Et maintenant que vais-je faire
De tout ce temps que sera ma vie
De tous ces gens qui m'indiffèrent
Maintenant que tu es partie
Toutes ces nuits, pourquoi pour qui
Et ce matin qui revient pour rien
Ce cœur qui bat, pour qui, pourquoi
Qui bat trop fort, trop fort
Et maintenant que vais-je faire
Vers quel néant glissera ma vie
Tu m'as laissé la terre entière
Mais la terre sans toi c'est petit
Vous, mes amis, soyez gentils
Vous savez bien que l'on n'y peut rien
Même Paris crève d'ennui
Toutes ses rues me tuent
Et maintenant que vais-je faire
Je vais en rire pour ne plus pleurer
Je vais brûler des nuits entières
Au matin je te haïrai
Et puis un soir dans mon miroir
Je verrai bien la fin du chemin
Pas une fleur et pas de pleurs
Au moment de l'adieu
Je n'ai vraiment plus rien à faire
Je n'ai vraiment plus rien
Tantôt Michel écrit quatre, huit, douze vers et s'arrête, satisfait ou épuisé. Dans ce cas il me donne la chanson à finir. Ce fut le cas des "Villes de solitude", de "la Marche en avant", de "Mon fils".
Tantôt je lui raconte une histoire ou une idée et c'est lui qui écrit. Ainsi pour "Les Vieux Mariés". Tantôt j'écris complètement et il modifie à son goût et généralement au mien, c'est le cas de "Je vous ai bien eus". "En chantant", et "Le France". Tantôt encore il me lance une idée ou un titre et j'écris. C'est ainsi qu'est né le scandaleux "Temps des colonies".
Pour "Le France" ce fut une collaboration parfaite sans aucun problème et qui aboutit à un succès foudroyant : cinq cent mille disques en dix jours.
Dans les années 80, un enfant à qui on demande ce qu'il fera plus tard, peut très bien répondre : je travaillerai dans la chanson.
C'était impensable en 1950. Quand j'ai dit à mon père ce que je faisais, il m'a regardé aussi surpris qu'un éléphant qui viendrait de pondre un œuf.
Je venais de passer deux mois sur les routes à reculer devant l'avance allemande et à me faire mitrailler par ces salauds d'aviateurs italiens, qui s'amusaient à faire des cartons sur les longues files de militaires et de civils en retraite.
Annie Girardot, cette très grande actrice, acceptant de chanter une ineptie dont j'étais l'auteur "Le zizi de Zouzou", y parvenant tant bien que mal, puisque l'oeuvre est passée une centaine de fois à la radio, à ma grande honte, mais ne pouvant néanmoins faire accepter au public des années soixante-dix, une chanson digne du répertoire de Milton, de Dranem, ou de je ne sais quelle trépidante fantaisie des années trente.
Dans cet épisode de L'Intention, la romancière et journaliste Olivia Elkaim nous parle de son neuvième roman, Fille de Tunis, publié aux éditions Stock.
Elle y raconte l'histoire d'un personnage haut en couleur : sa grand-mère Arlette. Entre Tunis et Marseille, entre monde de la nuit et vie amoureuse innovante, sa vie ne pouvait qu'inspirer un roman !
Qui est vraiment Arlette ? En nous racontant qui était sa grand-mère, Olivia Elkaim nous dévoile les coulisses de l'écriture de son roman, et la place qu'il tient dans sa vie d'écrivaine.
Concept éditorial : Hachette Digital, en collaboration avec Lauren Malka
Voix et interview : Laetitia Joubert et Shannon Humbert
Ecriture: Lauren Malka
Montage, musique originale : Maképrod
Conception graphique : Lola Taunay
Extrait musical: Monday, Tuesday... Laissez-moi danser (1979)
Artiste : Dalida
ALBUM : Monday, Tuesday... Laissez-moi danser
Compositeur : Cristiano Minellono
Adaptateur : Pierre Delanoë
Auteur-Compositeur : Toto Cutugno
LICENCES : UMG (au nom de Universal Music Division Barclay)
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