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3,31

sur 100 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avant de vous parler un peu plus en détail de ce court roman, je souhaitais faire un petit préambule sur celui qu'on nomme le Poulpe. Je suis parfaitement néophyte concernant cette collection de roman policier, mais j'ai trouvé l'idée plutôt originale. Initialement publié chez les éditions Baleine depuis 1995, chaque épisode de ce personnage récurrent : Gabriel Lecouvreur, détective, est écrit par un auteur différent. Ce sont donc pas loin, de 300 romans qui tracent les aventures de ce détective un peu particulier.

C'est donc dans cet exercice un peu particulier, car quand on veut écrire une histoire sur le Poulpe, il y a quand même des codes à respecter, que Florian Dennisson nous emmène en haute montagne, au pays de l'or blanc, dans les montagnes immaculées, en parallèle de l'argent sale.

J'aime bien ce genre de personnage, grognon, ours mal léché, un langage à ne pas piquer des hannetons, qui partage son avis sur tout et surtout est toujours sûr de lui en ce qui concerne la gente féminine même si "égalité homme/femme", "droit de la femme", "romantisme" et "princesse" ne font absolument pas parti de son vocabulaire.

On va découvrir une enquête qui nous ballade tranquillement sur des pentes enneigées, où chaque personnage à son importance, et où chacun a son propre secret. C'est en les découvrant tous les uns après les autres que nous aurons le coupable. L'intrigue tient la route, c'est divertissant, c'est une lecture que je qualifierais de sympathique.

Quand à l'écriture, elle est brute, presque glacée. le strict minimum pour un Gabriel pas très causant au final. le strict minimum est utilisé pour découvrir l'histoire : sujet, verbe, complément, et parfois ça se limite qu'au complément, pourquoi s'embêter avec le reste, le plus important est d'en comprendre le sens.

Ca se lit vite, on déroule, on repose. Tchao, bonsoir, il n'y a plus rien à voir ou si justement. A découvrir si vous avez un peu de temps, entre deux trains ou deux avions, il fera parfaitement l'affaire, et rassurez-vous ce n'est pas du tout péjoratif lorsque je dis ça, vous passerez un très bon moment. Alors profitez-en, il est gratuit sur le site de Kobo.

Lien : https://exulire.blogspot.com..
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Livre numérique proposé gratuitement par l’auteur.

Un notable est retrouvé mort, dans ce qui semble être un cambriolage qui a mal tourné.

Ce court polar ne révolutionne pas le genre (loin de là) : des mystères, des gens-riches-qui-cachent-des-secrets (forcément), un policier-pas-tout-à-fait-catholique (forcément), des rebondissements…

Une enquête qui se lit agréablement et rapidement, mais sans plus.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Je ne connaissais cette saga que de réputation
En fait il semblerait que ce bouquin soit un pastiche
Mais L'Histoire est bien ficelée, le lecture agréable, pas mal d'humour et de dérision. On ne s'ennuie pas du tout, on sourit souvent
Idéal pour un trajet TGV La Rochelle Paris
Le genre de bouquin à avoir en stock "aukake"
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Gabriel Lecouvreur surnommé "Le Poulpe" Est un privé qui fourre son nez partout.
Le voici sur les routes de Courchevel pour élucider une affaire étrange parure sûr les faits divers d'un journal de province. Un riche homme du milieu de la nuit est laissé pour mort dans son luxueux chalet.
De vieilles connaissances du Poulpe vont être accusées à tort.

Un polar à l'ancienne, plusieurs d'entre vous doivent connaître ce personnage "Les enquêtes du Poulpe" repris ici par l'auteur.

Pour ma part je n'ai pas aimé ce personnage, aucune accroche avec lui.
Je m'attendais à beaucoup mieux connaissant l'auteur c'est bien la première fois que je suis déçu par son histoire.
Le début du livre met beaucoup de temps à se mettre en place, trop de descriptions inutiles pour cette enquête.
Très peu de rebondissements malheureusement.
Point positif l'écriture de l'auteur est fluide et plaisante.
L'atmosphère est légère, on est bien à Courchevel.
Un livre un peu trop plat pour moi.
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C'est la 1ère fois que je découvre cet auteur. J'ai lu cette histoire à cause du jeu de mot et l'évocation du poulpe sur la couverture. C'était pas mal mais pas transcendant non plus.
Gabriel Lecouvreur, détective privé parisien s'est déplacé jusqu'à Courchevel afin de mener sa propre enquête sur le meurtre d'un des propriétaires de la station de ski, alors qu'on ne lui a absolument rien demandé. Il n'est pas chargé de l'affaire. Il a découvert ce fait divers dans un journal local.
Alors oui j'ai eu envie de connaître le fin mot de l'histoire. Qui est le meurtrier et quel est le mobile ?
Mais il m'a manqué quelque chose pour apprécier ma lecture.
Alors évidemment, il va résoudre l'affaire mais
je ne me suis pas attachée aux personnages plus que ça. J'ai fini l'histoire plus par envie de passer à autre chose.
Je lirai "Machinations" pour voir ce que ça donne...
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Quels étranges hasards pour Gabriel Lecouvreur, dit « le Poulpe », en cette froide matinée parisienne ! Non seulement son bureau de tabac est fermé, mais en plus, son quotidien habituel « Le Parisien » lui a été dérobé alors qu'il ne l'avait même pas encore lu.
C'est donc de mauvaise humeur qu'il pénètre dans son habituel bistro. Et lorsqu'il aperçoit un consommateur qui replie son journal, il ne s'étonne pas de se le voir offrir sans même une parole. Dommage, il s'agit du « Dauphiné Libéré ». Pourtant, un titre attire son attention : un baron de la nuit, retrouvé mort après avoir été torturé dans son luxueux chalet de Courchevel.
Une sordide histoire de vol qui aurait mal tourné ?

Le Poulpe est intrigué par cette affaire et le voilà aussitôt en partance pour Courchevel.
Cette escapade lui permettra également d'échapper à la colère de son amoureuse Chéryl chez qui il n'est pas (une fois de plus) rentré cette nuit.

Dans le train, une jeune femme l'attire étrangement. Arrivés à destination, il lui propose de la raccompagner à son hôtel grâce à sa voiture de location, ce qui lui permet de faire sa connaissance.

Mais priorité à son enquête qui ne peut attendre. Très vite, il vérifie son premier pressentiment : le braquage a bel et bien été effectué par d'anciennes connaissances à lui, mais ces derniers sont connus pour leur code d'honneur de n'avoir jamais recours à la violence. Alors… qui est l'assassin ? Et quel est son mobile ?

En tant que lectrice, je me suis interrogée sur cet étonnant protagoniste : qui est le Poulpe ?
Un flic, un détective, un journaliste, un voyou ? Ce qui est certain, c'est qu'il a du flair !
Et qu'il a tout du flic des années '70 : le comportement machiste, la parole argotique, un pantalon bien rempli (je parle de son Beretta, bien sûr !) et des méthodes à la limite de la légalité.
Le personnage peut donc très vite se rendre agaçant d'autant que les allusions et les descriptions de l'auteur quant aux attributs du poulpe n'apportent pas spécialement du piment à l'histoire. Quant à celle-ci, elle n'est pourtant pas si mal écrite : l'intrigue est bien ficelée et on s'accroche vite à cette enquête policière.

Ce n'est qu'en lisant la postface que j'ai appris qu'il s'agissait d'un exercice de style de l'auteur Florian Dennisson qui participe ainsi à une énième enquête du personnage mythique « le Poulpe », créé par Jean Bernard Pouy aux Editions Baleine. Dès lors, on ne peut qu'apprécier ce polar « Teleski qui croyait prendre » et je suis curieuse de découvrir d'autres romans qui me confirmeraient le talent de Florian Dennisson.
Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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Mon avis :
« Le poulpe est un personnage libre, curieux, contemporain, qui a eu quarante ans en l'an 2000. C'est quelqu'un qui va fouiller, à son compte, dans les désordres et les failles apparents du quotidien. Quelqu'un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à tout instant, la maladie de notre monde. Ce n'est ni un vengeur, ni un représentant d'une loi ou d'une morale, c'est un enquêteur un peu plus libertaire que d'habitude, c'est surtout un témoin. » (Jean-Bernard Pouy)
Le personnage du Poulpe a été créé en 1995 par Jean-Bernard Pouy, en même temps que la collection du même nom. Cette collection a ceci de particulier que chaque volume reprend les personnages récurrents, mais est écrit par un auteur différent, selon une charte définie pour garder une cohérence, mais laissant une assez large liberté aux intervenants. Tout au long de cette collection, il y a une alternance entre écrivains chevronnés et novices, ce qui donne une certaine irrégularité dans la qualité de production (même si l'ouvrage passe devant un comité de lecture avant publication), mais permet également à l'univers du Poulpe de ne pas être figé.
Téléski qui croyait prendre est un volume à part, puisqu'il a été rejeté par la directrice de collection ; non pas à cause d'un quelconque défaut, mais tout simplement parce que cette collection est actuellement en « stand-by » et n'a pas de projets de nouvelles publications… Il s'agit dont d'un Poulpe pirate, sorti hors du réseau officiel, mais qui respecte scrupuleusement les consignes de la « bible du Poulpe ».
Gabriel Lecouvreur démarre toujours ses enquêtes après la lecture d'un fait divers, quand son instinct lui suggère que les dessous de l'affaire sont loin des apparences. Selon les auteurs, ce qui fait réagir le Poulpe est plus ou moins tiré par les cheveux… Sur ce point non plus, Florian P. Dennisson ne déroge pas à la règle ! Ce n'est d'ailleurs pas le seul point qu'on peut trouver légèrement capillotracté, mais heureusement, cela ne tourne jamais à invraisemblance. le héros aux bras démesurés est toujours en quête de vérité, mais pour ma part, et c'est là un avis tout à fait personnel, je regrette que cette affaire ne soit finalement qu'un drame familial sans réelles ramifications vers des problèmes de société, généralement moteur de la colère du Poulpe. Après tout, les faits divers qui l'attirent sont ceux qui expriment les maladies de notre monde… Il est vrai que la collection compte maintenant pas loin de trois-cents titres, et je suis loin de les avoir tous lus. J'en suis resté aux tout premiers, ceux de Pouy, de Raynal, de Daeninckx, de Prudon, de Reboux… et quelques autres aussi, mais je ne connais pas les parutions d'après 2000. C'est dire si j'ai des carences ! Alors bien sûr, le personnage a évolué, il est certainement revenu de certaines utopies, ou bien est-ce seulement les auteurs qui se sont acclimatés à la tendance un peu trop lisse d'aujourd'hui, au politiquement correct ?
J'ai sans doute la nostalgie d'une époque où l'engagement social était plus perceptible, et c'est peut-être pour cela que ce nouvel opus ne répond pas complètement à mes attentes… Il n'en reste pas moins ce Poulpe non autorisé aurait tout à fait sa place dans la collection. L'enquête se suit avec plaisir, l'humour « poulpien » est bien présent et aucune référence ne manque à l'appel. Les inconditionnels du Poulpe auraient tort de se priver de cette parution inespérée. D'ailleurs, si l'on en croit les chiffres avancés par son éditeur, le succès est au rendez-vous, et c'est tout ce qu'on lui souhaite !
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Si l'intrigue est prenante, j'ai été déçue d'avoir réussi à dénouer une partie de l'intrigue bien avant le Poulpe.
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