Love letters to the dead

Laurel ne se livre pas, ne laisse rien paraître. Personne ne soupçonne ce qu'il se passe dans sa tête, personne ne voit qu'elle aurait beaucoup à faire sortir, qu'elle est rongée par la culpabilité. le soir où May est morte, elle n'aurait pas dû lui dire ce qu'elle lui a dit. Mais de quoi ont-elles bien pu parler ? Les lettres de Laurel sont autant de pièces de puzzle que le lecteur devra associer pour percer le mystère de cette soirée et du mal qui ronge la jeune fille.

Love letters to the dead fait l'objet de nombreuses critiques positives sur le net, chacune parlant du raz-de-marée d'émotions causé par la lecture du premier roman de Ava Dellaira. Il est vrai que ce roman réunit divers éléments et situations qui pourraient rendre le paquet de mouchoirs indispensables à sa lecture. Malheureusement, si les premières pages le faisaient décoller et promettaient un bon vol, l'avion-livre est très vite descendu en piqué. Les drames vécus par Laurel et ses amis sont décrit de manière trop lisse, d'un point de vue trop extérieur à la situation comme si l'auteur était une journaliste qui rapportait les faits. L'émotion est encore plus présente dans la vie des stars que nous raconte Laurel que dans sa propre vie. Bien sûr, cela pourrait être le signe qu'elle se sent hors de sa propre vie et préfère se fondre dans celle des autres comme elle le fait avec sa propre soeur, et c'est pourquoi j'ai décidé de continuer ma lecture jusqu'au bout. Mais même lorsque Laurel ose enfin affronter les évènements et se confier à d'autres que ses confidents disparus, elle garde une trop grande distance.

Vous l'aurez compris, je suis malheureusement passée à côté de cette lecture et ne la conseillerai pas. Si la forme originale du roman sous forme de lettres vous attirait, je vous conseille la lecture de le monde de Charlie de Stephen Chbosky qui ose aller au plus près des émotions en utilisant ce qui me semble être un style bien plus réaliste.
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Original au départ mais je n'ai pa su entrer dans l'histoire...En plus les personnages à qui elle écrit ne me parlent pas! Ce ne sont pas eux à qui j'aurais décidé d'écrire lool

J'ai succombé malgré tout à l'amour que Laurel porte à May, aux jolies tournures de phrases de l'auteure et à Kurt Cobain !
Ce qui est étonnant d'ailleurs, car il ne se passe vraiment pas grand chose tout au long de cette année dans ce nouveau lycée, mais il y a un petit quelque chose de magique.
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Laurel était très complice avec sa soeur aînée May mais cette dernière est décédé au printemps. Pour ne pas être montée du doigt par ses camarades de classe, Laurel a décidé d'aller au lycée dans un autre secteur. Sa nouvelle professeur de littérature, qui est au courant de sa situation, impose comme premier sujet de dissertation, d'écrire une lettre à une personne décédée.
Malheureusement, Laurel ne se sent pas prête à écrire à sa soeur, elle va donc écrire tout le long de son année de lycée à ses idoles. A des stars du rock tel Kurt Cobain, Amy Winehouse, Janis Jopline, Jim Morrisson, à des acteurs dont River Phoenix et Judy Garland, des poètes et même à l'aviatrice Amélia Earhart.
Elle parle de sa vie quotidienne. de ses parents,leur divorce, il y a quelques années ainsi que la fuite de sa mère en Californie après le décès de sa soeur. Ses nouvelles copines qui entretiennent une relation étroite mais flou. Son petit ami qui cache lui aussi de lourds secrets. le tout mélangés avec ses souvenirs d'enfances.
Le concept du livre est le même que celui du "monde de Charlie" mais j'ai trouvé se dernier plus frais et plus attachant que l'héroïne de cette histoire,
Bien qu'ayant apprécié la lecture, et que cette histoire reste très bien écrite pour de la jeunesse, j'ai trouvé qu'elle manque un peu de personnalité.
Mais je ne doute pas que ce livre trouve son public parmi les fan de John Green, et de romans sur le deuil tel que "tes mots sur mes lèvres" chez Territoires ou "Treize raisons" chez Albin Michel.

Ava Delleira livre un roman pour adolescents original. Cette idée d'écrire des lettres à des personnes disparues, admirées par l'héroïne est peu commune. le destin de ces célébrités est cependant vite balayé pour se concentrer sur la vie de Laurel, c'est un peu le seul point noir que j'ai trouvé dans ce récit. Autrement, nous retrouvons tous les codes propres à un roman adolescent : une fille fraîchement débarquée dans un nouvel établissement, des amitiés, un premier amour et des relations tendues avec la famille. L'ensemble est vraiment bien écrit et l'on ne voit pas passer les 300 pages.
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Love letters to the dead est un roman qui m'a beaucoup tentée lors de sa sortie en 2014. Mais l'occasion de le lire ne s'était pas présentée jusqu'à aujourd'hui, 7 ans plus tard ! Je suis tombée dessus à la médiathèque et je l'ai emprunté, ma curiosité ravivée. Je suis contente d'avoir osé car j'ai passé un super moment de lecture. Je suis même sûre que ça aurait été un coup de coeur si je l'avais lu plus jeune.

Pour un devoir, Laurel doit écrire une lettre à une personne disparue. Elle décide d'écrire à Kurt Cobain, un artiste adoré par May, sa grande soeur décédée quelques mois plus tôt. Finalement, Laurel ne rend jamais cette lettre à sa professeure, mais elle continue d'écrire son quotidien et ses pensées dans d'autres lettres à des morts.

Les lettres de Laurel nous permettent de faire connaissance avec elle, de découvrir son passé, de rencontrer ses proches. le fil rouge de cette correspondance est May. On comprend très vite que Laurel vouait une admiration sans limites pour sa soeur, une admiration que j'ai eu un peu de mal à comprendre car plus j'en apprenais sur May et plus j'étais déçue. Je ne l'ai pas trouvée si brillante et si formidable. C'est dommage que Laurel veuille autant lui ressembler alors qu'elle a une magnifique personnalité.

Le style de l'autrice nous donne l'impression de lire le journal intime de Laurel, ça permet de se sentir proche de l'adolescente et de se mettre à sa place. Certaines lettres sont parfois un peu trop longues et s'attardent sur des points moins intéressants. Mais les messages dispersés ça et là dans les lettres sont d'une grande beauté. Beaucoup d'espoir et de lumière se dégagent de ce roman. Les sujets du deuil et de la culpabilité sont traités avec justesse et douceur, ils nous poussent à réfléchir et à se projeter.

Ce roman découvert il y a bien longtemps est donc une jolie lecture, le principe épistolaire m'a plu, surtout qu'il est très bien mené par Ava Dellaira. Malgré quelques passages un peu longs et des personnages auxquels je ne me suis pas spécialement attachée (sauf Laurel), l'histoire est belle et porteuse de messages importants.
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Chère Ava Dellaira,

Je dois avouer que si je n'avais eu que la couverture de ton livre entre les mains, je n'aurais pas essayé de le lire.
Je sais, il ne faut pas juger un livre à sa couverture, tout ça tout ça, mais les
couvertures avec des vrais gens dessus, je t'avouerais que ça ne me plaît pas trop. Surtout ici, où l'image annonçait – pour moi – l'histoire clichée et mièvre d'une lycéenne clichée et mièvre.
Cependant, je me suis quand même intéressée au résumé, et c'est là que tu m'as eue : des lettres à des personnalités décédées, c'est plutôt original, mais alors voir les noms de Kurt Cobain et Heath Ledger dans le lot… Bref, mon coeur a parlé et j'ai décidé de lire ton roman. (Bon, il faut avouer que c'est SURTOUT parce que je me trouvais à la bibliothèque, et que le livre était GRATUIT que je me suis décidée à le prendre.)
Résultat ?
Je me dis que, parfois, il faut bel et bien juger un livre à sa couverture.

Commençons par ce qui aurait du être le point fort du livre : sa forme, c'est à dire les lettres adressées aux personnes décédées.
Déjà, chère Ava, je ne comprends pas pourquoi tu tenais absolument à ce que chaque lettre commence par un bout de biographie de l'artiste, du genre « Tu es né le 20 février 1967 à Aberdeen. Quand tes parents ont divorcé tu étais très triste. du coup tu as écrit des chansons pour dire que tu étais triste. » Bien sûr j'exagère (et encore…), mais je pense que ceux à qui sont destinées les lettres, s'ils pouvaient la lire, n'auraient pas besoin qu'on leur raconte leur propre vie… Et si c'est dans le but de nous instruire, nous, lecteurs… Une page Wikipédia fait aussi bien l'affaire, et aurait même permis d'alléger le roman de toutes ces informations pénibles et pas très utiles.
Ensuite, si l'on retire les fiches Wikipédia et les quelques anecdotes de la vie de Laurel liées à l'artiste, le format des lettres ne sert… A rien. On se retrouve juste avec une adolescente qui nous raconte « ses amis, ses amours, ses emmerdes » comme on dit, et on a l'impression de lire un banal roman écrit à la première personne, ou au mieux un journal intime… Ce qui aurait été bien plus adapté à l'histoire d'ailleurs, parce que certes, c'est original de dire que l'on écrit à des personnalités décédées tout ça tout ça, mais bon sang, je pense que Kurt n'en aurait rien eu à foutre que Laurel trouve « Sky trop mignon oh là là il est si mystérieux et il m'a regardé tout à l'heure à la cantine et j'aimerais bien coucher avec quand même ».
Bref, j'ai l'impression qu'avec ce livre, tu voulais nous raconter l'histoire d'une adolescente un peu paumée qui a du mal à gérer la mort de sa soeur… Mais aussi et surtout nous montrer que tu ̶s̶a̶i̶s̶ ̶f̶a̶i̶r̶e̶ ̶d̶e̶s̶ ̶r̶e̶c̶h̶e̶r̶c̶h̶e̶s̶ ̶s̶u̶r̶ ̶W̶i̶k̶i̶p̶é̶d̶i̶a̶ es cultivée et que tu as de bons goûts en matière de musique, de poésie, de cinéma, etc.
Moi aussi j'ai des goûts musicaux absolument exceptionnels, je n'en fait pas toute une histoire pour autant.

Maintenant, intéressons-nous un peu plus au fond du roman, et d'abord à ses personnages.
Désolée de te l'annoncer, mais Laurel est LE cliché de tous les films/livres pour ados que je fais tout pour éviter – parce qu'ils sont justement terriblement clichés.
C'est le personnage typique qui se trouve « maladroite et banale et timide » mais qui devient pote avec deux meufs populaires et canons et fait craquer son crush en deux semaines à peine. Crush qui, dois-je le préciser, est surnommé Mr. Mystère parce qu'on ne sait rien de lui, il est siii mystérieux et beau et toutes les filles veulent sortir avec lui.
Tu parles d'originalité.
Aussi, Laurel est terriblement passive : elle ne fait que subir les évènements sans faire avancer grand-chose, et je l'ai personnellement trouvé… Molle.

Pour le reste de tes personnages, je trouve qu'il y a un gros problème de réalisme : les amis que se fait Laurel sont sympa et tout, et je ne veux pas passer pour une vieille chieuse, mais des secondes qui passent leur temps à boire, sécher les cours, voler de l'alcool, fumer, draguer des mecs pour du fric et montrer leurs seins à des inconnus… Je ne sais pas si c'est comme ça que tu as vécu ta première année de lycée, mais moi, pas du tout, et ça m'a pas mal sortie du roman.
Mais bon, après tout, c'est peut-être juste qu'avec mes potes, on était trop des Bisounours.
Le pire, ça a été quand Laurel est tombée sur Natalie et Hannah en train de s'embrasser… Je peux comprendre qu'elles aient été gênées, mais de là à vouloir forcer Laurel à embrasser Hannah pour qu'elle ne révèle rien, c'est juste NON.
Mais ça n'a posé de problèmes à personne apparemment…
Pareil pour ce moment où, après s'être croisés deux fois, Laurel et Mr. Mystérieux montent en voiture, et que ce dernier n'hésite pas à lui caresser le haut des cuisses… OKÉPASDEPROBLÈME.
Il y a un petit problème de consentement dans ton roman, non ?
Bon, j'avoue que ce sont des remarques que je me suis surtout faite en début de l'histoire, et qu'après… Je ne sais pas trop si les personnages ont évolué ou si c'est moi qui me suis lassée, toujours est-il que ça m'a moins dérangée au fil du roman.

L'intrigue n'est malheureusement pas très intéressante non plus : tout comme Laurel, c'est un ramassis de clichés. Les premiers amours, les cours avec des profs relous, les problèmes familiaux… C'est du vu et revu. L'histoire la mort de May est la plus touchante, celle qui a le plus retenu mon attention… Mais je la trouve malheureusement un peu trop survolée. Et pas toujours très… Crédible.
Parce que même si tu as le mérite d'aborder des sujets importants et délicats comme le deuil, le suicide, l'homosexualité et même le viol (ça, je ne te le retirerais pas), le tout est trop confus, trop de thèmes sont abordés, et aucun n'a vraiment de place pour être assez développé.
C'est tout à ton honneur de défendre des sujets qui te sont chers, mais tout ça fait trop.

Voilà chère Ava, j'en ai bientôt fini ne t'inquiète pas, et même si tu ne liras jamais cette chronique, je veux te prouver que je ne suis pas simplement une personne de mauvaise foi qui critique ton roman gratuitement. Je trouve que ton idée était très bonne, comme l'aurait pu être ton histoire ; les deux ont juste été, à mon sens, mal exploitées.
Je vais donc poster un passage que j'ai beaucoup aimé de Love Letters to the Dead, un passage qui m'a touchée, que je trouve beau et puissant, où Laurel montre un peu de caractère et où le fait qu'elle écrive à des personnes décédées a du sens.

« Nirvana signifie libération. Libération de la souffrance. Je pense que certains voient la mort ainsi. Donc bravo de vous être libérés, je suppose. Quant à nous, nous sommes encore là, à essayer de recoller les morceaux. »

Amitiés (quand même),
Marie.
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La rédaction d'une lettre à un disparu est demandée par une professeure à tous ses élèves. Laurel choisit d'écrire à Kurt Cobain car sa soeur May décédée l'adorait. Mais cette lettre va ouvrir la voie à beaucoup d'autres lettres écrites à d'autres stars décédées telles que les chanteuses Amy Winehouse et Janis Joplin, l'aviatrice Amelia Earhart, la comédienne Judy Garland… où Laurel va s'épancher un peu sur ces célébrités parties trop tôt eux aussi et beaucoup sur sa vie entre son père, ses amies, son amoureux, son lycée et le drame qu'elle a vécu.
J'aime l'idée du roman épistolaire où le découvre la vie du protagoniste à travers des écrits. Ici, le sujet est douloureux mais je ne l'ai pas trouvé mélodramatique pour autant, il traite du deuil et de la culpabilité d'une lycéenne qui a perdu tragiquement sa soeur qu'elle idolâtrait. A travers ses écrits, elle raconte des moments de sa vie après et avant le drame mais aussi ses émotions et peu à peu se dévoilent les causes du décès de sa soeur ainée.
Ce n'est pas un coup de coeur mais ce roman reste bouleversant, intense, tragique et touchant, et le plume de l'auteur y est aussi pour quelque chose, sur cette jeune fille à un âge difficile qui fait face du mieux qu'elle peut face au drame auquel elle est confrontée. J'ai trouvé d'ailleurs que le sentiment de perte, ses conséquences et le travail du deuil y sont bien dépeints.

Un très bon moment de lecture !
J ai toujours été fan des romans écrits sous forme de lettres ou de journal intime et cette histoire m'a vraiment pris aux tripes !
Laurel semble si seule et si fragile pour gérer le deuil de sa soeur ... sa famille est perdue autour d elle et c'est dur de la voir avec ses doutes , sa douleur sans pouvoir partager sa colère avec d autres personnes ayant connu sa soeur, May.
Au travers des lettres qu'elle écrit à des célébrités disparues, on la voit se battre et reconstruire sa vie , avec tous les aléas de la vie d une adolescente...

Ce livre traînait dans ma pal depuis un bon moment et comme je suis dans l'optique de faire baisser ma PAL en ce moment, je me suis dit que j'allais sortir celui-ci.

Laurel est une adolescente, ayant vécu un drame et qui, lors d'un devoir proposé par sa prof de littérature, va décider d'écrire des lettres à des artistes disparus où elle va nous raconter son quotidien. Cela change de l'habituel journal intime. Certes, cela y ressemble beaucoup mais j'ai trouvé le concept extrêmement intéressant !

Cependant, qu'est-ce que j'ai pu m'ennuyer durant les deux tiers du roman ! C'est affreux, j'ai bien cru qu'à plusieurs reprises, j'allais abandonner. En effet, le quotidien de Laurel est vraiment redondant. L'auteur aborde des sujets forts comme le regard des autres, la mort, l'homosexualité, le divorce… Mais cela manque tellement de sentiments. Laurel raconte sa vie de manière tellement froide, qu'on a du mal à s'attacher à elle. D'ailleurs, j'ai eu l'impression d'être en attente de connaître les raisons et les circonstances du décès de sa soeur, tout au long du livre !

Heureusement, cela commence à bouger pendant la dernière partie. Certaines choses se déclenchent en Laurel, notamment lorsqu'elle nous confie une part de son passé. C'est à partir de ce moment-là que mon intérêt a été relancé !

Pour conclure, ce roman est une petite déception car seules les 100 dernières pages m'ont plu, malgré les thèmes forts abordés !
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