Quand on perd sa mère, tout disparaît, à commencer par l’inflexion particulière de la voix disant « maman » autrement que dans son absence, appelant « maman ! » dans le dénuement de la petite fille que l’on a été et que l’on reste à jamais. Le fait d’être au mitan de sa vie n’atténue pas la perte. Il faut recomposer un monde dont maman sera dorénavant absente. Si la littérature donne du sens à ce qui en apparence en paraît dépourvu – la mort –, l’écriture de Diane-M... >Voir plus