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EAN : 9782874550737
198 pages
Anthemis (01/12/2007)
5/5   1 notes
Résumé :
Ce livre s'adresse bien sûr aux gens de justice, mais aussi à tous ceux que préoccupe la justice et qui sont désireux d'en percer le mystère. Car si nous avons souvent l'intuition de ce qu'est la justice, nous n'en possédons pas pour autant l'intelligence. C'est donc à la comprendre que l'auteur s'essaie dans cet ouvrage, en utilisant pour ce faire les ressources insoupçonnées que procure le cinéma.. En effet, le septième art a figé sur la pellicule, en une multitud... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Les films de prétoire constituent un genre cinématographique à eux seuls. Les histoires inspirées de faits réels sont plus fortes que les fictions. de nombreux auteurs de romans judiciaires ont été transposés sur le grand écran. Parmi les plus connus, John Grisham, avec La firme, l'Idéaliste, le client, le droit de tuer...
Bruno Dayez présente la double qualité de juriste et de cinéphile, son frère étant un chroniqueur ciné réputé sur les ondes publiques. Son ouvrage, un des rares en français sur ce thème très intéressant, est passionnant. Une quarantaine de films sont abordés sous trois angles ; l'accueil réservé à sa sortie, le synopsis et l'analyse. le recueil comporte de nombreuses photos, évocatrices du climat des oeuvres. La salle d'audience s'apparente à un véritable théâtre dont l'auteur nous dévoile les ressorts dramatiques.
Les synopsis précis ressuscitent le film dans nos mémoires. L'analyse ne se contente pas d'apprécier la réalisation, elle retrace également le contexte de l'affaire évoquée, Dreyfus, Ranucci, ou Dominici par exemple. L'auteur sait tenir son public en haleine et souligner la grandeur et les défaillances de la justice des hommes. Ses propos témoignent d'une profonde réflexion sur l'appareil judiciaire.
La sélection des films balaye un large registre, s'attardant tant sur les protagonistes des procès (juges, jurés, criminels, avocats) que sur les erreurs et la symbolique d'un prétoire.
Il faut admettre que juger, c'est ne "pas comprendre et l'assumer en connaissance de cause". Je m'étais régalé à l'époque, prenant force notes afin d'écrire une critique publiée dans un grand magazine. Je n'ai pas retrouvé mon texte de janvier 2008, ni la lettre de l'auteur me félicitant de la notice pertinente sur son livre.
J'ai ajouté fièrement cet ouvrage précieux à la grande bibliothèque de Babelio. J'espère que de nouveaux lecteurs se joindront à moi. C'est toujours étonnant d'être le seul lecteur d'un excellent livre.





Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Autre sujet d'étonnement : inculpé d'assassinat, Ford retrouve sa liberté illico, ce qui lui permet, accompagné de son avocat, d'aller interroger les témoins ! Les droits de la défense aux States ont apparemment une très nette longueur d'avance sur les nôtres et nous n'avons pas la même conception de la sécurité publique rendant "indispensable" la détention préventive.

Présumé innocent, 1990.
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Si le procès le plus inique peut se dérouler, selon les apparences, conformément au droit, qu'est-ce qui nous garantit, alors, qu'un procès "ordinaire", "classique", n'est pas tout autant pipé ?

Section spéciale, 1975.
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Ainsi, démonstration est faite, qu'on ne pourrait juger sans compassion : l'accusé est notre semblable et lui dénier son humanité, c'est nous condamner nous-mêmes à juger sans âme.

The Monster, 2003.
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Les termes de machine judiciaire, appareil policier, système répressif nous mettent sur la voie pour comprendre ce que la répression a de mécanique, à quel engrenage fatal peut s'assimiler une enquête, combien aveugle peut être la justice ( à cet égard, le bandeau que son effigie porte sur les yeux trahit sa nature vraie ! ).

Le pull-over rouge, 1979.
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Après tout, rien ne garantit à l'avocat que son client lui dit la vérité. Pourvu qu'il n'agisse pas contre sa conscience (ce qui suppose qu'il en ait une), il est susceptible de prêter son concours à une cause injuste, mais involontairement.

Les bonnes causes, 1963.
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