La fille de Kali

Histoire originale, la plume de l'auteur toujours agréable, cependant je regrette surtout le comportement des gendarmes qui ont mis des plombent à comprendre les meurtres, l'enquête tourne trop en rond.

Et au-delà de ça on a une journaliste et un détective privé qui eux en quelques pages arrivent à trouver des indices et ils nous tiennent vraiment en haleine.

Lorsqu'un polar ou un thriller de 5 à 600 pages m'accroche immédiatement, je le lis généralement en 2 ou 3 jours maximum.
Celui-ci, j'ai eu un peu de mal à y entrer, ce qui fait que je l'ai lu en 5 jours, avec une envie de plus en plus forte de connaître le dénouement au fur et à mesure de ma lecture.
Donc finalement, l'histoire m'a bien plu, mais les motivations de l'assassin ne sont pas des plus claires et j'ai eu aussi un peu de difficultés à m'imaginer la dégaine des différents personnages.
Ceci étant dit, il s'agit quand même d'un très bon thriller à mon avis, qui est d'ailleurs partagé par la très grande majorité des avis critiques sur le site.

Sanglant
À Toulouse, la capitaine Éloïse Bousquet est chargée d'élucider le crime d'un ingénieur à priori sans histoire...
Le meurtre a fait l'objet d'une mise en scène macabre : swastika tracée sur le mur avec le sang de la victime, et au pied du lit, ce qui ressemble à une offrande... Et cerise sur le gâteau, l'homme a été décapité et sa tête a disparu.
Alors que l'enquête piétine, un autre meurtre en tout point semblable est perpétré à quelques kilomètres de Toulouse.
Éloïse et son équipe de la Section de Recherches de la Gendarmerie, aidés par un profiler vont vite parvenir à une terrible conclusion : un serial killeur sévit dans la région ou plutôt une serial killeuse car les crimes sont incontestablement commis par une femme.
Reste à découvrir son mobile, vite, très vite, car il ne fait aucun doute qu'elle va tuer à nouveau...
Dans cet excellent polar qui m'a été chaudement recommandé par un ami, nous avons assez rapidement les réponses. le titre en lui même est évocateur.
Mais cela n'enlève rien au suspens qui est fort bien mené (même si, ça et là, quelques petites incohérences et raccourcis pourraient être déplorés).
Les 500 pages se lisent facilement, l'auteur nous fait voyager de l'Inde au Sud Ouest de la France en passant par la Suisse. Pas de temps mort, l'ensemble sonne juste.
Je vais suivre Céline Denjean et retrouver Éloïse et son équipe très bientôt. 
lu en 2020

J'avais dans ma liste de livres à lire : le cheptel. J'ai par chance pu obtenir « la fille de Kali » lors de la dernière opération Masse critique de Babelio. Et je me suis donc empressée de lire cette auteur que je ne connaissais pas.

Un homme a été décapité. L'enquête est donnée à Eloïse Bouquet, capitaine de gendarmerie. On suit donc son équipe se perdre dans l'absence de pistes pour remonter au tueur.
L'originalité du livre vient du fait qu'on suit également l'enquête d'une journaliste qui cherche par tous les moyens à percer et d'un détective privé qui enquête sur une toute autre affaire (à ses yeux) . Au milieu de ces enquêtes parallèles, quelques chapitres donnent la parole au tueur en lui-même qui nous expliquent ce qui l'a amené là.
Tout l'art de l'auteur consiste à faire monter la tension et à nous conduire au final…
J'ai particulièrement aimé quelques descriptions très détaillées mais très réalistes. Il me semble cependant qu'il y a un petit temps mort en milieu de livre où l'on aimerait que ça avance un peu plus vite.

J'ai adoré... L'intrigue est sombre et cette adoration à Kali interpelle. Je vais me documenter sur la place qu'occupe cette déesse en Inde. Livre bien écrit, avec une succession de chapitres avec des intervenants en recherche de la criminelle, pour des raisons différentes ce qui rythme l'enquête . J'ai aussi apprécié l'ambiance du sud-ouest où se passe l'action. de nombreux sujets sensibles sont traités à travers les crimes sordides : le manque d'amour qui peut rendre fou, la peinture d'une certaine société, l'homosexualité... Je ne connaissais pas Céline Denjean. C'est une belle découverte. Je pense me procurer ses autres livres d'autant plus que le personnage de la capitaine de gendarmerie semble récurrent. Jusqu'à la fin, le lecteur est tenu en haleine. Bravo.

Premier tome d'une série, ce livre même si il est assez long est accrocheur. le lecteur sait assez vite ce qu'il en est au niveau du, de la, des coupables(s) mais le suspense est de savoir comment va tourner la traque. Un livre très prenant et qui se lit d'une traite.

À l'origine de la création du collectif des Louves du Polar, Céline Denjean est une Louve Majuscule qui sait créer des personnages hauts en couleur, écrire des dialogues taillés à la serpette toulousaine, et construire des intrigues riches, presqu'aussi fleuves que la Garonne. L'ensemble se déroule sans pour autant perdre le lecteur, qui verra se rejoindre les affluents de l'histoire dans une chorégraphie quasi naturelle.
La Fille de Kali est surtout l'occasion de découvrir Eloïse Bouquet, capitaine de la Section de Recherches de la Gendarmerie de Toulouse, et personnage récurrent des romans Denjeanesques.
Promenés entre l'Inde, la Suisse et Toulouse, vous croiserez dans ces pages des crimes sans doute rituels, pour le moins en série, et une tueuse hors normes. Un voyage qui ne vous coûtera que si vous ne supportez pas les scènes de crime un peu saignantes ou les lignes de dialogues en filiation naturaliste, avec l'intention assumée de marquer la classe sociale, le niveau de langue ou la ruralité de chacun. Verdict, si vous n'avez aucune réserve sur ces deux derniers points, faites vous une fleur et abandonnez-vous dans les bras de la Fille de Kali (mais autant vous prévenir, le plaisir n'ira qu'avec un peu d'amour du risque … )

Toulouse : Éloïse Bouquet, de la Section de Recherches de la Gendarmerie, découvre Maurice Desbals, un ingénieur à priori sans histoire, décapité avec une mise en scène macabre.
Sur le mur, un swastika tracé avec le sang de la victime et, au pied du lit, un tas de piécettes et des fleurs faisant penser à une offrande.
La tête du défunt demeure introuvable...
Vengeance, règlement de compte ...
Alors que l'enquête démarre un meurtre identique a de nouveau lieu...
J'ai refermé ce livre à 23h35 en me disant que j'aimais me faire du mal, juste avant de dormir .
C'est mon deuxième livre de @celinedenjean que j'ai connu grâce à une participation à une visio conférence organisé par @babelio_ pour " le cercle du mensonge ".
Cela m'a donné envie de continuer à découvrir son univers avec "La fille de Kali".
Ce livre, j'ai adoré et pourtant je peux vous le dire "ça décapite " vite .
C'est un pavé de 700 pages qui se laisse avaler sans problème, complètement addictif, on rentre dans l'univers de la gendarmerie de Toulouse, en passant par un petit voyage en Inde pour faire connaissance avec la déesse de Kali.
C'est très bien écrit, on se retrouve complètement en immersion dans l'univers de la Gendarmerie.
Malgré l'histoire assez macabre, Céline Denjean arrive à nous faire sourire avec ses pointes d'humour.
Bref je sors complètement et définitivement conquise par son écriture. Et il va de soi que je vais lire tous ses livres et que je vous les conseille si vous aimez les thrillers .

Un déroulement de l'intrigue fluide, les 3 points de vue aussi cohérents (ce qui n'est pas toujours le cas dans ce style choisi), et des personnages plutôt bien décrits et traités à égalité (ce qui est encore plus rare). L'étoile en moins pour la fin trop technique "gendarmerie" et surtout trop "téléfilm".

Une découverte grâce à ma libraire favorite que je ne regrette pas. J'ai beaucoup aimé que ça se passe dans des coins que je connais en plus, toulouse c'est presque chez moi. Comme dans presque les livres du genre y'a toujours une journaliste fouille m.... qui fout la panique et que t'as envie de baffer. Cette fois en plus y'a un détective privé qui enquête, sur apparemment autre chose. Avec les enquêtes des 3 parties on finit par recoller les morceaux qui nous manquent, c'est plutôt sympa comme trame je trouve. Je vais attaquer les autres livres de cette auteure que je trouve prometteuse.