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3,22

sur 289 notes
"Je vais passer pour un vieux con" de Philippe Delerm est une lecture rapide et agréable qui décortique les petites phrases du quotidien. L'auteur a le don de saisir des expressions anodines et de les analyser avec finesse et humour.

Le livre est composé d'une série de courts chapitres, chacun consacré à une phrase particulière. Delerm explore les nuances, les implications et les contradictions cachées dans ces paroles apparemment banales. Il révèle l'absurdité, l'hypocrisie et parfois la beauté qui se cachent dans nos conversations quotidiennes.

Bien que les observations de Delerm soient souvent justes et perspicaces, elles ne vont pas toujours au-delà d'un simple sourire. Certaines phrases sont trop anodines pour susciter un réel intérêt, et le livre peut parfois sembler un peu superficiel.

Néanmoins, il offre un regard amusant et éclairant sur les interactions humaines. Delerm nous invite à prêter une attention particulière aux mots que nous utilisons et à réfléchir à leur véritable signification.
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Quel délice à nouveau de retrouver la plume de Philippe Delerm... Il sait si bien traduire ces petits moments de vie, ces petites choses, ces petits riens, ces petites phrases dans lequels nous retrouvons nos travers et notre bonheur ! C'est très souvent avec un sourire aux lèvres que j'ai dévoré les quelques pages de son livre et que je m'y suis retrouvée bien souvent... Moi la Normande qui passe mon temps à essayer de convaincre mes amis de venir se baigner avec moi, qui souvent ne trouve pas les mots adéquats face à une feuille blanche, qui dit toujours "C'est moi" de façon enjouée devant l'interphone... Un petit moment de lecture comme on les aime !
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Tous les textes ne sont pas d'égale qualité, mais j'ai apprécié ma lecture. Un petit texte vite lu néanmoins, sans aucune émotion, tout au plus quelques sourires entendus, mais qui ne m'a laissé aucune trace, aucun souvenir. Vous dire aujourd'hui, déjà deux mois après ma lecture ce que j'en ai retenu... les petites phrases qui m'ont interpellées... j'en suis bien incapable.

En feuilletant de nouveau les textes, je peux vous faire partager quelques extraits qui peut-être vous donnerons envie de découvrir ce livre et peut-être prendrez-vous plaisir à le lire. Pour ma part, je dirais que ce fut une lecture inutile. Dommage...
Lien : http://itzamna.over-blog.fr/..
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Nous utilisons tellement ces petites phrases-là sans y penser qu'elles se passent en général de commentaires, tout le monde sait de quoi il est question. C'est tout le talent de Philippe Delerm de les débusquer et de nous les faire voir sous toutes leurs facettes, au delà du cliché.

Je dois dire que j'ai pris un plaisir particulier à écouter ces deux CD, parce que j'ai eu l'occasion d'assister à une rencontre avec Philippe Delerm, où il a développé son propos et en sa compagnie on passe toujours des moments chaleureux et sympathiques.

Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Merci Masse critique et Audiolib pour cette belle écoute des petites phrases qui en disent long de Philippe Delerm !
Il y a le petit paquet satiné au toucher, la voix rauque et chaleureusement profonde de Pierre Arditi, le texte ciselé et savoureux de Philippe Delerm...
Un trifecta pour sûr !
N'écoutant pas souvent des audiobooks pour le plaisir, j'ai commencé par une oreille distraite, affairée par la cuisson de quelques compotes et, si je puis dire, j'ai vite été rattrapée par les piécettes ! Dès la piste 'C'est moi!', Pierre Arditi persuade de s'asseoir et de s'absorber comme à un spectacle où l'on peut se projeter soi-même sur la scène.
Qui n'a pas dit une fois : Et là, c'en était pas une ? Comment il l'a cassé ? Alleeez ! - non, sans le ! On se reconnaît, on rit et sourit, on plonge dans les souvenirs...
Séduction suprême lorsque la dernière piste s'achève et que... ah, mince, il n'y en a pas d'autres ? J'ai voulu du rab, par véritable gourmandise de surcroît ! Monsieur Delerm, allez-vous nous faire un tome 2 et réunir la même équipe ? Nous vous invitons à vous rapprocher de nous, vous qui nous connaissez si bien !
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Tout d'abord un grand merci aux éditions Audiolib et à l'opération Masse Critique de Babelio grâce auxquelles j'ai pu écouter ce livre : c'est mon premier ! Philippe Delerm met sa verve littéraire au service de l'implicite d'expressions, plus ou moins connues, dans lesquelles on se retrouve plus ou moins. 42 expressions sont ainsi passées au crible et à l'audace, la perspicacité de l'auteur. D'une durée d'environ 2-3 minutes chacune, elles sont lues par Pierre Arditi, homme de théâtre aguerri maniant l'art de la parole à la perfection. Ses intonations et son timbre de voix très grave conviennent parfaitement à cette lecture. J'ai particulièrement apprécié « Quand on est dedans, elle est bonne ! » ou « Et là, c'en était pas une ? » et les notes d'humour parfois ironiques glissées de temps à autre. J'ai moins aimé le fait de trouver quelques expressions plus confidentielles qui ne m'ont pas parlé (« C'est du triplex », « je préfère le Havre à Rouen ») L'auteur passe au peigne fin ces expressions, lancées l'air de rien, mais qui en disent tellement. Une bien belle idée servie par un texte de qualité et une lecture très agréable.
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C'est à la fois ma première expérience d'un audio-livre et d'un ouvrage de Philippe Delerm. Une étrange sensation : pour moi, mais je dois être extraordinairement rétrograde, un livre est fait pour être lu. J'ai décidé, là, de consacrer les deux fois cinquante minutes nécessaires, à seulement écouter. La voix et le talent du lecteur, Pierre Arditi, apporte mille nuances à ces courts textes ciselés qui nous apportent ces mille et une touches aussi justes que cruelles, et ressortent d'un magistral talent de maniement de la langue française.
Pour autant, je dois avouer être restée sur ma faim.
Voici donc un catalogue de 42 expressions courantes, une suite de petits riens de la vie moderne – la marque de fabrique de Philippe Delerm – issue du langage habituel de la classe bourgeoise et pseudo-intellectuelle, et, pour certaines, déjà datées. Il me revient à l'esprit une expression savante revenue de je ne sais quelle circonvolution de mon cerveau reptilien : « colliger des apophtegmes » qui signifie : réunir des préceptes, des sentences, adages et paroles mémorables. Pour en faire quoi ? Nous faire réfléchir ? Philosophie de bazar, selon moi.
Donc, voici un festival de petites phrases, une décortication minutieuse de nos petites manies ou réflexes, mais ici déclamées avec brio par un comédien qui n'a plus rien à prouver et qui visiblement y a pris du plaisir. On sourit, on se dit « moi aussi, cela m'arrive de sortir de tels lieux communs, je vais me garder de retomber dans un travers aussi ridicule… ». Bref, ce n'est pas désagréable, mais pas forcément nécessaire. Je croyais d'autre part pouvoir écouter en occupant mes mains à une activité plus utile, mais non, j'étais fascinée par la voix, notant de temps à autre des « chevilles », du verbiage.
On m'a offert cet audio livre dans le cadre de l'opération « masse critique » du site Babelio qui me permet de faire des découvertes de lectures infinies, je l'ai donc écouté jusqu'au bout. Sans doute l'aurais-je lu sur papier plus efficacement, car la lecture procède d'une alchimie étrange, celle de se représenter les situations et les personnages, alors que là, je pensais très fort à la publicité de la banque LCL !
Un dernier regret : l'éditeur ne cite à aucun moment ni aucun endroit sur l'emballage élégant et sobre, le nom des auteurs et interprètes des intermèdes musicaux qui ponctuent les différents textes. C'est bien dommage !

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Le principe de ce livre est simple : 42 petites phrases de la vie de tous les jours sont décortiquées tout au long de cet ouvrage (une phrase par chapitre et chaque chapitre dure entre 3 et 4 minutes – je vous rappelle que j'ai écouté ce livre, c'est pour cette raison que je ne parle pas en nombre de pages).
Cela m'a beaucoup fait sourire, ces petites phrases m'ont aussi rappelé des situations vécues, personnellement ou pas d'autres. J'ai passé un très agréable moment à écouter ce livre.
Au départ, cela m'a fait penser au sketch de Bigard sur les expressions courantes un peu idiotes (« C'est pour manger ? Non, c'est pour faire un tennis c*nn*rd ! » vous vous rappelez ?). Mais Philippe Delerm, ce n'est pas Bigard, tout est très bien écrit, dans un vocabulaire soutenu et sans jamais l'once d'une vulgarité (on ne joue pas dans la même cours et j'apprécie énormément – j'aime bien aussi Bigard, mais à petite dose, justement à cause de la vulgarité).
Mon seul regret : le livre s'écoute trop vite (2 CD de 50 min, c'est court, surtout quand je crochète car je ne vois pas le temps passer). J'avoue que j'aurais bien prolongé un peu le plaisir, surtout qu'avec la voix de Pierre Arditi, c'est un vrai régal pour les oreilles !
Pour moi, c'est le type de livre qu'on peut facile ré-écouter (relire pour une version papier) facilement, juste pour un chapitre ou deux. le livre qu'on garde sur le coin d'une table et dans lequel on replonge facilement pour quelques minutes de bonheur.
Vous aurez compris : je vous conseille vivement ce livre !
Lien : http://voxpopuleek.fr/2013/0..
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« Et ce soir ? »

– Ah ! non, mercredi prochain, je suis en séminaire. le mercredi suivant, alors ?
– Là, c'est moi qui ne vais pas pouvoir. Je dois garder les enfants de ma soeur.
Il faut bien en convenir. Les projections dans l'avenir sont de plus en plus complexes, même dans les vies apparemment les plus libres, les plus simples. Est-ce seulement le rythme imposé par la société, ou la réponse rassurante donnée à un risque existentiel ? En tout cas, le résultat est là : un maillage des jours de moins en moins lâche, qui peut aller de la tyrannie obligatoire du travail envahissant jusqu'aux contraintes des cours de karaté ou de piano pour les petits, jusqu'à celles du club de généalogie ou d'aquagym pour les plus âgés. de plus en plus difficile de passer par surprise, tant le risque est grand de tomber mal ou de trouver porte de bois. Déjà, le simple appel téléphonique doit s'accompagner d'un « Je ne te dérange pas ? » qui va parfois jusqu'à l'affirmatif « Je te dérange ! ».
Alors, devant le panorama inextricable de toutes ces choses à faire, de tout ce prévu, de toutes ces agenda, au sens le plus latin du terme, un des protagonistes finit par lancer, comme une incongruité désespérée, mais avec une petite excitation déjà conquérante :
– Et ce soir ?
Ce soir ? Touché par ce direct à l'estomac, l'autre reprend les deux derniers de ces trois mots, les fait planer dans l'espace. Ce concept outrecuidant d'une proposition quasi immédiate doit d'abord passer dans une phase d'apesanteur, de dématé¬rialisation sémantique. Mais un sourire se dessine bientôt au coin des lèvres. Ce soir ? Oui, après tout, pourquoi pas ? C'est incroyable, je suis libre et toi aussi. Comment n'y avions-nous pas pensé plus tôt ?
C'est comme si on revenait avec bonheur à une vie d'autrefois où l'on pouvait se voir au débotté, sans projection préliminaire. Finalement, le temps ne nous a pas mangés. Ce soir, on peut toujours.
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Philippe Delerm décortique quarante-deux phrases que nous entendons tous les jours, les démonte et en analyse chaque mot. Il nous révèle ainsi leur sens caché.

De la manipulation :
- Il y a longtemps que vous attendez ? (on essaye de vous attribuer la faute, de vous donner mauvaise conscience)

Du jugement d'autrui :
- On va laisser descendre les gens (ils vont quand même se magner un peu, les gens !)
- Sinon, moi, je peux vous emmener (absence de conviction, jugement moral de votre inconséquence)

De la tristesse :
- C'est peut-être mieux comme ça (résignation de la personne quittée)
- Je ne m'en servirai plus, maintenant (quand le vieillard renonce à ce qui faisait sa joie)

Un cas personnel : je m'adresse désormais à un vendeur occupé en commençant par un tonitruant "Bonjour !" pour m'éviter un humiliant rappel à l'ordre "Tout d'abord, bonjour"

C'est souvent drôle et ironique, parfois mélancolique.

J'ai lu cet ouvrage avec beaucoup de plaisir, il est très bien écrit et chacun peut s'y retrouver.
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