AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,92

sur 126 notes
5
3 avis
4
5 avis
3
9 avis
2
6 avis
1
5 avis

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Une thématique très intéressante mais traitée ici de façon assez déconcertante par l'auteur. Après 100 pages je laisse tomber je ne trouve pas le fil à suivre, trop confus pour moi… Dommage!
Commenter  J’apprécie          60
Jeffrey, fils de Ross Lockhart, un richissime entrepreneur américain, est acheminé d'urgence dans un centre scientifique ultra-secret perdu dans les steppes désertiques russes.
Sa belle-mère Artis est mourante, et la décision est prise de la cryogéniser en attendant qu'une solution médicale puisse lui offrir un corps régénéré. Ross, pourtant en bonne santé, annonce à qu'il souhaite l'accompagner dans ce voyage expérimental. Puis finalement, il renonce.
Il s'en veut. Jeffrey est déboussolé. Mais moins que le lecteur, cela dit.
Car Zero K, cela signifie 0° Kelvin, la température de cryogénisation nécessaire. le froid absolu. le néant total. Et une sacrée métaphore de ce roman, qui réussit le tour de force de transformer un sujet captivant en un livre insipide, ennuyeux au possible, bourré de digressions inutiles et d'embranchements vides de sens.
Alors peut-être, les étudiants en philosophie ou en linguistique trouveront ici matière à leur soulever une demi-paupière d'intérêt. Mais voilà, personnellement, j'ai la faiblesse de préférer qu'un roman me raconte quelque chose, qu'il essaie au minimum de m'emmener quelque part.
Et si possible pas dans un monde où le héros passe la moitié du livre à essayer mentalement de donner une définition des mots qui lui passent par la tête. (Je n'invente rien.)
Allez boum, 1/5. Un point parce que j'aime bien l'oeil bleu de la couv'.
Commenter  J’apprécie          10

Je ne retiendrai pas grand-chose de mon expérience avec ce livre, pourtant loué avec moult adjectifs enthousiastes au Masque et la Plume. Absconse en serait le maître mot. Froide, conceptuelle. Don DeLilo déconstruit le langage et toute notion de temps, de lieu, de personne. Il vide les mots de leur sens pour les réinsérer dans un contexte désincarné. Discussions oiseuses et rabâchages pseudo-philosophiques sans substance engorgent le texte. le travail d'écriture est parfaitement en harmonie avec son sujet, c'est une qualité que je ne peux dénier. La déréalisation est totale. La décomposition du lecteur aussi, qui va aller se faire renaître ailleurs.

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
Commenter  J’apprécie          11
J'ai découvert Don Delillo avec Bruits de fond. J''avais été enchanté par son analyse de la société américaine en la mettant dans une situation extraordinaire, une explosion nucléaire.

Cette fois-ci il entreprend une vision futuriste de la société américaine avec le transhumanisme.

Je n'ai pas retrouvé dans ce roman la subtilité de l'analyse de la société américaine, sans doute parce que dans le cas présent elle se restreint à une certaine élite fortunée se permettant d'accéder à ce nouveau service. L'analyse ici est plus philosophique que sociologique : Qu'est-ce-que la vie s'il n'y a plus de mort ? Qu'est-ce-qu'un être humain s'il est fait de pièces interchangeables ? L'homme aura-t-il un autre vision de sa place sur la terre du fait de sa durée sur celle-ci ?

Il est certain que ce livre est largement plus littéraire que ce que nous sommes habitués à présent sur son blog, mais il n'empêche que je n'ai pas eu plaisir à le lire. J'ai même sauté des paragraphes, lu que les premières phrases de chacun, appliqué en quelque sorte une lecture rapide par échantillonnage. Les fréquentes digressions sur des associations d'idées par l'auteur et le manque de vision futuriste (la première cryonie fut en 1967) font perdre tout intérêt.

Pas d'actions, beaucoup d'attente incitant la réflexion; on est loin du roman de science-fiction qui nous fait voyager vers un pays imaginaire, une vision futuriste d'une société nouvelle.

Bref tout comme le transhumanisme dans cette histoire, ce livre est à réserver à une certaine élite qui en appréciera la substantifique moelle.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          10
MORTELLEMENT ennuyeux, prétentieux et pourtant simpliste, ce roman est vraiment navrant. Les critiques qui en font l'éloge sont-ils sincères ? Je me souviens avoir entendu le mot « chef d'oeuvre » au Masque et la plume. Pour moi la lecture de ce roman a été un long supplice. Je me suis sentie un peu absente pendant cette lecture. J'ai laissé mes yeux courir sur la page de ma liseuse, sans que la logorrhée de Don DeLillo ne parvienne réellement à m'atteindre.
Lien : https://marentreelitteraire...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (304) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4902 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}