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sur 1415 notes
Guy Delisle nous raconte son séjour en Corée du nord pour superviser un studio produisant des dessins animés.
Dans cette bande-dessinée, l'auteur nous fait partager son quotidien dans ce pays coupé du monde. On découvre avec lui les coutumes de ce pays (chaque nouvel arrivant doit aller déposer un bouquet de fleur sur la statut de Kim-Il-Sung, dirigeant de la Corée du Nord à ce moment-là) ainsi que l'obligation pour les étrangers de se faire escorter par un traducteur dans tous leurs déplacements. Je regrette que l'on ne fasse qu'entrevoir ce pays. J'aurais aimé en apprendre d'avantage mais l'auteur n'a pas le choix : il n'a le droit de sortir que pour aller visiter les monuments à la gloire du régime, même s'il arrive à s'échapper pour profiter des soirées ONG. Fidèle à son habitude, Guy Delisle ne juge pas et se contente de rapporter ce qu'il voit même si, comme moi, il meurt d'envie de savoir si les nord-coréen pensent ce qu'ils disent ou s'ils ne le font que par peur des camps de redressement.
Les illustrations sont simples, en noir et blanc.
Lien : http://hellody.canalblog.com..
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Une occasion de visiter ce pays presque totalement fermé aux touristes. L'adresse du bédéiste est de nous faire découvrir ce pays en même temps que lui. Nous avons droit à de l'information objective et à des commentaires parfois succulents. À découvrir!
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Cet ouvrage complète à merveille la lecture de "Nouilles froides à Pyongyang" de Coatalem. Guy Delisle a eu l'occasion de passer deux mois en Corée du Nord en 2003, pour travailler sur des dessins animés, il a ainsi pu constater le mélange de propagande et d'idolatrie qui concerne le grand chef suprême Nord Coréen, un homme dont le guide explique qu'il a écrit 1200 ouvrages durant ses études, qu'il a composé 4 opéras etc....et le tout, sans un soupçon de sourire...!
Les dessins assez simples mettent bien en évidence l'aspect propre, net, cadré de la vie quotidienne. Les rues sont vides, les restaurants manquent de tout, la ville connait une pénurie d'électricité....
Les visites sont évidemment organisées au millimètre près, l'auteur est surveillé jour et nuit (avec bienveillance !) et autour, les habitants sont soit invisibles, soit en train d'effectuer une tâche importante au point de ne pas voir ni parler avec qui que ce soit.
Ce livre se dévore mais on est forcément horrifiés du sort des habitants qui ne mangent pas à leurs faim, qui font du "volontariat" lorsqu'ils ne travaillent pas, qui n'ont bien sur aucune liberté de penser ou d'action...
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Lecture très plaisante que de suivre les chroniques de voyages de Guy Delisle , avec cette destination forcement dépaysante, riche en contrastes pour un européen-canadien.
Le choc culturel et politique est très intéressant, l'humour et le recul de l'auteur, contraint à subir des situations souvent ubuesques, permettent une approche amusante, fataliste et sans jugement, soutenue par la simplicité des dégradés gris du trait.
On souffre tout de même avec notre voyageur, car il faut bien avouer que la Corée du Nord est loin d'être un pays touristique!


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Pyongyang est une bande dessinée de Guy Delisle dans laquelle il nous décrit la vie en Corée du Nord, d'après sa propre expérience.

J'ai découvert Guy Delisle avec ses Chroniques birmanes, qui m'ont donné envie d'aller plus loin dans l'oeuvre de cet auteur talentueux.
Même principe qu'en Birmanie. L'auteur nous livre des tranches de vie et des anecdotes personnelles sur son séjour à Pyongyang, la capitale de la Corée du Nord, une des dernières dictatures communistes au monde.
Le ton est toujours excellent, avec beaucoup d'humour et des critiques bien senties contre le régime, qui n'a parfois pas besoin de Delisle pour paraître ridicule.
Une bande dessinée que je vous conseille vivement.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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Excellente bande dessinée nous montrant la vie des habitants d'un pays les plus fermes du monde.
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Guy Delisle est envoyé pendant plusieurs mois par TF1 superviser des films d'animations sous-traités en Corée du Nord. C'est l'occasion pour l'auteur de pénétrer dans l'un des pays les plus fermés du monde.

Il va y vivre en vase clos ou presque, chaperonné par son traducteur, loin de la population nord-coréenne.

Chambre d'hôtel, studio d'animations, restaurants d'expat' et aux hauts lieux de la propagande coréenne, son séjour est raconté sur un ton faussement léger et ingénu. Non seulement c'est drôle et finement observé, c'est aussi une mine d'informations sur la façon dont fonctionne ce régime totalitaire.

Mieux qu'un documentaire, cette BD !


Quelque chose me dit que je ne vais pas attendre très longtemps pour lire ‘Chroniques birmanes' et ‘Chroniques de Jérusalem' !
Lien : http://logresse.blogspot.co...
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Très bonne vision d'un pays encore obscure pour nous
je ne savais pas que tant de sous mains travaillaient pour les BD françaises, en Corée du Nord. D'après l'auteur de ce bouquin, il est dit que les scènes de coloriage, ou bien les scènes intermédiaires pour les films d'animation français sont sous traitées en Corée du Nord.
L'auteur, en visite pour superviser le travail de ses collègues dessinateurs coréens nous décrit avec un humour parfois très juste, les affres de ce que peuvent vivre les EXPAT.
très bon.
Je recommande, mais qui ne connaît pas !?!
Paraît il que celui-ci est son meilleur
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Moi aussi,je découvre Guy Delisle à contre-courant. J'ai commencé avec "Chroniques birmanes" puis continué avec "Chroniques de Jérusalem".

"Pyongyang" a été publié à l'origine en 2002. Guy Delisle se rend dans la capitale nord-coréenne pour des raisons professionnelles pour un séjour de deux mois.

Le récit s'ouvre sur une image de l'aéroport de Pyongyang. Et ce qui frappe d'entrée, c'est l'absence d'activité autour du bâtiment et un immense portrait de Kim Jong-Il le surplombant. le ton est donné.

Guy Delisle évoque le déroulé de son séjour et nous fait part de ses remarques. On ne peut qu'être atterré en découvrant ce pays où toute liberté, quelle qu'elle soit, est étouffée dans l'oeuf, où le culte de la personnalité est poussé à son paroxysme, où le lavage de cerveau de la population fonctionne à merveille et où l'absurdité de certaines décisions d'états sont criantes mais incritiquables pour les autochtones.

Quel sentiment d'oppression et d'incrédulité tant on a l'impression d'être sur une autre planète. On ne peut ressentir qu'empathie pour cette population prisonnière et victime d'une dictature impitoyable. Et pourtant, on suit le récit avec intérêt car l'auteur y distille un certain humour. Ca donnerait presque envie de se rendre sur place pour s'en faire sa propre idée tellement cela paraît insensé.

Après ce récit captivant, prochaine étape Shenzen, j'ai hâte!
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Je lis les chroniques de Guy Delisle à l'envers : après « Chroniques de Jérusalem » et « Chroniques Birmanes », voici donc « Pyongyang », plongée dans le pays le plus fermé du monde, la Corée du Nord.
A la différence de son séjour en Israël et en Birmanie où Guy Delisle suivait sa femme, expatriée pour Médecins sans Frontières, il n'était pas marié lorsqu'il est parti 2 mois en Corée du Nord et s'est rendu sur place pour superviser un studio produisant des dessins animés.
C'est donc avec stupéfaction que l'on fait la connaissance des sympathiques leaders nationaux, le défunt mais omniprésent Kim-Il-Sung et son charmant rejeton, le glorieux Kim-Jong-Il, tous deux à l'origine des plus grandes découvertes mondiales et grands bienfaiteurs de l'humanité : d'ailleurs ils ont fait de leur pays un paradis sur terre, lequel pays bénéficie quand même d'un métro résistant aux attaques nucléaires et comportant deux stations, des postes de radio bloqués sur une station officielle, des autoroutes somptueuses pour desservir un musée à la gloire des leaders nationaux… Et pour découvrir ces merveilles, le pays fournit obligeamment un « camarade guide » et un « camarade traducteur » dont il est manifestement difficile de se séparer... Pays merveilleux, donc (quand te reverrai-je ?), que Guy Delisle découvre avec parcimonie car bien évidemment, en deux mois, il n'a que le temps de visiter les monuments à la gloire du régime et peut difficilement semer ses anges gardiens, et dont il nous fait partager les splendides réalisations avec un humour corrosif.
A noter qu'en deux mois de séjour, il n'a trouvé personne pour oser émettre la moindre critique vis-à-vis d'une dictature de type stalinienne dominée par la permanences du culte de la personnalité et des plans stratégiques incohérents et inefficaces… et pour cause, les camps de redressement sont légion !
On ne peut donc lire cet ouvrage sans éprouver compassion et empathie envers ces Nord-Coréens qui vivent cette année l'an 105 du Juché, puisque la Vie n'a commencé que lors de l'année de naissance du premier grand leader…
Bienvenue au pays de la joie de vivre et de la propagande !
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