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Les garçons de l'école élémentaire de Grangognant-au-Mont-d'Or dans le Rhône ont appris à s'attirer les faveurs de leur nouveau maître d'école. Offrez-lui un saucisson ou une bouteille de gnôle et vos résultats en arithmétique ou en géographie grimperont en flèche. Cet instituteur se distingue par sa grasse corpulence et par sa pédagogie assez inédite. Les plus avisés d'entre vous auront reconnu le sublime Bérurier. Il n'a pas changé d'orientation, non, mais il a remplacé au pied levé un maître qui a été retrouvé égorgé dans les sanitaires. Aïe ! Pour noircir le tableau, deux élèves ont disparu. San Antonio interrompt – une nouvelle fois – ses vacances avec sa douce maman pour enquêter sur ces faits tragiques. La mission est épuisante, pleine de mystère et riche en cadavres. Heureusement, nos deux héros peuvent se délecter d'argot lyonnais, de spécialités locales et de verres de beaujolais. L'histoire est trépidante, il faut parfois s'accrocher aux poignées de la Jaguar sport type « E » du commissaire pour suivre. Et si cet épisode est un bon cru, c'est grâce à une employée des P.T.T. acariâtre et à notre Bérurier national qui nous offre des scènes d'anthologie dans sa salle de classe.
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« San-Antonio chez les Gones », autant dire chez lui… Publié en fin 1962 et cinquantième de la série.
Oui, San-Antonio chez lui ! N'oublions pas l'origine de Frédéric Dard : Bourgoin–Jallieu, et son installation à Lyon, quartier de la Croix-Rousse dans l'immédiat après-guerre…

Un roman qui sent bon le bouchon lyonnais, non seulement parce qu'on y boit du beaujolpif en général, et du Juliénas en particulier (et en quantité pour Béru), mais aussi par des détails de vocabulaire typiquement lyonnais : on parle d'un « pot » de Beaujolais (46 cl), « d'équevilles » (ordures) de « porte d'allée » (porche)…

Mais revenons à nos moutons…
Un San-Antonio bien tourné, malgré une intrigue fastidieuse et un dénouement un peu bâclé. Pas de Pinaud ici, mais un Béru désormais bien campé et très actif ; surtout sur le beaujolpif…

Il y a un drôle de cézigue qui traîne dans les parages de Grangognant-au-Mont d'or. Pensez donc : deux gamins de l'école ont disparu et l'instit a été trucidé… Béru s'y colle : il fera la classe afin de démasquer le coupable, secondé par notre cher commissaire… Je vous laisse imaginer l'appel du matin : « Comment que c'est ton blaze, gamin ? ». Une classe où un litre de marc vaut un 20 en Géographie et un saucisson, un 18 en Histoire…Et puis il y a Rosette, de Lyon… Mais non ! Pas le saucisson ! La jolie institutrice aux taches de rousseur si élégamment disposées…

Un San-Antonio bien tourné, mais malgré tout encore un peu faible : tout n'y est pas dans la recette qui fera le succès de la série à la fin des années 60. Pas de Pinaud, pas (ou peu) d'énumérations fantaisistes, quelques notes en bas de page, mais surtout destinées à illustrer le parler lyonnais, pas de complément Kâma-Sûtra personnel du commissaire, pas de digressions déjantées, etc.

Néanmoins un bon moment de lecture.
Qu'est-ce qu'on peut être exigeant quand on sait ce qui nous attend vers les années 65 !
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En vérité, ce livre était destiné (il l'est toujours d'ailleurs) à mon Papa qui est Lyonnais de souche (non, pas de Souche...de Lyon !) et qui m'a appris dès mon plus tendre âge à jacter en argot, donc pour le remercier de ce merveilleux héritage, j' m'étais dit que lui offrir une petite ballade dans Lyon en compagnie de San-A et Béru lui ferait plaisir.
Peux pas encore vous dire si c'est le cas, puisse que j'ai réquisitionné le bouquin quelques temps pour mézigue. C'était pas prévu, mais après trois ou quatre chapitres (la curiosité est un vilain défaut), il était impossible de stopper la lecture tellement qu'elle était poilante !
Il faut préciser que je connaissais que tchi de San-A et de Sa Majesté Bérurier... J' vous explique pas le choc frontal auquel j'ai été confronté !
Le topo est basique : San-A et Béru sont appelés par des collègues de la région Lyonnaise afin d'enquêter sur la disparition de quelques marmots et sur l'assassinat d'un prof.
L'enquête est un peu moins basique rassurez-vous...nos deux supers flics vont avoir la splendide, la merveilleuse, l'ingénieuse, l'hilarante idée d'infiltrer l'éducation nationale, histoire de faire jaspiner les mômes. Et qui va s'y coller ? J' vous l' donne en mille Émile.... Bérurier !
Et sérieusement, j' pense que vous devriez l' voir le Gravos en instituteur "studieux", y' a pas à dire Sa Proéminence a le "standinge" !
Pendant ce temps, le San-Antonio dans son petit coin prend des grands risques et met son inébranlable courage (pas sûr que le reste soit aussi inébranlable...) au service des "Gones", pour notre plus grand plaisir évidement.
Que dire de plus qui n'a déjà été dit dans cette inutile bafouille ?
Pas grand chose... Ah si ! Merci Papa, car sans toi j'aurais entravé fifrelin à ce bouquin !

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51ème roman de San-Antonio publié en 1962 (dépôt légal 4ème trimestre 1962).

L'histoire se déroule à Lyon et sa région en 1962, un mois après le roman précédent "Le loup habillé en grand-mère".

Histoire : Alors que San-Antonio profite de ses congés, Bérurier lui demande de l'aide sur une enquête qu'il doit élucider : deux enfants ont disparu dans la région lyonnaise. Pour la circonstance, Bérurier devient instituteur ...

Nous retrouvons San-Antonio et Bérurier dans la région de Lyon qui enquêtent sur la disparition de deux enfants sur fond d'événements déroulés pendant la seconde guerre mondiale (expliqué vers la fin du roman). A noter que Frédéric Dard n'a plus fait allusion à la seconde guerre mondiale depuis "San-Antonio renvoie la balle".

Un bon San-Antonio avec des passages très drôles : les cours de Bérurier face à ses élèves ou l'inspecteur académique. Dans ce roman, Frédéric Dard utilise même des expressions lyonnaises.

De plus, l'histoire n'est pas extravagante et peut même passer pour un fait divers.

A recommander.

Voici les informations concernant le commissaire dans ce livre :
- a une nouvelle voiture : une Jaguar sport, type E

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Frédéric Dard est chez lui à Lyon où il situe l'histoire de son 51ème San-A, paru en 1962. du bon argot de la capitale des Gaules, de la gastronomie où les tabliers de sapeur côtoient la cervelle de canuts et des des disparitions d'enfants sur lesquelles va enquêter le commissaire avec l'aide du fidèle Béru. C'est un bon San-A avec tous les éléments qui en font la richesse et le plaisir des lecteurs.
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Grangognant-au-Mont-d'Or, près de Lyon, deux enfants ont mystérieusement disparu. Puis leur instituteur à son tour. Lui est retrouvé, contrairement aux deux enfants, mais décédé la gorge tranchée.

C'est le duo mythique San-Antonio et Bérurier qui est dépêché dans cette charmante bourgade pour tenter, d'une part de retrouver les deux garçons et d'autre part, de faire la lumière sur cette drôle d'affaire. Lyon et Bérurier obligent, le beaujolais coulera à flots, et la bonne nourriture roborative sera de toutes les pages.

Comment résister aux deux premières pages -que je ne peux malheureusement pas citer entièrement-, mais disons que le portrait de l'élève suivant donne le ton : "Cugnazet avait dix-sept ans, en paraissait trente et continuait depuis dix ans d'étudier la table de multiplication. Il avait passé cinq ans sur les multiples de 1 et, depuis cinq autres années, essayait d'apprendre les multiples de 2. Il savait presque par coeur combien faisaient 2 fois 1, mais à 2 fois 2 le brouillard commençait." (p.10) ?

La suite, est tout aussi savoureuse, Béru est bourré du début à la fin -il ne faut pas l'emmener à Lyon. Quant au commissaire, il batifole évidemment, mais cherche aussi à connaître le fin mot de cette histoire rocambolesque. Drôle, très drôle, ça part dans tous les sens, si bien qu'on ne sait plus vraiment qui sont les méchants et pourquoi ils le sont, mais heureusement, San-Antonio veille et saura lui, démêler le vrai du faux, isoler les méchants des gentils et nous épiloguer cette histoire magistralement.

Ah, qu'est-ce-que c'est bon un San-Antonio de temps en temps (ça tombe bien, j'en ai deux autres qui m'attendent). Bonne idée qu'a eue Pocket de les rééditer.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Ça faisait un petit moment maintenant que je ne m'étais pas fait un San-Antonio. Mon cycle reprend tout doucement avec "San-Antonio chez les gones", 51ème enquête de notre commissaire. J'en avais eu quelques bons retours, j'étais donc confiant.

Globalement, j'ai bien aimé mais je pense que j'avais trop de confiance en moi, peut être trop d'attentes aussi... L'histoire est assez prenante. Basique dans sa base (c'est du San-Antonio), cette enquête avec un instit qu'on retrouve mort et des enfants qui disparaisse a de quoi intriguer. On rajoute à ça Béru en prof pour le côté comique avec le rouge qui tâche et on a tout pour s'amuser.

Seulement voilà, par moment le récit s'éparpille un peu. J'aurais trouvé ça plus intéressant de rester dans le giron de l'éducation nationale plutôt que de s'orienter vers Soubise et sa clique. Il y a de l'action, on se demande parfois où on va nous emmener même si on sait d'avance que le final sera abracadabrantesque, c'est rythmé mais il y a des moments où ça fonctionne moins je trouve.

Frédéric Dard s'amuse bien en tout cas à nous faire découvrir sa région lyonnaise avec son langage populaire. J'aime bien même si parfois, il surjoue encore plus que d'habitude dans son style. Certaines phrases méritent d'être relues pour bien en saisir le sens à force de mélanger les mots tout en faisant des jeux de mots. Il y a la prouesse littéraire mais là aussi, ça m'a perdu un peu par moment.

Quoiqu'il en soit, "San-Antonio chez les gones" reste une lecture sympathique qui se lit vite. du San-Antonio dans son jus qui ne trahit pas son lectorat même si à mes yeux, il abuse plus que de raisons des ingrédients qui ont fait le succès de sa recette.
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Une aventure du tumultueux commissaire San Antonio à la langue bien pendu dans le décors de notre belle ville de Lyon.
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Deux enfants disparaissent, un instituteur égorgé dans un petit village près de Lyon et San-Antonio qui enquête à sa façon en se faisant passer pour le frère du nouvel instituteur qui n'est autre que Béru ! Une enquête « classique «  pour un San-A du début des années 60 mais qui vaut le détour ne serait-ce que pour les leçons de l'instituteur !
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Encore une fois je n'accroche pas au style de cet auteur. Mon mari a repris le goût de la lecture grâce à lui. Son style est un peu trop vulgaire, cru pour moi. Je me laisse vite malgré que ces livres se lisent facilement. Je ne suis pas déçu car je savais à quoi je m'attendais
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