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Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Une balade dans Paris... juste une balade en solitaire, surtout sans se presser, sans baladeur sur les oreilles mais avec les yeux bien ouverts.
L'histoire ? ... l'histoire n'est pas très importante. L'important c'est ... "la volupté d'un changement de rythme. "Avec vous, tout d'un coup, on prend le temps... On regarde des choses auxquelles on ne prête pas attention d'habitude." (p. 126) "
Un "livre pause" bien agréable.
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J'achève ce roman choisi et débuté en 2009, à la Librairie Anaphore dans le 20e parisien... et abandonné plusieurs fois...
Une lecture plaisante, grave sous la légèreté... mais je reste "mitigée"...peut-être car elle est trop dans l'air du temps ? Je ne saurai dire, franchement.
Un employé de bureau d'une discrétion maladive, se lance dans la rédaction d'un blog, mais dans un esprit lui, à contre-courant des discours ambiant de l'activisme et compétivité de l'époque !!
Arnold , au contraire, se fait le chantre de la lenteur ainsi que de la paresse. A sa grande surprise, son blog remporte un franc succès. Ce quidam , anonyme parmi les anonymes, félicité, sollicité, interviewé, sort en pleine lumière et cette notoriété le laisse quelque peu perplexe et abasourdi... mais n'en disons pas plus !


"Depuis longtemps, il ne se regarde plus dans les glaces. Non qu'il se trouve laid. Il sait simplement que le regard des femmes glisse sur lui. Elles n'aiment pas les spectateurs.
Pas d'attaches familiales, aucune ambition professionnelle. Pas d'angoisse existentielle. (p. 78) " Voilà notre personnage central, Arnold Spitzweg... campé en quelques mots....

et je me permets de retranscrire un extrait qui nous ramène au choix du titre et du personnage de H. Melville : " Pourquoi Bartleby l'écrivain ? le personnage central n'est pas un créateur. Un simple commis aux écritures, dans un bureau à Wall Street où il côtoie un patron, deux collègue. A la différence de ces deux derniers, il ne boit ni thé, ni bière, ni café. Il passe de longues heures à rêvasser devant une fenêtre donnant sur un mur de briques. Chaque fois qu'on lui propose un travail sortant si peu que ce soit de sa routine de copiste, il répond : " je préférerais pas." Bientôt son chef- le narrateur de la nouvelle-s'aperçoit que Bartleby n'a pas d'autre domicile que le bureau, où il revient en cachette quand les autres sont partis, dormant sur un mauvais fauteuil.

La fascination exercée sur Arnold par ce personnage fut d'emblée équivoque. D'une certaine façon, il se sentait complètement Bartleby, par une répugnance à se livrer, une tendance à dire non, une satisfaction morbide à exercer un travail dénué de réelle implication. La solitude de Bartleby et même son absolue pauvreté lui apparaissaient comme une forme d'idéal, une piste possible et révélée. " (p.52)

Cette fiction m'a touchée essentiellement de par les réflexions, notations concernant la solitude de cet homme, mais aussi les solitudes, en général, à Paris et ailleurs, de façon universelle .Le côté dynamique, attractif, attachant de cet anti-héros est , avec le contenu atypique, insolite de ce blog, d'aller à l'encontre du "politiquement correct de l'activisme" ambiant !

Volontairement, comme le plus souvent, je n'ai pas souhaité lire ni parcourir les nombreuses critiques déjà existantes !! et mes impressions mises noir sur blanc... ma curiosité va prendre le pas pour aller découvrir de suite les appréciations des autres camarades "babéliotes" !!
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Arnold Spitweg, obscur employé des postes, philosophe solitaire et timide observe le monde et les gens avec intelligence et bienveillance. Discret à l'excès, il décide un jour de créer un blog nommé "antiaction", où il livre chaque jour ses réflexions et où il prône cette certaine lenteur, un certain retrait du réel qui le caractèrise. Ces chroniques connaissent rapidement un succès imprévu. Contre toute attente, dans ce monde de vitesse et de bruit, les hommes sont encore capable de "rêvasser", de s'arrêter pour rêver, penser, sans but, comme le Bartleby de Melville.
Plus que le destin de cet anti-héros, ce sont les petites choses que croquent pour Delerm qui font de ce petit livre un régal. le ton est juste, parfois mélancolique mais drôle aussi. Lecture délicieuse.
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Un dimanche maussade comme il y a quelques jours, une après-midi tranquille à la maison, un disque de Bach qui tourne en boucle sur la platine, le thé sur la table basse, le décor est planté. Unité de lieu. Ces heures heureuses ont suffi pour que je lise le dernier bouquin de Philippe Delerm. Unité de temps.
L'écrivain n'est pas du genre à écrire de gros pavés ou des livres « prise de tête » mais sous des abords simples, voire simplistes, ils recèlent des trésors d'humanité. Sans donner de leçons, sans argumenter pour démontrer, Philippe Delerm de livre en livre, suit son bonhomme de chemin et ses petits textes révèlent à ceux qui veulent bien le suivre, que le bonheur n'est qu'une série de petites choses toutes à portée de main. Désirs et plaisirs simples, vies banales pour beaucoup, mais secret du bonheur pour Delerm. Libre à vous d'adhérer à cette philosophie et Delerm se fiche certainement de savoir si vous le suivrez dans cette voie. C'est vous qui voyez.
Dans ce nouveau roman, le héros Arnold, employé des Postes, célibataire discret va se risquer – à son grand étonnement – à créer un blog. Pour dire quoi ? « Que précisément j‘utilise mon Mac pour dire que je ne fais rien ». Ses textes courts vantant les charmes de la vie toute simple et du bon sens trouvent un écho sur le Web et son blog connaît le succès. Un éditeur le contacte, il passe enfin la soirée qu'il a toujours rêvée avec son amour de jeunesse, une nouvelle vie s'offre à lui. Sans dévoiler la fin du roman, Arnold (Philippe ?) restera fidèle à lui-même comme on s'y attendait.
Quelque chose de Bartleby emprunte à Herman Melville l'auteur de Moby Dick le nom d'un de ses héros, Bartleby, un obscur employé de bureau passant son temps à rêvasser. Des chapitres très courts, aucun gras dans les phrases, écriture concise, comme je l'écris dans l'introduction il ne m'a fallu que quelques heures pour lire ce roman, mais ces quelques heures furent heureuses. Que demander de plus à un livre ?
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Une lecture agréable comme souvent avec la plume de Philippe Delerm.

Ce n'est pas un roman à grand frisson, ni celui qui va vous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. Cette lecture se fait simplement, délicatement, presque lentement.
On va partir à la découverte d'Arnold Spitweg qui est un homme assez solitaire, mais qui aime cela. Il a ses petits plaisirs, sa petite vie bien rangée et son emploi qui ne lui plait guère, mais qui lui permet de pouvoir s'adonner ensuite à ce qui lui plait vraiment dans la vie.
Ce réfractaire à la technologie et à l'informatique va un jour découvrir que l'univers des blogs, dont on parle tant dans les médias alors, n'est pas sans pouvoir lui offrir quelques satisfactions. Il se lance dans l'aventure et elle va le mener bien au-delà de toutes ses espérances.

On a ici le récit d'une solitude et dit ainsi, c'est clair, cela ne va pas vraiment vous encourager à lire ce livre et pourtant avec l'écriture de Philippe Delerm, ce qui parait ennuyeux ou peu intéressant le devient assez vite. Certes, votre coeur ne va pas battre la chamade, mais on se prend à observer sans mauvaises intentions, ni curiosité malsaine ce qui se passe dans la vie de cet homme, Arnold Spitweg. Il change une ou deux petites choses et vlan, c'est limite la révolution. le voilà même un peu perdu et parfois contraint de faire machine arrière.
Philippe Delerm est le spécialiste des petites choses, des détails qui passent souvent à la trappe dans nos vies contemporaines si pleines (de vide avouons-le quand même, on brasse pas mal d'air pour pas grand chose) d'occupations, de responsabilités, de devoirs, de contraintes…

Cependant, malgré le plaisir de lire un roman signé Philippe Delerm, je sais déjà que ce livre n'est pas mon préféré de l'auteur. Je me suis sentie un peu moins happée par la vision du monde d'Arnold Spitweg que par les autres narrateurs rencontrés au fil de mes lectures.
C'est un bon ouvrage, mais pas mon favoris, c'est tout. La rencontre ne fut pas totale et je ne sais même pas si l'on peut véritablement expliquer ou non ce phénomène.

Le livre se lit rapidement, même si l'on prend son temps (ce que je recommande quand même). A vouloir aller trop vite, on passerai indéniablement à côté de quelque chose.
Je ne sais pas si dans quelques mois, il m'en restera beaucoup de traces en mémoire, mais c'est indéniablement le genre de roman qui laisse toujours une petite griffe dans un coin.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Un livre rapide à lire, de belles pages sur les instants de présent à saisir, quelques petites réflexions sur internet et les blogs ...mais je n'ai pas retrouvé le plaisir de la lecture que j'ai déjà éprouvé en lisant d'autres textes de Ph.Delerm.
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Monsieur Spitwzweg vit sa vie en observateur. Il profite de tout, observe les autres et le monde avec un regard désabusé, mais tendre aussi. Quand il entend parler d'Internet et des blogs, il décide d'ouvrir le sien et d'écrire des scènes de la vie parisienne. Ce roman est assez typique de Delerm, je ne le recommanderais pas à quelqu'un qu'il insupporte. On y retrouve le goût des petites choses. Je l'ai trouvé somme toute assez réussi, même s'il y manque ce petit quelque chose de plus qui m'aurait enthousiasmée. Je regrette le titre, cela dit - il y a quelque chose de sinistre dans le refus de Bartelby, et quelque chose de léger dans celui de Spitzweg. Les deux personnages n'ont pas grand-chose en commun.
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La plume de Monsieur Delerm est élégante et jubilatoire, sa peinture de Paris est sublime, dommage que l'on ne puisse pas faire autant l'éloge de ses personnages, trop caricaturaux. le blog n'est malheureusement qu'un prétexte, qui aurait mérité d'être davantage exploré.
Lien : http://stendhal-syndrome.fr/..
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Arnold Spitzweg est un homme seul, travaillant à la poste, plutôt simple. Par dessus tout, Arnold aime la routine et les petites choses de la vie, le quotidien quoi ... Amené à la technologie par son travail, il décide un jour, d'ouvrir un blog (www.antiaction.com) pour justement décrire ces petits moments magiques de la vie de tous les jours. Arnold ne s'attendait pas à ce que son blog suscite l'intérêt de plusieurs personnes et des médias...

Philippe Delerm nous plonge dans un roman où il ne se passe pas grand chose... C'est un peu le but, il faut savoir se déconnecter du monde actuel où le temps et la compétition sont de mises, pour au contraire, prendre le temps de s'émerveiller de notre quotidien...
Il s'agit d'un court roman qui je pense ne plaira pas à tout le monde. de mon côté, j'ai passé un agréable moment... mais sans plus ! J'ai noté quelques citations et pris plaisir à cette lecture. Cependant, les moments magiques d'Arnold ne sont pas forcément les mêmes que les miens.

La suite sur mon blog ;)
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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