- Une étoile pour cette petite pépite de lecture qui jette davantage d'éclats à mes yeux qu'un joyau de la bijouterie Machiavel.
- Une étoile pour l'atmosphère des années soixante qui se sont infiltrées en moi, m'asseyant sur un fauteuil en skaï à écouter l'électrophone crachoter sur les 33 tours en buvant un Cherry et fumant une Gauloise devant la croisée ouverte d'où arriverait la Peugeot 403.
- Une étoile pour l'intrigue tarabiscotée mais tellement captivante et franchement crédible où une femme a le premier rôle, pas le plus plaisant ni le plus drôle mais le plus séduisant.
- Une étoile pour le style cinématographique digne de la précision des films noirs américains avec un Humphrey Bogart mythique et ténébreux et le grain de sable implacable, tyrannique et rigoureux.
- Une étoile pour l'écriture déliée empreinte de nostalgie jolie où un humour sous-jacent résonne à tout instant avec un personnage principal attachant au fatalisme certain mais qui sait prendre du recul avec détachement malgré un vécu compliqué mais maitrisé.
- Une étoile pour cette angoisse que j'ai aimé ressentir page après page jusqu'au dénouement dont je ne vous soufflerai pas un mot, déjà que par moment j'ai eu du mal à respirer.
Souffler n'est pas jouer.
Zut et crotte, ça fait six étoiles ! Laquelle enlever ?
J'ai une idée, lisez ce roman dare-dare et vous me direz. Il vaut mieux Dard que jamais.
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