Je me suis plongée dans le conte si célèbre imaginé par
Lewis Carroll, conte qui n'est plus à présenter à mon avis:
Alice au pays des merveilles. Il était temps que je me mette à lire ce grand classique, c'est donc chose faite et j'en suis contente car j'ai globalement apprécié l'histoire de la jeune Alice.
Ce que j'ai trouvé bien, c'est que les aventures d'Alice commencent dès la première page, dès les premières phrases, ce qui fait que j'ai plongé comme elle, en quelque sorte, dans l'aventure comme elle dans le "terrier".
On retrouve les moments clés qui fait qu'on connaît le conte: Alice qui se lance à la poursuite du lapin blanc toujours en retard; son interminable descente dans le terrier; ses rétrécissements et agrandissements répétés; l'assemblée des animaux; le thé chez le Chapelier Fou; sa rencontre avec le chat de Chester (pas de Cheshire, non!); les énigmes de la chenille qui fume; le jeu de croquet avec la Reine de Coeur qui clame à tout va "qu'on lui coupe la tête!" et le procès où l'on retrouve quelques personnages retrouvés au fil de l'histoire.
La fin n'est pas vraiment surprenante en soi, il était évident qu'il ne s'agissait que d'un rêve tellement ce monde est complètement loufoque, voire sans queue-ni-tête!
Alice est une petite fille honnête, curieuse, intelligente, qui a toujours une question en réserve, courageuse et parfois naïve et elle ne peut nous être que sympathique.
Beaucoup de scènes et de personnages m'étaient inconnus avant que je ne lise le conte originel. Logique si l'on considère qu'un film ou un animé se doit de ne pas être interminable, il y a des concessions à faire bien sûr.
Je n'ai pas vraiment été emportée par l'histoire comme je l'aurais espéré, mais il faut dire que je n'ai jamais été une grande fan du dessin animé
Alice au pays des merveilles, je pense donc que ça a joué.
Par contre, j'ai bien accroché au style d'écriture de
Lewis Carroll: l'écriture est fine, fluide, poétique (quasi lyrique) et de plus, il a vraiment une imagination débordante, je me demande vraiment où il a pu aller nous chercher tout ça! Oo le côté farfelu m'a bien plu, le bestiaire est riche et varié, les innombrables descriptions ne sont absolument pas gênantes, bien au contraire.
J'ai privilégié cette édition grand format à cause de ses illustrations vraiment magnifiques et agréable à l'oeil (à l'instar des illustrations du grand format de Peter Pan lu précédemment qui ne m'ont pas plu du tout tellement elles me donnaient froid dans le dos, brrr!). Les tout petits détails (reliure, les petits dessins) m'ont enchanté, la lecture n'en était que plus agréable.
Il ne me reste plus qu'à lire "De l'autre côté du miroir" que je ne connais absolument pas pour connaître la fin d'
Alice au pays des merveilles. En un sens, j'ai bien hâte de le lire... rien que pour retrouver le style de
Lewis Carroll!