Partant du postulat que là où la justice punit, elle ne peut réparer,
Bruno Dayez présente les carences du procès pénal.
La peine prononcée ne pourra jamais réparer le dommage subi par la victime – quasiment aliénée de la procédure – pas moins qu'elle n'encouragera l'auteur à sa réhabilitation – dont elle poursuit pourtant l'objectif.
Mais alors, comment rendre le procès à ces deux acteurs ?
Réserver une audience spécifique du procès pénal pour entendre la victime et tendre à ce que la peine amène l'auteur à s'amender, c'est à peu près tout ce qu'offre à imaginer l'auteur.
Et moi d'en trouver cette lecture quelque peu décevante. de ce constat pertinent et modéré, on aurait voulu que se poursuive la réflexion pour voir surgir d'autres champs des possibles.