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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dimanche soir, 23h32 (au passage big up à la team "je suis toqué(e) des heures symétriques"), c'est la merde. Il me reste exactement 0 jour pour écrire ma critique afin d'honorer mon engagement dans le cadre du Masse Critique. J'ai promis, juré et même craché. Il ne peut y avoir qu'une seule issue : le compte à rebours est lancé. Tic, tac, tic, tac. Allez, on embraye assez rapidement car vous l'aurez compris, je suis pressé. Bon on prendra tout de même le temps pour deux ou trois conneries, mais pas plus. On se rattrapera plus tard.

La Fille de Kali c'est plutôt frais et épicé comme topo de départ : des têtes de bonhomme bon chic bon genre décapitées et aux abonnées absentes, des symboles nazis aux connotations exotiques peints sur les murs et des cadavres ornés d'un slip léopard (désolé pour la team kangourou). Sympatoche l'ambiance à Toulouse sous la plume de Céline Denjean n'est-ce pas ? Et l'auteure ne s'arrête pas là. Après cette mise en bouche, son histoire se révèle captivante, grâce à une construction narrative diaboliquement efficace menée tambour battant.

Mais venons-en à la question que tout le monde se pose : énième polar ou pas ? Bien sûr que non. La Fille de Kali sort des sentiers battus en offrant une trame originale, très marquée par la noirceur. Âmes sensibles s'abstenir mais amateurs/trices de Claire Favan vous allez être servi(e)s. le style narratif se veut percutant et incisif tout en offrant une plume plutôt délicate et raffinée, détail suffisamment rare dans le paysage polaresque pour être souligné.

Nul besoin d'en rajouter, à vous de juger et d'apprécier le belle surprise qu'est ce petit (enfin plutôt gros en fait sans discrimination aucune) policier bien sombre et palpitant. Attention, risque de nuits blanches (ou au moins grises - passé minuit ndlr) avéré pour cause d'addiction. Ah j'oubliais, dédicace aux éditions Pocket qui m'ont gentiment envoyé un exemplaire du livre. Je vous rajoute à ma liste de mes amis "j'vous aime putain".

PS : pour finir sur une note poétique en ce dimanche soir rigoureux, j'ajouterais une citation personnelle : "A la dernière minute ta critique tu publieras, très fort tes fesses tu serreras".
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J‘ai trouvé ce roman dans une boite à livre. Je ne savais pas qu'il faisait partis d'une saga… c'est pour cela que j'ai hésité à le lire. Je me doutais quand le commençant, je risquais d'être piégé…

Et bien, j'ai adoré… chapitres court, intense…
Il y a quatre « interlocuteurs » : l'équipe de gendarmes qui enquête, un détective, une journaliste et la tueuse. Tout est bien ficelé et plus on s‘aventure dans le récit plus l'histoire et prenante voir oppressante… J'ai même versé ma petite larme… moi qui pleure rarement, c'est dire les émotions que l'on ressent dans cet ouvrage…

Je vous laisse découvrir, moi je vais continuer l'aventure avec Éloïse et sa fine équipe, et Amanda …

Bonne lecture !
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Commentaire :
J'ai découvert Céline Denjean avec son roman « Matrices » et grâce à Babelio (que je remercie au passage) j'ai pu assister à une visio-conférence avec elle. J'ai beaucoup aimé cette rencontre, son roman et j'ai décidé de me lancer dans la lecture de ses autres romans. Avec « La fille de Kali » je n'ai pas été déçue, je me suis retrouvée plongée dans les méandres criminels d'une jeune femme persuadée qu'elle est la fille de Kali et qui tue de manière atroce des hommes.

On découvre peu à peu l'intrigue par des chemins de converse : les chapitres alternent entre l'enquête officielle du groupe de gendarmerie menée par Eloïse Bouquet, celle officieuse d'une journaliste dévorée d'ambition Amanda Kraft et une mission particulière d'un détective privé qui s'intéresse à un prétendu suicide, mission qui va le mener à croiser le chemin d'Amanda et d'Eloïse. Sans oublier la voix d'une petite fille en mal d'amour maternel. le rythme est intense et malgré les 715 pages, on ne ressent pas de longueur, on tourne les pages de plus en plus vite en se demandant comment Eloïse parviendra à arrêter la fille de Kali.

Challenge Pavés 2022
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Une enfant en Inde, dont la mère est une devadasi, une prostituée de Dieu. Un homme assassiné en Haute-Garonne par la jeune femme à laquelle il venait de faire des avances particulièrement brutales.
Quel est le lien entre ces deux situations ? C'est ce que l'on va découvrir dans ce roman particulièrement bien construit, qui mêle plusieurs enquêtes en parallèle : celle du détective Danny Chang, sur la mort de ce conducteur, celle des policiers, Eloïse Bouquet et Jean-Marc Pradel, mais aussi celle de la journaliste en manque de buzz, Amanda Kraft.
Ce roman détonne un peu des habituels romans sur les tueurs en série, je ne vais rien spoiler mais c'est original, créatif, plein de suspens et le rythme soutenu des événements, l'enchainement des chapitres courts pousse à continuer la lecture … et à dévorer le livre !
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Un très bon thriller, plein de suspense, qui a déjà conquis de nombreux Babelionautes ; je ne m'étendrais donc pas sur les louanges que mérite amplement ce livre.

En plus de nous faire passer un très bon moment de lecture, il permet de donner envie à certains d'aller plus loin, en découvrant l'Inde et l'hindouisme, plus spécifiquement éventuellement le culte de Kali, et également toutes les nuances du tantrisme.

Mais pour les lecteurs qui ne souhaiteraient pas aller jusque là, il reste un excellent roman policier, et c'est déjà pas mal.
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Après une première incursion dans l'oeuvre de Céline Denjean avec Voulez-vous tuer avec moi ce soir, que j'avais trouvé intéressant bien que manquant de pep's, me voilà de retour avec La fille de Kali.

Et cette fois-ci, je peux vous dire qu'on tient quelque chose !

Première enquête, d'Eloïse Bouquet, qui va devenir une héroïne récurrente, enquêtrice à la Gendarmerie de son état.

Et une fois n'est pas coutume, c'est une tueuse en série vraiment gratinée que va traquer notre gendarme. On suivra également en parallèle, les enquête d'Amanda, une journaliste ambitieuse et prête à tout pour un scoop et de Danny Chang, détective privé qui vont faire intelligemment écho les unes aux autres.

L'intrigue est extrêmement bien construite entre ces 3 protagonistes, donnant un rythme haletant et complètement immersif à ce roman qui se lit vraiment sans aucun effort. Céline Denjean maîtrise à la perfection les codes du thriller et nous joue impeccablement sa partition.

Et enfin par-dessus tout, c'est noir, c'est sombre, flirtant à la limite du glauque sans jamais y verser complètement, un vrai bonheur pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux et aiment les intrigues corsées!

Je suis séduite, j'attends de me lancer dans le cheptel avec impatience !

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Quand on retrouve un homme décapité dans son lit, une offrande au pied d'un swastika sur le mur, Eloïse Bouquet et son équipe de la Section de Recherches de la Gendarmerie de Toulouse sont sur le pied de guerre.
Amanda Kraft, une journaliste en mal de visibilité, mène une enquête parallèle, bien décidée à créer le buzz.
Pendant ce temps, Danny Chang, un ex flic reconverti en détective privé, est sollicité par une jeune femme qui ne croit pas au suicide de son père dont le corps a été retrouvé au fond d'un lac, dans une gravière de la région.

Premier tome de la série consacrée à Eloïse Bouquet. J'avais lu le Cheptel auparavant, et je voulais poursuivre ma découverte des romans de l'autrice en démarrant par le début.
Ce roman est un vrai page turner. Dès le départ, on est happé par le mystère même si en tant que lecteur on connait très vite la responsable des meurtres et donc, que l'on a une longueur d'avance sur les enquêteurs.
Le fait de croiser trois enquêtes distinctes était bien judicieux pour soutenir le rythme effréné de l'intrigue et ménager un suspens tout du long.

Céline Denjean nous plonge dans la religion hindoue et certains de ses rites. le début de chaque partie est composé du récit d'une indienne qui raconte son passé douloureux en Inde. Les habitués des thrillers et autres polars modernes auront de suite fait les liens entre cette narratrice inconnue et l'intrigue principale. Mais ça ne gâche aucunement ni le plaisir, ni le suspense.

Un polar très efficace donc, moins mystérieux que le suivant, mais qui se lit rapidement pour la simple et bonne raison qu'on ne veut pas le lâcher, malgré ses 500 pages.
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Cap sur Toulouse, avec quelques détours en Inde compris dans le voyage ! Voici la première enquête d'Eloïse Bouquet, jeune capitaine récemment promue à la Section de Recherche de la gendarmerie toulousaine. Sa première affaire est des plus glauques : deux corps d'hommes atrocement mutilés sont découverts, en même pas un mois, la tête manquante. A leurs côtés, des pétales de fleurs, quelques piécettes et un sawastika tracé au mur ; l'assassin obéirait- il à un certain rituel en l'honneur de la redoutable déesse hindoue Kali ?

« Est- ce qu'une mère peut haïr sa fille ? Toi, tu as peut- être un avis sur la question… Moi, je sais… Moi, je suis la réponse. D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais vu dans les yeux de ma mère que la désolation de m'avoir enfantée. Rejet viscéral. Dégoût. Parce que je suis l'incarnation même de son drame… » Calcutta. Plus tôt. La petite Nilin voudrait tellement que sa mère la regarde… l'aime. Elle tutoie le lecteur pour le rendre plus proche du drame de sa vie, incompréhensible, celui d'être rejetée par sa mère. Cette petite fille délaissée va être la clef de voûte de ce récit.

« - Il faut me croire ! Mon père était le dernier des salauds !
- ... Et alors ? questionna le détective, interloqué par cette réflexion.
- Les salauds ne se suicident pas. » Toulouse, 2013. Danny Chang, détective privé, reçoit une jeune femme avide de récupérer un héritage, lequel dépend des conditions de décès de son père. Elle est persuadée que les gendarmes se sont fourvoyés. Amanda Kraft, elle, est une journaliste avide de gloire, à l'affut du scoop qui enfin la mettra en lumière aux yeux de la France entière. Et pendant ce temps- là, Eloïse lance ses hommes aux trousses d'une potentielle tueuse en série…

Céline Denjean utilise avec talent l'alternance de trois enquêtes aux finalités différentes pour offrir à ses lecteurs un récit à la forme spiralaire qui permet d'aborder différents aspects d'une affaire qui se révèlera aussi complexe que morbide. Les différents personnages sont psychologiquement finement ciselés au point qu'on ne peut que ressentir de la sympathie envers certains ou de la défiance pour d'autres. Personnellement, j'ai clairement un petit faible pour Jean- Marc, ce flic adepte des locutions latines ou citations littéraires de haut vol… Au final, un roman noir qui se dévore, qui évolue d'une façon qui fait que le lecteur sent le cercle des soupçons se resserrer afin de donner un point final à toute l'histoire, et avec brio ! Si vous ne connaissez pas encore Céline Denjean, foncez, et enchainez avec les deux enquêtes d'Eloïse Bouquet qui suivent : « le Cheptel » et « Double amnésie », tout aussi excellents.
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Eloïse Bouquet, capitaine de gendarmerie, retrouve le cadavre d'un homme qui n'a plus donné signe de vie depuis trois jours. Alors que la journaliste Amanda Kraft mène sa propre enquête sur ce meurtre, le détective et ancien policier, Danny Chang, est engagé par une jeune femme qui ne croit pas au suicide de son père.

N'ayant jamais lu un roman de Céline Denjean, je l'ai rencontré au Quai du polar et après avoir échangé, j'ai choisi ce livre. Et mon choix a été bon, très bon. J'ai adoré ce thriller avec serial killer sur fond de culture hindoue. Je n'ai pas vu passé ces 700 pages. J'étais bien avec chacun des personnages. Je me plongeais dans les affres des enquêtes qui avancent lentement pour les uns, plus rapidement pour les autres mettant en avant les lacunes des uns et des autres.

Un roman sombre, immersif et addictif et je vais découvrir les autres romans de l'autrice.
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Encore un livre de Céline Denjean qui est juste merveilleusement délicieux. L'intrigue est folle et la folie meurtrière de notre tueuse se niche dans un traumatisme sévère lié à la petite enfance. Une enfant née en Inde et cruellement rejetée par sa mère. Aucun amour dans ses yeux, rien qui lui ait permis de se construire dans l'amour du parent aimée; s'ensuit alors une construction affective des plus bancales, si bien que l'enfant trouvera finalement l'amour tant recherché dans les yeux d'une déesse tueuse.

Ce roman est ciselé à la perfection. Premier roman où l'on découvre la jeune capitaine de gendarmerie Eloïse Bouquet à la tête d'une equipe devant enquêter sur les meurtres par décapitation de plusieurs hommes dont la mort est mise en scène dans un rigoureux rituel d'offrande à la déesse Kali.
En parallèle d'autres meurtres ont lieu sans que l'on sache vraiment s'ils ont un lien entre eux.

Nous découvrons la journaliste Amanda Kraft, prête à tout pour faire sensation, un sacrée bout de femme n'ayant peur de rien! Nous la retrouverons dans les romans suivants ainsi que la jeune capitaine Eloïse.

J'ai découvert Céline Denjean par hasard avec 'Le Cheptel' qui m'avait alors complètement chamboulée et que j'avais dévoré. Quelle histoire, quel roman. Depuis je me régale avec tous ses livres et je viens enfin de découvrir son 1e roman avec Éloïse Bouquet. Je n'ai pas fait les choses dans l'ordre c'est vrai mais tout reste bien entendu compréhensible et même s'il est mieux de lire les 4 histoires dans l'ordre pour n'en perdre aucun détail, sachez qu'il est possible de ne pas suivre l'ordre chronologique.

Je vous recommande vivement ce livre et cette auteure à découvrir au plus vite, une plume addictive et comme moi, je suis convaincue que vous serez happé et tenté de découvrir toute son oeuvre!

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