impression qu'il nous impose sa manière de voir les choses. Parfois certaines phrases résonnent en nous. Qui a dit voyage initiatique ?

Alors pourquoi cette si mauvaise note ?
En un seul mot, l'univers.
L'univers n'a aucune crédibilité. L'univers n'a aucune forme. Derrière les mots que l'on lit, il y a du vide.
Mon cerveau a décroché à cause de cette phrase, p.429 :
"C'est une forme de chrone, un michrone de type aqual, qui se nourrit d'eau"
Dans cet univers, on ne peut se raccrocher à rien. Il y a des chrones, il y a des des autochrones, il y a des michones. Il y a même des michrones de type aqual ! Et les michrones de type foudre ? de type sable ? feu ? herbe ? temps ? espace ? vide ? son ? son-foudre ? sable-foudre-boue ?
Peut-être qu'il y a aussi des autochrones de type aqual ? de type foudre ? sable ? feu ? terraqua ?
Aberlaas n'est qu'un mot. Ker Derban n'est qu'un mot. Fréole n'est qu'un mot. Poursuiveur n'est qu'un mot. Vif n'est qu'un mot. Les rôles de chaque membre de la horde ne sont que des mots. Les noms des villes ne sont que des mots. Derrière, c'est le vide, le néant.
L'auteur peut absolument faire ce qu'il veut, quand il veut. le vif est-il une forme de vent qui peut se transformer en glace et faire fondre le désert avec un tourbillon d'herbes ? le vif peut-il faire fondre la glace, créer une avalanche ? Peut-être.
Pour ceux qui ont lu les passages sur le Corroyeur, expliquez moi un truc :


Je vous jure que si un des personnages, à un des moments de l'histoire, avait dit : "certains dinosaures ont maitrisé le vif et depuis, ils peuvent vivre des milliers d'années sans mourir" je l'aurais cru ! Dans cet univers, les informations s'accumulent, sans cohérence. Tout peut arriver. Tout peut exister. "le vif ci... le vif ça..." Un semblant de profondeur.
Il n'y a même pas de cartes !!!
Un personnage aurait pu dire "dans mon enfance, j'ai visité Kiirosas, Soaiel, Mnoepr, Kijdope, Gnoferty (noms fictifs)". Je l'aurais cru. Ou se trouve exactement Ker Derban ? Pourquoi Norska est-il gelé ? Pourquoi y a-t-il des prairies ? Des déserts ? Des lacs ? Comment les habitants (les abrités), ont-ils réussi à dompter le vent ? Pourquoi les Fréoles se promènent-ils en navire ? C'est quoi une Orange ? Pourquoi les Oranges ont-elles la réputation de ne pas être fidèle ? Un Oblique ? Un Oblique qui n'est pas pirate ?
À quoi servent les rôles des membres de la horde ? Si ce n'est que Golgoth est un traceur qui trace, qu'Alme soigne. Mais comment ??? Comment il trace ?? Comment elle soigne ? Leurs techniques sont-elles différentes des autres hordes ? Quelle est la méthode conventionnel de trace ? de soin ? Un géomaître qui n'a jamais analysé les sols. Une sourcière qui n'a trouvé aucune source. Un artisan du métal qui ne fabrique rien. Non, pire encore
Mais à quoi servent leurs rôles ? bon sang ! Je me répète, mais ce sont juste des mots. Alme peut soigner, donc elle soigne. Comment ? Ça c'est pas important, l'important c'est quelle soigne. Ker Derban enseigne des maitres de différents éléments. Oui mais comment... ?

J'ai lu plusieurs commentaires qui disaient "chef d'oeuvre, j'ai beaucoup aimé, même si je n'ai pas trop compris les chrones, les formes du vent, le vif". Mais c'est justement ce qu'on DOIT comprendre. Attendez, c'est un chef d'oeuvre de quoi alors ? Parce qu'un univers fantasy qui n'a aucune crédibilité, aucune cohérence...
Chef d'oeuvre de fantasy ? J'en doute. On me parle souvent du Seigneur des Anneaux. Chef d'oeuvre du récit initiatique ? Peut-être, à vous de me le dire, mais je préfère un Alchimiste qui est plus léger et va droit au but . Ou un Candide, qui impose moins sa morale.
Expérience unique ? Dans le même genre d'oeuvre de science-fiction-fantasy-poésie, il y a Hypérion.
Plusieurs points de vue ? On a le Trône de Fer, et en plus, dans cette oeuvre, on s'identifie aux personnages.
Le genre "monde inconnu à explorer-aventure-mystère", il y en a des tonnes pour ceux qui lisent/regardent des mangas ou des animés. Je pense à Made In Abyss, ou Attack On Titan. Ou encore la Garde de la Nuit dans le Trône de Fer.
Dans le genre "high concept", mêlé à de la philosophie, ou de la poésie, on a Christopher Nolan avec Inception ou Interstellar.

J'aurais préféré ce livre en plusieurs tomes. L'auteur aurait eu plus de temps pour créer un univers cohérent, logique. Avec une carte. Et avec tous les autres points cités plus hauts.

Commenter  J’apprécie          73
Je ne comprends absolument pas comment ce livre a pu gagner un prix et je comprends encore moins cet espèce de ferveur collective.
Le texte est inabordable, ennuyeux, l'auteur se perds dans des détails insipides qui n'apportent strictement rien au récit, et part dans la métaphysique.
Le changement de point de vue des personnages n'est pas toujours évident : du coup on se perds complètement !
On sent que l'auteur a mis du temps pour construire un univers complexe... mais ne réussit pas à nous inviter dedans.
Je me suis ennuyée de bout en bout : je n'en ai rien retiré, aucun plaisir, aucune joie, juste le sentiment d'avoir perdu mon temps.
Commenter  J’apprécie          70
Ouch! Voilà un texte culte, sâcré, paraît-il. Ai-je le droit de dire que je l'ai trouvé chiantissime, mal écrit? Ce n'est pas donné à tout le monde de faire des enfants à la langue française....
Bon, j'ai vu au bout de 10 pages comment ça allait finir. Dieu que c'est long pour y arriver!
En fait, je n'ai rien vu. Quel est le décor, au juste? Ah! il faut imaginer? Et la gueule des personnages aussi? Et l'histoire aussi? Ah ben mince! Si j'avais su, j'aurais écrit directement le roman, alors!
Commenter  J’apprécie          61
Perte de temps que la lecture de ce livre.
Il est en effet fastidieux car gratuitement compliqué, et également si maniéré qu'il devient rapidement agaçant et poseur.
Au résultat, il est pénible et ses seules qualités sont, d'une part, qu'il vous transporte d'un seul coup ailleurs, puisqu'il invente un réel univers, et d'autre part ce qu'il laisse entendre de ce qui peut advenir de nous après la mort n'est pas inintéressant.
Ces deux motifs expliquent sans doute qu'il ait reçu un prix de l'imaginaire, bel et bien là, mais pour aller au-delà de ce mérite, il aurait a minima fallu que son auteur le réduise de moitié, vu le nombre de fois où il se répète, y compris sur son message qui pourrait se résumer à : "rien de tel que la solidarité, l'amitié, la fraternité".
De plus, son succès est incompréhensible car les fautes impardonnables du récit font légion. Ainsi : prise de paroles féminine qui devient masculine en cours de route ; nuit de fête qui devient journée pour redevenir même nuit de fête ; prédictions de personnages principaux qui ne se réalisent pas ; incohérence des événements…
Pour finir, non seulement j'ai arrêté de répertorier ces fautes (impardonnables car, si les ficelles sont grosses, le récit prétend présenter un suspens) mais j'ai, je l'avoue, fini le livre en lisant en diagonales, juste pour voir où toute cette histoire allait. Et triste réalité : nulle part, en vérité.
Au résultat, l'auteur Alain Damasio est un homme sympathique que je vous recommande s'il participe à des débats d'actualité, car ses analyses sont souvent justes ou subtiles. En revanche, je m'explique mal comment il a accouché de ce bouquin que je vous conseille de vous épargner.
Commenter  J’apprécie          60
Ce livre me faisait tellement de l'oeil souvent. Pendant des mois je repoussais l'achat, ayant toujours autre chose à lire. Et puis de le voir en tête de gondole il y a deux semaines m'a incitée à enfin repartir avec. Sauf que je n'y arrive pas. Cette lecture est une souffrance. Impossible de raccorder les morceaux, d'y trouver un intérêt de lectrice, je me sens comme traînée en mer par un câble qui me fait boire la tasse sous les vagues. Et puis devoir sans cesse chercher sur le marque-page le narrateur ou la narratrice par son symbole, c'est certes typographiquement joli et original, mais fortement contraignant. Donc voilà, j'ai abandonné cette lecture. Et n'y reviendrai pas.
Commenter  J’apprécie          54
Que dire de ce livre factidieux, pseudo philosophique, totalement incoherent ... du vent et rien que ca ... le plus mauvais livre de fantaisy que j'ai lu.
Commenter  J’apprécie          50
Bon je me suis fader cet interminable bouquin, j'avoue, sur la fin un peu en diagonale.
J'adore le fantastique et l'héroïque fantaisie.
Le résumé m'a attiré, certain commentaires aussi.
Donc, en temps de confinement, rien de mieux qu'un bon fantastique (me suis-je dis).
J'ai trouvé tout compliqué dans ce livre, hormis la quête de notre horde. La présentation des personnages, les concepts, l'écriture. Ça traine en longueur, on s'enlise, on suffoque jusqu'à l'écoeurement. Bon, vous avez compris, j'ai détesté.
Trop d'originalité, tue l'originalité, manque de simplicité, trop technique, l'écriture est prétentieuse, ampoulée d'un verbiage destiné à des lecteurs dont je ne fais malheureusement pas parti.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (15790) Voir plus



Quiz Voir plus

La horde du contrevent

La horde est composée de combien de personnages?

21
22
23
24

10 questions
510 lecteurs ont répondu
Thème : La Horde du Contrevent de Alain DamasioCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..