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3,13

sur 152 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Didier Decoin a imaginé l'histoire d'un amour paisible qui prend naissance de manière inattendue. Son point de départ est un épisode parmi les plus tragiques de l'histoire américaine. Nous sommes bien obligés de convenir et garder à l'esprit que lorsque nos ancêtres européens ont investi les somptueuses immensités du continent américain, ils l'ont fait au détriment de la culture pré existante, et malheureusement dans le sang.

C'est à la suite du massacre de Wounded knee qu'un reporter photographe anglais recueille une petite indienne dont les parents ont été tués par les tuniques bleues dans leur entreprise de "pacification" . de fille adoptive, elle passera au statut d'épouse, amoureuse sincère de son protecteur. Elle sillonnera la campagne environnante sur la bicyclette qu'il lui a offerte et entrera dans l'univers d'un certain Conan Doyle dont le registre littéraire ne s'arrête pas au célèbre Sherlock Holmes.

Un roman sympathique qui s'offre quelques digressions effleurant le fantastique sous la plume veloutée de Didier Decoin.
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Jayson Flannery, photographe anglais, se trouve en Amérique du Nord lors du massacre d'une tribu Sioux à Wounded Knee en 1890. Peu de temps après le drame, il se voit confier une petite indienne, sauvée, qu'il conduit dans un orphelinat à New York avant de se rendre au port pour reprendre le bateau pour l'Angleterre. Cependant, envahit par un sentiment de culpabilité, il retourne chercher l'enfant et l'emmène avec lui.
S'ensuit alors l'évolution de leur histoire les années qui vont suivre dans l'Angleterre victorienne jusqu'aux environs de la 1ère Guerre Mondiale.

"Une anglaise à bicyclette" est paru en 2011 et nous raconte l'histoire de cette enfant qui a traversé l'océan jusqu'à Chippingham (comté du Yorkshire) en Angleterre pour y être élevée loin des siens et des ses origines. le livre est divisé en 3 parties.
Dans la 1ère partie, l'auteur nous relate le massacre des Lakotas (une tribu du peuple Sioux) à Wounded Knee dans le Dakota du sud en Amérique en décembre 1890. Durant cet événement historique, des centaines d'indiens (femmes et enfants compris) ont été tués lors d'une opération militaire américaine.
A cette période, Jayson Flannery, veuf, n'hésite pas à traverser l'océan en quête de nouvelles photographies à publier. C'est alors qu'il se trouve sur le chemin de cette enfant, Ewahee, qu'il rebaptise Emily. Il décide "d'adopter" la petite fille et de l'élever dans sa demeure de Probity Hall.

Dans la 2ème partie, nous nous retrouvons en 1905. Jayson Flannery épouse Emily, sa fille adoptive. Tout au long de cette partie, c'est la préparation du mariage. le cadeau de noces qu'offre le marié à sa jeune épouse : une bicyclette.

Dans la 3ème partie, l'auteur nous raconte les grandes balades à bicyclette qu'effectue Emily. Cette dernière partie est dédiée à sa volonté de percer le mystère de curieuses photographies de fées parues dans un journal renommé et à sa rencontre avec Sir Arthur Conan Doyle.

Personnellement, je n'ai pas trop vu l'intérêt de cette troisième partie dans l'histoire. Des passages trop longs, et souvent (trop) à connotations sexuelles, m'ont paru un peu lourd.
"Une anglaise à bicyclette" est un roman court assez agréable à lire. Il nous conte à travers des personnages attachants, une jolie histoire avec beaucoup de douceur et un profond amour. Cependant, on bascule trop vite de la période de l'enfance (l'arrivée en Angleterre) à l'âge adulte (le mariage). L'auteur ne nous raconte pas l'épanouissement d'Emily au fil des années, il en est de même quant à la naissance et l'évolution des sentiments qu'éprouvent les 2 personnages l'un pour l'autre. Seuls quelques éléments brefs sont éparpillés de part et d'autre dans le livre pour qu'on ne s'y perde pas. Je suis restée un peu sur ma faim quant à l'évolution du personnage. le thème du livre aurait pu pousser l'auteur à entrer plus profondément dans l'histoire.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Dakota du Sud, Décembre 1890. La tribu des indiens Lakotas à Wounted Knee est massacrée. Ehawee, âgée de trois ans, y échappe et est confiée à Jayson Flannery, photographe de son état, qui doit rejoindre New-York. Au lieu de la laisser dans un orphelinat, il décide d'emmener la fillette avec lui dans le Yorkshire. Jayson Flannery ment sur l'identité d'Ehawee renommée Emily et prétend qu'elle est sa fille adoptive.

Le début du roman s'ouvre sur le massacre d'une tribu de Sioux, les Lakotas, aux Etats-Unis. L'armée américaine demande à Jayson Flannery, un photographe anglais qui se trouve sur les lieux par hasard d'effectuer un cliché de chaque indien tué. Ehawee a échappé de peu à la mort. Personne ne sait que faire de cette fillette indienne de trois ans retrouvée saine et sauve. Jayson Flannery s'apprête à rejoindre sa terre natale en prenant le ferry à New-York. Au lieu de confier la fillette à un orphelinat, il embarque avec elle en direction de l'Angleterre. Ehawee renommée Emily est censée être sa fille adoptive. Ce jeune homme veuf depuis peu décide d'élever Emily comme sa propre fille. Il invente un passé à Emily qui grandit et s'acclimate à sa nouvelle vie.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2012/03/didier-decoin-une-anglaise-bicyclette.html
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1890. A la veille de Noël, un massacre est perpétré par l'armée américaine à Wounded Knee, dans les grandes plaines du Dakota du Sud. Parmi les rares survivants se trouve Ehawee, une fillette sioux Lakota de 3 ou 4 ans. Après la bataille, Jason Flannery, photographe anglais engagé par les officiers du 7ème de cavalerie, immortalise le tipi du chef Big Foot haché par la mitraille. Jason est veuf, sans enfant et il vit dans le Yorkshire où il a l'habitude de photographier des vieilles actrices ou des jeunes mariées. Jason et Ehawee se rencontrent dans une église servant d'hôpital. La petite est confiée aux bons soins du photographe. Celui-ci pense la déposer dans un orphelinat de New York, ville d'où il doit embarquer pour rentrer en Angleterre. Mais il se ravise et décide de la ramener dans son manoir de Chippingham. Pour les habitants du village, elle sera Emily, une orpheline irlandaise adoptée par le veuf. Bien des années plus tard, elle deviendra son épouse et passera des journées entières à parcourir le Yorkshire à bicyclette…

Didier Decoin possède un vrai talent de conteur doublé d'une belle érudition. Son écriture très académique évoque avec bonheur le charme de la campagne anglaise au début du 20ème siècle. Dans ce roman, il convoque aussi la figure mythique de Conan Doyle. le père de Sherlock Holmes y apparaît en ardent défenseur de l'existence des fées.

Un texte dense et généreux qui a à l'évidence demandé un énorme travail de documentation. Pour le lecteur, les images se bousculent. Et à travers la prose extrêmement travaillée on décèle l'engouement de l'auteur pour la Grande Bretagne, ses paysages et ses jardins. La fin m'a déçue mais il n'en reste pas moins que cette Anglaise à bicyclette possède suffisamment de souffle pour que je lui pardonne ce petit écueil.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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C'est romanesque au possible! La vie commence bien mal pour Ehawee/Emely, petite indienne d'Amerique dont la tribu Sioux est anéantie. Sauvée à la volée, empoignée par les cheveux, elle va vivre toute sa vie en laissant son destin décidé, les heureux hasards de la vie et des rencontres qu'elle fera!
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Ouvrage décevant selon moi.
Le thème de départ est très intéressant : il y avait largement de quoi faire du massacre des Lakotas le sujet principal du roman. Même en voyant la jeune fille aller en Angleterre, tout n'était pas perdu. Ok pour le mariage de Jayson (qui l'a ramenée en Angleterre avec lui) avec sa protégée, pourquoi pas, les mariages avec une grande différence d'âge étaient sans doute courants à cette époque.

Mais pourquoi toutes ces allusions sexuelles, bien détaillées, qui mettent très mal à l'aise? Non que je sois puritaine ou facilement "chocable". Si un roman veut faire de l'érotisme, qu'il l'assume dès le début. Mais là les détails bien gras, bien poisseux tombent comme des cheveux sur la soupe.

Et autre reproche, selon moi le discours s'éparpille. On commence par un massacre indien, puis sur la photographie, puis sur l'acclimatation d'une jeune fille indienne à la société anglaise, puis sur de longues balades à vélo, puis sur l'amour, puis... (là où vraiment ça déraille selon moi) sur des fées... Pourquoi les fées? Et enfin à la fin, quelques lignes sur toute la vie adulte d'Emily.

Donc je suis bien déçue par ce roman qui pourtant m'attirait énormément. le titre est trompeur : il ne recouvre que 5% du sujet du roman...
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Cette lecture, c'était également l'occasion de découvrir Didier Decoin, un auteur que je ne connaissais que de nom. J'ai beaucoup aimé son écriture ainsi que la manière dont il marie dans son roman des thèmes aussi variés que le massacre des Sioux de Wounded Knee, la complicité d'un couple improbable, la passion d'une jeune femme pour la bicyclette, une escroquerie photographique pleine de poésie,...Malgré tout, certains passages m'ont paru un peu longs alors qu'il restait encore beaucoup de blancs dans l'histoire d'Emily et de Jayson que j'aurais aimé voir remplis.Une Anglaise à bicyclette a donc été une lecture agréable quoique pas toujours captivante...
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Un photographe de guerre anglais: Jayson Flannery recueille une petite fille de trois ans après le massacre d'indiens perpétré en1880 dans le Dakota du Sud aux États - Unis.
Il l'emmène avec lui en Angleterre et l'installe chez lui dans un manoir du Yorkshire.
La suspicion s'installe dans le village, et pour couper court aux rumeurs, à l'enquête de police il décide de l'épouser et surtout lui offre une bicyclette.........
C'est un ouvrage très romanesque, étonnant, où l'on s'interroge sur la vérité et les faux semblants, où l'auteur entremêle des jeux identitaires et imaginaires, où l'on va de New-York à Londres comme dans un film.....
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Une anglaise à bicyclette est un roman français écrit par Didier Decoin qui n'aura pas su me convaincre…malgré un bon début, un homme qui, un peu malgré lui, sauve la vie d'une petite sioux rescapée d'un massacre et l'emmène avec lui en angleterre pour lui offrir une meilleure vie, le récit s'essouffle très vite et l'histoire devient longue et sans attrait…j'ai espéré jusqu'au bout trouver un sens à cette lecture mais ce ne fût pas le cas, je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir…cette lecture transitoire entre 2018 et 2019 a donc été un flop…à oublier très vite

Il y a des lectures comme ça qu'on lit jusqu'au bout sans y trouver grand intérêt parce qu'on espère toujours cette petite étincelle qui transformera une lecture très moyenne en lecture sympathique même si elle reste sans plus. Tel ne fût même pas le cas de cette lecture.

J'ai bien accroché au début de l'histoire quand Jayson Flannery, un photographe anglais, se retrouve contraint, un peu malgré lui, de venir au secours d'une petite sioux rescapée d'un massacre d'Indiens, les Lakotas, en décembre 1890 dans le Dakota du Sud. Lui, un homme qui semble assez égoïste et à qui on remet cette petite fille, Ehawee, sauvée in extremis du massacre de son peuple et qui, après s'en être débarrassé dans un orphelinat, fait marche arrière et la récupère pour l'emmener avec lui en Angleterre. J'ai bien aimé cette partie, m'imaginant qu'on allait découvrir comment cette petite indienne allait pouvoir s'adapter à la vie anglaise et surtout comment elle et son sauveur allait s'apprivoiser et pouvoir vivre ensemble. Mais voilà les attentes qu'on peut avoir d'une histoire ne sont pas forcément en raccord avec l'orientation que l'auteur a choisi de donner à son histoire. Et malheureusement ce fût le cas ici…Il y a bien eu une petite pointe de regain de suspens quand un des membres du village anglais où vivent Jayson et Ehawee devenue Emily, décide de mener son enquête pour découvrir comment Jayson a fait pour ramener cette jeune fille en Angleterre, mais cela n'a pas duré.

J'ai trouvé que le récit avait très vite perdu en attrait et intérêt, qu'il n'était finalement qu'une juxtaposition de situations sans lien les unes avec les autres et sans cohérence…L'auteur m'a perdue dans ses digressions interminables sur le bien-être que pouvait procurer la bicyclette aux femmes….J'ai terminé cette lecture avec beaucoup de mal, espérant toujours un évènement qui donnerait un intérêt à cette lecture. Malheureusement le seul évènement intéressant qui s'est produit est l'arrivée de la dernière page qui m'a délivrée de cette lecture plus qu'ennuyeuse.

Bref, une lecture à oublier très vite….
Lien : https://mllejavottebooks.wor..
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Ce livre possède le parfum de ceux que l'on déniche dans le grenier d'une maison de campagne. On ne l'aurait pas acheté mais on le lit jusqu'au bout, tantôt charmé par sa légèreté et son ton désuet, tantôt agacé par son maniérisme. On s'en fiche un peu de cette histoire de petite indienne rescapée du massacre de Wounded Knee ramenée en Angleterre par un photographe d'une grande bonté, veuf inconsolable d'une artiste de cirque. Mais tout cela est écrit de façon si exquise (même si certaines énumérations frisent la pédanterie), tout cela est peint de si jolies couleurs que la lecture de leurs plates aventures est une moelleuse parenthèse. Comme un feuilleton télévisé anglais du dimanche soir.
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