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3,62

sur 7605 notes
Une ode à la sobriété j'ai beaucoup aimé cette facette qui met en avant le bonheur d'avoir peu mais bien.
J'ai lu ce roman très rapidement, j'ai passé un bon moment mais tout était trop facile, trop prévisible.
Une parenthèse agréable mais pas indispensable.
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Ce livre a été adapté au cinéma, je n'ai pas vu le film. Par contre, j'ai beaucoup aimé le lire! La prose est agréable, l'histoire bien écrite et les personnages sympathiques. L'héroïne, femme simple, nous raconte sa vie sans ménagement mais avec pudeur. C'est beau, c'est simple, elle a tout compris! L'auteur est un homme, je l'admire! Il a lui aussi tout compris! Il parle à travers son personnage comme une femme. Je reste subjuguée par son discours. Son héroïne est forte, faible, heureuse, malheureuse : une femme, une femme simple. Elle sait se contenter de ce qu'elle a! Une femme qui vie vraiment et qui construit son bonheur avec ce qu'elle a sous la main!
Ce livre vaut bien tout les livres sur le développement personnel que j'ai pu lire jusqu'ici! Une belle leçon de vie...

Il faut l'avoir lu!

Lien : https://toimoieuh.blogspot.c..
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Jocelyne est mariée avec Jocelyn. Ce n'est pas banal. Mais pour le reste, la vie de cette mercière d'Arras manque cruellement de pétillant.
Son mari la délaisse après trois accouchements, dont une fausse couche, qui l'ont rendue peu attrayante à ses yeux. Jocelyn est parfois absent, souvent désagréable, mais malgré tout, Jocelyne aimerait revenir aux débuts de leur romance, aux gestes tendres et à la la complicité.
Des envies comme celle-là, Jocelyne en a plein. Elle en a fait des listes entières d'ailleurs. Et un beau jour, les étoiles s'alignent et elle décroche la cagnotte de l'Euromillions !
Bien entendu, elle se rendra vite compte qu'un chèque de dix-huit millions d'euros n'est pas exactement une solution universelle...


J'ai beaucoup aimé ce petit roman qui se lit d'une traite. Jocelyne est très attachante dans son désarroi, et j'ai pris du plaisir à suivre son parcours. Etant moi-même un joueur hebdomadaire plein d'espoirs et d'envies, je me suis un peu retrouvé dans cette histoire : qui ne s'est jamais posé la question de savoir ce qui se passerait si l'on décrochait le gros lot ?
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Coup de coeur pour cette histoire bien triste alors que tout commençait bien : Jocelyne, mercière, a gagné au loto!
Tout le monde, ou presque, rêve de gagner une grosse somme ainsi, mais cet événement perturbe plus Jocelyne que cela ne la réjouit.
Que va-t-elle faire de cet argent? Futilités? Choses essentielles? Et comment en parler à Jocelyn son mari? Et à ses enfants?
Roman court mais prenant, dont le style très accrocheur nous pousse à partager les doutes et appréhensions de la gagnante.


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Jocelyne Guerbette nous donne une petite leçon de vie et nous fait nous poser des questions sur la notion de l'argent, de l'amour, de nos envies et de la vie familiale.

Si nous en venons à gagner au loto, quel seraient nos désirs premiers? nos envies? Changerions nous de vie ou profiterions nous de cette chance tout en gardant notre train de vie actuelle?

Un livre à lire une fois dans sa vie.
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Trouvé dans une boîte à livres. J'ai pensé que c'était l'occasion de me faire une meilleure idée du travail de Grégoire Delacourt après une lecture mitigée des "Quatre saisons de l'été".

J'ai trouvé ce roman d'une démagogie proche du cas d'école. Jugez plutôt (attention, spoilers) : Jocelyne, femme approchant la cinquantaine, s'est retrouvée bien malgré elle coincée dans une vie étriquée. le jour où elle gagne au loto, elle craint malgré tout que cet argent abîme son bonheur fragile et tourne la tête de ses proches. Elle décide donc de brûler le chèque. Mais voilà que son mari découvre le précieux papier et prend le large avec. Malheureusement pour lui, "l'argent ne fait pas le bonheur" tout ça tout ça et malgré la voiture de sport, la grande maison et les prostituées, Jocelyn (oui, comme Jocelyne sans le "e", ce qui lui a permis d'endosser le chèque au prix d'un petit grattage) picole, grossi, regrette et espère que sa femme lui pardonne. Sauf que non. Elle a refait sa vie avec un homme (parfait mais totalement transparent) croisé vingt ans plus tôt qui l'attendait toujours et l'aime à sens unique. Car si elle a récupéré son argent, elle a perdu sa capacité à aimer. Bah oui, c'est la deuxième couche de "l'argent ne fait pas le bonheur"...

Autant je suis convaincue du propos, qui tourne autour de la pensée de Saint-Augustin "le bonheur, c'est de continuer à désirer ce que l'on possède", autant la démonstration est lourde et peu crédible. Car ce que possède Jocelyne ne ferait rêver personne.
L'auteur explique clairement qu'elle s'est laissée porter toute sa vie par les circonstances, n'a été décisionnaire de rien, et le jour où elle a enfin les moyens de se faire plaisir elle l'ignore ?
Son mari, rustre aux rêves consuméristes a été alcoolique, l'a harcelée moralement et violée mais reste l'homme de sa vie ?
Sa mercerie (parce qu'il faut toujours un petit commerce et/ou une activité manuelle, ça rappelle la vraie valeur des choses) associée à son blog décolle enfin et elle la quitte pour partir à Nice ?

Aucun des choix de Jocelyne n'a de sens pour moi. Sa passivité et sa victimisation m'ont beaucoup agacée.
Sa liste de besoins est pertinente, mais sa liste d'envies à pleurer. Sa vie est tellement étriquée qu'elle a oublié comment rêver (ce qui peut surement arriver).
Deux jolies idées malgré tout : sa relation avec sa fille et l'invention de nouvelles vies à son père atteint d'Alzheimer. Ce qui prouve qu'elle peut avoir de l'imagination, quand elle veut !

Je dois être hermétique aux romans de Grégoire Delacourt et laisserai ses prochains romans pour les passants suivants.
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Un petit livre qui se lit vite, qui se dévore plutôt … Une découverte, certes tardive, mais quelle parenthèse délicieuse  !
Grégoire Delacourt se met si bien, dans la peau, le coeur et l'âme de Jocelyne, la mercière arrageoise.
J'ai retrouvé avec un réel plaisir ce chef-lieu du Pas-de-Calais dans lequel se déroule cette histoire.
Combien de personnes auraient procédé de la même manière en touchant le pactole  ?
Il y a quelques années, lors d'un atelier d'écriture, la consigne était de dresser la liste de nos envies, mais j'ignorais, alors, tout de ce roman et du film inspiré de cette fiction.
Pour le fun, je vous livre ce que j'avais écrit :

« Il y en a mare des listes totalitaires (liste des courses, d'invitations, électorales, de naissance, de mariage, d'attente ...)
qui imposent ce qu'il faut faire,
ne pas faire,
ne pas oublier de dire
ou de ne pas dire.
Il y en a marre de ces post-it intrusifs
emprisonnés sous des aimants invasifs.
Je préfère, c'est certain,
une liste non écrite, légère et mouvante comme un nuage
pas trop sage,
fluctuante au grès des heures.

Partir dans la brume du petit matin
juste en compagnie des mes chiens
dans la forêt profonde,
trouver en abondance girolle, chanterelles, mousserons odorants
qui finiront
accommodés en sauce crémeuse, au vin de paille jurassien.

Illuminer la toile restée trop longtemps blanche
qui s'accrochera victorieuse aux cimaises du salon.

Retrouver à Goa le ciel étoilé,
le rivage bleu de la mer Égée,
Lire et écrire à outrance,
sans temps compté
sous les frondaisons du tilleul argenté.

Goûter la cerise juteuse
sentir les odeurs capiteuses
de toutes les fleurs de l'été. »
(18/06/2015)

Une liste bien loin de celle écrite par Jocelyne... à la fois pragmatique, peu coûteuse, et onéreuse pour certaines envies...





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Un livre sympa et touchant.

C'est distrayant d'un bout à l'autre et il en ressort une philosophie très positive. le personnage principal en prend plein la figure toute sa vie mais paradoxalement, on comprend que c'était ça le bonheur. Il y a de quoi méditer !
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Un roman court et rapide à lire qui, je dois bien l'avouer, m'a déçue ; je m'attendais sans doute à quelque chose de différent, de plus profond, peut-être de plus moral, certainement de plus crédible ! le style n'est pourtant pas désagréable mais a manqué à mes yeux de réalisme, de sincérité, d'émotions, de ce petit quelque chose qui pince le coeur ou interroge l'esprit. L'idée de départ est pourtant intéressante : gagner une importante somme d'argent, est-ce vraiment la façon, en accédant à toutes ses envies, d'accéder au bonheur, d'effacer la grisaille de son quotidien, de raviver son couple, de se rapprocher de ses enfants… ? Autant de questions légitimes qui ne trouveront certainement pas de réponses universelles, et n'en ont pas trouvé non plus dans ce livre !

Le récit nous est conté à travers les yeux de Jocelyne, mercière à Arras, marié à Jocelyn (oui, oui, vous avez bien lu !), son premier amour, enfermée dans un quotidien sans couleur et sans saveur… Jusqu'à ce qu'elle gagne au Loto, et qu'elle décide de cacher cette toute nouvelle richesse, s'interrogeant sur sa vie, sur l'intérêt de cet argent… et finisse par être trahie et volée par son propre mari ! La fin est un peu plus surprenante, voire agaçante, mais demeure comme la plus grande partie du roman : difficile à croire. Je n'ai donc pas réussi à me laisser emporter par cette histoire, ni à éprouver de l'empathie pour une héroïne certes sympathique mais que j'ai surtout trouvée fade et naïve, voire énervante.
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