Le haut Jura... Morez... furent libérés le 3 septembre, je me souviens très bien de ce jour-là. Depuis le matin du 3 septembre, un tir nourri et incessant s'entendait depuis les bois dans la ville, puis ce fut le silence : plus de tirs, personne n'osait sortir des maisons, tout le monde était aux aguets derrière ses volets. Puis soudain le bruit des chars et des camions des soldats américains arrivant aux portes de Morez fut suivi de musique... ...comme par enchantement les Moréziens se trouvèrent dans les rues, les magasins rouvraient leurs portes, c'était l'euphorie, la joie, le bonheur.