Si je me souviens bien, mais oui, je crois que je me souviens bien, ce livre a été un véritable festival de synesthésies.
J'étais à Porto. Aix-en-Provence me manquait terriblememnt (
Yasmina Khadra s'en est chargé), Rio me manquait, je me suis pris Corcovado en pleine poire.
Mon premier
Jean-Paul Delfino. le premier d'une longue série. Et ça tombe bien, c'est un auteur prolixe. Je crois que là, sur le Brésil, maintenant, c'est une décalogie. Carrément.
Jean Delamare, devenu João Do Mar, fuit Marseille et disons, une vie quelque peu chaotique, pour vivre sous de meilleurs auspices... sous les tropiques.
On suit avec lui la naissance du Christ Rédempteur, qui trône depuis en majesté sur le morne du Corcovado.
Rio, et le Brésil avec elle, est égale à elle-même.
Merveilleuse, stupéfiante, enivrante, terriblement séduisante. Et pauvre, triste à l'occasion, colérique, et atrocement violente.
Un vrai bonheur de la retrouver comme ça, ma maison, si belle avec tous ses "défauts", si vraie.