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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le texte intégral en français – traduit par Henri Parisot – est retranscrit ici, sublimé par les illustrations de Benjamin Lacombe. Mais, au-delà de ça, je tiens aussi à saluer le travail de mise en page qui fait de ce roman un véritable « livre-objet », presque une oeuvre d'art.

En effet, la police d'écriture s'agrandit ou se rétrécit à l'instar d'Alice (qui passe son temps à devenir minuscule ou géante dans le récit). J'ai trouvé cette manière de montrer ce qui se passait, en utilisant seulement le texte, était ingénieux.

De plus, le style graphique de Benjamin Lacombe est parfaitement adapté selon moi à l'univers d'Alice au pays des merveilles. Il y a un côté sombre et onirique dans ce récit et l'illustrateur s'en est vraiment bien accommodé. Et, toujours sur la mise en page, j'ai aimé avoir des pages à déplier, pour découvrir du texte ou des illustrations.

[Chronique complète sur le blog].
Lien : https://anaislemillefeuilles..
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Je participe depuis quelques années à plusieurs challenges Babelio, plus par défi personnel plus que par goût de la compétition, mais également parce qu'on y fait de belles rencontres avec les livres et les lecteurs. Ils me permettent somme toute de sortir de ma zone de confort, de diversifier mes lectures en allant vers des genres littéraires qui ne m'attirent pas toujours.

Tout le monde connaît le roman de Lewis Carroll, mais qui l'a vraiment lu ?
Sans en faire partie une de mes priorités, j'avais envie depuis longtemps de le découvrir et comme il me permettait de valider plusieurs challenges en même temps, j'ai trouvé que c'était l'occasion ou jamais de le lire.

Peut-être, vous demandez-vous quels items j'ai pu valider avec cette lecture ? C'est intéressant car on apprend beaucoup sur les livres et leurs auteurs à essayer de compléter chaque case des défis.
Il faut savoir qu'« Alice au pays des merveilles » a été censuré en Chine en 1931 car il était indécent à l'époque de faire parler des animaux. Ce roman a été écrit avant 1900, plus exactement en 1865. Il a été adapté au cinéma et a reçu l'oscar de la meilleure création de costumes.
Voici les trois items que je vais pouvoir valider et ce sont, entres autres, les raisons qui ont motivé mon choix.

Deux dernières raisons et non des moindres s'ajoutent : la magnifique édition de Benjamin Lacombe m'attirée beaucoup et j'avais envie de découvrir ce texte en même temps que mes élèves.

*
Qui n'a jamais eu envie de suivre le lapin blanc affairé avec sa montre de gousset ? de se glisser dans le terrier à sa suite et de pénétrer dans l'extraordinaire pays des Merveilles ?

C'est ce beau voyage que j'ai entrepris avec ma classe, une expérience de lecture qui comporte sa part de rêve, de magie et bien sûr, de questionnements.
Dans les rêves, tout peut arriver : les animaux peuvent être anthropomorphiser, parler, porter des habits, avoir des émotions, des sentiments. Les petites filles comme Alice peuvent parler sans contraintes, librement, sans la barrière de l'éducation et des bonnes manières.
Ainsi, le rêve devient un miroir de l'imagination et de la fantaisie débridée de l'enfant. le pays des Merveilles devient un monde singulier, étrange, saugrenu, fantasque et fou.

*
L'univers féérique et merveilleux a tout de suite plu aux enfants. Ils étaient impatients de partir à la rencontre des nombreux personnages de ce récit, le lapin blanc empressé, le chat du Cheshire, le Chapelier Fou et son éternel goûter avec le Lièvre de Mars, la Chenille bleue fumant tranquillement sur le chapeau d'un champignon, la reine de coeur coupeuse de têtes.
Ils ont aimé leur folie, leur extravagance.
Ils se sont vite identifiés à la jeune Alice.

S'ils avaient en mémoire les images du film d'animation de Walt Disney, la lecture du texte accompagnée des illustrations de Benjamin Lacombe leur a permis de saisir ce que le dessin animé a occulté. En effet, il reprend le récit de Lewis Carroll, mais de manière plus enfantine, plus simple, moins philosophique, illustrant un monde coloré, certes décalé, mais joyeux et amusant.

Ils ont ri devant les tentatives maladroites d'Alice pour ne pas se mettre à dos les habitants du pays des Merveilles. Ils ont repéré le côté très sage, policé d'Alice, mais aussi sa tendance à se rebeller, à dire ce qu'elle pense, jusqu'à être parfois insolente, voire énervante.
Ainsi, on a pu mettre le doigt sur l'ironie et l'absurdité de ses dialogues, l'univers plus angoissant et sombre que dans le dessin animé.

Donc beaucoup de qualités à ce texte, mais ils ont également trouvé le texte difficile à comprendre : l'univers du non-sens, les réflexions philosophiques ont demandé de longs moments d'échanges.

Une autre difficulté qu'ont éprouvé les enfants, ce sont le langage soutenu et les jeux de mots, complexifiés par, je pense, les difficultés de traduction.

*
Très rapidement, je me suis rendue compte qu'il y avait plusieurs niveaux de lecture.
Si ce conte est destiné au départ aux enfants, il y a une profondeur dans les idées qu'apprécieront les adultes. En effet, sur le ton humoristique et malicieux, l'auteur décrit un monde étrange, à la fois réaliste et fantaisiste, onirique et surréaliste, absurde et fou. Se cache derrière cet univers irrationnel et transposé, une satire amusante de la société de l'époque.

*
Le récit d'Alice est souvent considéré comme un récit initiatique. La petite fille ne cesse, tout au long de son rêve, de se transformer, de grandir et de rapetisser, cherchant avec ténacité la taille idéale pour franchir tous les obstacles qui entravent son parcours. Face à la chenille, Alice ne sait pas (ou plus) qui elle est. C'est donc un roman qui parle avant tout de l'identité, du passage de l'enfance à l'âge adulte, de la peur de grandir.

Mais Alice, face à la parole de l'adulte, veut garder son libre-arbitre et son âme d'enfant sans pour autant cesser de grandir. le monde des Merveilles apparaît bien souvent illogique à travers les yeux d'Alice, ses règles et ses lois manquant de sens, l'attitude de ses habitants étrange, grotesque ou insensée. En cela, l'auteur explore les thèmes de l'absurdité, de la logique et de la raison.

Cependant, l'auteur encourage la liberté de pensée, l'imagination et la curiosité en créant une héroïne rêveuse, spontanée, mutine, intelligente, réfléchie. Alice fait preuve d'une certaine indépendance, de beaucoup de sagesse pour son âge, de maturité et d'une grande force intérieure. Elle ne se laisse pas influencer par les autres et veut continuer à s'émerveiller, s'étonner, rêver, loin de la folie du monde des adultes, mettant ainsi en avant le pouvoir de l'imagination, des songes et de l'innocence.

Un autre thème est central dans l'oeuvre d'Alice au pays des Merveilles : c'est celui du temps qui passe avec le lapin blanc toujours en retard, et le chapelier prenant éternellement le thé.

*
Je dois avouer que l'objet-album est incroyable.
Benjamin Lacombe a choisi la traduction d'Henri Parisot pour illustrer le pays des Merveilles, en raison de son atmosphère surréaliste.

Ses illustrations se réapproprient le monde enchanteur de Lewis Carroll, apportant sa vision du monde d'Alice. Elles magnifient ce grand classique de la littérature anglaise, l'embellissant d'un univers visuel baroque, victorien avec une profusion de détails et de couleurs, rehaussant l'impression de fantaisie et d'onirisme.

L'illustrateur a mis beaucoup de mouvement dans ses dessins. Il a également choisi plusieurs techniques pour être au plus près de ce qu'il voulait raconter, alternant l'encre de chine, le Posca, la gouache, l'huile ou l'aquarelle.
J'ai noté également que les illustrations, la typographie s'amusaient avec le texte, s'adaptant à une Alice qui grandit et rapetisse. Les images se déploient parfois sur quatre pages, se dépliant à l'aide de rabats pour offrir une dimension totalement immersive.

*
Pour conclure, « Alice au pays des Merveilles » est à un carrefour entre deux mondes, celui rassurant de l'enfance et celui angoissant des adultes. Face à son enfance perdue, Alice se cherche et avance, emplie d'angoisse et de peur.

Ce livre est souvent considéré comme un classique de la littérature de jeunesse parce qu'il a été écrit au départ pour des enfants. Mais son côté fantastique, ses personnages loufoques et bizarres, l'innocence du monde de l'enfance ne peuvent pas cacher bien longtemps la complexité des thèmes abordés et la multiplicité des interprétations possibles.

Un grand classique à découvrir.
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Quelle chance tout en gardant la maitrise de soi de pouvoir contempler le temps d'un songe de fin d'après midi l'apparition d'un félin microcosmique dont l'unique particule se déplaçant d'un endroit à un autre à l'aide d'un tunnel quantique duplique un rictus festif dont l'apparence sécurisante déclenche en parallèle une perception angoissante.

Une nouvelle dimension déroulant ses arcanes déstabilisants à une jeune fille réfléchie, entreprenante et déterminée ne lâchant rien dont la curiosité alimentée sans cesse par des images nouvelles ne demande qu'à se répandre davantage tout le long d'une configuration n'offrant qu'une énergie surprenante et dématérialisée.

Libre d'incorporer sa mixture incohérente dans l'intégralité de ses délires simultanés bien au delà de notre réalité et de la récurrence de ses concepts.

Ce monde n'est pas fou, il est neuf libre de se vautrer dans son désordre permanent.

Une aubaine non négligeable de s'assumer tel qu'on le souhaite sans crainte ni honte de se sentir dévalorisé par le verdict intérieur d'une lucidité que l'on ne possède pas.

Alice est la pour analyser, apprendre et fusionner tous ses acquis dans toutes ces situations nouvelles ne fonctionnant uniquement que par leurs incohérences.

L'unification temporaire et tant convoitée entre un microcosme souterrain déconstruit et un macrocosme terrestre structuré par son éthique.

L'infiniment petit et l'infiniment grand. le délire et l'ordonnancement. L'incohérence et son recadrage réunis le temps d'une visite intemporelle.

Gremlins et Gizmo sur une même fréquence dans des images décousues n'adoptant aucune logique servant de réflexion initiatrice et intensive à un esprit endormi ayant l'immense privilège de visiter la vacuité transcendante et euphorique de sa conscience.


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Cet album est pour moi une vraie merveille. le texte de Lewis Carrol est présent dans son intégralité, et l'objet en lui-même est très beau. Les illustrations sont superbes et la mise en page met l'ensemble en valeur. Un petit bijou, à lire ou à feuilleter sans limite.
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Je ne m'étalerai pas sur la délicieuse histoire d'Alice. Je pense que vous trouverez dans les 200 critiques qui me précèdent tout ce qu'il faut savoir dessus. Je dirai tout de même que l'histoire a totalement bercée mon enfance et qu'aujourd'hui un lien s'est créé avec Alice. Une histoire totalement incroyable et rocambolesque aux multiples rebondissements improbables.

MAIS je vois que nous sommes beaucoup à commenter cette édition du Seuil pourtant je ne tombe pas sur une critique qui aborde la particularité de cette édition qui est un pop up. Il serait bon de le signaler! Ouvrage qui je pense est en arrêt de commercialisation. C'est un pop-up totalement magnifique et pour le découvrir plus en détail je vous conseille d'aller faire un petit tour sur Youtube. Ce Pop-Up de Robert Sabuda est assez exceptionnel et impressionnant à regarder. Car bien au-delà d'une page principale, l'auteur a rajouté une flopée de petits livres pop-up à l'intérieur du grand pop-up. On en prend pleins les yeux à chaque page. Il a vraiment recréer à merveille le monde d'Alice. C'est un livre qui se regarde sous tous les angles car il est bourré de détails.

Tout ça reste malheureusement terriblement délicat mais bon...

Pour les fans c'est un livre à avoir.
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Quel plaisir de redécouvrir le texte original d'Alice au pays des merveilles illustré par Benjamin Lacombe. Son style se prête merveilleusement bien au récit, les illustrations sont mystérieuses, parfois effrayantes parfois magiques. Certaines pages se déplient afin d'accentuer l'action, la mise en page suit également le récit, les mots grandissant ou s'échappant sous le regard du lecteur. Ce livre est un très bel ouvrage qui viendra ravir les petits et les grands.
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Alors qu'elle est avec sa soeur, Alice aperçoit un lapin. Elle l'entend parler. Curieuse, elle le suit et tombe dans un trou…

Mots-valises, calembours… On ne pourrait retenir d'Alice au Pays des Merveilles que les 80 facéties que Lewis Carroll a glissé à l'intérieur. Ce serait une grave erreur. le monde que visite la jeune Alice est perturbant pour la logique, comme pour sa propre personne. Tour à tour amusant et effrayant, l'auteur dirige le lecteur, celui-ci attiré par la curiosité de cet étrange univers. On y perd la mémoire, la tête aussi. Les choses ne restent jamais les mêmes et il est difficile d'y garder une logique.
En illustrateur, Benjamin Lacombe a réalisé de merveilleux graphismes. S'ils sont beaux, les traits choisis, les couleurs donnent une ambiance « inquiétante ». Avec différentes techniques utilisées, l'illustrateur joue avec nos émotions, comme s'il décuplait le pouvoir du texte. Portraits, illustrations à côté du texte, rien ne dépasse dans cette adaptation. La parution dans la collection Métamorphose s'intègre parfaitement au reste du catalogue. On y croise l'enfance, mais aussi sa part sombre.

Ca fait 150 ans que Lewis Carrol nous a légué ce bijou. Aujourd'hui adapté par Benjamin Lacombe, il en ressort comme un formidable hommage et un merveilleux présent à offrir. Pour la traduction, le texte choisi a été celui d'Henri Parisot. Pour mieux saisir toutes les nuances du textes, un index en fin de livre permet d'expliquer les choix de traduction par rapport au texte original. Si ça ne suffisait pas, la correspondance de Lewis Carrol avec Alice est dévoilée. Ce n'est donc pas un simple texte mais un univers autour de l'oeuvre et de l'auteur qui est réuni dans ce livre. On soulignera la réalisation graphique. Benjamin Lacombe et Adeline Richet-Lartigue ont fait un travail exceptionnel. le placement des textes, la police choisie (et le jeu qu'ils en font), etc. Un choix judicieux qui permet une mise en avant du texte.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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Je connais l'histoire d'Alice grâce à ses nombreuses adaptations mais je n'ai jamais lu le récit de Lewis Carroll. C'est chose faite depuis que ce très bel ouvrage des éditions Soleil m'a été offert.

L'histoire est constituée des rencontres successives que fait Alice au pays des merveilles. Nous découvrons le lapin blanc et le fameux chat du Cheshire ainsi que le ver à soie et la reine de coeur. Ce monde bouleverse les repères d'Alice, et ceux du lecteur, car tout n'y est que nonsense (Lewis Carroll s'intéressait beaucoup à la logique) et invite à se questionner sur ce que nous estimons être vrai et faux. Dans le monde imaginé par l'auteur, la folie devient sensée et vice versa. Une grande espièglerie ressort du roman et se manifeste notamment à travers les parodies de poèmes ou de chanson qui parsèment le récit.

Benjamin Lacombe réalise ici les illustrations et force est de constater que son style colle parfaitement bien à l'univers d'Alice au pays des merveilles. J'ai été cependant assez déçue car j'ai eu l'impression que certaines illustrations étaient plus là pour combler les pages que pour apporter véritablement quelque chose au récit.

J'ai en revanche était séduite par la mise en page de l'ouvrage qui nécessite parfois, lorsque Alice grandit, de déplier une feuille. La typographie joue également des agrandissements et des rétrécissements de l'héroïne. Cela rend le roman plaisant à découvrir et il ne fait aucun doute que, face à une édition classique, j'aurais avancé bien plus lentement dans ma lecture.

La traduction, intégrale, choisie par la maison d'édition est celle de Henri Parisot de 1972 et se distingue par son souci de la recherche de l'équivalence parfaite en ce qui concerne les jeux de mots. Je l'ai personnellement trouvée un peu datée mais j'ai beaucoup apprécié la partie du dossier en annexe consacré à la traduction. Un texte de Henri Parisot y est reproduit dans lequel il revient sur chaque difficulté qu'il a rencontrée et explique ses choix.

Outre cette partie plus technique, on trouve un dossier sur Lewis Carroll qui, couplé à la préface, est particulièrement éclairant et permet de voir Alice au pays des merveilles d'un nouvel oeil.

Je suis heureuse d'avoir enfin découvert l'oeuvre originale de Lewis Carroll mais je dois dire que, malgré tout, je garde un goût de « tout ça pour ça » typique de ces oeuvres que l'on connait sans connaitre et qui nous laisse une impression d'amère déception. Je ne lirai pas la suite intitulée de l'autre côté du miroir, également illustrée par Benjamin Lacombe, mais, si vous êtes intéressés par son travail, je mets votre attention sur la version carrousel qu'il a réalisée à partir de ces deux volumes (les illustrations ne sont pas inédites).
Lien : https://monrockingchair.word..
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Contrairement à pas mal de monde je dois bien l'avouer, lors de ma première rencontre avec Alice, vers mes 9 ans, ça n'a pas été le coup de foudre, je crois que c'était trop alambiqué pour mon jeune esprit. Quelques années plus tard j'ai retenté ma chance avec la version Disney et même si j'avais passé un bon moment, encore une fois le coup de foudre n'était pas présent.

Ce n'est que bien plus tard, tombant par hasard sur le plume de Lewis Caroll que je me suis réconciliée avec son oeuvre, d'un coup la magie a opéré. J'imagine que parfois on n'est juste pas dans les bonnes conditions pour apprécier une oeuvre à sa juste valeur, même si je suis une grande enfant dans ma tête, je pense également que ma sensibilité a évolué me permettant de voir à présent cette oeuvre avec les yeux d'une adulte, avec une meilleure compréhension tout en restant sensible à son charme et son univers merveilleux grâce à mon âme d'enfant. Des fois il faut aussi ne pas chercher à comprendre et juste apprécier

Cette réconciliation est devenue aussi officielle que pérenne quand je suis tombée sur les films de Tim Burton puis sur ce petit bijou, une magnifique version d'Alice au Pays des merveilles illustrée par Benjamin Lacombe.

Comme toujours avec Benjamin Lacombe les illustrations sont à couper le souffle. j'ai beaucoup aimé le fait qu'il y ait des pages à déplier, ça colle tellement à cet univers déjanté !

J'ai apprécié l'ajout également des lettres à Alice, et de diverses notes qui étaient très enrichissantes.
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�itation: « C'était exact : elle ne mesurait plus maintenant que vingt-cinq centimètres, et son visage s'éclaira à la pensée qu'elle avait à présent la taille qu'il fallait pour franchir la petite porte et pénétrer dans l'adorable jardin. »🧋

Alice au pays des merveilles, c'est Alice dans un pays qui n'a aucun sens, tout comme ses aventures n'ont aucun sens.

Jusqu'à ce jour je n'avais jamais lu Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, j'avais regardé des films, notamment celui de Tim Burton.

J'ai donc entièrement découvert ce livre et le style d'écriture de Lewis Carroll, qui est assez particulier. Il faut s'habituer aux digressions de l'auteur, qui m'a parfois perdu, je l'avoue. C'est surtout la découverte de tout un univers, j'ai vécus la lecture comme si je lisais un rêve que j'avais fais la nuit juste avant.

Le livre passe du coq à l'âne, Alice vie des aventures sans réel rapport, si ce n'est qu'elle retrouve des personnages qu'elle a déjà croiser. Elle n'a pas de quête, elle en fait même qu'à sa tête.

J'ai presque détestée Alice, son caractère m'a agacé. Elle demande qu'on raconte des histoires, mais elle coupe le récit avec des questions incessantes sur des broutilles. Elle s'agace qu'on la contredise, mais si on est d'accord avec elle, elle s'agace aussi !Elle veut récupérer sa taille, puis elle veut grandir, puis rapetisser et de nouveau retrouver sa taille. Près de la moitié du livre c'est un jeu pour trouver la taille de son souhait, parfois incontrôlé et d'autres fois c'est controlé.

Hormis tout cela j'ai appréciée la lecture du livre, je l'ai vécu comme un rêve qui découvre en étant éveillé et tout le non-sens qui en fait parti. J'ai bien sûr pu régaler mes yeux des magnifiques illustrations de Benjamin Lacombe, comme toujours c'est un coup de coeur. Ça n'étonne personne quand on sait combien je suis adepte de son art ! 🎏
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