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EAN : 9782718608129
97 pages
Galilée (21/01/2010)
3.17/5   3 notes
Résumé :
Il l'attire, la fait s'allonger à côté de lui. Ils se regardent. Longtemps. Au bord on dirait l'un de l'autre comme ça se retenant de tomber. Puis, se penchant sur elle, l'homme commence à lui caresser les jambes, le sexe ; elle se laisse faire. Ouvrir, oui. Elle l'aide, fait venir pour lui les eaux d'avant. C'est là. Embrassez-moi. C'est là le cœur du cœur dedans où sont les larmes et la mer d'avant mêlées. Elle voudrait qu'il vienne maintenant. Je t'en prie. Viens... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce récit (cf. couverture) est une sorte de poème en prose d'un romantisme noir et doux à la fois. Un homme, dont on ne saura pas le prénom devient à la page 26 « le meurtrier ». Il fuit l'Allemagne et se réfugie à Strasbourg. Les références à cette ville sont nombreuses et explicites. Ici, il rencontre la femme, pas de prénom non plus. S'ensuivent trois semaines d'amour physique intense et de cavale. L'homme avoue à la femme être un meurtrier et dit ne pas vouloir être pris vivant.
Le style est très épuré, avec des phrases si courtes qu'un seul mot suffit souvent. C'est prenant et agréable à lire et j'ai préféré y voir une métaphore plutôt que le premier degré. Face à la nuit avec un grand N, celle du titre bien sur, celle de la photo noir et blanc insérée après la page de garde, « j'aime bien cette idée que c'est chaque jour le premier jour ». Ce mot de la fin ne définit-il pas merveilleusement bien l'amour vécu intensément par delà tous les obstacles, quels qu'ils soient ?
La force des mots est réhabilitée et en refermant le livre l'épigraphe prend tout son sens : « Désirer... déchirer... cela rime. Qui aime d'amour songe à l'un — et fait l'autre. » (Heinrich von Kleist, Penthésilée)
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Coucher du soleil. Toutes les couleurs un moment suspendues ensemble dans la lumière puis se retirant. Ça va vite : bleus et ors, ocres, rouges, pourpre, violacé puis bleus encore, indigo et encre, puis noir.
Assise à l'extrémité d'un ponton, la femme regarde les derniers éclats de couleur sombrer dans l’eau noire reflétant le ciel.

Passage lent, fantomatique, d'une péniche. La longue coque, massive, indistincte dans la pénombre, et la minuscule cabine éclairée qui va s'éloignant dans la nuit.
(p. 43-44)
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« Parc des Contades », annonce la voix enregistrée. Il pleut à verse. Oumou descend du tram, ouvre son parapluie puis, se frayant un passage entre les voitures, traverse l’avenue et s'engage dans la rue qui longe le parc. Tu verras, a dit sa collègue de bureau : c'est juste après la synagogue, tu ne peux pas te tromper.
(p. 61)
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