La première chose qu'on regarde

Après La liste de mes envies, que j'avais passablement détesté, j'ai voulu faire la paix avec Grégoire Delacourt. Mal m'en a pris... Cette histoire abracadabrante d'un garagiste de province fasciné par les grosses poitrines qui voit Scarlett Johansson débouler dans sa vie est à la limite du grotesque.
Cette fable moderne qui tente de faire la critique du vedettariat frise en permanence le ridicule. La critique est facile, le propos est creux... Comment vivre anonymement avec le physique d'une star d'Hollywwod ? Voilà qui est une question que je ne m'étais pas vraiment posée et à laquelle ce livre répond à grands coups de clichés. L'écriture est parfois maladroite, souvent lourde et dégoulinante de mièvrerie. J'ai eu le sentiment qu'à vouloir faire trop simple, l'auteur en est arrivé à faire du simpliste.
Encore un rendez-vous raté avec cet auteur... Ce sera le dernier.
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Lecture qui ne démarre pas très bien.
Scarlett Johansson doit être une célébrité, son nom me parle vaguement. Mais impossible de mettre un visage sur son patronyme, de là à imaginer ses seins … Pourtant le héros de l'histoire en est fan … de fortes poitrines j'entends.
Bon, évidemment j'ai été voir à quoi elle ressemblait. Actrice et chanteuse dixit Wikipédia. Je ne connais aucune de ses chansons ni aucun de ses films. Mais je ne suis pas une référence dans le genre bourrage de crâne médiatique et endormissement de foule.
Mais revenons à notre lecture. Arthur est fan de gros seins et v'la t'y pas que Scarlett Johansson dreling à sa porte. Par tous les Dieux infernaux, que faire pour Arthur, garagiste de son état et peu habitué au bling bling.
Entrez donc ma bonne dame que vous lorgne et plus si affinité. Finalement c'est un sosie de la dite Scarlett. Bisous bisous etcéteri etcétera. La belle se demandera alors si Arthur l'aime pour elle ou parce qu'elle ressemble à l'autre ? Cruel dilemme. le fameux jeu du : je t'aime moi non plus.
Le style de l'auteur m'a un brin déstabiliser : jeux de mots à quarante centimes, quoique les miens ne valent guère plus, références et précisions qui ne servent à rien mais alors à rien du tout si ce n'est à brasser de l'air et remplir des pages.
Un exemple ?
Bon c'est bien parce c'est vous.
Arthur demande à la belle d'entrée dans sa demeure et lui déclare donc : come in. L'auteur fait alors un rapprochement vaseux avec la commune de Comines située tout la haut la haut près de Tourcoing.
Un bouquin qui se lit vite : c'est à peu près le seul élément positif.

NE PAS FIER AUX APPARENCES

Rencontre entre deux écorchés vifs de la vie... qui réapprennent à se connaître et à se réapproprier tant leur passé, que leur présent.

Je ne pas été « enthousiasmée » plus que ça par cette lecture malgré la publicité faite sur ce roman.

Je n'ai pas lu "La liste de mes envies" mais après avoir terminé "La première chose qu'on regarde", je ne suis pas certaine de poursuivre ma découverte de Grégoire Delacourt.
Le gentil garagiste désintéressé, pas du tout macho et stoïque face aux appâts fabuleux d'une blonde plantureuse et malheureuse qui ressemble trait pour trait à Scarlett Johansson, c'est...
264 pages de mièvrerie dégoulinante. Ah non, c'est pas bien d'aimer les gens pour leur physique, on ne voit bien qu'avec le coeur et blablabla... au milieu desquelles il faut quand même se coltiner toute la culture cinématographique le l'auteur et sa connaissance pointue des séries ainsi que certaines références culturelles qu'il étale avec complaisance (tiens, ça me rappelle une certaine concierge...)
En lisant une page sur 3, on arrive plus vite à l'épilogue avec le même résultat, et on a évité de perdre 1h... bref, j'ai pô aimé, mais ça vous l'aurez remarqué.

C'est surement une blague ? C'et superficiel au possible, vulgaire parfois, à côté de la plaque de temps en temps (le délire autour des seins de Scarlett pour finir par un magnifique "papa pourquoi m'as-tu abandonné?" ???). C'est une juxtaposition d'énoncé de star, un auteur qui bave sur le corps de Scarlett Johanson. Elle a porté plainte il parait ? J'aurai fait comme elle.

Affligeant...J'ai envie de noter comme les profs, mettre 1 pour l'encre. C'est cruel mais ce récit ne mérite pas mieux. L'histoire, le style, je n'ai adhéré à rien de rien.

C'est mauvais.

J'ai d'abord trouvé l'écriture froide et moqueuse. Les passages dramatiques sont traités avec sarcasme. Les dialogues ne sont vraiment pas de haut vol – mention spéciale à celui en français baragouiné, je ne m'en remets toujours pas...
L'inconvénient de ce ton sarcastique est qu'il met à distance les personnages. Je n'ai ainsi pas été en empathie avec eux.
On a, d'un côté, un jeune homme qui voit Jeanine/Scarlett comme un morceau de viande et se regarde sans cesse vivre – je vous passe le nombre incalculable de fois où il se demande ce qu'il doit faire avec Scarlett Johansson dans son salon... Pour rester dans son fantasme, il occulte tous les éléments qui peuvent le ramener à la réalité et, persiste, pour sa fierté, à voir Scarlett en Jeanine.
Notre héroïne n'est pas meilleure. Elle est en perpétuelle recherche d'identité et se fait passer pour ce qu'elle n'est pas afin de séduire et se faire aimer. Tout en se plaignant sans cesse qu'on ne la voit pas telle qu'elle est...
Quand à l'intrigue...
Je me suis d'abord demandée ce qui me gênait dans ce récit. Après réflexion, je pense que c'est son côté « ras-des-pâquerettes », bassement réel. L'auteur use de détails et de références contemporaines et enchaîne les épisodes sordides. C'est stéréotypé, superficiel et lourdingue.
Au final, j'ai l'impression que Grégoire Delacourt écrit comme on filme, à force d'images et de raccourcis.
En bref, je n'ai ni apprécié ni rêvé ni voyagé. J'espère que son précédent roman, La liste de mes envies, est plus réussi.
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Arthur Dreyfuss, jeune garagiste dans le nord, malmené par la vie (père disparu et mère internée après la mort de leur petite fille) ouvre un soir à Scarlett Johansson, enfin Jeannine Fourcambert, sosie de l'actrice américaine, qui traine elle aussi un lourd passé. L'humour n'arrive pas à faire passer les lourdeurs du style et les clichés, malgré les citations de Follain qui émaillent le récit. Il y a pourtant de beaux passages et des situations cocasses ou attachantes

Est-ce bien la pulpeuse Scarlett Johansson qui vient toquer un soir à la porte d'un petit garagiste de village ? Vous serez vite déçus si vous l'espériez...
Quoi qu'il en soit Arthur Dreyfuss a 20 ans et aime les poitrines généreuses jusqu'à l'obsession...souvenirs peut-être des airs-bags de sa mère réelle ou fantasmée ?
Cela aurait pu donner un roman amusant, si l'auteur n'avait pas fait une telle fixation sur le corps féminin et ses atouts de charme qui font fantasmer la gent masculine, à chaque page, voire à chaque paragraphe...
J'ai toujours pensé à juste titre que la société en faisait un peu trop concernant le physique des femmes et l'auteur aurait pu abonder dans ce sens-là. Mais en fait j'ai trouvé ce roman ennuyeux et superficiel.
Certes l'auteur fait l'éloge, comme dans ses autres romans de gens simples, vivant cette fois dans le Nord de la France. Il reprend le thème des adultes meurtris par leur enfance (mais cette fois c'est trop et du coup pas crédible) et il nous parle de la naissance d'une relation amoureuse, ce qui aurait pu être intéressant.
La beauté ne fait pas le bonheur, on s'en serait douté mais de là à inventer une histoire aussi abracadabrante...

Inutile de vous dire que je ne me suis absolument pas attachée aux personnages même si leur quête est profondément humaine et que tout ce qu'ils cherchent c'est à être aimés tels qu'ils sont, je n'ai absolument pas accroché cette fois-ci, aux propos de l'auteur.
Je suis même horriblement déçue...
Moi qui avait découvert l'auteur avec "La liste de mes envies" et passé un bon moment de lecture ; moi qui avait aimé "On ne voyait que le bonheur"...du coup je ne sais pas si je me laisserais séduire à nouveau par cet auteur...
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Une histoire "d amour" grotesque.. rien de romantique!
Des pages remplies de vulgarités à vous dégouter de la gente masculine.
Un auteur avec un humour précaire ("c est long une journée à ne rien faire surtout à Long" hum hum)
À croire que Mr Delacourt n avait rien de palpitant à raconter, il ne fait que meubler tout au long du roman : citations de films, paroles de chansons, descriptions historiques, géographiques, et meme de meubles Ikea!
215 pages pénibles. A oublier!