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sur 2424 notes
Après déjà plusieurs péripéties, un homme fait naufrage au large du Brésil. Se retrouvant sur une île déserte, Robinson va s'efforcer de survivre en se confectionnant des vêtements et en faisant diverses tâches jusqu'à sa rencontre avec un jeune indigène, qu'il appellera Vendredi. Il parviendra à revoir les siens seulement vingt huit ans plus tard. Nous pourrions tous vivre ce que le personnage principal a vécu, ce qui en feraient des aventures extraordinaires:)
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Crusoé décrit comment, en tant que jeune homme entêté, il a ignoré les conseils de sa famille et a quitté sa confortable maison de classe moyenne en Angleterre pour prendre la mer. Sa première expérience sur un navire a failli le tuer, mais il persévère, et un voyage en Guinée « a fait de moi à la fois un marin et un marchand », explique Crusoé. Désormais plus riche de plusieurs centaines de livres, il repart pour l'Afrique mais est capturé par des pirates et vendu comme esclave. Il s'échappe et se retrouve au Brésil, où il acquiert une plantation et prospère. Ambitieux de plus de richesse, Crusoé conclut un accord avec des marchands et d'autres propriétaires de plantations pour naviguer vers la Guinée, acheter des esclaves et retourner avec eux au Brésil. Mais il rencontre une tempête dans les Caraïbes et son navire est presque détruit. Crusoé est le seul survivant, échoué sur un rivage désolé. Il récupère ce qu'il peut de l'épave et établit une vie sur l'île qui consiste en une réflexion spirituelle et des mesures pratiques pour survivre. Il documente soigneusement dans un journal tout ce qu'il fait et ce qu'il vit.

Un roman sur l'individualisme, il dépeint l'autosuffisance et l'autonomie du principal protagoniste. Pendant la majeure partie des 28 années que Crusoé passe abandonné sur son île, il est entièrement seul. Il décide quoi faire et comment le faire. Grâce à son travail acharné et à ses compétences, il est capable de recréer de nombreux conforts de la vie civilisée. Même lorsqu'il en rencontre d'autres vers la fin de son séjour, Crusoé s'impose toujours en tant que maître d'esclaves ou chef des autres. L'histoire de l'aventure de Crusoé est un fantasme d'indépendance et de contrôle total.
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Robinson Crusoé, c'est l'histoire de … non, je rigole je ne vais pas te faire l'affront de t'expliquer l'île déserte, le mec avec la grosse barbe, tout ça. Je vais plutôt te dire que Robinson Crusoé, c'est l'histoire d'un gars chanceux comme pas deux, débrouillard comme trois et qui a le don de toujours prendre les mauvaises décisions (ne lui demande pas de te sortir les numéros du loto. Tu vas perdre). Chanceux d'avoir une petite vie bien tranquille en Angleterre, il se débrouille pour partir sur mer et monte sur le bateau qui va se faire accoster par des pirates. Chanceux d'échapper à la tuerie qui s'ensuit, il se débrouille pour s'échapper de son esclavage forcé et atterrit au Brésil où, avec son flair, il monte une entreprise florissante. Jusqu'à ce qu'il ait la mauvaise idée de se rembarquer pour l'Afrique afin d'aller chercher des esclaves pour sa plantation. de là, tempête, naufrage, tout ce qu'il faut pour rassurer un phobique du voyage en mer. Si l'ensemble n'est pas déplaisant, doublé de la satisfaction de découvrir un classique que tout le monde connait sans jamais l'avoir lu, j'ai trouvé le style longuet. Parce que la description de la taille de piquets de bois ou la contenance d'un panier tressé (en pouces, en onces et en tout ce que tu veux que je ne me représente pas, avec ma caboche élevée au mètre et au kilogramme), sur 360 pages ça fait long. Mais ça fait aussi partie du jeu, quand tu lis le témoignage d'un homme qui n'a eu que ça à penser pendant 28 ans. A travers le personnage principal qui s'ouvre à la religion et vit son isolement comme une rédemption, j'ai aussi découvert le côté fort prosélyte de l'ouvrage, ce qui m'a laissée tiède. Bref, cette lecture aura été une expérience, je peux à présent me vanter de faire partie des élus à avoir lu l'oeuvre, mais l'enthousiasme s'arrête là.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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Dans nos têtes, Robinson est un peu comme un mythe, un naufragé qui arrive à survivre, seul sur une île déserte.

C'est vision là, c'est avant de lire le célèbre roman de Daniel Defoe. Parce que oui il survit pendant 28 ans seul… mais ce n'est pas seulement ça… Robin héros ou anti-héros ? Cela reste encore de la vision personnelle du personnage.
Je ne vais pas résumer l'histoire ici, il y en a déjà plein d'autres qui s'en sont chargé avant moi.

Ce que je peux dire, c'est que je m'étais fait à l'idée que l'histoire de Robinson serait surement longue et ennuyeuse… sauf que c'est sans compter les innombrables péripéties qui viennent agrémenter le quotidien de notre héros.

Donc n'ayez plus peur de vous lancer dans cette lecture, elle vous sera, je pense et j'espère, surprenante.
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Je regrette que Robinson Crusoé soit un chrétien intégriste raciste esclavagiste guerrier qui dégomme tout ce qui bouge, j'aurais bien voulu que son isolement lui change sa mentalité. Et l'attaque des loups m'a paru surréaliste, limite Chaperon Rouge. Sinon, Daniel Defoe est un très bon écrivain, car très bon menteur, son sens du détail est remarquable et donne sa splendeur au roman.
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Ce classique ne m'a pas plu du tout, je dirais même que je m'y suis ennuyé. À un point tel que si cela n'avait été dans le cadre d'une lecture commune je l'aurais laissé tomber. Les états d'âme du narrateur m'ont laissé de marbre, ses élans religieux m'ont agacé tellement ils semblaient opportunistes, sa condescendance envers Vendredi m'ont fait grincer des dents. Les divers apprentissages sur l'île ne m'ont pas vraiment intéressé non plus, pas plus que ses “exploits” face aux visiteurs de l'île. L'écriture m'a semblé ampoulée, même pour l'époque. Je ne m'attendais pas bien sûr à un thriller mais j'ai trouvé le rythme lent, les scènes d'action mal exploitées. E quelle suffisance du sujet britannique se croyant supérieur au reste de l'humanité ! Bref c'est évident que ce livre ne tombe pas dans mes goûts . . .
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Robinson Crusoe

L'auteur de ce jalon de la littérature mondiale est un arnaqueur littéraire étrangement sensé de près de 60 ans nommé Daniel Foe (il a ajouté "De" pour améliorer son statut social), un ancien journaliste, pamphlétaire, touche-à-tout et espion.

Son roman est une confection littéraire complexe. Il prétend être une histoire, écrite par Crusoe lui-même et éditée par Daniel Defoe qui, dans la préface, écrit avec taquinerie qu'il « croit que la chose est un juste récit des fait ; il n'y a pas la moindre apparence de fiction là-dedans ».

Alors que trouve-t-on dans cette « Histoire » ?
Trois éléments rendent ce livre incontournable.
La voix narrative du naufragé est le coup de génie de Defoe. C'est excitant, sans hâte, conversationnel et capable de sentiments élevés et faibles. C'est aussi souvent quasi-journalistique, ce qui convient au style de Defoe. Ce mélange harmonieux de ton plonge le lecteur dans l'esprit du naufragé et de sa situation difficile. Ses aventures deviennent nos aventures et nous les vivons de l'intérieur, viscéralement, pour nous-mêmes. Les lecteurs sont fascinés par le grand journal de Crusoé, le passage central de sa séquestration forcée.

Deuxième grande inspiration de Defoe, Il propose un conte, souvent calqué sur l'histoire du naufragé Alexander Selkirk, qui suit un schéma presque biblique de transgression (rébellion juvénile), de châtiment (naufrages successifs), de repentir (les douloureuses leçons de l 'isolement) et enfin la rédemption (le retour de Crusoé à la maison). En termes de narration, c'est de l'or pur.

Troisièmement, comment pouvons-nous oublier les personnages de Defoe ? le romancier pionnier a compris l'importance d'attacher des images mémorablement concrètes à son récit et à ses personnages. Vendredi et son célèbre pas dans le sable, l'un des quatre grands moments de la fiction anglaise, selon Robert Louis Stevenson ; Crusoé avec son perroquet et son parapluie : ceux-ci sont entrés dans le mythe anglais. Defoe, comme Cervantès, choisit également de donner un acolyte à son protagoniste. Vendredi est à Crusoé ce que Sancho Panza est à Quichotte.

Ce qui m'amène à la dernière qualité de Defoe en tant qu'écrivain. Il était le professionnel complet, trempé dans l'encre. Tout au long de sa vie, il a produit des pamphlets, des vers narratifs et d'éphémères doubles en beaucoup plus grand nombre que Fernando Pessoa (il aurait utilisé près de 200 pseudonymes).
C'était un homme qui aimait être payé pour ce qu'il écrivait, vivait bien et était presque toujours endetté. Il n'était pas un romancier littéraire et n'aurait pas compris le terme, mais son roman classique est la littérature à son meilleur, et il a décroché le jackpot avec Robinson Crusoé.
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Au début du livre, Robinson a 19 ans et ne tient plus en place : il veut voyager. Contre l'avis de son père, il devient marin. Après de multiples tempêtes et aventures qui auraient pu lui coûter la vie, il devient propriétaire d'une florissante plantation au Brésil. Robinson allait devenir riche et, peut-être, heureux. Mais il est rattrapé par sa “folle inclination de courir le monde”. Il reprend la mer vers l'Afrique, mais le navire doit changer de cap et se perd dans un maelström. Robinson se retrouve seul survivant sur une île dans les Caraïbes où il passe de nombreuses années sans rencontrer aucun humain. Il apprend à vivre seul et à se réjouir des découvertes qu'il fait pour pallier le manque. Quelle joie lorsqu'après maintes déconvenues, il arrive à planter du blé et à faire du pain! Puis, un jour, il découvre sur la plage la trace d'un pied qui n'est pas le sien...
Cette histoire extraordinaire est l'occasion pour Defoe de réfléchir sur la capacité de l'homme à s'adapter aux catastrophes et à la solitude, ce qui résonne singulièrement pour nous en temps de Covid. Dans un discours édifiant mais jamais donneur de leçon, le romancier anglais nous montre que l'homme s'adapte et que le bonheur est d'abord une façon de considérer les choses.
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L'esseulement n'est pas la Solitude. On peut vivre dans l'esseulement et dans «Robinson Crusoé» Daniel Defoe le décrit très bien, c'est très vrai, de quelqu'un qui l'a vécu. L'intensité ressentie dans l'esseulement est sans équivalent dans les situations ordinaires de la vie, il y a une exaltation, une sorte de transe. Quand Robinson implore ou rends grâce à la Providence, je n'y vois pas du tout une sorte de trope répétitif, mais bien plutôt l'évocation de sentiments rarement éprouvés : la prière ou l'action de grâce.
Par ailleurs valoriser l'esseulement est mal perçu, voir méprisé... Si l'individu se suffit à lui-même, alors… Ainsi le roman subit des attaques indirectes et inconscientes, ce serait la caution de l'esclavagisme, du racisme… Ces critiques reflètent la peur d'être seul : craignez plutôt la Solitude dans la société.
L'individu existe-t-il en dehors de la société? Est- ce qu'on est encore aussi loin, qu'à l'époque de Defoe, de comprendre cela?

Un des défauts mineurs du récit est que la fin est bâclée, mais c'est sans importance : Robinson c'est moi, c'est toi.



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Robinson a toujours reçu l'appel de la mer depuis son enfance. Ses parents l'ont empêché de lui répondre mais pas pour longtemps. Il embarque sur un navire marchand mais son navire s'échoue sur une île après avoir essuyé une violente tempête.

Il vivra vingt ans sur cette île et fera la connaissance de Vendredi, un noir sauvage qui retrouvera son père sur l'île.

Puis, des événements soudains se succéderont...

L'état d'esprit encore humain de Robinson après de nombreuses années sera contestée par Jules Verne qui pensait que, après de nombreuses années sans voir ses semblables, l'homme s'animalise. Quand il a écrit l'île mystérieuse : le bandit Ayrton, après douze ans d'abandon sur l'île Tabor devient semblable à une bête sauvage qui redeviendra humain avec la compagnie de ses nouveaux amis. L'hypothèse de Jules Verne sera contestée par son éditeur.

Alors, Robinson pouvait-il rester maître de son humanité après vingt ans ?
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