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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ca alors, si c'est pas du fion !
Pinaud à gagné une maison de campagne en participant à un concours de slogans organisé par un baveux de seconde zone, « lutèce-midi » ; un concours destiné à faire la promotion des pâtes Levantre… Son slogan : « Les nouilles Levantre donnent du coeur au ventre ». Génial !
La maison de campagne située à Magny en Vexin verra bientôt notre couple Pinaud pendre la crémaillère en compagnie de San-Antonio, Félicie, « sa brave femme de mère » et du couple Bérurier, Alexandre-Benoit et sa tendre Berthe… Béru a apporté un sapin qu'il faut vite planter dans le jardin.
Horreur ! On découvre deux cadavres enterrés dans le jardin, justement…

Dans le cadre de ma relecture des oeuvres complètes du commissaire dans l'ordre de leur sortie, voici « San-Antonio met le paquet », trente-cinquième de la série (n° 194 de 1959), où l'on découvre un San A. malade, mais malgré tout très efficace à régler cette petite affaire.
Un San Antonio léger, avec une intrigue bien ficelée ; et l'utilisation de quelques ficelles qui feront le renom de l'auteur : noms de personnages calembour (Simon Pèresavéça, mademoiselle Planqueblé, Serge Acquois, ou Acquois Serge, c'est pareil), quelques digressions bien ficelées…

Reste qu'à mon avis, frédéric Dard se cherche encore pour « trouver la bonne carburation » : on découvre ici trois personnages inédits dans ses collaborateurs, Lavoine, Rigolier et Mathias qui s'occupent de seconder le commissaire en lieu et place de ses fidèles limiers Pinaud et Béru, assez faiblement occupés dans cette affaire.

Bref. Un bon petit San-Antonio… Patience, le meilleur arrive bientôt.
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Gagner le gros lot n'est pas toujours de tout repos et Pinaud lorsqu'il aménage dans la crèche de ses rêves gagnée à un concours s'en aperçoit illico quand le sous -sol de son jardin se met à ressembler à celui de Verdun ,il regorge de macchabs (bon j'exagère mais deux ce n'est pas si mal) ! du coup San-A s'embarque dans une enquête assez tordue (malgré une fièvre de cheval) . A remarquer la structure très réaliste de la susdite enquête ,on se croirait dans un vrai polar…Par contre la résolution laisse à désirer à mon goût .
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SYNOPSIS

Savez-vous le flic le plus chanceux de la maison Poulaga? le Vieux, dit Achille? Non. Bérurier? C'est logique car il est tellement cocu qu'il doit sans faute avoir une veine! Mais… non. le commissaire San-Antonio? C'est proche mais… non…

Écoutez-moi, mes chers chiromanciens, il s'appelle César, ce keuf! Pas celui de cinéma, ni Jules le Romain non plus! Je parle de César Pinaud, dit la Pine, ou Pinuche, ou Baderne-Baderne pour les amis.

Le vase de Pinaud, renforcé par un kil de rouge, lui permet de gagner le concours publicitaire du quotidien «Lutèce-Midi». Et la coupe à remporter est une maison à la campagne, à Magny-en-Vexin. Ainsi notre vergeot Pinuchet devient un propriétaire foncier et tire des plans non pas sur la comète, mais sur la vie tranquille en villégiature.

Notre inspecteur est une personne reconnaissante (comme la patrie envers les grands hommes), ainsi, son premier pas en qualité de propriétaire latifundiaire est de pendre la crémaillère en invitant ses amis «à manger une blanquette le dimanche midi».

Voici la liste des amis d'inspecteur Pinaud: le commissaire San-Antonio et Félicie, sa brave femme de mère, et Bérurier‘s family (comme disent les English) — Alexandre-Benoit et Berthe. J'ignore si Mme Pinaud est aussi inscrit dans cette liste, donc, je la compte à part (d'ailleurs, son droit à une portion de blanquette qu'elle va concocter et à un petit verre de vin pour réduire les risques de crise cardiaque ne sont pas contestables).

On dit que «les petits cadeaux entretiennent l'amitié». On dit aussi «Timeo danaos et dona ferentes» ce qui se traduit en franco-français comme: «Je crains les Grecs, même quand ils apportent des cadeaux».

Oui, les amis de notre Éminence, ne sont pas venus les mains vides. San-Antonio a amené «un magnum de Lanson et, outre les petits-fours (qui maintenant sont plus petits qu'au départ), Félicie a un vase peint par Peynet pour la dame Pinuche». Mais c'est Béru qui a surpassé toute attente, en apportant le plus grand cadeau pour son confrère:

«— J'ai un cadeau un peu encombrant pour Pinaud…
— C'est quoi, une montgolfière?
— Non: un sapin!
— Tu confonds, gars, on va pas là-bas pour faire le réveillon.
— C'est un sapin à planter. Pinuchet m'a dit qu'il n'avait pas d'arbres dans sa propriété, alors je lui en porte un!

Béru s'est mis une idée dans la tête que le temps presse et, pour ne pas gâcher ce cadeau royal, il faut qu'on replantasse (!) ce sapin le plus rapidement possible. Ainsi, San-Antonio, Béru et Pinaud creusent un trou pour y planter l'arbre.

Pour la suite du récit, je passe la parole au commissaire San-Antonio: «[…] nous avons voulu faire un peu de jardinage, ce qui nous a permis de mettre au jour les restes de deux personnes: un homme et une femme.»

Et je la re-passe encore une fois: «L'enquête les conduit à suspecter les anciens propriétaires de la maison, ainsi que leur locataire, Ange Ravioli, un ancien truand devenu propriétaire d'un cabaret.»

Béru n'est pas un Grec, mais ses cadeaux provoquent des sapins, oh, non, que dis-je! des pépins!..

MON HUMBLE AVIS
Dans la série consacrée aux aventures du commissaire San-Antonio et Cie, «San-Antonio met le paquet», est attribué du numéro d'immatriculation trente-cinq. Ce polar est assez drôle, riche en rebondissements et plein d'humour et de répliques savoureuses, avec la trame ficelée et le rythme qui ne faiblit pas.

Comme le roman précédent, «On t'enverra du monde», il est aussi un peu niais, surchargé, à mon avis, par la profusion de personnages secondaires, comme, p.ex., des assistants du commissaire: Lavoine, Rigolier, Lachaud. le second couteau fait du boulot, pendant que Pinaud et Béru, passent leur temps à glander.

Il y a un jour, dans la conversation tout à fait intime avec moi, un de mes anciens ami, François Marie Arouet (ou Voltaire, tout court pour les amis) m'a dit: «Si l'homme était parfait, il serait Dieu». Frédéric Dard, alias San-Antonio n'est pas Dieu, mais, il perfectionne, fignole son style.

«Ça va viendre», comme Béru dixit. Et je lui crois.
3.5/5

Bonne et heureuse nouvelle année à tous!

À NOTER :
1. Bérurier aurait voulu être marin. («— Quand je vois des temps pareils, je regrette de ne pas m'être fait marin. J'avais l'amour de la mer ! Et quand j'étais mouflet, je ne pensais qu'à la navigation à voile… Je connaissais tous les termes, moi qui vous cause : le Grand Caca d'oie ; le mât de Misère ; le Grand Froc ! Tout…»)

2. Dans le chapitre VII apparaît l'assistant du labo, un certain Müller, un rouquin avec un accent alsacien. Dans le chapitre suivant et jusqu'à la fin du livre, San-Antonio ne parle que de Mathias. Je pense que Müller et Mathias fusionneront bientôt en seule personne — notre cher et tendre «le rouillé» ou «le rouquemoute».
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Qui sont les cadavres ? Comment sont-ils arrivés là ? L'intrigue policière peut se mettre en place. Mais certainement pas le ventre vide. Après tout, nos héros sont venus pour se remplir la panse. le déjeuner, retranscrit tel un évènement sportif, vaut à lui seul la lecture de ce roman. Les Gravos qui se disputent la blanquette à la manière d'un ballon ovale n'est que la première des images ubuesques qui parsèment ce roman...
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Mon premier San Antonio, une découverte tardive et un plaisir de lecture nouveau. Depuis, et après lecture d'une quarantaine d'autres San Antonio, j'apprécie d'autant plus celui-ci par son ambiance très polar des années 30.
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35ème roman de San-Antonio publié en 1959 (dépôt légal 2ème trimestre 1959).

L'histoire se déroule entre l'hiver 1958-59 et le printemps 1959 à Paris et Magny en Vexin sur une durée de 7 jours.

Histoire : Pinaud a gagné une maison à un concours proposé par un quotidien. Il invite San-Antonio, sa mère et la famille Bérurier à la crémaillère. Béru apporte comme cadeau un sapin. Mais en voulant le planter, il déterre deux cadavres..

Il est à mon avis le mieux réussi des 35 premiers livres de San-Antonio. Beaucoup d'humour avec l'histoire du sapin entre Béru et Pinaud et une bonne enquête. Même si Béru et Pinaud ont encore des rôles secondaires.

Voici les informations concernant le commissaire dans ce livre :
- Voiture : une brabant
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