La grand-mère de Jade

Auteur conseillée par une amie qui m'avait cité J Benameur trois minutes plus tôt et un résumé vraiment très tentant. Je m'attendais donc à tout sauf à
Une romance à l'eau de rose et de violette, une écriture fade, des dialogues à rallonge, etc.
Mais, le hasard veut que ce roman fasse écho à ce que je traverse actuellement, aux choix qui sont devant moi face au vieillissement et à l'affaiblissement de ma maman. Ce livre, que j'aurais remis au panier page 50 il y a quelques mois, m'a touchée plus qu'il n'aurait dû, sorte de caisse de résonance à mes interrogations filiales.

L'idée de départ de ce livre était séduisante. Mamoune, une octogénaire, veuve depuis 3 ans et vivant en Haute-Savoie,est condamnée par ses filles (avocates et médecins) à aller vivre dans une maison de retraite médicalisée suite à un malaise.
Sa petite-fille Jade, jeune citadine, moderne, journaliste vient l'enlever pour lui éviter ce sort terrible.
S'ensuit une cohabitation des plus idylliques où les deux femmes vont se découvrir. Mamoune, derrière son côté campagnard, s'avère être une lectrice assidue, une femme lettrée.
Le personnage de Jade, est quant à lui, un peu fade et sans surprises. Elle se veut une rebelle mais difficile de voir comment se manifeste cette rébellion !
Ce livre est bien écrit mais tourne court au bout de 200 pages.... C'est plein de bons sentiments - un peu trop.
Une fin pleine de surprises vient quelque peu le sauver et finalement nous rendre à la réalité des choses. Car, il s'agissait d'un conte de fées et tout le monde sait que les fées n'existent pas.

plein de tendresse, d'amour, un bon moment...

Je rejoins le club des déçus par ce livre au thème pourtant prometteur. L'ensemble est plutôt plat, redondant, sans grande émotion et, à la longue, à la limite de l'ennui... Quel dommage!

J'ai bien aimé les passages écrits par Mamoune, qui se révèlent plus personnels et justement plus émouvants, mais qui étaient courts et bien peu nombreux au regard du reste.

Outre le style, le livre aborde plein de thèmes (le monde journalistique trop superficiel, l'amour passion, l'écriture d'un roman...) qui, selon moi, ne sont pas très clairement reliés entre eux et nuisent à la question initiale (et qui devrait être principale): est-ce qu'une cohabitation entre une jeune trentenaire en quête d'un nouveau souffle et une octogénaire aux problèmes de santé se multipliant peut fonctionner?

J'aimais beaucoup l'idée d'une rencontre entre le passé et le présent où la personnalité de l'aînée se révèle enfin après tant d'années. Je m'attendais à rire, pleurer et aimer. À être bouleversée.
J'ai abandonné ma lecture au bout d'une cinquantaine de pages. Ce qui ne m'a pas plu ? L'écriture je crois. Une suite de longues phrases descriptives et narratives. Pas d'action, peu de dialogues. Un peu de pensées philosophiques, de souvenirs qui remontent, mais de façon pas assez moderne et dynamique pour moi.

Reçu par #bookexchange. Livre assez terne. Plein de bons sentiments. Une jeune femme journaliste "recueille" sa grand-mère. Gagnant-gagnant. Sa mamie l'aide à finir son roman, elle trouve l'amour et sa mamie aussi. Volte face à la fin, l'héroïne a ecrit ce qu'elle aurait aimé faire. Laissé ds le TER Blois Paris 7/20

J'ai trouvé ce livre très doux, parfois touchant dans la façon dont il traite la vieillesse mais j'ai été déçue par la fin qui semble avoir été bâclée.

Un livre acheté sur la foi de la belle teinte améthyste de la couverture : un violet profond auquel je n'ai pu résister.
L'histoire commence bien, guimauve à souhait avec cette gentille mamie sauvée de la maison de retraite (mouroir) par sa petite-fille. En retour, la grand-mère, lectrice passionnée et experte, mais lisant en cachette, vient au secours du manuscrit que sa petite-fille se voit refuser par les maisons d'édition. Mamoune lui demande de remanier son récit et nous avons droit à d'intéressantes réflexions sur la « sincérité » nécessaire à la qualité d'une oeuvre littéraire. L'aïeule prend à coeur son rôle de mentor et va jusqu'à prospecter un éditeur potentiel sur le Net. Elle réussit si bien dans sa recherche que l'oiseau rare est conquis par la vieille dame et… l'amour fleurit.
Parallèlement, la petite-fille rencontre un bel indien musicien virtuose et médecin humanitaire ; elle vit avec lui un amour vibrant et riche de promesses.
Happy end, donc ? de quoi combler la lectrice fleur bleue que je suis à mes heures ?
Pas vraiment, hélas ! J'ai l'habitude (détestable ?) de feuilleter un livre avant de le lire ; j'ai besoin de savoir « comment ça finit », savoir où je mets les pieds. Et là, la découverte de l'imposture finale a sans doute perturbé mon adhésion à l'histoire et mon plaisir de lire s'en est trouvé bien égratigné.
Mais si je n'avais pas su à quoi m'attendre, à quoi me préparer, quelle aurait été ma déception, ma frustration au coup de poing de l'épilogue !