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4,38

sur 355 notes
J'attendais avec impatience de connaître la conclusion de cette série que je suis depuis maintenant 3 ans ! Les tomes étaient parfois inégaux mais j'étais toujours impatiente de me plonger dans un nouveau tome pour savoir ce que nous avaient réservé les créateurs de ce manga !

Un dernier ennemi reste à vaincre avant la liberté et il s'agit de Peter Ratri. Emma et les autres sont de retour à Grace Field House et sont bien décidés à en finir avec tout ça !

Un tome rythmé où l'on ne s'ennuie pas et même si finalement je n'ai pas vraiment été surprise par la tournure qu'ont pris les événements, je suis satisfaite des choix qui ont été faits !

Ce dernier tome est un peu plus long que les autres puisqu'il fait un peu plus de 230 pages et il apporte un point final à l'histoire d'Emma, Ray, Norman et les autres. Si vous n'avez pas encore découvert la série, c'est le moment vu que tous les tomes sont maintenant disponibles ! ♥
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Enfin la fin ! Sincèrement, lire ce manga jusqu'au bout aura été plus que pénible, et je suis contente d'en voir enfin le bout. Pour le coup, cette critique sera donc divisée en deux parties : le tome 20 puis mon avis global sur le manga.

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Le tome 20 commence donc en se vautrant dans ses propres incohérences, avec Ratri qui devine que la promesse n'a pas encore été appliquée, ce qui est à la fois bien pratique pour le scénario, mais surtout très stupide. Ratri se cantonne désormais à être ''fou'', et Emma s'acharne a être toujours plus gentille et idiote. Elle souhaite ainsi trouver un accord avec lui pour libérer les humains... mais bordel, tu as passé une promesse avec le DIEU des démons, alors pourquoi tu veux en passer avec la reine puis avec Ratri ?! Sans compter la tartinade de bonnes intentions façon ''si on veut être libres, il faut pardonner Ratri''. Ah bon ? Pourquoi ? Vous en avez pas marre d'êtres c*ns à ce point là ?! le pire, c'est que Emma nous refait toute l'histoire à sa sauce : en fait, c'est Ratri le grand méchant, les démons et les Sister/Mama n'étaient que des victimes. Sérieusement, c'est possible d'être aussi stupide qu'elle ?! C'est insupportable ! Tout son discours est stupide, manichéen et cliché !

Ratri lui répond que les démons sont le miroir des humains, et que les humains aussi sont méchants. C'est cool de le part du mangaka de nous rappeler qu'il n'a effectivement pas pris la peine d'inventer une société démoniaque et qu'il a simplement calqué le monde réel avec une bonne dose de symbolisme mal utilisé dessus. Et sur ces bonnes paroles, Ratri se suicide. Parce que.

Le vilain décédé, Emma propose à Isabella et aux Soeurs de venir avec eux. Ce n'était pourtant pas ce qui était montré dans le chapitre de la promesse, mais si le mangaka y a pensé après coup et a modifié, c'est tant mieux. Emma mentionne d'ailleurs que la promesse n'a pas été appliquée (merci captain Obvious !) mais n'explique toujours pas pourquoi. Donc je vais dire : parce que. de rien. D'ailleurs au passage, Isabella fait un câlin à plusieurs enfants mais pas à Ray, son propre fils. Pauvre Ray, personnage oublié de tous et qui ne sert plus à rien.

Revenons ensuite à Leuvis, le mort pas mort qui assoit son autorité sans souci sur le monde entier. Il apprend ainsi au peuple que le sang de Mujika va tous les sauver (donc comme je l'avais supposé, il suffit de boire son sang pour avoir du sang magique dans la seconde même, c'est magique), et abolit le système des fermes qui violait la promesse. Ce qui pose deux souci : 1/ donc on a ici la confirmation qu'on peut pisser sur la promesse sans souci 2/ si l'on veut pinailler, la promesse posait qu'il n'y aurait plus de chasse, mais elle n'a jamais précisé que la viande d'humain ne devait plus être consommée. Bien sûr, les démons sont de suite d'accord pour sacrifier leur repas préféré, aucun souci ! Mais oui, parce que rappelons-nous que le peuple est pauvre, et les pauvres sont gentils ! Rooohh comme c'est trop mignon ! Mujika, qui il y a encore une semaine ramassait des brimbelles et cachait les cacas de son poney pour se cacher (le fameux poney que j'aime tant), se retrouve donc reine ! Parce que oui, pour gouverner un peuple, il faut juste être gentille, ça suffit.

Sur ce, tous les gamins sont heureux et se serrent dans leurs bras, mais un méchant démon arrive et Maman se sacrifie pour sauver Emma. Elle aurait au moins pu se sacrifier pour sauver son fils mais non, il n'y a vraiment que Emma qui compte dans ce manga. D'ailleurs au passage, pourquoi Isabella meurt ? A de nombreuses reprises, des personnages ont survécu à des blessures hyper graves avec juste un pansement et un bisous magique, alors pourquoi la tuer elle ?

Bref, tout est bien qui finit bien, Mujika est là (elle a fait le trajet drôlement vite) et la promesse va enfin être exécutée. Et non, nous ne saurons pas pourquoi elle a été différée, ça n'a aucune logique. Avant d'y aller, les enfants demandent à Emma qu'elle est la promesse, et elle arrive à leur faire gober que XXX a accepté de se passer de contre-partie. Rappelons que ces gosses sont des génies hein... Tiens d'ailleurs j'y pense : il est passé où le remède pour Norman et les lambdas ? C'est moi qui ai oublié ou alors ça a été totalement zappé ?

Et voilà, la promesse est exécutée, les enfants se retrouvent dans le monde humain, plus précisément aux USA, mais c'est la panique lorsqu'ils se rendent compte qu'Emma n'est pas là. La famille Ratri (qui est donc gentille ce coup-ci) vient récupérer et aider tout le monde. On apprend d'ailleurs que le monde a connu les guerres, les pandémies, etc... mais ouf c'est bon, maintenant les frontières sont abolies, les gens sont gentils. Les gosses se promettent alors de retrouver Emma, et on découvre que sa contre-partie, c'est de perdre sa famille, de ne plus jamais la revoir (et aussi de perdre tous souvenirs manifestement). Ok... donc si je résume, XXX est le dieu des démons, mais il n'essaye pas de protéger les démons ? Il ne demande rien d'important ? Il est quand même bien gentil ! Si c'était pour sauver tout le monde gratuitement, il aurait peut-être pu le faire plus tôt, non ?

Sans suspens, les enfants vont retrouver Emma, Ayshe ne veut plus tuer Norman, un remède a été trouvé pour les lambda, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. La fin est encore un instant d'une mièvrerie totale mais au moins, c'est fini !

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Concernant le manga dans son ensemble, je dois bien avouer que je ne comprends pas du tout la hype qui l'entoure. L'arc GF est franchement sympa, les enfants sont attachants, Isabella est très ambigüe, et j'ai apprécié ce jeu de dupe où chacun rivalise d'inventivité. On sent que tout cet arc a été bien travaillé et bien maîtrisé, c'était vraiment plaisant !

Mais dès qu'on passe à l'extérieur, la manga s'enlise et perd en qualité. J'ai l'impression que le mangaka s'est retrouvé à rallonger la sauce à cause de la popularité générée par les premiers chapitres, et qu'il a alors écrit n'importe quoi pour faire du remplissage, vers une fin qui est le comble de la grosse ficelle, des Deus ex Machina, de l'incohérence et de la stupidité !

Le manga est rempli de grosses ficelles, on devine tout bien en avance ! Tout est construit sur du cliché bien gras, du symbolisme facile, et les rares bonnes idées sont mal exploitées et noyées dans tout ce bordel. Les personnages sont stupides et manichéens, ils n'ont aucune évolution psychologique. Emma ne connait aucun revers, elle reste la même cruche qu'au début, elle n'apprend pas et n'évolue pas (en même temps, le manga lui donne constamment raison, peu importe l'énormité de la bêtise). Ray est totalement oublié en cours de route. Norman devient extrémiste sans qu'on ne sache vraiment pourquoi, puis pouf magie, il redevient gentil.

Le manga est également plein à ras-bord de clichés et de moraline : les pauvres sont gentils, les riches sont méchants. Point. La seule exception est Leuvis, qui est méchant puis gentil sans raison. Parce que. La reine est tellement méchante qu'elle regroupe à elle seule tous les défauts et tous les pêchés, au point de mourir de ses excès (bouhouh le vilain capitalisme, le consumérisme et les gens qui mangent de la viande). Qu'un manga porte un message politique ou social ne me gêne pas, mais là c'est vraiment fait sans aucune subtilité. Tout avance à coups de gros sabots...

Et oui, en parlant de sabots, parlons du poney de Mujika ! Je sais, j'ai eu tendance à insister dessus, mais pour moi il cristallise plusieurs soucis :
- le mangaka n'y connait rien en science, et pourtant il essaye de justifier ses idées par la science à de nombreuses reprises. Sauf qu'à chaque fois, il se vautre lamentablement, il tartine littéralement son manque de culture ! Vu que des aspects magiques et mystiques sont mis en avant, il aurait mieux valu utiliser la magie, parce que ''pouf c'est magique'' ça passe quand même mieux que ''pouf c'est... ah zut c'est pas scientifique du tout... ben... pouf je planque sous le tapis !''
- sauf que non parce que deuxième point, le manga aime bien rappeler ses erreurs à la place de les planquer sous le tapis : les trois bocaux de Tifari, le démon-cheval, la promesse reculée dans son exécution, la plante qui aspire le sang, l'auto-destruction de l'abri... vu le mode de parution d'un manga au Japon, c'est normal que des incohérences apparaissent. Mais alors que le mangaka lui-même vienne les signaler, c'est quand même énorme !

Autre point qui fait mal, les Deus ex Machina sont légions !

Enfin, même après ma lecture, je ne sais toujours pas si j'ai lu un shonen ou un seinen. C'est trop violent et sanglant pour les enfants, mais vu les tartines de clichés et d'erreurs, il n'y a que sur les plus jeunes que le manga pourra passer sans trop faire froncer les sourcils. Tout est du vu et revu, il ne faut vraiment pas lire beaucoup pour réussir à être étonné de quoi que ce soit.
Mais à l'inverse, si on est dans un seinen, le scénario est quand même plus que léger ! Sans compter que le mangaka nous balance de l'horreur gratos pour faire passer son incapacité à gérer une ambiance glauque : les fermes intensives et lambda. Ce sont les deux points les plus sombres de l'histoire, mais ils ne sont que très peu abordés. On en parle le moins possible, dommage si le manga se veut mature.

Au final, le premier arc était vraiment sympa, mais tout le reste est extrêmement médiocre, voire carrément mauvais.
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The Promised Neverland se conclut dans ce vingtième tome. Emma et ses amis font face à Peter Ratri qui, bien qu'en fâcheuse posture, est décidé à empêcher coûte que coûte la nouvelle promesse de s'accomplir. du côté de la Capitale, la situation de Sonju et Mujika connaît un grand bouleversement.

Voilà, c'est fini. Et tant mieux, parce que je ne crois pas que j'aurais supporté un tome de plus. D'un autre côté, il aurait été difficile de faire pire, vu que celui-ci atteint le sommet de la niaiserie. (Attention, risque de spoils sévères, parce que je n'ai pas l'intention de prendre des gants.)

Emma est plus déterminée que jamais à épargner et même tendre la main à tout le monde, y compris à Peter Ratri, qui est le responsable direct de tout leurs malheurs, et même plus encore, là où les autres, à commencer par les survivants de Goldy Pond, seraient plus enclins à lui faire la peau. Mais bon, pas grave, hein ! Entre venger Yugo et Lucas et se plier aux quatre volontés d'Emma, y a pas à hésiter. Ce ne sont plus des personnages, à ce stade, mais des paillassons.

De quel droit elle décide seule de qui doit vivre et qui doit mourir ? Pourquoi tout le monde la laisse faire ? Et surtout, je l'avais souligné dans une précédente chronique, pourquoi rien ne vient jamais lui donner tort ? La dernière petite baisse de confiance qu'on lui a vue, c'était dans le tome 13, et comme il fallait s'y attendre, chassez l'optimiste, il revient au triple galop.

Emma n'a connu AUCUNE évolution. Depuis le début, elle n'a qu'à ouvrir la bouche pour que tout le monde se range à son avis (même l'ennemi, oui, oui, et s'ils ne le font pas, ils meurent, mais pas de sa main, bien sûr, elle est trop gentille pour ça). J'en ai vu, des Mary-Sue, mais alors elle, elle remporte la palme !

D'ailleurs, je pense que Peter Ratri a dû lire les mangas et savoir qu'il n'y en avait que pour elle. Autrement, comment aurait-il pu être sûr que c'était Emma qui avait conclu la nouvelle promesse ? D'où il détient cette information ? Et comment peut-il avoir la certitude qu'en tuant Emma, ça l'annulera ? Il avait une caméra de surveillance cachée aux Sept Murs, ou quoi ?

Et après un discours empreint de réalisme sur la noirceur du genre humain, sur cet autre monde en proie à la guerre, à la famine et aux catastrophes naturelles (mais où tout ira évidemment pour le mieux quand les gosses l'atteindront)… Eh bien, il se tire une balle dans la tête. Parce que ce ne serait pas moral que les méchants ne soient pas punis, mais ça ne le serait pas non plus si les enfants devaient se salir les mains.

Même Ray, qui mettait dans le mille jusqu'à présent, trouve le moyen de manquer sa cible quand le démon à la tête du centre décide de s'offrir un dernier casse-croûte. Et d'ailleurs… Personne ne l'avait vu venir, ça ? On a les plus grands cerveaux de l'histoire de Grace Field réunis, et personne ne s'est dit qu'après la proclamation de la Capitale (j'y reviendrai), des démons allaient avoir le réflexe de se mettre un ultime humain sous la dent ?

Je suppose qu'il fallait un dernier coup de théâtre, un pseudo drame pour conclure en beauté, et surtout ne pas perdre de vue cette optique très manichéenne qui consiste à ne pas trop laisser ceux qui ont causé du tort s'en tirer à bon compte, ce qui fait que c'est Isabella qui y passe. de manière totalement stupide et inutile.

Il y avait pourtant moyen d'en tirer quelque chose de fort, si elle s'était sacrifiée à la place de Ray, par exemple, mais non, c'est pour Emma qu'elle donne sa vie. J'ai déjà dit qu'il n'y en avait QUE pour Emma ? Et que ce pauvre Ray aura définitivement été cantonné au rôle de la plante verte ?

D'ailleurs, je suis un peu étonnée qu'Isabella meurt aussi facilement. Les éventrations ne se soignent plus avec deux sparadraps et une transfusion ? Genre comme celle d'Emma ? Ou celle de Barbara ? Pas très cohérent, tout ça. (Ah oui, on me souffle dans l'oreillette que la logique et le bon sens n'ont toujours pas leur place dans cet univers.)

Et on souffle aussi dans l'oreillette de l'armée royale que Mujika est la nouvelle reine, proclamée par un Leuvis réapparu uniquement à cette fin (parce qu'Emma est tellement géniale qu'elle a provoqué son revirement, naturellement ! Emma passe, l'anthropophagie trépasse !). En moins de temps qu'il n'en faut pour dire Tifari, les soldats retournent leur veste et obéissent donc aux ordres de cette nouvelle souveraine qui était encore condamnée à mort vingt minutes plus tôt et qu'ils n'ont jamais vu de leur vie. (Quelqu'un a dit facilité scénaristique ?) C'est ainsi qu'ils s'empressent d'arrêter les démons de Grace Field qui… ne faisaient que leur boulot, en fait.

Et on en arrive à la promesse. Alors, petit mea culpa, je reprochais à Emma de n'avoir pas pensé aux mamans et aux soeurs au moment de la contracter, mais il s'avère que si. Vous allez me dire, puisque Mujika est la nouvelle reine, et qu'elle a ordonné l'abolition des fermes et la libération de tous les humains, la promesse, elle ne sert plus à rien, et la contrepartie de seigneur Truc encore moins, n'est-ce pas ? Eh bien non, mais s'en rendre compte demanderait du bon sens, et comme dit plus haut, le bon sens, il n'y en a pas, ici, donc allons-y pour la promesse.

Sérieusement ? Priver Emma de sa mémoire et de sa famille ? C'est ça que seigneur Truc a réclamé ? Et à quoi ça sert, d'abord, qu'il réclame quelque chose, puisque les promesses, personne ne les respecte ? Les démons ont continué à bouffer les humains et même à se faire des petits terrains de chasse privés, les humains viennent de manquer de les exterminer, et Emma, sa contrepartie, elle tient quoi ? Quelques mois, avant que tout le monde la retrouve ?

Pardon, avant que des fantômes indiquent à Ray où la trouver. Oui, à ce stade, on est au-delà de la facilité scénaristique, c'est carrément du « Ta gueule, faut boucler ». Ce sera son ultime minute de gloire, qui me conforte dans l'idée qu'il avait des sentiments pour Emma, idée insufflée par une allusion de Norman dans les premiers tomes. Norman, qui l'éclipsera en moins de deux, le reléguant ainsi à la friendzone en plus de son rang de plante verte.

Pêle-mêle, je pourrais aussi évoquer le fait que tout le monde s'attend à retrouver Phil alors qu'on n'avait aucune idée de ce qu'il était advenu de lui après son face à face avec Andrew (face à face dont on ne saura absolument rien, faut boucler), le (pseudo) sacrifice d'Emma qui a pourtant passé son temps à reprocher les sacrifices des autres, tous les enfants des fermes intensives dont Norman a « abrégé les souffrances » alors qu'ils peuvent finalement être (ré)éduqués (ce dont on ne le voit pas se culpabiliser outre mesure), ou encore le fait que, lâché entre deux chapitres dans un dessin esquissé à l'arrache, on apprend que c'est Smee qui a abattu William Minerva (inutile de vous demander qui que quoi comment, c'est tout ce qu'on en saura, faut boucler, je vous dis !). Et la question qui me turlupine toujours : il fait quelle taille, à la fin, le monde des démons ?! Parce que quand on voit celui des humains, on voit la Terre. Entière. C'est ça qu'ils appellent « couper en deux » ?

The Promised Neverland, ce sont Les Nombrils, mais à l'envers. Là où Les Nombrils ont commencé avec un scénario très pauvre et cliché avant de se bonifier de tome en tome jusqu'à atteindre la perfection, TPN a fait tout le contraire. L'histoire commence très haut, atteint (selon moi) son point culminant au tome 4, et ensuite, c'est la décadence. Facilités scénaristiques, monde qui perd de son intérêt et de l'effroi qu'il inspire parce que l'auteur n'a pas le cran de tuer des personnages principaux, incohérences à foison…

J'ai fini par détester ce manga autant que j'ai pu l'aimer dans un premier temps, en raison de son incapacité à tenir ses promesses (ah bah tiens, ça explique peut-être certains aspects du scénario…). Je voulais craindre pour la vie des protagonistes, les voir succomber les uns à la suite des autres, et certainement pas me coltiner une Emma qui rallie amis et ennemis à sa cause en enchaînant dans TOUS les tomes des discours qui feraient passer les Bisounours pour des créatures égoïstes et sanguinaires.

Le mot de la fin ? The Promised Neverland est sans conteste la plus monumentale déception de ma vie de lectrice. À regret.
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The Promised Neverland est une série que j'ai découverte un peu après tout le monde. Mais cette découverte tardive m'a néanmoins permis de lire les 20 tomes à la suite. Et c'est pas plus mal, car c'est une série vraiment addictive, avec bon nombre de rebondissements et de retournements de situation.

Dans cette série, nous suivons trois orphelins, Emma, Ray et Norman. Trois petits génies. Ils ont onze ans, vivent dans un drôle d'orphelinat où ils passent chaque jour des tests d'intelligence en compagnie de leurs dizaines d'autres frères et soeurs. Mais un jour, ils découvrent avec horreur l'envers du décor et plus rien ne sera jamais pareil pour eux (je n'en dis pas plus pour ne pas divulgâcher le retournement du 1er tome...)

Les premiers tomes sont absolument excellents ! L'intrigue est bien écrite, les personnages sont attachants et les nombreux mystères liés à l'orphelinat donnent vraiment envie d'en savoir plus. J'ai trouvé que les machinations et stratégies des divers protagonistes sont rondement menées, avec de nombreux retournements de situations. J'ai particulièrement aimé les combines des orphelins et les coups de bluff d'Isabella. Attaques, contre-attaques, etc. C'est vraiment jubilatoire.

Mon impression est restée excellente jusqu'à la fin de l'arc Goldy Pond, soit jusqu'au onzième tome. Ensuite, même si je n'ai pas boudé mon plaisir, j'ai commencé à trouver que le personnage d'Emma (et donc l'intrigue dans son ensemble) devenait lassant, car elle répétait invariablement le même schéma. Elle n'a pas du tout changé entre le début et la fin, à l'inverse de Ray . À aucun moment, ses choix ne se heurtent à la dure réalité ni à la violence du monde dans lequel elle évolue... Sans compter qu'aucun membre de son (large) groupe ne s'oppose jamais réellement à elle (ou alors de façon minime ou de façon totalement superficielle, car même les plus véhéments finissent toujours par faire comme Emma le désire...)

Si les bons sentiments d'Emma sont plaisants au début de l'histoire, ils deviennent lassants vers le douzième tome, et finissent par être complètement insupportables dans les 2 derniers volumes. le manga verse alors dans une niaiserie abyssale. Aucun des personnages pragmatiques qui entourent Emma ne vont contre sa volonté, et c'est ce que j'ai trouvé le plus agaçant dans tout ça. Par exemple, . Cette niaiserie est d'autant plus insupportable qu'elle n'est pas du tout crédible dans cet univers sombre, ultra-violent et régi (au début du moins) par des règles strictes dont le non-respect conduit inévitablement à la mort.

Mais la naïveté n'est pas le seul défaut des tomes 19 & 20 puisque l'auteur a recours à plusieurs Deus Ex Machina complètement tirés par les cheveux, avec des personnages qui ressuscitent ou des personnages qui changent d'alignement pour les besoins de l'intrigue (oui, Sonju, c'est toi que je regarde... ¬¬ Même si ce n'est pas le cas de Sonju le plus flagrant...)

En bref, la conclusion de TPN est tirée par les cheveux et est d'une niaiserie abyssale. D'où ma note : 2 étoiles pour un final en-dessous de mes attentes. La conclusion n'est pas à la hauteur de la promesse initiale. Pour autant, malgré ce dénouement, et les quelques facilités et/ou répétitions dans les tomes 12 à 18, j'ai vraiment apprécié cette série. Pour les onze premiers tomes, je lui mets la note de 5 étoile et pour l'ensemble, je lui donne 4 étoiles.
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Dans ce dernier volume, les enfants de The Promised Neverland finissent par trouver leur propre neverland.
L'émotion règne en douce reine dans cet ultime tome qui entremêle les retrouvailles et les adieux, le tout dans une valse de tendresse jusqu'à un happy ending un petit bancal mais touchant malgré tout.
Je dois bien l'avouer : le tome précédent ne m'avait pas du tout convaincu, beaucoup trop expéditif avec des réapparitions soudaines de personnages uniquement là pour venir cimenter vite fait le scénario avant sa conclusion.

Mais, justement, quelle conclusion ! C'est une conclusion tout simplement sereine dont il est difficile de retenir ses larmes face à de poignantes scènes de retrouvailles mention spéciale à Phil et Emma.

D'une certaine manière, le scénariste Kaiu Shirai et la dessinatrice Posuka Demizu insufflent dans cet épilogue toute la candeur de ces orphelins de Neverland. Jamais ce style de dessin si envolé, si léger n'a été aussi bien exploité que dans ce dernier volume bercé par le sourire et les larmes.
Dans cet épilogue, Pösuka Demizu et Kaiu Shirai prouvent qu'ils n'ont jamais eu l'intention de dessiner un shonen sombre et tourmenté.

Certes, cette série est loin d'être parfaite. Ce n'est pas un chef d'oeuvre ultime. le scénario est parfois précipité avec une ambiance survival un peu trop portée sur le gunfight ainsi des personnages plus ou moins attachants à l'exception de notre trio de tête mais malgré ces défauts, c'est un titre fidèle à lui-même, hors-norme et optimiste.

The Promised Neverland est une série shonen qui retranscrit à sa manière une véritable soif de liberté et une belle volonté du vivre ensemble qui peut paraître très candide aux yeux de certains ( ce qui est tout à fait compréhensible) mais qui s'accorde parfaitement avec les personnages et plus spécialement avec Emma qui en est l'icone.
TPN est un conte tout simplement, un conte tendu , un conte parfois violent mais un conte combatif dans lequel des enfants cherchent tout simplement à atteindre le fameux " Et ils vécurent heureux..."

On ne manquera pas de remercier Kaiu Shira et Posuka Demizu pour ce bon boulot et , qui sait, en espérant les revoir plus tard sur une série encore plus aboutie...


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J'ai adoré cette collection !🙆 Malgré le fait qu'elle soit longue et qu'elle ait duré longtemps elle était vraiment super. J'ai été super contente d'avoir le tome 20 , donc le dernier tome de la collection. Tous les jours je faisais que demander quand le tome aller sortir. Quand il est sorti je suis de suite aller l'acheter au magasin et j'ai été super contente en voyant la couverture et j'ai de suite commencé à le lire pour savoir comment ça allait finir. Je suis super contente d'avoir commencé cette collection et d'avoir pu la terminer. 😁😀😊😄
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Enfin le clap de fin de cette saga qui a eu quelques longueurs selon moi.

Nous apprenons enfin la teneur de la Promesse faites par Emma. Comme d'habitude, elle fait tout pour que "sa famille" s'en sorte.

Ce final était assez prévisible.... même si j'aurais préféré un final un peu plus sombre sur certains point, plus à l'image de certains passages de ce manga.

On quitte les personnages avec un léger pincement au coeur mais plutôt rassuré pour leur avenir.

Encore une fois, cette saga nous laisse à réfléchir sur notre ethique et consommations.
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J'ai été agréablement surprise par la plupart des évènements de ce tome. Déjà contrairement aux tomes précédents les choses ne sont pas forcément simples pour nos héros à cause d'un évènement assez triste.
Ensuite ce tome nous mène encore une fois à réfléchir à notre éthique et notre mode de consommation, pour ça cette série est géniale et remarquablement réalisée. C'est d'ailleurs ce qui m'a rapidement séduite et c'est ce qui m'a donné envie d'aller au bout malgré les longueurs.

Les termes de la promesse quant à eux m'ont satisfaite, ce n'est pas tout à fait ce que j'imaginais. J'étais partie sur une fin un peu plus extrême mais dans l'idée cela s'assimile à ce que j'espérais donc je ne peux qu'être satisfaite.

En revanche la seule chose que je regrette et qui gâche un peu tout ça est le dernier chapitre, pour moi il est de trop. Pour moi en finissant comme ça l'auteur n'a pas été au bout de son idée et n'a pas assumé son scénario car cette fin supprime en quelque sorte la promesse, c'est dommage...

Au final cette série se conclut réellement avec un tome sympa sans être exceptionnel. C'est une fin honnête qui aurait pu être meilleure sans ce fameux chapitre.
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Je suis contente d'avoir pu lire cette saga, ce fut vraiment une belle découverte. Heureusement, je ne me suis jamais fait spoiler donc j'ai vécu pleinement les cliffhanger, retournements de situations, drames,… Déjà rien qu'avec le 1er tome, je ne m'attendais pas à lire cela comme histoire…

Je dois dire que j'ai eu une petite baisse d'attractivité vers le tome 8-9 qui était pourtant sympa avec la chasse des enfants dans le village et donc il m'a fallu un peu de temps avant de m'y remettre. Par contre, une fois reprise, j'ai enchainé 11 tomes en 2 jours.

Clairement, je pense que la saga aurait pu être un peu raccourcie, 3-4 tomes en moins et cela aurait été parfait. Mais d'un autre côté, il y a de nombreux passages que l'on passe aux côtés des enfants, parfois ceux de GF parfois du village ou autres… et tous ces moments nous permettent de nous attacher à ces nombreux personnages et de transir dans les nombreux moments où ils sont en danger. J'ai beaucoup d'attachement pour eux et jusqu'à la fin, j'ai eu peur que cela se passe mal. Puis je dois dire que les larmes ont coulés à la mort d'un personnage qui a beaucoup poussé le groupe et qui s'est révélé au fur et à mesure des tomes. Mais aussi lors d'un très bon passage sur un personnage qu'on pensait ennemie mais qui n'a fait que subir ce monde… Puis enfin, j'ai eu les larmes aux yeux avec la clôture de cette histoire bourrée de résilience, d'amitié, de combat, de belles valeurs et surtout avec une famille incroyable et des personnages extraordinaires !
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Maiiiiiiiiiiis WHAAAAT c'est quoi cette fucking dinguerie la ? Non, mais attendez je pensais qu'il était mort, j'ai pas les mots en vrai ! Dites-vous que parmi tout les Démons c'est celui que je kiffe le plus, je sais pas pourquoi je le trouve flippant et fascinant à la fois donc le voir ressuscité d'entre les morts ouais clairement je suis en Joie ! Ensuite... C'est quoi cette fin ? Je m'y attendais tellement pas... Pour moi je suis désolée, mais c'est juste horrible ! C'est un demi Happy End clairement...
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