AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791091548304
Les Palefreniers du rêve (01/03/2020)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Mars 2020

Intro (Jacmo)
Phare dans la nuit (Georges Cathalo) : La Boucherie littéraire
Lambert SCHLECHTER : Une tension vers l’infini (Jacmo)
Lambert Schlechter : Si tu te mets en noir, t’as rien faux
Parler avec nos poèmes (James Sacré)
Cadrage/Débordement : Jacques ANCET (Claude Vercey)
Jacques Ancet : Entrer Sortir
Faute de mieux (Jean-Louis Jacquier-Roux)
Des voix venues d’ailleurs (Y-J Bouin... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Décharge, n°185Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais il est rare que je lise une revue de A à Z et, qui plus est, dans l'ordre. Je grappille, en arrière, en avant, je lis, je relis... au gré de mon oeil et de mon humeur.
Ce qui est sûr, c'est que pour la revue Décharge (dont j'apprécie la richesse, l'éclectisme, la non-prétention doublée d'un solide travail − et qui dure, du genre "oeuvre oeuvrée" comme disait le poète, admiration-respect) je commence toujours par le même article : "Il y a poésie" de Mathias Lair, qui me régale à tous les coups, et spécialement dans le dernier numéro, le 184, que je viens de recevoir hier. Serait-ce flagornerie de dire que j'ai encore bu du petit lait ? (Le chroniqueur ne sera pas surpris, j'ai déjà eu l'occasion de le lui dire.) Ici, son sujet, c'est "la danse avant tout", ce moment d'apesanteur où il se passe réellement quelque chose quand on lit de la poésie (ou qu'on en écrit). Quoi ? Ce qui nous échappe pardi, le "réel énigmatique" après lequel on gesticule, on court, on danse : une évanescence dans l'air. Je souris au dernier paragraphe que j'aurais envie de recopier tout entier pour ce « moment de suspens » que contient le poème. (Je vous laisse le découvrir page 121.)
Que lis-je en deuxième ? Les notes de lecture d'Alain Kewes dont j'aime la finesse d'esprit, et, dans ce numéro 184, mazette, lui, le modeste, le discret, le voici en première de couverture avec un long poème de 7 pages ! Pour un « papoète » (sic), bel exploit. Un poème sur la poésie en plus ! La vraie, la fausse, celle qui n'en a pas l'air mais qui quand même ou l'inverse... Vis, étagères, notices et modes d'emploi, pieds qui boitent, le tout qui s'écroule sur vos pieds (à vous), on reconnaît là le bricoleur né, facétieux et pirouetteur. Alors alors ? Eh bien, lisez son papoème en 7 strophes, il vous faudra bien ça pour refaire le monde, de la poésie... Mais sachez d'ores et déjà que « le poème, c'est du réel décortiqué, en kit ». Vous regarderez vos étagères suédoises d'une autre façon. Et lesdits poèmes aussi.
Il est beaucoup question de poésie et de prose sur la poésie dans ce numéro de Décharge. Dans mon grappillage anarchique (mais l'est-il vraiment, les aimants s'aimantant, n'est-il pas ?) je dévore la contribution de Patrick Argenté dans les fameuses « Ruminations » de Claude Vercey « L'émotion la poésie 2 ». (Déjà j'aime l'absence de virgule dans ce titre.) Je dévore, ou plutôt j'avale, l'article car ma bouteille de lait UHT Mathias-Lair-Alain-Kewes a fait des petits en quelques pages. J'ai toujours apprécié dans la revue les articles ruminatoires de Patrick Argenté et là, que lis-je ? Exactement ce que je pense, mot pour mot de la création poétique : la sensation, à l'instant où s'écrit le poème, d'une cascade ! « Il y a une sorte d'enchaînement de l'écriture qui crée le poème. C'est une écriture en cascades successives, son et image assurant la continuité du film… » J'ai toujours vu ça comme ça, le blanc du poème restant du mouvement : celui de l'eau entre deux rochers, deux pierres. Une suspension, oui (un autre « suspens » comme dirait Mathias Lair) aussi pleine de réel que les mots qui le créent. Et pour « l'enchaînement » dont parle le poète, mon mari, plus atomiste dans l'âme que moi, parle « d'une réaction en chaînes entre les neurones ». Où la science rejoint la poésie. (Un sujet pour de prochaines Ruminations ?)

Pour le reste de la revue, je vous l'ai dit, je grappille « à sauts et gambades », et donc je n'ai pas encore tout lu, cette petite note impromptue se voulant aussi cascade, ricochet dans l'eau vive de la lecture.


Marilyse Leroux, 13/12/2019
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
D'autres poèmes continueront
de s'accrocher à mes jours
à mes nuits

Comme sur le quai d'un simple point d'arrêt
à quelques kilomètres de la grande gare
quand j'ai cru apercevoir u soir
descendant du train
- et regardant dans ma direction-
la poursuite de ma vie.

"Prendre la main"
François De Cornière
Commenter  J’apprécie          70

autres livres classés : poésieVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (2) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1228 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}